910 resultados para CD4 T lymphocytes


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Peritonsillar abscess formation is an uncommon complication of infectious mononucleosis (IM). Early case reports implicated corticosteroids in the development of such abscesses, however, subsequent studies suggested that these drugs do not promote the formation of abscesses at several sites outside the central nervous system. It has recently been demonstrated that zwitterionic polysaccharides, in bacterial capsules, form complexes with CD4(+) T lymphocytes leading to abscess formation. A patient is presented who developed peritonsillar abscess a few days after initiation of corticosteroid therapy for IM; the medical literature was reviewed in respect of this subject. It appears that the occurrence of these abscesses in IM is not strongly linked to corticosteroid treatment. The authors, therefore, recommend that steroids should not be withheld from patients with severe IM on the basis that they may precipitate the development of peritonsillar abscess.

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CD4+ T lymphocytes play an important role in CD8+ T cell-mediated responses against tumors. Considering that about 20% of melanomas express major histocompatibility complex (MHC) class II, it is plausible that concomitant antigenic presentation by MHC class I and class II complexes shapes positive (helper T cells) or negative (regulatory T cells) anti-tumor responses. Interestingly, gp100, a melanoma antigen, can be presented by both MHC class I and class II when expressed endogenously, suggesting that it can reach endosomal/MHC class II compartments (MIIC). Here, we demonstrated that the gp100 putative amino-terminal signal sequence and the last 70 residues in carboxy-terminus, are essential for MIIC localization and MHC class II presentation. Confocal microscopy analyses confirmed that gp100 was localized in LAMP-1+ endosomal/MIIC. Gp100-targeting sequences were characterized by deleting different sections in the carboxy-terminus (residues 590 to 661). Transfection in 293T cells, expressing MHC class I and class II molecules, revealed that specific deletions in carboxy-terminus resulted in decreased MHC class II presentation, without effects on MHC class I presentation, suggesting a role in MIIC trafficking for these deleted sections. Then, we used these gp100-targeting sequences to mobilize the green fluorescent protein (GFP) to endosomal compartments, and to allow MHC class II and class I presentation of minimal endogenous epitopes. Thus, we concluded that these specific sequences are MIIC targeting motifs. Consequently, these sequences could be included in expression cassettes for endogenously expressed tumor or viral antigens to promote MHC class II and class I presentation and optimize in vivo T cell responses, or as an in vitro tool for characterization of new MHC class II epitopes.

