972 resultados para Clinical progression
Resumo:
Complex psychopathological and behavioral symptoms, such as delusions and aggression against care providers, are often the primary cause of acute hospital admissions of elderly patients to emergency units and psychiatric departments. This issue resembles an interdisciplinary clinically highly relevant diagnostic and therapeutic challenge across many medical subjects and general practice. At least 50% of the dramatically growing number of patients with dementia exerts aggressive and agitated symptoms during the course of clinical progression, particularly at moderate clinical severity. METHODS: Commonly used rating scales for agitation and aggression are reviewed and discussed. Furthermore, we focus in this article on benefits and limitations of all available data of anticonvulsants published in this specific indication, such as valproate, carbamazepine, oxcarbazepine, lamotrigine, gabapentin and topiramate. RESULTS: To date, most positive and robust data are available for carbamazepine, however, pharmacokinetic interactions with secondary enzyme induction limit its use. Controlled data of valproate do not seem to support the use in this population. For oxcarbazepine only one controlled but negative trial is available. Positive small series and case reports have been reported for lamotrigine, gabapentin and topiramate. CONCLUSION: So far, data of anticonvulsants in demented patients with behavioral disturbances are not convincing. Controlled clinical trials using specific, valid and psychometrically sound instruments of newer anticonvulsants with a better tolerability profile are mandatory to verify whether they can contribute as treatment option in this indication.
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Complex psychopathological and behavioral symptoms, such as delusions and aggression against care providers, are often the primary cause of acute hospital admissions of elderly patients to emergency units and psychiatric departments. This issue resembles an interdisciplinary clinically highly relevant diagnostic and therapeutic challenge across many medical subjects and general practice. At least 50% of the dramatically growing number of patients with dementia exerts aggressive and agitated symptoms during the course of clinical progression, particularly at moderate clinical severity. METHODS: Commonly used rating scales for agitation and aggression are reviewed and discussed. Furthermore, we focus in this article on benefits and limitations of all available data of anticonvulsants published in this specific indication, such as valproate, carbamazepine, oxcarbazepine, lamotrigine, gabapentin and topiramate. RESULTS: To date, most positive and robust data are available for carbamazepine, however, pharmacokinetic interactions with secondary enzyme induction limit its use. Controlled data of valproate do not seem to support the use in this population. For oxcarbazepine only one controlled but negative trial is available. Positive small series and case reports have been reported for lamotrigine, gabapentin and topiramate. CONCLUSION: So far, data of anticonvulsants in demented patients with behavioral disturbances are not convincing. Controlled clinical trials using specific, valid and psychometrically sound instruments of newer anticonvulsants with a better tolerability profile are mandatory to verify whether they can contribute as treatment option in this indication.
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La dérégulation du compartiment B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH), qui peut mener à des manifestations autoimmunes et ultimement à des lymphomes B. Parmi les premières anomalies détectées, on dénote l’activation polyclonale, reflétée par la présence d’hyperglobulinémie (hyper-Ig) et des titres élevés d’autoanticorps chez les patients. On observe également une altération des dynamiques des populations, notamment une expansion de la population des cellules matures activées. De plus, les patients évoluent vers l’incapacité de générer une réponse humorale efficace, et sont sujets à une perte de la mémoire immunologique en phase chronique, caractérisée par une diminution de la population des cellules mémoires et par l’épuisement cellulaire. Toutefois, on connaît très peu les mécanismes impliqués