944 resultados para potential nutrient use efficiency
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Le Québec est une immense province à l’intérieur de laquelle existe une grande diversité de conditions bioclimatiques et où les perturbations anthropiques et naturelles du couvert végétal sont nombreuses. À l’échelle provinciale, ces multiples facteurs interagissent pour sculpter la composition et la distribution des paysages. Les objectifs généraux de cette recherche visaient à explorer et comprendre la distribution spatiale des patrons des paysages du Québec, de même qu’à caractériser les patrons observés à partir d’images satellitaires. Pour ce faire, les patrons des paysages ont été quantifiés avec un ensemble complet d’indices calculés à partir d’une cartographie de la couverture végétale. Plusieurs approches ont été développées et appliquées pour interpréter les valeurs d’indices sur de vastes étendues et pour cartographier la distribution des patrons des paysages québécois. Les résultats ont révélé que les patrons de la végétation prédits par le Ministère des Ressources naturelles du Québec divergent des patrons de la couverture végétale observée. Ce mémoire dresse un portrait des paysages québécois et les synthétise de manière innovatrice, en plus de démontrer le potentiel d’utilisation des indices comme attributs biogéographiques à l’échelle nationale.
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La tolérance immunitaire dépend de la distinction entre le soi et le non soi par le système immunitaire. Un bris dans la tolérance immunitaire mène à l'auto-immunité, qui peut provoquer la destruction des organes, des glandes, des articulations ou du système nerveux central. Le diabète auto-immun, également connu sous le nom diabète juvénile et diabète de type 1, résulte d'une attaque auto-immune sur les cellules β pancréatiques sécrétrices d’insuline, localisées au niveau des îlots de Langerhans du pancréas. Bien que le diabète auto-immun soit traitable par une combinaison d’injections quotidiennes d’insuline d’origine exogène, de régime et d'exercices, beaucoup de complications chroniques peuvent se manifester chez les patients, y compris, mais non limitées à, la cécité, les maladies cardiovasculaires, l’insuffisance rénale et l'amputation. En raison des nombreuses complications liées au diabète auto-immun à long terme, la recherche continue afin de mieux comprendre tous les facteurs impliqués dans la progression de la maladie dans le but de développer de nouvelles thérapies qui empêcheront, renverseront et/ou traiteront cette maladie. Un rôle primordial dans la génération et l'entretien de la tolérance immunitaire a été attribué au nombre et à la fonction des sous-populations de cellules régulatrices. Une de ces populations est constituée de cellules T CD4-CD8- (double négatives, DN), qui ont été étudiées chez la souris et l'humain pour leur contribution à la tolérance périphérique, à la prévention des maladies et pour leur potentiel associé à la thérapie cellulaire. En effet, les cellules de T DN sont d'intérêt thérapeutique parce qu'elles montrent un potentiel immunorégulateur antigène-spécifique dans divers cadres expérimentaux, y compris la prévention du diabète auto-immun. D’ailleurs, en utilisant un système transgénique, nous avons démontré que les souris prédisposées au diabète auto-immun présentent peu de cellules T DN, et que ce phénotype contribue à la susceptibilité au diabète auto-immun. En outre, un transfert des cellules T DN est suffisant pour empêcher la progression vers le diabète chez les souris prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats suggèrent que les cellules T DN puissent présenter un intérêt thérapeutique pour les patients diabétiques. Cependant, nous devons d'abord valider ces résultats en utilisant un modèle non-transgénique, qui est plus physiologiquement comparable à l'humain. L'objectif principal de cette thèse est de définir la fonction immunorégulatrice des cellules T DN, ainsi que le potentiel thérapeutique de celles-ci dans la prévention du diabète auto-immun chez un modèle non-transgénique. Dans cette thèse, on démontre que les souris résistantes au diabète auto-immun présentent une proportion et nombre absolu plus élevés de cellules T DN non-transgéniques, lorsque comparées aux souris susceptibles. Cela confirme une association entre le faible nombre de cellules T DN et la susceptibilité à la maladie. On observe que les cellules T DN éliminent les cellules B activées in vitro par une voie dépendante de la voie perforine et granzyme, où la fonction des cellules T DN est équivalente entre les souris résistantes et prédisposées au diabète auto-immun. Ces résultats confirment que l'association au diabète auto-immun est due à une insuffisance en terme du nombre de cellules T DN, plutôt qu’à une déficience fonctionnelle. On démontre que les cellules T DN non-transgéniques éliminent des cellules B chargées avec des antigènes d'îlots, mais pas des cellules B chargées avec un antigène non reconnu, in vitro. Par ailleurs, on établit que le transfert des cellules T DN activées peut empêcher le développement du diabète auto-immun dans un modèle de souris non-transgénique. De plus, nous observons que les cellules T DN migrent aux îlots pancréatiques, et subissent une activation et une prolifération préférentielles au niveau des ganglions pancréatiques. D'ailleurs, le transfert des cellules T DN entraîne une diminution d'auto-anticorps spécifiques de l'insuline et de cellules B de centres germinatifs directement dans les îlots, ce qui corrèle avec les résultats décrits ci-dessus. Les résultats présentés dans cette thèse permettent de démontrer la fonction des cellules T DN in vitro et in vivo, ainsi que leur potentiel lié à la thérapie cellulaire pour le diabète auto-immun.
