1000 resultados para théâtre et communauté


Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Le Grand-Guignol n’a reçu que peu d’attention critique sérieuse jusqu’à la fin des années 1980. Ce petit théâtre a pendant 65 ans, de 1897 à 1962, offert des pièces d’un genre nouveau mêlant terreur, violence et souvent érotisme. Le succès était au rendez-vous et le Théâtre du Grand-Guignol est longtemps resté une attraction incontournable de Paris. Les pièces choisies pour ce mémoire sont issues de ce répertoire et ont cela de particulier qu’elles ont été écrites en collaboration entre un écrivain, André de Lorde, et un psychologue, Alfred Binet. Malgré leurs différences, ces pièces ont une constante, un point commun : elles suscitent toutes la peur chez le spectateur. C’est précisément la façon dont Binet et de Lorde établissent cette peur à travers leurs pièces qui sera l’objet d’étude de ce mémoire. Ce mémoire se limite à l’analyse de deux œuvres en particulier : L’Obsession, et Une leçon à la Salpêtrière. Appréhender la notion de peur dans une œuvre théâtrale impose de réfléchir non seulement aux thèmes développés mais également à la construction dramatique du récit et à sa mise en scène. Dans le cas spécifique d’une pièce Grand-Guignol, il y aura une dimension supplémentaire à inclure : ce que l’on peut appeler « l’expérience Grand-Guignol ». De quelles façons le fait même d’aller voir une pièce dans ce théâtre participait-il à l’anticipation et au sentiment de peur nécessaire à l’efficacité des pièces ?  Après un bref rappel de l’histoire du Grand-Guignol, les causes externes comme le quartier de Montmartre, mais aussi les habiles coups publicitaires des premiers directeurs artistiques ainsi que la configuration du théâtre lui-même sont étudiées pour montrer comment elles ont largement contribué à créer un véritable mythe autour du Grand-Guignol. Dans la deuxième partie, une analyse spécifique des deux pièces mentionnées précédemment est faite. Les questions suivantes ont été posées : sur quels thèmes pouvaient bien jouer les auteurs pour toucher leur public ? En quoi ces thèmes reflétaient-ils les peurs de l’époque, c’est-à-dire de la « Belle Epoque » ? Dans la dernière partie, une analyse textuelle et scénique a été faite au cours de laquelle il a été tenté de comprendre comment les auteurs provoquent et entretiennent la peur et l’angoisse à travers à la fois la construction dramatique des pièces et leurs jeux de scène.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

La pêche est une activité complexe qui fait appel aux sens, à la perception et à l'analyse, aboutissant à un savoir-faire qui est l’ensemble des comportements maîtrisés. Ce savoir s'acquiert par transmission, et par l'expérience que seule la pratique confère. On ne peut donc dissocier dans l'analyse l'apprentissage didactique de l'acquisition empirique. Longtemps les générations de pêcheurs se sont succédées les unes aux autres et rares étaient ceux dont le chemin s'écartait du modèle traditionnel. Depuis quelques années, et en raison de la défection de la jeunesse pour le métier, les aînés n'exercent plus leur activité de formateur. Pour ne pas interrompre la transmission de ce 'capital cognitif' qui permet à un groupe de se perpétuer comme de se transformer, et pour pallier le manque de formateurs, dû à la disparition des anciens, d'autres voies sont empruntées.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Mme Michèle Crogiez traite dans sa communication de la querelle du théâtre à Genève entre Jean-Jacques Rousseau et D’Alembert à l’occasion de la publication de l’article "Genève" de l’ "Encyclopédie". La "Lettre à D’Alembert sur les spectacles" (1758) rédigée à Montmorency par Rousseau n’a rien d’une relation de voyage. Rousseau a quitté adolescent sa ville natale, et D’Alembert ne l’a connaît que très imparfaitement par de courts séjours … et par Voltaire. C’est donc d’un lieu largement imaginaire que parlent les deux écrivains. Paradoxalement, Rousseau qui est connu alors par des "discours" scandaleux l’est aussi par sa participation à la querelle des musiques italienne et française et par son activité d’auteur dramatique ("Le Devin de village"). Le contempteur du théâtre à Genève est lui-même homme de théâtre. Si le but de l’article "Genève" est aussi de faire connaître la République helvétique aux Français, le théâtre fait partie de la dimension politique d’une cité et justifie le développement de l’article sur ce qui n’existe pas à Genève, une vie théâtrale officielle. Dans sa "Lettre" (forme habituelle du débat ouvert au XVIIIe siècle), Rousseau emploie de façon récurrente la notion de "patrie" et de "patriotique" pour désigner la spécificité genevoise. Pour Rousseau, les hommes modernes sont corrompus, mais de manière diversifiée. Si les spectacles peuvent être autorisés à Paris (corruption forte et sans espoir de retour), ils doivent être bannis dans les pays où la corruption n’a pas atteint ce degré et où subsiste quelque chose de la primitive honnêteté. Derrière cette querelle, il y a évidemment Voltaire qui tente, des Délices à Carouge, d’introduire à Genève des spectacles théâtraux privés, complices de l’esprit corrupteur (voir ci-dessous sa lettre au marquis Capacelli). Et D’Alembert est son truchement. Chez Rousseau, Genève est une ville d’utopie pour un voyage dans sa mémoire affective, un lieu intime et menacé.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