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Le contrôle immunitaire des infections virales est effectué, en grande partie, par les lymphocytes T CD8+ cytotoxiques. Pour y parvenir, les lymphocytes T CD8+ doivent être en mesure de reconnaître les cellules infectées et de les éliminer. Cette reconnaissance des cellules infectées sâeffectue par lâinteraction du récepteur T (TCR) des lymphocytes T CD8+ et des peptides viraux associés au complexe majeur dâhistocompatibilité (CMH) de classe I à la surface des cellules hôtes. Cette interaction constitue lâélément déclencheur permettant lâélimination de la cellule infectée. On comprend donc toute lâimportance des mécanismes cellulaires menant à la génération des peptides antigéniques à partir des protéines virales produites au cours dâune infection. La vision traditionnelle de cet apprêtement protéique menant à la présentation dâantigènes par les molécules du CMH propose deux voies cataboliques distinctes. En effet, il est largement admis que les antigènes endogènes sont apprêtés par la voie dite â˜â˜classiqueââ de présentation antigénique par les CMH de classe I. Cette voie implique la dégradation des antigènes intracellulaires par le protéasome dans le cytoplasme, le transport des peptides résultant de cette dégradation à lâintérieur du réticulum endoplasmique, leur chargement sur les molécules du CMH de classe I et finalement le transport des complexes peptide-CMH à la surface de la cellule où ils pourront activer les lymphocytes T CD8+. Dans la seconde voie impliquant des antigènes exogènes, le dogme veut que ceux-ci soient apprêtés par les protéases du compartiment endovacuolaire. Les peptides ainsi générés sont directement chargés sur les molécules de CMH de classe II à lâintérieur de ce compartiment. Par la suite, des mécanismes de recyclage vésiculaire assurent le transport des complexes peptide-CMH de classe II à la surface de la cellule afin de stimuler les lymphocytes T CD4+. Cependant, cette stricte ségrégation des voies dâapprêtement antigénique a été durement éprouvée par la capacité des cellules présentatrices dâantigènes à effectuer lâapprêtement dâantigènes exogènes et permettre leur présentation sur des molécules de CMH de classe I. De plus, lâidentification récente de peptides dâorigine intracellulaire associés à des molécules de CMH de classe II a clairement indiqué la présence dâinteractions entre les deux voies dâapprêtement antigénique permettant de transgresser le dogme préalablement établi. Lâobjectif du travail présenté ici était de caractériser les voies dâapprêtement antigénique menant à la présentation dâantigènes viraux par les molécules du CMH de classe I lors dâune infection par le virus de lâHerpès simplex de type I (HSV-1). Dans les résultats rapportés ici, nous décrivons une nouvelle voie dâapprêtement antigénique résultant de la formation dâautophagosomes dans les cellules infectées. Cette nouvelle voie permet le transfert dâantigènes viraux vers un compartiment vacuolaire dégradatif dans la phase tardive de lâinfection par le virus HSV-1. Cette mise en branle dâune seconde voie dâapprêtement antigénique permet dâaugmenter le niveau de présentation de la glycoprotéine B (gB) virale utilisée comme modèle dans cette étude. De plus, nos résultats décrivent la formation dâune nouvelle forme dâautophagosomes dérivés de lâenveloppe nucléaire en réponse à lâinfection par le virus HSV-1. Ces nouveaux autophagosomes permettent le transfert dâantigènes viraux vers un compartiment vacuolaire lytique, action également assurée par les autophagosomes dits classiques. Dans la deuxième partie du travail présenté ici, nous utilisons lâinfection par le virus HSV-1 et la production de la gB qui en résulte pour étudier le trafic membranaire permettant le transfert de la gB vers un compartiment vacuolaire dégradatif. Nos résultats mettent en valeur lâimportance du réticulum endoplasmique, et des compartiments autophagiques qui en dérivent, dans ces mécanismes de transfert antigénique permettant dâamplifier la présentation antigénique de la protéine virale gB sur des CMH de classe I via une voie vacuolaire. Lâensemble de nos résultats démontrent également une étroite collaboration entre la voie classique de présentation antigénique par les CMH de classe I et la voie vacuolaire soulignant, encore une fois, la présence dâinteraction entre les deux voies.

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HIV upregulates cell-surface expression of specific ligands for the activating NKG2D receptor, including ULBP-1, -2, -3, but not MICA or MICB, in infected cells both in vitro and in vivo. However, the viral factor(s) involved in NKG2D ligand expression still remains undefined. HIV-1 Vpr activates the DNA damage/stress-sensing ATR kinase and promotes G2 cell-cycle arrest, conditions known to upregulate NKG2D ligands. We report here that HIV-1 selectively induces cell-surface expression of ULBP-2 in primary CD4+ T-lymphocytes by a process that is Vpr-dependent. Importantly, Vpr enhanced the susceptibility of HIV-1-infected cells to NK cell-mediated killing. Strikingly, Vpr alone was sufficient to upregulate expression of all NKG2D ligands and thus promoted efficient NKG2D-dependent NK cell-mediated killing. Delivery of virion-associated Vpr via defective HIV-1 particles induced analogous biological effects in non-infected target cells, suggesting that Vpr may act similarly beyond infected cells. All these activities relied on Vpr ability to activate the ATR-mediated DNA damage/stress checkpoint. Overall, these results indicate that Vpr is a key determinant responsible for HIV-1-induced upregulation of NKG2D ligands and further suggest an immunomodulatory role for Vpr that may not only contribute to HIV-1-induced CD4+ T-lymphocyte depletion but may also take part in HIV-1-induced NK cell dysfunction.

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Thèse réalisée en cotutelle avec l'université Montpellier2 dans le laboratoire de pharmacologie moléculaire de Jean-Philippe Pin à l'institut de génomique fonctionnelle (IGF), Montpellier, France.