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Lors d’une infection par un pathogène, des lymphocytes T CD8+ naïfs (LTn) spécifiques de l’antigène sont activés, prolifèrent et se différencient en LT effecteurs (LTe). Les LTe produisent différentes cytokines et acquièrent une activité cytotoxique menant à l’élimination du pathogène. Seulement 5 à 10 % des LTe survivront et se différencieront en LT mémoires (LTm), qui sont capables de répondre plus rapidement lors d’une seconde infection par le même pathogène, contribuant au succès de la vaccination. Toutefois, la compréhension de l’ensemble des mécanismes régulant le développement des LTe et des LTm demeure incomplète. Afin de mieux comprendre les signaux requis pour la différenciation des LT CD8+ lors de la réponse immune, nous avons posé deux hypothèses. Nous avons d’abord proposé que différentes cellules présentatrices d’antigène (CPA) fournissent différents signaux au moment de la reconnaissance antigénique influençant ainsi le devenir des LT CD8+. Vu leur potentiel d’utilisation en immunothérapie, nous avons comparé la capacité d’activation des LT CD8+ par les lymphocytes B activés via le CD40 (CD40-B) et les cellules dendritiques (CD). Nous avons montré que l’immunisation avec des CD40-B induit une réponse effectrice mais, contrairement à l’immunisation avec des CD, pratiquement aucun LTm n’est généré. Les LTe générés sont fonctionnels puisqu’ils sécrètent des cytokines, ont une activité cytotoxique et contrôlent une infection avec Listeria monocytogenes (Lm). Nous proposons qu’une sécrétion plus faible de cytokines par les CD40 B ainsi qu’une interaction plus courte et moins intime avec les LT CD8+ comparativement aux CD contribuent au défaut de différenciation des LTm observé lors de la vaccination avec les CD40-B. Ensuite, nous posé l’hypothèse que, parmi les signaux fournis par les CPA au moment de la reconnaissance antigénique, la voie de signalisation Notch influence le développement des LTe, mais aussi des LTm CD8+ en instaurant un programme génétique particulier. D’abord, grâce à un système in vitro, le rôle de la signalisation Notch dans les moments précoces suivant l’activation du LT CD8+ a été étudié. Ce système nous a permis de démontrer que la voie de signalisation Notch régule directement l’expression de la molécule PD-1. Ensuite, grâce à des souris où il y a délétion des récepteurs Notch1 et Notch2 seulement chez les LT CD8+ matures, un rôle de la voie de signalisation Notch dans la réponse immune des LT CD8+ a été démontré. Nos résultats démontrent que suite à une infection avec Lm ou à une immunisation avec des CD, la signalisation Notch favorise le développement de LTe, exprimant fortement KLRG1 et faiblement CD127, destinés à mourir par apoptose. Toutefois, la signalisation Notch n’a pas influencé la génération de LTm. De façon très intéressante, l’expression des récepteurs Notch influence la production d’IFN- en fonction du contexte d’activation. En effet, suite à une infection avec Lm, l’absence des récepteurs Notch n’affecte pas la production d’IFN- par les LTe, alors qu’elle est diminuée suite à une immunisation avec des CD suggérant un rôle dépendant du contexte pour la voie de signalisation Notch. Nos résultats permettent une meilleure compréhension des signaux fournis par les différentes CPA et de la voie de signalisation Notch, donc des mécanismes moléculaires régulant la différenciation des LT CD8+ lors de la réponse immunitaire, ce qui pourrait ultimement permettre d’améliorer les stratégies de vaccination.