dans de telles altérations. Les cellules dendritiques (DC) sont parmi les premières populations cellulaires à rencontrer et à propager le VIH lors d’une infection, et s’en trouvent affectées directement et indirectement, par le virus et ses composantes. On retrouve en effet une diminution des fréquences de DC dans le sang, les muqueuses et les organes lymphoïdes de patients infectés par le VIH, ainsi qu’un blocage au niveau de la maturation cellulaire. Toutefois, un débat perdure quant à l’apparition de ces altérations durant la phase aigüe de l’infection, et à la restauration des fréquences et des fonctions des DC chez les patients sous traitement. Cette controverse est due à la rareté des études longitudinales incluant des suivis qui s’échelonnent de la phase aigüe à la phase chronique de l’infection. Les DC jouent un rôle important dans le développement, la survie et l’activation des lymphocytes B, de façon T-dépendante et T-indépendante, notamment via des facteurs de croissance tel que BLyS (B lymphocyte stimulator). Par conséquent, nous formulons l’hypothèse que dans le cadre d’une infection VIH, les altérations observées au niveau des cellules B sont modulées par les DC. L’objectif majeur de cette étude est donc d’évaluer l’implication potentielle des DC dans les altérations des cellules B au cours de l’infection par le VIH. Pour ce faire, nous avons d’abord caractérisé de façon longitudinale le statut des populations de DC du sang périphérique de patients infectés au VIH et présentant différents types de progression de la maladie. Cela nous a permis d’évaluer la présence d’une corrélation entre les dynamiques de DC et le type de progression. Par la suite, nous avons évalué la capacité des DC à exprimer BLyS, puis mesuré sa concentration ainsi que celles d’autres facteurs de croissance des cellules B dans le plasma des patients. Enfin, nous avons caractérisé le statut des lymphocytes B, en fonction du stade de l’infection et du taux de progression clinique des patients. Cette étude démontre une diminution de la fréquence des populations de DC myéloïdes (mDC) dans le sang de patients infectés par le VIH sujets à une progression clinique. Cette diminution est observée dès le stade aigu de l’infection et au-delà du traitement antirétroviral (ART). Des concentrations élevées de MCP-1 (monocyte chemotactic protein), MIP (macrophage inflammatory protein) -3α et MIP-3β suggèrent la possibilité d’un drainage vers des sites périphériques. Nous observons également des niveaux supérieurs à la normale de précurseurs CD11c+CD14+CD16- en phase chronique, possiblement liés à une tendence de régénération des DC. Les patients en phase chronique présentent de hautes concentrations plasmatiques de BLyS, reflétée par un haut taux d’expression de cette cytokine par les mDC et leurs précurseurs. Parallèlement, nous observons une expansion des cellules B matures activées ainsi que des taux élevés d’IgG et IgA dans le sang de ces patients. De plus, nous constatons l’expansion d’une population de cellules B qui présente à la fois des caractéristiques de cellules B immatures transitionnelles (TI, transitional immature), et de cellules B recirculantes activées de la zone marginale (MZ, marginal zone), considérées ici comme des «précurseurs/activées de la MZ». Cette étude démontre aussi, chez les progresseurs lents, une meilleure préservation du compartiment des DC du sang périphérique, accompagnée d’une augmentation de précurseurs des DC de phénotype CD11c+CD14+CD16+, ainsi que des concentrations plasmatiques et niveaux d’expression normaux de BLyS. Conséquemment, nous n’avons pas observé d’augmentation des cellules B matures activées et des cellules B précurseurs/activées de la MZ. Toutefois, la fréquence des cellules B matures de la MZ est diminuée, reflétant possiblement leur recrutement vers des sites périphériques et leur contribution à un mécanisme actif de contrôle de la progression de la maladie. L’ensemble de ce travail suggère que dans le cadre d’une infection au VIH, les altérations observées au niveau des DC modulent les anomalies des cellules B. Par conséquent, le maintien de l’équilibre des fonctions DC, notamment les fonctions noninflammatoires, pourrait avoir un impact important dans la prévention de la progression de maladies associées aux altérations du compartiment des cellules B.
