680 resultados para Tourisme urbain
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Les Inuits sont le plus petit groupe autochtone au Canada. Les femmes inuites prsentent des risques beaucoup plus levs dissues de grossesse dfavorables que leurs homologues non autochtones. Quelques tudes rgionales font tat dune mortalit ftale et infantile bien plus importante chez les Inuits canadiens par rapport aux populations non autochtones. Des facteurs de risque tant au niveau individuel que communautaire peuvent affecter les issues de grossesse inuites. Les relations entre les caractristiques communautaires et les issues de grossesse inuites sont peu connues. La comprhension des effets des facteurs de risque au niveau communautaire peut tre hautement importante pour le dveloppement de programmes de promotion de la sant maternelle et infantile efficaces, destins amliorer les issues de grossesse dans les communauts inuites. Dans une tude de cohorte de naissance reposant sur les codes postaux et base sur les fichiers jumels des mortinaissances/naissances vivantes/mortalit infantile, pour toutes les naissances survenues au Qubec de 1991 2000, nous avons valu les effets des caractristiques communautaires sur les issues de grossesse inuites. Lorsque cela est appropri et ralisable, des donnes sur les issues de grossesse dun autre groupe autochtone majeur, les Premires Nations, sont aussi prsentes. Nous avons tout d'abord valu les disparits et les tendances temporelles dans les issues de grossesse et la mortalit infantile aux niveaux individuel et communautaire chez les Premires Nations et les Inuits par rapport d'autres populations au Qubec. Puis nous avons tudi les tendances temporelles dans les issues de grossesse pour les Inuits, les Premires Nations et les populations non autochtones dans les rgions rurales et du nord du Qubec. Les travaux concernant les diffrences entre milieu rural et urbain dans les issues de grossesse chez les peuples autochtones sont limits et contradictoires, cest pourquoi nous avons examin les issues de grossesse dans les groupes dont la langue maternelle des femmes est linuktitut, une langue les Premires Nations ou le franais (langue majoritairement parle au Qubec), en fonction de la rsidence rurale ou urbaine au Qubec. Finalement, puisqu'il y avait un manque de donnes sur la scurit des soins de maternit mens par des sages-femmes dans les communauts loignes ou autochtones, nous avons examin les issues de grossesse en fonction du principal type de fournisseur de soins au cours de l'accouchement dans deux groupes de communauts inuites loignes. Nous avons trouv dimportantes et persistantes disparits dans la mortalit ftale et infantile parmi les Premires Nations et les Inuits comparativement d'autres populations au Qubec en se basant sur des valuations au niveau individuel ou communautaire. Une hausse dconcertante de certains indicateurs de mortalit pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue des Premires Nations et linuktitut, et pour les femmes rsidant dans des communauts peuples principalement par des individus des Premires Nations et Inuits a t observe, ce qui contraste avec quelques amliorations pour les naissances de femmes dont la langue maternelle est une langue non autochtone et pour les femmes rsidant dans des communauts principalement habites par des personnes non autochtones en zone rurale ou dans le nord du Qubec. La vie dans les rgions urbaines n'est pas associe de meilleures issues de grossesse pour les Inuits et les Premires Nations au Qubec, malgr la couverture d'assurance maladie universelle. Les risques de mortalit prinatale taient quelque peu, mais non significativement plus levs dans les communauts de la Baie d'Hudson o les soins de maternit sont prodigus par des sages-femmes, en comparaison des communauts de la Baie d'Ungava o les soins de maternit sont dispenss par des mdecins. Nos rsultats sont peu concluants, bien que les rsultats excluant les naissances extrmement prmatures soient plus rassurants concernant la scurit des soins de maternit dirigs par des sages-femmes dans les communauts autochtones loignes. Nos rsultats indiquent fortement le besoin damliorer les conditions socio-conomiques, les soins prinataux et infantiles pour les Inuits et les peuples des Premires Nations, et ce quel que soit lendroit o ils vivent (en zone loigne au Nord, en milieu rural ou urbain). De nouvelles donnes de surveillance de routine sont ncessaires pour valuer la scurit et amliorer la qualit des soins de maternit fournis par les sages-femmes au Nunavik.