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En 2011, cinq (5) cultivars de saules ont été sélectionnés pour leur rendement en biomasse. Ils ont été plantés sur quatre sites de la province du Québec et ont été maintenus selon le protocole de la culture intensive sur courtes rotations (CICR) afin de déterminer leur potentiel pour la bioénergie dans des environnements contrastés. La composition et l’anatomie du bois de ces cultivars ont été caractérisées et comparés en fonction des conditions environnementales caractéristiques de chaque site. La hauteur et le diamètre à la base des plantes diffèrent selon les sites. Ainsi, les cultivars répondent de façon spécifique aux conditions pédoclimatiques dans lesquelles ils sont cultivés. L’effet de l’environnement n’a pas été mis en évidence sur la teneur en lignine des cultivars. Cependant, un effet génotypique a pu être constaté soulignant l’importance de la sélectivité des cultivars. La densité du bois a étonnamment conservé la même hiérarchie génotypique entre les sites. À l’opposé, l’anatomie du bois présente des différences notamment au niveau des caractéristiques des fibres et des vaisseaux. Une forte teneur en polyphénols ainsi que des fibres moins larges et des vaisseaux plus nombreux ont été observés sur le site dont le bois est le plus dense supposant l’effet probable d’un stress abiotique. De plus, deux fois plus de fibres gélatineuses, fibres riches en cellulose, ont été identifiées sur ce site montrant un intérêt pour la production de bioéthanol.
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Les prairies indigènes présentent une source importante d'alimentation pour le pâturage du bétail dans les prairies Canadiennes semi-arides. L'addition de légumineuses fixatrices d'azote et de phosphore dans les prairies indigènes peut améliorer la productivité et la valeur nutritive de fourrage. Ces pratiques peuvent induire des modifications de la structure et de la diversité des communautés fongiques du sol, ce qui peut en retour avoir un impact sur la production et le contenu nutritionnel du fourrage. L’objectif de cette étude était de développer un système de pâturage à bas niveau d’intrants, productif, autonome et durable. À court terme, nous voulions 1) déterminer l'effet des légumineuses (Medicago sativa, une légumineuse cultivée ou Dalea purpurea, une légumineuse indigène) et la fertilité en phosphore du sol sur la productivité et la valeur nutritive des graminées indigènes, comparées avec celles de la graminée introduite Bromus biebersteinii en mélange avec le M. sativa, 2) identifier l'effet de ces pratiques sur la diversité et la structure des communautés des champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) et des champignons totaux, 3) identifier l'effet des légumineuses et des CMA sur les interactions compétitives entre les graminées de saison fraîche et les graminées de saison chaude. Les expériences menées au champ ont montré que M. sativa améliorait les teneurs en azote et en phosphore des graminées indigènes au début de l'été, ainsi que la teneur en azote de la graminée de saison chaude Bouteloua gracilis à la fin de l'été de l'année sèche 2009. Par contre, la fertilité en phosphore du sol n'ait pas affecté la productivité des plantes. D'autre part, l'inclusion des légumineuses augmentait la diversité des CMA dans le mélange de graminées indigènes. Cette modification présentait des corrélations positives avec la productivité et la quantité totale d'azote chez le M. sativa et avec la teneur en phosphore des graminées indigènes, au début de l'été. La structure des communautés de champignons totaux était influencée par l'interaction entre le mélange des espèces et la fertilité en phosphore du sol seulement en 2008 (année humide). Cet effet pourrait être lié en partie avec la productivité des plantes et l'humidité du sol. Les expériences menées en chambre de culture ont montré que les CMA peuvent favoriser la productivité des graminées de saison chaude au détriment des graminées de saison fraîche. En effet, Glomus cubense augmentait la productivité de la graminée de saison chaude B. gracilis, en présence de M. sativa. Cet effet pourrait être associé à l’effet négatif du G. cubense sur la fixation de l’azote par le M. sativa et à la diminution de l’efficacité d’utilisation de l'azote de certaines graminées de saison fraîche résultant en une augmentation de la disponibilité de l'azote pour B. gracilis. Par contre, le Glomus sp. augmentait la biomasse de Schizachyrium scoparium, autre graminée de saison chaude, en absence de légumineuse. Ce phénomène pourrait être attribuable à une amélioration de l’efficacité d’utilisation du P de cette graminée. En conclusion, mes travaux de recherche ont montré que la légumineuse cultivée M. sativa peut améliorer la valeur nutritive des graminées indigènes au début de l'été ainsi que celle de la graminée de saison chaude B. gracilis, dans des conditions de sécheresse sévère de la fin de l'été. De plus, l'addition de M. sativa dans le mélange de graminées indigènes peut contribuer à augmenter le nombre des espèces bénéfiques des CMA pour la production et la nutrition du fourrage au début de l'été.