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Le cancer de la prostate (CaP) est le plus diagnostiqué chez les hommes au Canada et représente le troisième cancer le plus meurtrier au sein de cette population. Malgré l’efficacité des traitements de première ligne, de nombreux patients finiront par développer une résistance et, le cas échéant, verront leur CaP progresser vers une forme plus agressive. Plusieurs paramètres, essentiellement cliniques, permettent de prédire la progression du CaP mais leur sensibilité, encore limitée, implique la nécessité de nouveaux biomarqueurs afin de combler cette lacune. Dans cette optique nous nous intéressons au facteur de transcription NF-κB. Des études réalisées au laboratoire et ailleurs, associent RelA(p65) à un potentiel clinique dans le CaP, soulignant ainsi l’importance de la voie classique NF-κB. L’implication de la voie alternative NF-κB dans la progression du CaP a aussi été suggérée dans une de nos études illustrant la corrélation entre la distribution nucléaire de RelB et le score de Gleason. Alors que la voie classique est largement documentée et son implication dans la progression du CaP établie, la voie alternative, elle, reste à explorer. La présente thèse vise à clarifier l’implication de la voie alternative NF-κB dans le CaP et répond à deux objectifs fixés dans ce but. Le premier objectif fut d’évaluer l’impact de l'activation de la voie alternative NF-κB sur la biologie des cellules cancéreuses prostatiques. L’étude de la surexpression de RelB a souligné les effets de la voie alternative NF-κB sur la prolifération et l'autophagie. Étant ainsi impliquée tant dans la croissance tumorale que dans un processus de plus en plus associée à la progression tumorale, quoique potentiellement létal pour les cellules cancéreuses, son impact sur la tumorigénèse du CaP reste encore difficile à définir. Il n'existe, à ce jour, aucune étude permettant de comparer le potentiel clinique des voies classique et alternative NF-κB. Le second objectif de ce projet fut donc l'analyse conjointe de RelA(p65) et RelB au sein de mêmes tissus de patients atteints de CaP afin de déterminer l'importance clinique des deux signalisations NF-κB, l'une par rapport à l'autre. Le marquage immunofluorescent de RelA(p65) et RelB en a permis l'analyse quantitative et objective par un logiciel d'imagerie. Nos travaux ont confirmé le potentiel clinique associé à RelA(p65). La variable RelA(p65)/RelB s’est, elle, avérée moins informative que RelA(p65). Par contre, aucune corrélation entre RelB et les paramètres cliniques inclus dans l'étude n’est ressortie. En définitive, mon projet de thèse aura permis de préciser l'implication de la voie alternative NF-κB sur la biologie du CaP. Son impact sur la croissance des cellules cancéreuses prostatiques ainsi que sur l'autophagie, dénote l’ambivalence de la voie alternative NF-κB face à la tumorigénèse du CaP. L’étude exhaustive de la signalisation NF-κB souligne davantage l'importance de la voie classique dont l’intérêt clinique est principalement associé au statut de RelA(p65). Ainsi, bien que RelB n’affiche aucun potentiel en tant que biomarqueur exploitable en clinique, l’analyse de l’intervention de la voie alternative NF-κB sur la biologie des cellules cancéreuses prostatiques reste d’intérêt pour la compréhension de son rôle exact dans la progression du CaP.
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Les cellules dendritiques (DC) sont parmi les premières cellules à rencontrer le virus d’immunodéficience humaine (VIH) au niveau des muqueuses. De plus, le fait que les DC sont, de manière directe ou indirecte par le virus et ses composantes, altérées tant par leur nombre, leur phénotype et leur fonction suggère leur implication dans les dérégulations des cellules B. Selon cette hypothèse, des études longitudinales impliquant des individus infectés au VIH-1 présentant différents profils de progression clinique menées dans notre laboratoire ont démontré que les altérations des cellules B sont concomitantes à une augmentation de l’expression de BLyS/BAFF dans le sang ainsi que par les DC myéloïdes (mDC) sanguines. De plus, lors de travaux antérieurs utilisant le modèle murin VIH-transgénique, les altérations des cellules B ont démontré une implication des DC et d’un excès de BLyS/BAFF, et ce, dépendamment du facteur négatif du VIH (Nef). Dans cette optique, nous investiguons dans cette présente étude l’implication de Nef dans la modulation du phénotype des DC ainsi que dans les dérégulations des cellules B. Chez tous les patients virémiques infectés au VIH-1, nous avons détecté la présence de Nef dans le plasma ainsi qu’au niveau des mDC et de leurs précurseurs d’origine monocytaire, tout au long du suivi de la progression clinique et au-delà de la thérapie antirétrovirale (ART). La surexpression de BLyS/BAFF est associée à la présence de Nef au niveau des mDC et de leur précurseur.. Des essais in vitro ont permis de démontrer l’induction d’un phénotype proinflammatoire par des