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Les méthodes de vaccination actuelles contre lâinfluenza, axées sur la réponse à anticorps dirigée contre des antigènes hautement variables, nécessitent la production dâun vaccin pour chaque nouvelle souche. Le défi est maintenant de stimuler simultanément une réponse cellulaire pan-spécifique ciblant des antigènes conservés du virus, tel que la protéine de la matrice (M1) ou la nucléoprotéine (NP). Or, la présentation antigénique de ces protéines est peu définie chez lâhumain. Nous avons analysé la présentation endogène par les complexes majeurs dâhistocompatibilité de classes (CMH)-I et -II de M1 et de NP. Ainsi, les protéines M1 et NP ont été exprimées dans des cellules présentatrices dâantigènes (CPAs). Notamment, des épitopes de M1 et de NP endogènes peuvent être présentées par CMH-I et -II, ce qui résulte en une activation respectivement de lymphocytes T CD8+ et CD4+ précédemment isolés. Ãtant donné lâimportance des lymphocytes T CD4+ dans la réponse cellulaire, nous avons cloné M1 ou NP en fusion avec des séquences de la protéine gp100 permettant la mobilisation vers les compartiments du CMH-II sans affecter la présentation par CMH-I. Des CPAs exprimant de façon endogène ces constructions modifiées ou sauvages ont ensuite été utilisées pour stimuler in vitro des lymphocytes T humains dont la qualité a été évaluée selon la production de cytokines et la présence de molécules de surface (ELISA ou marquage de cytokines intracellulaire). Nous avons observé une expansion de lymphocytes T CD8+ et CD4+ effecteurs spécifiques sécrétant diverses cytokines pro-inflammatoires (IFN-γ, TNF, MIP-1β) dans des proportions comparables avec une présentation par CMH-II basale ou améliorée. Cette qualité indépendante du niveau de présentation endogène par CMH-II de M1 et de NP des lymphocytes T CD4+ et CD8+ suggère que cette présentation est suffisante à court terme. En outre, la présentation endogène de M1 et NP a permis de stimuler des lymphocytes T spécifiques à des épitopes conservés du virus, tel quâidentifié à lâaide une méthode dâidentification originale basée sur des segments dâARNm, « mRNA PCR-based epitope chase (mPEC) ». Ensemble, ces nouvelles connaissances sur la présentation antigénique de M1 et de NP pourraient servir à établir de nouvelles stratégies vaccinales pan-spécifiques contre lâinfluenza.

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LâŸinfection par le VIH-1, chez les patients, affecte principalement le système immunitaire et conduit à une destruction graduelle des lymphocytes T CD4 et, par conséquent, entraîne un état dâŸimmunodéficience. Cette immunodéficience permet l'établissement dâŸinfections opportunistes qui sont responsables de manifestations cliniques associées au Sida. Ces patients peuvent aussi développer des lymphomes, lésions du système nerveux central et une atteinte rénale. L'ampleur et la sévérité des conditions associées observées chez les patients infectés par le VIH-1 ne peuvent être imputées seulement au processus infectieux et à la déplétion des cellules T CD4+. Ceci suggère que les produits des gènes de régulation pourraient avoir des effets cytopathogènes. Cependant, les études sur la physiopathogenèse induite par le VIH ou ses différents gènes ont été difficiles à mener en raison de l'absence d'animaux de laboratoire infectés par ce virus. Ceux-ci auraient pu aider à disséquer le rôle des différents composants du génome viral et les mécanismes pathogénétiques impliqués. Pour pallier cette contrainte, nous avons produit le premier modèle de souris transgéniques pour le gène vpu. Vpu code pour une phosphoprotéine membranaire avec plusieurs fonctions connues. Elle participe au relargage des virions à la surface cellulaire, induit la dégradation des CD4, induit la régulation négative des CMH-1, augmente la susceptibilité à la mort cellulaire des lymphocytes T infectés par le VIH et favorise la réplication virale en empêchant les mécanismes antiviraux cellulaires. Dans ce travail, nous avons caractérisé pathologiquement un modèle de souris transgéniques porteuses du gène vpu du VIH-1. Nos résultats démontrent que lâŸexpression de vpu chez les souris transgéniques induit le développement spontané dâŸune hyperplasie lymphoïde pansystémique, une splénomégalie avec une hyperplasie lymphoïde folliculaire évoluant en lésions prémalignes et malignes qui présentent certaines similarités avec la maladie de Castleman et une iv glomérulonéphrite mesangioproliférative qui rappelle certaines altérations de néphropathie associée au VIH chez les patients infectés. LâŸensemble des altérations démontre que les souris Tg/vpu développent une activation chronique et non spécifique du système immunitaire. Dans cette activation immunitaire, une dérégulation de lâŸIL-6 et une hyperplasie du réseau de cellules métallophiliques pourraient être impliquées. DâŸautres résultats obtenus sur les évaluations du fonctionnement du système immunitaire de la rate et du thymus mettent en évidence une susceptibilité augmentée des lymphocytes des tissus lymphoïdes aux effets apoptotiques de la dexaméthasone et des lipopolysaccharides et un retard dans le repeuplement par les cellules dâŸorganes lymphoïdes ainsi quâŸune réaction inflammatoire (Schwartzman) exacerbée et des anomalies dans la réaction dâŸhypersensibilité retardée expérimentale. Ce modèle transgénique reproduit plusieurs anomalies rencontrées chez les patients infectés par le VIH et ouvre de nouvelles hypothèses sur la pathogenèse de lâŸinfection par le VIH.