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Plusieurs logiciels utiliss dans la ralisation des pices graphiques incluses dans ce mmoire : ArcGIS 10; Autocad 2012; GIS Consortium de la Ville de Chicago; PowerPoint 2010, Photoshop... etc. Notre recherche est la premire et la seule qui aborde le phnomne de l'introversion rsidentielle au Qubec. Elle se focalise sur le postulat de la reprsentation du phnomne de lintroversion rsidentielle autant quune forme urbaine ferme ou semi-ferme dune descendance accouple aux GCs tatsuniennes. De la gated community amricaine vers lenclave francilienne, lintroversion rsidentielle montralaise. l'aide de notre analyse typo-morphologique, base principalement sur la thorie de Rossi (1966), nous avons dvoil sur un nouveau fait urbain qui existe dans la communaut mtropolitaine de Montral. Nous l'avions dsign par : enclaves rsidentielles introverties (ERI).
Les Hmong de Luang Prabang : acteurs du dveloppement de l'cotourisme au village de la montagne coupe
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
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Compos de fragments narratifs et potiques, Cest ici que le verbe habiter sest dchir retrace le parcours dun jeune homme de retour dans sa ville natale, Qubec. En dambulant travers les rues, mais galement travers sa propre mmoire, le narrateur trouvera sur son chemin le point de rupture entre pass et prsent. Cest ici que le verbe habiter sest dchir labore une rflexion sur ces lieux et ces poques qui, mme rvolus, semblent ne jamais vouloir nous quitter, le tout dans une criture o le silence est parfois aussi loquent que la parole. Comme son nom lindique, Sudbury : lhabitabilit de la posie chez Patrice Desbiens est un essai traitant de la posie comme espace dhabitation dans Sudbury de Patrice Desbiens, une uvre mettant en scne le quotidien dune petite ville du nord de lOntario. Face ce lieu froid et dsert o rien ne semble vouloir subsister, dans cette ville quil dcrit la fois comme factice, violente et inhabitable, Desbiens semble croire que seule lcriture est authentique et porteuse dune vrit. Ds lors, en signant son recueil Sudbury, le nom de cette ville quil habite, le pote ne se pose-t-il pas comme le vritable auteur des lieux? Ne donne-t-il pas un sens ce qui, auparavant, en tait dpourvu? Ny a-t-il pas, au final, substitution de lespace urbain oppressant par celui, plus hospitalier, de la posie?
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Au dbut de ladolescence, on observe une diminution marque du niveau de pratique dactivit physique (PAP). Les pairs ont t identifis comme des dterminants importants de la PAP cette priode de la vie. Notre tude explore le rle des dynamiques sociales entre les pairs dans les perceptions de la PAP dadolescents Qubcois. Des entretiens semi-directifs ont t raliss auprs de 12 garons et 10 filles, gs entre 12 et 14 ans, issus de trois coles aux profils socioconomiques, gographiques (urbain, de banlieue et rural) et ethniques diffrents. Le guide dentretien abordait les thmes de lamiti, des railleries, des motions et des interactions sociales vcues dans diffrents contextes de PAP. Une analyse descriptive des entretiens a t effectue afin didentifier les lments des dynamiques sociales susceptibles dinfluencer les perceptions de la PAP dans diffrents contextes. Lenvironnement social des cours dducation physique (comptences physiques varies, mixit, valorisation de la comptition) semble favoriser des relations ingales et des rapports de pouvoir entre les jeunes. Les perceptions des adolescents concernant ce contexte de pratique sont souvent ngatives. Les perceptions favorables lactivit physique sont plutt lies des contextes de pratique que lon retrouve lextrieur du milieu scolaire et o lenvironnement social semble favoriser lmergence de relations dgal gal (comptences physiques similaires, groupes de pairs du mme sexe). Les rsultats de cette tude peuvent guider les intervenants dans la mise en place de conditions dintervention qui pourront favoriser la pratique dactivit physique.