mDC dérivés de monocytes lorsqu’en présence de Nef soluble, via l’augmentation de l’expression de BLyS/BAFF et de TNF-α, et où cet effet est bloqué par l’ajout de l’acide rétinoïque. Nos résultats suggèrent donc que Nef est impliquée dans le déclenchement et la persistance des dérégulations des cellules B retrouvées chez les individus infectés au VIH-1. Basé sur nos observations, une thérapie adjointe impliquant le blocage de BLyS/BAFF et/ou Nef pourrait contribuer au contrôle de l’inflammation et des altérations des cellules B. De plus, la quantification de Nef post-ART pourrait s’avérer utile dans l’évaluation du statut des réservoirs. Précédemment, nous avons démontré que les dérégulations des cellules B sanguines de ces mêmes individus présentant un profil de progression rapide et classique sont accompagnées par l’augmentation de la fréquence d’une population partageant des caractéristiques des cellules B transitionnelles immatures (TI) et des cellules B de la zone marginale (ZM), que nous avons nommé les cellules B précurseur de la ZM. Toutefois, cette population est préservée chez les contrôleurs élites, chez qui nous avons trouvé une diminution significative de la fréquence des cellules B de la ZM présentant des marqueurs phénotypiques plus matures. Récemment, ces cellules ont été associées à un potentiel de fonction régulatrice (Breg), motivant ainsi notre poursuite, dans cette étude, de la caractérisation de ces cellules B. Comme pour les individus non infectés au VIH-1, nous avons démontré que les cellules B matures de la ZM contrôlent leur capacité de production d’IL-10 chez les contrôleurs élites, contrairement à une augmentation chez les progresseurs rapides et classiques. Aussi, les cellules B précurseur de la ZM des contrôleurs élites fournissent une expression importante de LT-α lorsque comparés aux individus non infectés au VIH-1, alors que cet apport de LT-α est attribué aux cellules B TI chez les progresseurs. Le contrôle de la progression clinique semble associé à un ratio en faveur de LT-α vs IL-10 au niveau des cellules B précurseur de la ZM. Nos résultats suggèrent qu’un maintien de l’intégrité du potentiel régulateur ainsi qu’une expression augmentée de LT-α par les cellules B de première ligne, telles les populations de la ZM, sont impliqués dans le contrôle de la progression clinique du VIH-1, possiblement par leur contribution à la modulation et l’homéostasie immunitaire. De telles populations doivent être considérées lors de l’élaboration de vaccins, ces derniers cherchant à générer une réponse protectrice de première ligne et adaptative.
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La dérégulation du compartiment de cellules B est une conséquence importante de l’infection par le virus de l’immunodéficience humaine (VIH-1). On observe notamment une diminution des nombres de lymphocytes B sanguins ainsi qu’une variation des fréquences relatives des différentes populations de lymphocytes B chez les individus infectés par rapport aux contrôles sains. Notre laboratoire a précédemment démontré l’implication des cellules dendritiques dans la dérégulation des lymphocytes B via la roduction excessive de BLyS/BAFF, un stimulateur des cellules B. De plus, lors l’études menées chez la souris transgénique présentant une maladie semblable au SIDA, et chez la souris BLyS/BAFF transgénique, l’infection au VIH-1 fut associée à une expansion de la zone marginale (MZ) de la rate. De façon intéressante, nous observons chez les contrôleurs élites une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ. Il s’agit du seul changement important chez les contrôleurs élites et reflète possiblement un recrutement de ces cellules vers la périphérie ainsi qu’une implication dans des mécanismes de contrôle de l’infection. Pour tenter d’expliquer et de mieux comprendre ces variations dans les fréquences des populations B, nous avons analysé les axes chimiotactiques CXCL13-CXCR5, CXCL12-CXCR4/CXCR7, CCL20-CCR6 et CCL25-CCR9. L’étude longitudinale de cohortes de patients avec différents types de progression clinique ou de contrôle de l’infection démontre une modulation des niveaux plasmatiques de la majorité des chimiokines analysées chez les progresseurs rapides et classiques. Au contraire, les contrôleurs élites conservent des niveaux normaux de chimiokines, démontrant leur capacité à maintenir l’homéostasie. La migration des populations de cellules B semble être modulée selon la progression ou le contrôle de l’infection. Les contrôleurs élites présentent une diminution de la population B ‘mature’ de la MZ et une augmentation de la fréquence d’expression du récepteur CXCR7 associé à la MZ chez la souris, suggérant un rôle important des cellules de la MZ dans le contrôle de l’infection au VIH-1. De façon générale, les résultats dans cette étude viennent enrichir nos connaissances du compartiment de cellules B dans le contexte de l’infection au VIH-1 et pourront contribuer à élaborer des stratégies préventives et thérapeutiques contre ce virus.