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The fresh water prawn, Macrobrachium rosenbergii, has proven potential for use as an aquaculture species (Hanson & Goodwin, 1997; Kurup, 1984). In India alone, culture of this species of prawn in low saline areas requires about 200 million seed per year (Kurup, 1984). In hatcheries poor survival rate has been associated with vibriosis at di#erent stages of the larval cycle. Members of the family Vibrionaceae associated with the larvae of M. rosenbergii were shown to be pathogenic under laboratory conditions (Bhat et al., 2000, in press). Vibrios have been associated with mortality of penaeid prawns by several workers (Aquacop, 1977; Hameed, 1993; Karunasagar et al., 1994). Two methods have been suggested to protect both the larvae and juveniles from vibriosis; one is the administration of bacterins prepared from pathogenic strains (Itami et al., 1989, 1991; Adams, 1991; Song & Sung, 1990; Sung et al., 1991) and the other is the utilization of yeast 1-3 and 1-6 glucans as immunostimulants for enhancing the non-specific defense system (Sung et al., 1994; Song et al., 1997). In the light of these observations it was hypothesised that bacterins and yeast glucans may also be e#ective in protecting the larvae of M. rosenbergii from vibriosis as has been achieved in the case of penaeids. To examine this hypothesis, the ability of bacterins and an extracellular glucan-producing yeast to increase the overall survival and metamorphosis of larvae in a hatchery, as well as to protect against an experimental challenge under laboratory conditions, was evaluated
Characterization of an extracellular alkaline serine protease from marine Engyodontium album BTMFS10
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An alkaline protease from marine Engyodontium album was characterized for its physicochemical properties towards evaluation of its suitability for potential industrial applications. Molecular mass of the enzyme by matrix-assisted laser desorption ionization-mass spectrometry (MALDI-MS) analysis was calculated as 28.6 kDa. Isoelectric focusing yielded pI of 3–4. Enzyme inhibition by phenylmethylsulfonyl fluoride (PMSF) and aprotinin confirmed the serine protease nature of the enzyme.Km, Vmax, and Kcat of the enzyme were 4.727 9 10-2 mg/ml, 394.68 U, and 4.2175 9 10-2 s-1, respectively. Enzyme was noted to be active over a broad range of pH (6–12) and temperature (15–65 C), withmaximumactivity at pH 11 and 60 C. CaCl2 (1 mM), starch (1%), and sucrose (1%) imparted thermal stability at 65 C. Hg2?, Cu2?, Fe3?, Zn2?, Cd?, and Al3? inhibited enzyme activity, while 1 mMCo2? enhanced enzyme activity. Reducing agents enhanced enzyme activity at lower concentrations. The enzyme showed considerable storage stability, and retained its activity in the presence of hydrocarbons, natural oils, surfactants, and most of the organic solvents tested. Results indicate that the marine protease holds potential for use in the detergent industry and for varied applications.
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Water shortage is one of the major constraints for production of horticultural crops in arid and semiarid regions. A field experiment was conducted to determine irrigation water and fertilizer use efficiency, growth and yield of tomato under clay pot irrigation at the experimental site of Sekota Dryland Agricultural Research Center, Lalibela, Ethiopia in 2009/10. The experiment comprised of five treatments including furrow irrigated control and clay pot irrigation with different plant population and fertilization methods, which were arranged in Randomized Complete Block Design with three replications. The highest total and marketable fruit yields were obtained from clay pot irrigation combined with application of nitrogen fertilizer with irrigation water irrespective of difference in plant population. The clay pot irrigation had seasonal water use of up to 143.71 mm, which resulted in significantly higher water use efficiency (33.62 kg m^-3) as compared to the furrow irrigation, which had a seasonal water use of 485.50 mm, and a water use efficiency of 6.67 kg m^-3. Application of nitrogen fertilizer with irrigation water in clay pots improved fertilizer use efficiency of tomato by up to 52% than band application with furrow or clay pot irrigation. Thus, clay pot irrigation with 33,333 plants ha^-1 and nitrogen fertilizer application with irrigation water in clay pots was the best method for increasing the yield of tomato while economizing the use of water and nitrogen fertilizer in a semiarid environment.