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Cette tude sinscrit dans le cadre du projet Ple francophone africain sur le Double Fardeau Nutritionnel (DFN) du laboratoire TRANSNUT, centre collaborateur OMS sur la transition nutritionnelle du Dpartement de Nutrition de lUniversit de Montral, en collaboration avec ses partenaires au Burkina Faso, savoir lInstitut de Recherche en Sciences de la Sant (IRSS) et lInstitut Suprieur des Sciences de la Population (ISSP). Elle est lune des premires sintresser au double fardeau de la malnutrition en Afrique francophone. Cette tude avait pour objectif de dmontrer lexistence du double fardeau de la malnutrition parmi les adultes de Ouagadougou au Burkina Faso, den donner lampleur et didentifier ses liens avec les facteurs du mode de vie. Plus spcifiquement, elle visait dcrire les carences nutritionnelles, les facteurs de risque cardiomtabolique (FRCM), et la typologie du double fardeau de la malnutrition; examiner les caractristiques du mode de vie des adultes et leurs liens avec le double fardeau de la malnutrition selon les conditions conomique, et enfin dexaminer lassociation entre inflammation subclinique, les carences nutritionnelles et les FRCM selon les facteurs du mode de vie. Ces objectifs faisaient suite nos principales hypothses qui stipulaient que : parmi les adultes de Ouagadougou, le phnotype de double fardeau de la malnutrition le plus frquemment observ est lassociation de surpoids/obsit avec une ou plusieurs carences nutritionnelles, surtout chez les femmes, puis quune alimentation de pitre qualit, en lien avec de mauvaises conditions socioconomiques et de vie est associe tant aux FRCM quaux carences nutritionnelles, contribuant ainsi au double fardeau de malnutrition, et enfin quun tat dinflammation subclinique joue un rle de mdiateur entre le mode de vie et aussi bien les carences nutritionnelles que les FRCM. Afin de rpondre ces objectifs, une tude transversale descriptive et analytique a t conduite auprs dun chantillon alatoire de 330 adultes gs de 25 60 ans recruts au sein de lObservatoire de Population de Ouagadougou, situ la partie nord de la ville. Cet chantillon a t subdivis en terciles du score de possessions matrielles, proxy du statut socioconomique, avec 110 personnes respectivement dans chaque strate de niveau socioconomique bas, moyen et lev. Chaque participant a fourni des donnes sociodmographiques, anthropomtriques, cliniques et comportementales; il a aussi fourni un chantillon de sang. Les principales variables de ltude taient les suivantes : lge, les conditions socioconomiques (inscurit alimentaire, ducation et proxy du revenu), le mode de vie (les apports alimentaires et la qualit de lalimentation, lactivit physique, la consommation dalcool et de tabac, la perception de limage corporelle, le stress psychosocial); linflammation subclinique; les FRCM [surpoids/obsit, tension artrielle leve (TAE) ou hypertension artrielle (HTA), hyperglycmie, dyslipidmie et insulino-rsistance]; les carences nutritionnelles (maigreur, anmie, carence en fer et en vitamine A). Des phnotypes de double fardeau de la malnutrition ont t identifis en combinant FRCM et carences nutritionnelles. Les rsultats ont montr une prvalence leve de surpoids/obsit, dobsit abdominale, dhypertension artrielle, dhyperglycmie, de rsistance linsuline et du taux de lipoprotine de haute densit (HDL-C) bas, respectivement de 24,2 %, 12,5 %, 21,9 %, 22,3 %, 25,1 % et 30,0 %. En utilisant les seuils plus sensibles de la Fdration Internationale du Diabte (FID), lobsit abdominale, la tension artrielle leve (TAE), lhyperglycmie tait respectivement de 23,5 %; 36,1 % et 34,5 %. Des carences nutritionnelles taient galement prsentes, lanmie, la carence en fer et en vitamine A, ainsi que la maigreur atteignant respectivement 25,5 %, 15,4 %, 12,7 % et 9,7 % de la population tudie. Les femmes taient significativement plus touches que les hommes autant par les FRCM que par les carences nutritionnelles. Le double fardeau de la malnutrition touchait 23,5 % des personnes et mme 25,8 % avec les seuils de la FID pour lobsit abdominale, la TAE, et lhyperglycmie. Les deux principaux phnotypes observs taient : lassociation de surpoids/obsit avec au moins une carence en micronutriment , touchant 7,8 % (11,8 % vs. 3,4 % ) des personnes et lassociation dau moins un FRCM autre que le surpoids/obsit avec au moins une carence en micronutriment, qui touchait 9.0 % (12,4 % vs. 5,4 % ) des personnes. La prvalence de ces phnotypes tait plus leve en utilisant les seuils de la FID plutt que les seuils de lOMS. Prs de 72,9 % des personnes ou 81,2 % (seuils de la FID) avaient au moins un FRCM. Nous avons identifi