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Dengue and Chikungunya viruses cause the most important arthropod-borne viral infections for humans. These viruses are predominant in tropical and subtropical regions. In addition, these viruses are predominant in tropical and subtropical regions. Dengue mortality rate is around 1.2 to 3.5% and deaths due to chikungunya fever are around 1 in 1000; however, half of chikungunya-infected patients evolve into a chronic state that can persist for months up to years. There are no antiviral drugs available for DENV and CHIKV treatment and prevention. Moreover, vector control strategies have failed so far. Thus, the development of potent inhibitors for a broad spectrum of RNA viruses is urgently needed. We established and characterized a new embryonic insect cell line from Culex quinquefasciatus mosquito. Also we established the flaviviruses and alphavirus replication, both in C6/36 and Lulo insect cell lines, as well as in Vero cell line. In addition we carried out a reference compound library and reference panel of assays and data for DENV, which provides a benchmark for further studies. During this study, a panel of 9 antiviral molecules, with proven in vitro anti-dengue virus activity and that act at different stages of the DENV life cycle, was selected. Finally, Favipiravir or T-705, was identified as inhibitor in vitro and in vivo of alphaviruses and the mutation K291R in nsP4, which is responsible of the polymerase activity, was found as the mode of action in CHIKV. Interestingly, lysine in motif F1 is also highly conserved in positive-stranded RNA viruses and this might explain the broad spectrum of T-705 antiviral activity.
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Evolutionary processes play a central role in the development, progression and response to treatment of cancers. The current challenge facing researchers is to harness evolutionary theory to further our understanding of the clinical progression of cancers. Central to this endeavour will be the development of experimental systems and approaches by which theories of cancer evolution can be effectively tested. We argue here that the experimental evolution approach – whereby evolution is observed in real time and which has typically employed microorganisms – can be usefully applied to cancer. This approach allows us to disentangle the ecological causes of natural selection, identify the genetic basis of evolutionary changes and determine their repeatability. Cell cultures used in cancer research share many of the desirable traits that make microorganisms ideal for studying evolution. As such, experimental cancer evolution is feasible and likely to give great insight into the selective pressures driving the evolution of clinically destructive cancer traits. We highlight three areas of evolutionary theory with importance to cancer biology that are amenable to experimental evolution: drug resistance, social evolution and resource competition. Understanding the diversity, persistence and evolution of cancers is vital for treatment and drug development, and an experimental evolution approach could provide strategic directions and focus for future research.
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To evaluate the clinical application of implant of the canine cryopreserved amniotic membrane (DMEM plus DMSO 1:1) and 360° conjunctival flap in the treatment of progressive corneal ulceration. 10 dogs of the different breeds, males and females, aging four months to four years old with deep corneal ulceration and different clinical progression were divided in two groups: G1=360° conjunctival graft (n=5) and G2=implant of amniotic membrane, sutured at the edge of the ulcer with epithelial side facing up, associated with the third eyelid flap (n=5). The comparative analysis between groups was: complications, blepharospasm, ocular secretion, corneal vascularization, epithelial defect and corneal opacification in six moments (first emergency care, surgery and 3, 7, 15 and 30 days of postoperative). Without epithelial defect was evaluated quality of the scar. It was used score scale for subjective to qualify of the ocular signs. In G1, it was observed the non-adherence of the conjunctival graft to the ulcer (n=2), dehiscence of the suture (n=2), anterior synechia (n=2) and intense chemosis (n=1). In G2, it was not observed these complications. It was not significant difference between the groups to others ocular parameters, but it was different among the start and end moments of the same groups (ocular secretion, corneal vascularization, epithelial defect). The corneal opacity was more intense in G1. According to the clinical results, the cryopreserved amniotic membrane implant proved to be as effective in the corneal ulceration in comparison to the 360° conjunctival flap, because probably, the membrane promoted a trophic support for epithelialization, anti-inflamatory effect associated with important to the end result phenotype.