par J. Hanoune. Pref. de M. L. Fridman

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

El presente estudio se interroga sobre la paradoja que plantea la representación de la guerra en el espacio escénico. Espacio bélico y espacio escénico son difícilmente reconciliables dadas sus características intrínsecas (entre otras, la tendencia centrífuga del primero y la centrípeta del segundo). Para salvar esta paradoja, los dramaturgos han desarrollado estrategias poético -retóricas como el uso de la metáfora, la metonimia y el fuera de escena. Por otra parte, el escenario a la vez que se instituye como espacio de una representación, se comunica con un espacio exterior que está más allá, pero que no se manifiesta siempre necesariamente. En virtud de esta vinculación, la representación de la guerra es atravesada por una serie de mediaciones. En primer lugar, la circulación de aquello que "flota" entre el escenario y el afuera del escenario, que los tropos (metáfora, metonimia) permiten recuperar al menos virtualmente. En segundo, el vestigio del episodio guerrero, inscrito en la Historia, que, en tanto vestigio, oscila entre la presencia y la ausencia. Finalmente, las restricciones del teatro mismo y sus principios éticos y estéticos, que trasforman la guerra en sus modos de manifestación espontáneos. El presente trabajo analiza la articulación de estas instancias en obras de Esquilo, Shakespeare y Genêt.

Relevância:

40.00% 40.00%

Publicador:

Resumo:

Ce mémoire aborde trois oeuvres du théâtre québécois contemporain, Scotstown de Fabien Cloutier, Yukonstyle de Sarah Berthiaume et Félicité d’Olivier Choinière dans le but de les comparer. Cette comparaison doit alimenter une réflexion sur le concept de québécité, que le présent mémoire définit comme la mise en place d’un traitement de l’identité qui encourage le développement d’une certaine ambivalence identitaire. En stipulant que les discours identitaires sont empreints de ce que Gérard Bouchard appelle les mythes sociaux, ce mémoire analyse le corpus proposé pour en extraire les parts rationnelles de ces mythes, mais aussi les parts émotionnelles, qui agissent comme fondation de l’identité au même titre que la raison. Ce faisant, ce mémoire a pour ambition de déplacer une perception de la québécité ancrée dans une tradition historique et politique influencée par le nationalisme pour ramener ce concept vers une définition plus large, mais aussi plus polysémique pour interpréter l’histoire de la dramaturgie québécoise, qui entretient depuis la Révolution tranquille un rapport ironiquement ambivalent à l’égard des discours identitaires.