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La sclérose en plaques (SEP) est une maladie inflammatoire du système nerveux central (SNC) caractérisée par une infiltration périvasculaire de cellules mononucléaires, telles que les lymphocytes T CD4+ et CD8+, les lymphocytes B ainsi que les cellules myéloïdes qui comprend les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs). Ce phénomène dâinfiltration est dû à une fragilisation de la barrière hémato-encéphalique (BHE). Lâentrée des cellules immunitaires au SNC va mener à la destruction de la gaine de myéline et donc à lâapparition de plaques de démyélinisation. Ainsi, nous avons émis lâhypothèse que la migration des divers sous-types de cellules immunitaires du sang périphérique à travers la BHE est contrôlée par des mécanismes moléculaires distincts et spécifiques à chaque type cellulaire. Afin de répondre à cette hypothèse, quatre différentes études ont été mises sur pieds. En premier lieu, nous démontrons un effet bénéfique des statines sur la BHE en SEP, en diminuant la migration des lymphocytes T et des monocytes, et en diminuant la diffusion de marqueurs moléculaire soluble. Ce phénomène sâopère via la suppression du processus dâisoprenylation, et en empêchant probablement la contraction des cellules endothéliales de la BHE. De plus, nous démontrons que les monocytes qui migrent au SNC en condition inflammé sont en mesures de se différencier en DCs et dâinduire une réponse inflammatoire de la part des lymphocytes T CD4+. La migration des monocytes à travers la BHE est contrôlée par une nouvelle molécule dâadhérence nommée Ninjurin-1. Le blocage de Ninjurin-1 conduit à une inhibition spécifique de la migration des monocytes in vitro, ainsi quâà une amélioration des signes cliniques du modèle animal de la SEP, soit lâencéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE). Finalement, nous démontrons que la migration des lymphocytes T CD8+ au SNC sâeffectue via lâintégrine alpha-4. De plus, la majorité des lymphocytes T CD8+ que lâon retrouve dans le liquide céphalo-rachidien de patients SEP, dans le SNC de souris EAE ainsi que dans le SNC de souris infectée au virus de lâhépatite murine portent un phénotype effecteur mémoire. Ces données pourraient expliquer lâémergence de leucoencéphalopathie multifocale progressive observée chez certains patients SEP traités au natalizumab, un anticorps dirigé contre lâintégrine alpha-4. En conclusion, notre étude a permis de démontrer lâimportance des monocytes provenant de la périphérie dans le processus inflammatoire prenant part au SNC en SEP. Lâinhibition dâentrée de ces cellules pourrait sâavérer bénéfique en SEP tout en permettant lâimmuno-surveillance du cerveau, ce que lâanti-alpha-4 intégrine ne permet pas. Les statines pourraient sâavérer une autre option intéressante puisquâelles agissent sur les processus inflammatoires impliqués dans la SEP.