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Since 1970 when Sultan Qaboos bin Said Al Said took over power from this father, agriculture in Oman has undergone major transformations as a consequence of rapid population and economic growth. In this process groundwater extraction has dramatically increased to meet domestic and agricultural needs. Recently, the agro-ecosystem of ancient mountain oases of Oman have received greater attention as interest has grown to understand the causes of their often millennia old sustainable productivity. Particularly little is known about the carbon (C) and nutrient turnover in these intensive landuse systems. This is partly due to the difficulties to measure such processes in the often remote fields. To fill the existing gap of knowledge, field studies were conducted in five oases at different altitudes of Al Jabal Al Akhdar, the highest agricultural area in Oman, to determine C and nutrient fluxes as well as nutrient use efficiencies for two different cropping systems as affected by temperature, irrigation, and manure quality. The results of this study indicated that water scarcity as a result of low precipitation and an increase in urban water consumption is a major threat to the sustainability of agriculture in these oases. Optimizing the use of irrigation water is a major challenge for agriculture in these oases, particularly given ever increasing competition for this most limiting resource. Traditionally, farmers of these oases adapt to variation of irrigation water supply by minimizing the growing area of annual crops, leaving these areas uncultivated through drought seasons (Luedeling and Buerkert 2008). In this study, a remarkable reduction in annual crop area was observed in 2009 for all oases. Our results suggested that water scarcity as a result of low precipitation and the increase in urban water consumption cause such changes in land use. The data also underline the intensive C and nutrient turnover in the man-made irrigated agroecosystems and confirmed the importance of the large manure quantities applied continuously to the terraces as a key factor responsible for sustainable soil productivity. To trace the fate of C and plant nutrients that are released from the large amount of manure applied by oasis farmers, more detailed studies under controlled conditions, using isotope signatures, would be needed.
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The field experiments were conducted to compare the alternate partial root-zone irrigation (APRI) with and without black plastic mulch (BPM) with full root-zone irrigation (FRI) in furrow-irrigated okra (Abelmoschus esculentus L. Moench) at Bhubaneswar, India. APRI means that one of the two neighbouring furrows was alternately irrigated during consecutive watering. FRI was the conventional method where every furrow was irrigated during each watering. The used irrigation levels were 25% available soil moisture depletion (ASMD), 50% ASMD, and 75% ASMD. The plant growth and yield parameters were observed to be significantly (p < 0.05) higher with frequent irrigation (at 25% ASMD) under all irrigation strategies. However, APRI + BPM produced the maximum plant growth and yield using 22% and 56% less water over APRI without BPM and FRI, respectively. The highest pod yield (10025 kg ha^-1) was produced under APRI at 25% ASMD + BPM, which was statistically at par with the pod yield under APRI at 50% ASMD + BPM. Irrigation water use efficiency (IWUE), which indicates the pod yield per unit quantity of irrigation water, was estimated to be highest (12.3 kg m^-3) under APRI at 50% ASMD + BPM, followed by APRI at 25% ASMD + BPM. Moreover, the treatment APRI at 50% ASMD + BPM was found economically superior to other treatments, generating more net return (US $ 952 ha^-1) with higher benefit–cost ratio (1.70).
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Many efforts are undertaken for sustaining urban agriculture in African cities. This study therefore investigated nutrient management practices in urban vegetable gardens of Bobo Dioulasso, Burkina Faso (West Africa). Nitrogen (N), phosphorus (P), potassium (K), and carbon (C) fluxes were quantified and nutrient balances calculated for three gardens representing the typical commercial gardening + field crops and livestock system (cGCL) and three gardens representing the commercial gardening + semi-commercial field crop system (cGscC). Nutrient and C balances were similarly positive in both production systems reaching annual averages of 688 kg N ha -1, 251 kg P ha-1 yr-1, 189 kg K ha-1, and 31 t C ha-1. Inputs in all gardens exceeded the amounts recommended by the extension service. Gaseous emissions of N and C represented important pathways of N and C losses. The highest emission rates occurred during the hottest periods of the day and the peaks were observed after fertilizer applications. Management recommendations should be geared towards increasing nutrient use efficiencies by better tailoring nutrient availability to crop demand and adjusted fertilization techniques to mitigate N losses.
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A quantitative model of wheat root systems is developed that links the size and distribution of the root system to the capture of water and nitrogen (which are assumed to be evenly distributed with depth) during grain filling, and allows estimates of the economic consequences of this capture to be assessed. A particular feature of the model is its use of summarizing concepts, and reliance on only the minimum number of parameters (each with a clear biological meaning). The model is then used to provide an economic sensitivity analysis of possible target characteristics for manipulating root systems. These characteristics were: root distribution with depth, proportional dry matter partitioning to roots, resource capture coefficients, shoot dry weight at anthesis, specific root weight and water use efficiency. From the current estimates of parameters it is concluded that a larger investment by the crop in fine roots at depth in the soil, and less proliferation of roots in surface layers, would improve yields by accessing extra resources. The economic return on investment in roots for water capture was twice that of the same amount invested for nitrogen capture. (C) 2003 Annals of Botany Company.