partir de lanalyse typologique, deux schmas alimentaires; urbain et traditionnel , dans cette tude. Les carences nutritionnelles taient davantage associes au schma alimentaire traditionnel , alors que les FRCM se retrouvaient dans les deux schmas alimentaires. Le schma urbain regroupait significativement plus dhommes et de personnes de niveau socioconomique lev, alors que les personnes de niveau socioconomique bas et les femmes taient proportionnellement plus nombreuses dans le schma traditionnel . Le temps dvolu aux activits sdentaires tait significativement plus important que celui consacr aux activits dintensit modre vigoureuse. Lactivit physique tait inversement associe lindice de masse corporelle (IMC), au tour de taille (TT), la masse grasse corporelle, la tension artrielle systolique (TAS) et diastolique (TAD), la triglycridmie et au taux de lipoprotine de faible densit (LDL-C). LIMC et le TT augmentaient en outre avec le temps de sdentarit. Ainsi, le double fardeau de malnutrition tait associ au statut socioconomique bas, au sexe fminin et la sdentarit. Nous avons aussi trouv que 39,4 % des personnes avaient une inflammation subclinique qui tait associe de faon indpendante et positive la ferritinmie, lIMC, au TT et la masse grasse corporelle, et ngativement au HDL-C. Lexploration du stress psychosocial et de limage corporelle a rvl une association entre le stress psychosocial, lHTA et une perception positive de lembonpoint. Les personnes ayant peut-tre accus un retard de croissance lenfance (daprs lindice de Cormic) taient significativement plus touches par le surpoids/obsit, lobsit abdominale et la rsistance linsuline. Ces rsultats nous ont permis datteindre nos objectifs, mais aussi de vrifier nos hypothses de recherche. Comme on peut le constater, les FRCM sont une ralit Ouagadougou, qui se compliquent par leur coexistence avec des carences en micronutriments dont la prvalence est tout aussi importante. Une transition nutritionnelle est en cours dans cette ville et contribue au bouleversement des comportements alimentaires et du style de vie favorisant lmergence de ce double fardeau, dans un contexte o le pass nutritionnel de la population offre des conditions idales pour un niveau de risque particulirement lev pour ces FRCM. Cependant, lvolution de cette prvalence pourrait tre inverse ou tout au moins ralentie si des actions taient entreprises ds maintenant.
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Le graffiti est depuis longtemps associ au vandalisme dans les mtropoles o il prolifre. Il sintgre au paysage urbain un point tel que, mme sil procde dune logique de visibilit et de promotion, nous parvenons ne plus le remarquer. Pourtant, sa prsence suscite toujours la colre des citoyens propritaires de murs vandaliss et des autorits municipales qui, chaque anne, dpensent de grosses sommes dargent pour leffacer. Malgr les restrictions et les amendes, le graffiti est nanmoins devenu un vritable phnomne dart urbain : des artistes graffiteurs ont atteint la notorit en dehors de leur sous-culture et ont pu exposer lgalement leur travail, du fait dun intrt croissant du milieu officiel de lart. Celui-ci contribue faire grandir lengouement et lenthousiasme pour une pratique dart urbaine. Le graffiti illustre lexpression dune identit qui sapproprie et subvertit les surfaces urbaines de la ville, au moyen dun nom propre fictif qui na aucune lgitimation juridique et lgale. De plus, lapplication et la diffusion de la signature graffitique communiquent des valeurs qui guident et dfinissent toute la sous-culture du graffiti. Ces valeurs sont culturellement considres comme masculines : le risque, le dfi et la dissidence. La figure de lartiste graffiteur apparat ainsi comme une figure marginale et rebelle. Un tel portrait laisse alors entrevoir une culture fortement machiste, dautant plus que les garons qui exercent le graffiti sont beaucoup plus nombreux. Or, si les femmes artistes de la communaut graffitique reprsentent une minorit, cest notamment parce que leur attrait pour une pratique illicite, nocturne et dangereuse est moindre. partir dune approche qui touche aux gender studies et certains concepts traditionnels de lhistoire de lart, nous cherchons expliquer lintrt gnralement plus faible des femmes pour le graffiti. Nous dsirons galement dmontrer comment lexercice des artistes fminines du graffiti se distingue de celui de leurs homologues masculins. De quelle manire se dtermine leur exprience? Leur iconographie sert-elle les dfinir? Quelles sont leurs opinions et leurs perceptions sur leur propre culture? Finalement, comment caractrisent-elles leur statut de femme artiste au sein dune communaut "machiste"?