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Les cellules T CD4+ humaines sont hétérogènes du point de vue de la permissivité à lâinfection par le virus de lâimmunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Notre laboratoire a préalablement démontré que les cellules Th1 à phénotype CXCR3+CCR6- sont relativement résistantes à lâinfection par le VIH-1 alors que les cellules Th1Th17 à phénotype CXCR3+CCR6+ y sont hautement permissives. La réplication du VIH dépend de plusieurs facteurs cellulaires de restriction ou de permissivité agissant à différentes étapes du cycle viral. Toutefois, malgré plusieurs avancées, la compréhension des voies de signalisation cellulaire impliquées dans la régulation de la réplication du VIH est encore limitée. Lâobjectif majeur de ce projet de maîtrise est de caractériser les mécanismes moléculaires de la permissivité et de la résistance au VIH respectivement dans les cellules Th1Th17 et Th1. Ce mémoire est divisé en quatre parties qui visent: (i) lâidentification des voies canoniques et des fonctions biologiques différemment régulées dans les cellules Th1Th17 versus Th1 par lâanalyse de leur transcriptome au niveau du génome entier; (ii) la validation de lâexpression différentielle des gènes dâintérêt identifiés par biopuces au niveau des transcrits et des protéines; (iii) la caractérisation du rôle fonctionnel de certains de ces facteurs (i.e., PPARG, AhR) sur la réplication du VIH dans les cellules Th1Th17 versus Th1; et (iv) lâidentification du niveau auquel ces facteurs interfèrent avec le cycle de réplication du VIH. Nos résultats dâanalyse du transcriptome du génome entier par Gene Set Enrichment Analysis et Ingenuity Pathway Analysis indiquent que les cellules à profil Th1Th17 sont plus susceptibles à lâactivation cellulaire et à lâapoptose, favorisent plus lâinflammation et expriment moins fortement les gènes liés à la dégradation protéosomale comparé aux cellules à profil Th1. Ces différences dans la régulation de diverses voies et fonctions biologiques permettent en partie dâexpliquer la susceptibilité à lâinfection par le VIH dans ces cellules. Nous avons ensuite confirmé lâexpression différentielle de certains gènes dâintérêt dans les cellules Th1Th17 (CXCR6, PPARG, ARNTL, CTSH, PTPN13, MAP3K4) versus Th1 (SERPINB6, PTK2) au niveau de lâARNm et des protéines. Finalement, nous avons démontré le rôle des facteurs de transcription PPARG et AhR dans la régulation de la réplication du VIH. Lâactivation de la voie PPARG par la rosiglitazone induit la diminution importante de la réplication du VIH dans les cellules T CD4+, alors que lâactivation de la voie AhR par les ligands exogènes TCDD et FICZ augmente de façon significative la réplication virale. Nous proposons que la voie PPARG agit comme un régulateur négatif de la réplication du VIH dans ces cellules, en interférant avec la polarisation Th17 et probablement en inhibant lâactivité transcriptionnelle du facteur NF-kB. Les rôles des formes nucléaires versus cytoplasmiques du récepteur Ahr semblent être diamétralement opposés, dans la mesure où lâinterférence ARN contre AhR sâassocie également à lâaugmentation de la réplication virale. Il est ainsi possible que la forme cytoplasmique dâAhR, connue par son activité E3 ligase, participe à la dégradation protéosomale des particules virales. Le mécanisme par lequel le AhR nucléaire versus cytoplasmique interfère avec la réplication virale est en cours dâétude au laboratoire. Cette étude représente la première caractérisation de lâexpression différentielle de gènes au niveau du génome entier de sous-populations T CD4+ permissives versus résistantes à lâinfection par le VIH. Nos résultats identifient de nouvelles cibles moléculaires pour de nouvelles stratégies thérapeutiques visant à limiter la réplication du VIH dans les lymphocytes T CD4+ primaires.