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In Brazil, the rates of mother-to-child-transmission (MTCT) of human immunodeficiency virus (HIV) decreased from 20% to 1-2% in some regions. However, the country contains 90% of individuals infected with visceral leishmaniasis (VL) in Latin America, and the west region of São Paulo state faces an alarming expansion of the disease. We describe the epidemiological aspects of the expanding infection of VL and a case report of an HIV-VL-co-infected child from the west region of São Paulo state. The patient was an AIDS-C3 with low levels of CD4, high viral load, severe diarrhea, oral and perineal candidiasis, severe thrombocytopenia, and protein-caloric malnourishment. She evolved with sepsis, renal and cardiac failure. An rK rapid diagnosis test, indirect fluorescent antibody test (IFAT), and bone marrow aspirate were performed for VL. Her symptoms improved significantly after liposomal amphotericin B administration. From the 45 municipalities that compose the Regional Health Department of Presidente Prudente, Lutzomyia longipalpis vectors were found in 58% of them. VL infected dogs were found in 33% of those municipalities, infected dogs and humans were found in 29%, 20% are starting and 33% of the municipalities are preparing VL investigation. It is likely, in this patient, that VL advanced the clinical progression of the HIV disease and the development of AIDS severity. Supported by favorable conditions, the region becomes a new frontier of VL in Brazil. © 2013.
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Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)
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A hanseníase é uma infecção crônica e granulomatosa da pele e nervos periféricos, que infecta principalmente macrófagos e células de Schwann. A Organização Mundial de Saúde classifica a hanseníase em duas formas polares: multibacilar e paucibacilar, de acordo com o índice baciloscópico e a resposta imune do hospedeiro. As células natural killer (NK) têm um importante papel na infecção, sendo a primeira forma de defesa contra organismos intracelulares. As células NK utilizam muitos tipos de receptores de superfície celular, como os receptores imunoglobulina-símiles de célula NK (KIR), que podem inibir ou ativar a resposta citolítica de NK, através do reconhecimento de moléculas do complexo de histocompatibilidade principal (MHC) de classe I na célula alvo. Nesse estudo caso controle, a presença ou ausência de 15 genes KIR e seus ligantes HLA-C foram investigadas, na intenção de se descrever sua variabilidade genotípica, associação com a hanseníase e sua evolução clínica. A genotipagem do complexo de genes KIR e dos grupos NK1 e NK2 de HLA-C foi feita por PCR-SSP em 105 pacientes e 104 controles. KIR2DL2 e KIR2DL3, na presença do seu ligante HLA-Cw parece predispor à hanseníase (p=0,046; X2= 3,97; OR=1,99; IC 95%= 1,00-3,97). Além disso, a prevalência da hanseníase ao redor do mundo e as freqüências de KIR2DL2 se correlacionaram positivamente. Esse achado, juntamente com a associação entre KIR2DL3 e a tuberculose, descrita por outros autores, sugere que esses genes de receptores inibitórios predispõem à doença. Adicionalmente, o gene KIR2DS2 foi associado com o desenvolvimento da hanseníase paucibacilar (p=0,009; X2= 7,23; OR=3,97; IC 95%= 1,37-9,96), possivelmente modulando o desenvolvimento para a forma mais branda da doença.