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Farming systems research is a multi-disciplinary holistic approach to solve the problems of small farms. Small and marginal farmers are the core of the Indian rural economy Constituting 0.80 of the total farming community but possessing only 0.36 of the total operational land. The declining trend of per capita land availability poses a serious challenge to the sustainability and profitability of farming. Under such conditions, it is appropriate to integrate land-based enterprises such as dairy, fishery, poultry, duckery, apiary, field and horticultural cropping within the farm, with the objective of generating adequate income and employment for these small and marginal farmers Under a set of farm constraints and varying levels of resource availability and Opportunity. The integration of different farm enterprises can be achieved with the help of a linear programming model. For the current review, integrated farming systems models were developed, by Way Of illustration, for the marginal, small, medium and large farms of eastern India using linear programming. Risk analyses were carried out for different levels of income and enterprise combinations. The fishery enterprise was shown to be less risk-prone whereas the crop enterprise involved greater risk. In general, the degree of risk increased with the increasing level of income. With increase in farm income and risk level, the resource use efficiency increased. Medium and large farms proved to be more profitable than small and marginal farms with higher level of resource use efficiency and return per Indian rupee (Rs) invested. Among the different enterprises of integrated farming systems, a chain of interaction and resource flow was observed. In order to make fanning profitable and improve resource use efficiency at the farm level, the synergy among interacting components of farming systems should be exploited. In the process of technology generation, transfer and other developmental efforts at the farm level (contrary to the discipline and commodity-based approaches which have a tendency to be piecemeal and in isolation), it is desirable to place a whole-farm scenario before the farmers to enhance their farm income, thereby motivating them towards more efficient and sustainable fanning.
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The effects of density (plant spacing) and initial plant size on vegetative growth, flowering and fruiting were studied in the strawberry cultivars Elsanta and Bolero in their first and second years of cropping. The influence of these factors on light use and dry-matter partitioning was investigated. The size of planting material in 'Elsanta' and 'Bolero' slightly affected plant growth and yield, but this effect was not consistent and radiation use efficiency (RUE) and harvest index were unaltered. Plant spacing did not significantly affect the early stages of crop growth, but was important in determining growth and yield later in the season, this effect being more significant in the second year of cropping. Plant growth and yield per plant increased as plant spacing increased from 20 to 30 cm in both 'Elsanta' and 'Bolero', but the highest harvest index and yield per square metre were obtained at the closest spacing. Increased plant spacing also resulted in a greater leaf area and leaf area index. However, light was used less efficiently resulting in a lower RUE and lower harvest index (HI).
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Fundamental nutrition seeks to describe the complex biochemical reactions involved in assimilation and processing of nutrients by various tissues and organs, and to quantify nutrient movement (flux) through those processes. Over the last 25 yr, considerable progress has been made in increasing our understanding of metabolism in dairy cattle. Major advances have been made at all levels of biological organization, including the whole animal, organ systems, tissues, cells, and molecules. At the whole-animal level, progress has been made in delineating metabolism during late pregnancy and the transition to lactation, as well as in whole-body use of energy-yielding substrates and amino acids for growth in young calves. An explosion of research using multicatheterization techniques has led to better quantitative descriptions of nutrient use by tissues of the portal-drained viscera (digestive tract, pancreas, and associated adipose tissues) and liver. Isolated tissue preparations have provided important information on the interrelationships among glucose, fatty acid, and amino acid metabolism in liver, adipose tissue, and mammary gland, as well as the regulation of these pathways during different physiological states. Finally, the last 25 yr has witnessed the birth of "molecular biology" approaches to understanding fundamental nutrition. Although measurements of mRNA abundance for proteins of interest already have provided new insights into regulation of metabolism, the next 25 yr will likely see remarkable advances as these techniques continue to be applied to problems of dairy cattle biology. Integration of the "omics" technologies (functional genomics, proteomics, and metabolomics) with measurements of tissue metabolism obtained by other methods is a particularly exciting prospect for the future. The result should be improved animal health and well being, more efficient dairy production, and better models to predict nutritional requirements and provide rations to meet those requirements.