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Lâinfection par le VIH-1 est caractérisée par une activation chronique du système immunitaire et par une réduction graduelle du nombre de lymphocytes TCD4+, qui contribuent à une détérioration lente du système immunitaire menant à la phase SIDA. Paradoxalement, ce sont majoritairement des lymphocytes T CD4+ non infectés qui sont détruits et la cause de ce phénomène reste encore inconnue. Certaines protéines virales, dont la protéine accessoire Vpr, sont soupçonnées de jouer un rôle dans ce processus. Synthétisée tardivement, Vpr est incorporée à lâintérieur des virions, en plus dâêtre relâchée sous forme soluble dans le milieu extracellulaire. La principale fonction biologique de Vpr est lâinduction dâun arrêt de cycle en phase G2/M, via le recrutement du complexe dâubiquitine E3 ligase CUL4A-DDB1VprBP et lâactivation de la voie de dommage à lâADN contrôlée par la kinase ATR. Une étude démontre que lâactivation des voies de dommages à lâADN conduit à lâexpression de ligands du récepteur activateur NKG2D, exprimés par les cellules NK, déclenchant leurs fonctions cytolytiques. Chose intéressante, plusieurs études suggèrent que le VIH-1 régule positivement lâexpression des ligands de NKG2D à la surface des lymphocytes T CD4+ infectés. Cependant, le facteur viral impliqué dans ce processus reste encore indéfini. Le but de cette thèse était dâévaluer le rôle de Vpr dans la modulation des fonctions cytolytiques des cellules NK et son implication potentielle dans la destruction des lymphocytes T CD4+. Nos travaux ont permis de démontrer que lâexpression de Vpr, seule ou dans le contexte de lâinfection, est suffisante afin dâaugmenter spécifiquement lâexpression du ligand de NKG2D, ULBP2, au niveau de lymphocytes T CD4+ primaires. Conséquemment, Vpr augmente ainsi la susceptibilité de ces cellules à une lyse par des cellules NK autologues. Nous démontrons que cette régulation positive dâULBP2 repose sur la capacité de Vpr de recruter le complexe dâubiquitine E3 ligase DDB1-CUL4AVprBP et lâactivation de la voie de dommage à lâADN ATR. Plus important encore, nous apportons des preuves que Vpr augmente également lâexpression dâULBP2 au niveau des cellules non infectées lors dâune infection de lymphocytes TCD4+ par le VIH-1. à cet effet, nous montrons que lâacheminement de Vpr au niveau de lymphocytes T CD4+ non infectés via des particules virales défectives est suffisant afin de réguler positivement ULBP2 et dâaugmenter leur lyse par des cellules NK autologues. De plus, nous décrivons pour la première fois que Vpr, sous forme soluble, a la capacité dâinduire des dommages à lâADN et de réguler positivement ULBP2 suite à la transduction de différents types cellulaires, incluant des cellules T. Globalement, nos résultats démontrent que Vpr est un facteur viral clé impliqué dans la régulation positive des ligands de NKG2D induite par le VIH-1. Cette régulation positive dâULBP2 pourrait alors contribuer à la destruction des lymphocytes T CD4+ infectés et non infectés via lâactivation des fonctions cytolytiques des cellules NK. Une meilleure compréhension de la contribution de cette activité de Vpr dans la pathogenèse du VIH-1 a le potentiel de permettre le développement de nouvelles cibles ou stratégies thérapeutiques contre le VIH-1.

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Objectifs: Chez les patients atteints de sclérose en plaques (SEP), des lymphocytes pro-inflammatoires utilisent des molécules dâadhérence afin de parvenir à traverser la barrière hémo-encéphalique (BHE) et former des lésions multifocales dans le système nerveux central (SNC). Dans le contexte de la SEP, les lymphocytes CD4 auto-agressifs polarisés en TH17 (sécrétant de lâIL-17) sont reconnus comme contribuant à la formation des lésions. Le rôle des lymphocytes CD8 TC17 est quant à lui encore mal défini. Lâidentification de marqueurs de surface spécifiquement exprimés par les lymphocytes TH17 et TC17 faciliterait la caractérisation de ces sous-populations pathogéniques et fournirait de nouvelles cibles thérapeutiques pour traiter la SEP. Méthodologie: Nous avons identifié MCAM lors dâanalyses protéomiques de cellules endothéliales de la BHE humaine et de lymphocytes T humains. Nous avons caractérisé le phénotype et la fonction de ces cellules exprimant MCAM ex vivo, in vitro, in situ et in vivo, à partir de matériel obtenu de témoins (contrôles), de patients atteints de SEP et dâanimaux atteints dâencéphalomyélite auto-immune expérimentale (EAE). Résultats: MCAM est exprimé à la fois par les cellules endothéliales de la BHE humaine et par une sous-population de lymphocytes T effecteurs mémoire CD161+ et CCR6+. Les lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ expriment plus dâIL-17, IL-22, GM-CSF et granzyme B (Gz B) que les lymphocytes MCAMneg. De plus, lâexpression de MCAM est fortement augmentée à la surface des lymphocytes T CD4+ et CD8+ lors des poussées de SEP, alors que les traitements immunomodulateurs en diminuent lâexpression. In situ, lâexpression de MCAM par les cellules endothéliales de la BHE est plus marquée au site des lésions de SEP et dâEAE, et on retrouve des lymphocytes CD4 et CD8 MCAM+ au sein de ces infiltrats périvasculaires du SNC. In vitro, les lymphocytes CD8 MCAM+ causent plus de mort oligodendrocytaire et bloquer MCAM diminue la transmigration des CD8 TC17 et des CD4 TH17 à travers les cellules endothéliales de la BHE humaine. In vivo, dépléter les lymphocytes CD4 ou CD8 MCAM+ améliore les signes cliniques de lâEAE par transfert. Par ailleurs, lâexpression de MCAM est régulée à la hausse à la surface des lymphocytes CD4 et CD8 de la souris transgénique TCR1640, un modèle animal dâEAE spontanée. Finalement, bloquer MCAM atténue les déficits neurologiques chroniques aussi bien du modèle dâEAE induite avec le MOG35-55 que du modèle dâEAE spontanée. Conclusion: Nos données démontrent que les lymphocytes encéphalitogéniques produisant de lâIL-17 et présentant une capacité effectrice et migratoire marquée expriment MCAM. MCAM pourrait servir de biomarqueur en SEP et constituer une cible thérapeutique valable pour traiter les conditions neuroinflammatoires.