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Introduction Visceral leishmaniasis (VL) is caused by the intracellular protozoan Leishmania donovani complex. VL may be asymptomatic or progressive and is characterized by fever, anemia, weight loss and the enlargement of the spleen and liver. The nutritional status of the patients with VL is a major determinant of the progression, severity and mortality of the disease, as it affects the clinical progression of the disease. Changes in lipoproteins and plasma proteins may have major impacts in the host during infection. Thus, our goal was evaluate the serum total cholesterol, high-density lipoprotein (HDL), low-density lipoprotein (LDL), triglycerides, glucose, albumin, globulin and total protein levels, as well as the body composition, of VL patients before and after treatment. Methods Nutritional evaluation was performed using the bioelectrical impedance analysis (BIA) to assess body composition. Biochemical data on the serum total cholesterol, HDL, LDL, triglycerides, glucose, albumin, globulin and total protein were collected from the medical charts of the patients. Results BIA indicated that both pre-treatment and post-treatment patients exhibited decreased phase angles compared to the controls, which is indicative of disease. Prior to treatment, the patients exhibited lower levels of total body water compared to the controls. Regarding the biochemical evaluation, patients with active VL exhibited lower levels of total cholesterol, HDL, LDL and albumin and higher triglyceride levels compared to patients after treatment and the controls. Treatment increased the levels of albumin and lipoproteins and decreased the triglyceride levels. Conclusions Our results suggest that patients with active VL present biochemical and nutritional changes that are reversed by treatment.
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(Microarray technology in study of head neck cancer). The microarray technology is a tool for global analysis of gene expression that allows investigating hundreds or thousands of genes in a sample using a hybridization reaction. This technology is based on hybridization between labeled targets derived from biological samples and an array of many DNA probes immobilized on a solid matrix, representing the genes of interest. The simultaneous study of hundreds of genes became the microarray technique a very important tool of global analysis, with applications in several areas, including the study of the development of cancer. Head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) is the fifth most common cancer worldwide, with a global annual incidence of 780,000 new cases. Large-scale studies involving microarrays have identified specific gene expression signatures associated with expression changes in HNSCC samples compared to normal tissue, as well as genes involved in clinical outcome and metastasis. However, the considerable heterogeneity among these studies occurs due to experimental design, number of samples, disease sites and stage, choice of microarray platform and results validation. Thus, there is much to be validated, before the technique has clinical utility. In relation to head and neck neoplasia, the large-scale gene analysis is very important, since the clinical and histopathological methods currently used appear to be insufficient to predict clinical progression and response to treatment. Thus, this approach could result in more effective diagnostic and prognostic and most appropriate therapy for this neoplasia.
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Background: Chronic Chagas cardiomyopathy (CCC), a life-threatening inflammatory dilated cardiomyopathy, affects 30% of the approximately 8 million patients infected by Trypanosoma cruzi. Even though the Th1 T cell-rich myocarditis plays a pivotal role in CCC pathogenesis, little is known about the factors controlling inflammatory cell migration to CCC myocardium. Methods and Results: Using confocal immunofluorescence and quantitative PCR, we studied cell surface staining and gene expression of the CXCR3, CCR4, CCR5, CCR7, CCR8 receptors and their chemokine ligands in myocardial samples from end-stage CCC patients. CCR5+, CXCR3+, CCR4+, CCL5+ and CXCL9+ mononuclear cells were observed in CCC myocardium. mRNA expression of the chemokines CCL5, CXCL9, CXCL10, CCL17, CCL19 and their receptors was upregulated in CCC myocardium. CXCL9 mRNA expression directly correlated with the intensity of myocarditis, as well as with mRNA expression of CXCR3, CCR4, CCR5, CCR7, CCR8 and their ligands. We also analyzed single-nucleotide polymorphisms for genes encoding the most highly expressed chemokines and receptors in a cohort of Chagas disease patients. CCC patients with ventricular dysfunction displayed reduced genotypic frequencies of CXCL9 rs10336 CC, CXCL10 rs3921 GG, and increased CCR5 rs1799988CC as compared to those without dysfunction. Significantly, myocardial samples from CCC patients carrying the CXCL9/CXCL10 genotypes associated to a lower risk displayed a 2-6 fold reduction in mRNA expression of CXCL9, CXCL10, and other chemokines and receptors, along with reduced intensity of myocarditis, as compared to those with other CXCL9/CXCL10 genotypes. Conclusions: Results may indicate that genotypes associated to reduced risk in closely linked CXCL9 and CXCL10 genes may modulate local expression of the chemokines themselves, and simultaneously affect myocardial expression of other key chemokines as well as intensity of myocarditis. Taken together our results may suggest that CXCL9 and CXCL10 are master regulators of myocardial inflammatory cell migration, perhaps affecting clinical progression to the life-threatening form of CCC.