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La présentation antigénique par les molécules de classe II du complexe majeur dâhistocompatibilité (CMH II) est un mécanisme essentiel au contrôle des pathogènes par le système immunitaire. Le CMH II humain existe en trois isotypes, HLA-DP, DQ et DR, tous des hétérodimères composés dâune chaîne α et dâune chaîne β. Le CMH II est entre autres exprimé à la surface des cellules présentatrices dâantigènes (APCs) et des cellules épithéliales activées et a pour fonction de présenter des peptides dâorigine exogène aux lymphocytes T CD4+. Lâoligomérisation et le trafic intracellulaire du CMH II sont largement facilités par une chaperone, la chaîne invariante (Ii). Il sâagit dâune protéine non-polymorphique de type II. Après sa biosynthèse dans le réticulum endoplasmique (ER), Ii hétéro- ou homotrimérise, puis interagit via sa région CLIP avec le CMH II pour former un complexe αβIi. Le complexe sort du ER pour entamer son chemin vers différents compartiments et la surface cellulaire. Chez lâhomme, quatre isoformes dâIi sont répertoriées : p33, p35, p41 et p43. Les deux isoformes exprimées de manière prédominante, Iip33 et p35, diffèrent par une extension N-terminale de 16 acides aminés portée par Iip35. Cette extension présente un motif de rétention au réticulum endoplasmique (ERM) composé des résidus RXR. Ce motif doit être masqué par la chaîne β du CMH II pour permettre au complexe de quitter le ER. Notre groupe sâest intéressé au mécanisme du masquage et au mode de sortie du ER des complexes αβIi. Nous montrons ici que lâinteraction directe, ou en cis, entre la chaîne β du CMH II et Iip35 dans une structure αβIi est essentielle pour sa sortie du ER, promouvant la formation de structures de haut niveau de complexité. Par ailleurs, nous démontrons que NleA, un facteur de virulence bactérien, permet dâaltérer le trafic de complexes αβIi comportant Iip35. Ce phénotype est médié par lâinteraction entre p35 et les sous-unités de COPII. Bref, Iip35 joue un rôle central dans la formation des complexes αβIi et leur transport hors du ER. Ceci fait dâIip35 un régulateur clef de la présentation antigénique par le CMH II.

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Este estudo visou a determinar os valores eritroleucométricos e quantificar as subpopulações linfocitárias no sangue do cordão umbilical (SCU) e no sangue jugular de eqüinos neonatos. Foi realizada a colheita de SCU e do sangue jugular de 20 potros ao nascimento. As amostras foram submetidas às determinações dos valores eritroleucométricos e à quantificação de subpopulações de linfócitos-T, pela técnica citofluorométrica. Não foram verificadas diferenças significativas (P<0,05) entre os valores médios de tais parâmetros, entre o sangue jugular de neonatos e o SCU eqüino. O valor total para neutrófilos segmentados, no SCU e na jugular dos neonatos, foi inferior ao reportado para eqüinos ao nascimento. As contagens de linfócitos CD5+ e CD4+ no SCU e jugular de neonatos eqüinos foram inferiores àquelas admitidas para o sangue periférico de eqüinos adultos, indicando um componente imunológico imaturo. No entanto, a contagem de linfócitos CD8+ foi semelhante à descrita em sangue periférico de eqüinos adultos. A proporção CD4:CD8 obtida nesse ensaio, tanto para o SCU (2,64&plusmn;0,91), como no sangue jugular de eqüinos neonatos (2,41&plusmn;0,81), demonstrou uma dominância das células T CD4+ sobre os linfócitos T CD8+.

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)