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Les objectifs de ltude de lvolution du risque cardiomtabolique (RCM) sur une priode de quatre ans (2006-2010) chez des adultes bninois consistaient : Examiner les relations entre lobsit abdominale selon les critres de la Fdration Internationale du Diabte (IFD) ou linsulino-rsistance mesure par le Homeostasis Model Assessment (HOMA) et lvolution des autres facteurs de RCM, Examiner les liens entre les habitudes alimentaires, lactivit physique et les conditions socio-conomiques et lvolution du RCM valu conjointement par le score de risque de maladies cardiovasculaires de Framingham (FRS) et le syndrome mtabolique (SMet). Les hypothses de recherche taient: Lobsit abdominale telle que dfinie par les critres de lIDF est faiblement associe une volution dfavorable des autres facteurs de RCM, alors que linsulino-rsistance mesure par le HOMA lui est fortement associe; Un niveau socioconomique moyen, un cadre de vie peu urbanis (rural ou semi-urbain), de meilleures habitudes alimentaires (score lev de consommation daliments protecteurs contre le RCM) et lactivit physique contribuent une volution plus favorable du RCM. Ltude a inclus 541 sujets gs de 25 60 ans, apparemment en bonne sant, alatoirement slectionns dans la plus grande ville (n = 200), une petite ville (n = 171) et sa priphrie rurale (n = 170). Aprs les tudes de base, les sujets ont t suivis aprs deux et quatre ans. Les apports alimentaires et lactivit physique ont t cerns par deux ou trois rappels de 24 heures dans les tudes de base puis par des questionnaires de frquence simplifis lors des suivis. Les donnes sur les conditions socioconomiques, la consommation dalcool et le tabagisme ont t recueillies par questionnaire. Des mesures anthropomtriques et la tension artrielle ont t prises. La glycmie jeun, linsulinmie et les lipides sanguins ont t mesurs. Un score de frquence de consommation d aliments sentinelles a t dvelopp et utilis. Un total de 416 sujets ont particip au dernier suivi. La prvalence initiale du SMet et du FRS10% tait de 8,7% et 7,2%, respectivement. Lincidence du SMet et dun FRS10% sur quatre ans tait de 8,2% et 5%, respectivement. Le RCM stait dtrior chez 21% des sujets. Lobsit abdominale dfinie par les valeurs seuils de tour de taille de lIDF tait associe un risque plus lev dinsulino-rsistance: risque relatif (RR) = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5); dun ratio cholestrol total/HDL-Cholestrol lev: RR = 3,4 (IC 95% : 1,5-7,3); mais elle ntait pas associe un risque significativement accru de tension artrielle leve ou de triglycrides levs. Les valeurs seuils de tour de taille optimales pour lidentification des sujets accusant au moins un facteur de risque du SMet taient de 90 cm chez les femmes et de 80 cm chez les hommes. Linsulino-rsistance mesure par le HOMA tait associe un risque lev dhyperglycmie: RR = 5,7 (IC 95% : 2,8-11,5). En revanche, linsulino-rsistance ntait pas associe un risque significatif de tension artrielle leve et de triglycrides levs. La combinaison de SMet et du FRS pour lvaluation du RCM identifiait davantage de sujets risque que lutilisation de lun ou lautre outil isolment. Le risque de dtrioration du profil de RCM tait associ un faible score de consommation des aliments sentinelles qui refltent le caractre protecteur de lalimentation (viande rouge, volaille, lait, ufs et lgumes): RR = 5,6 (IC 95%: 1,9-16,1); et linactivit physique: RR = 6,3 (IC 95%: 3,0-13,4). Les sujets de niveau socioconomique faible et moyen, et ceux du milieu rural et semi-urbain avaient un moindre risque daggravation du RCM. Ltude a montr que les relations entre les facteurs de RCM prsentaient des particularits chez les adultes bninois par rapport aux Caucasiens et a soulign le besoin de reconsidrer les composantes du SMet ainsi que leurs valeurs seuils pour les Africains sub-sahariens. La dtrioration rapide du RCM ncessit des mesures prventives bases sur la promotion dun mode de vie plus actif associ de meilleures habitudes alimentaires.
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Les risques lis lenvironnement immdiat, notamment le manque daccs leau potable, lassainissement, un logement dcent et un milieu de vie sain constituent un des facteurs lorigine de la mauvaise sant des enfants de moins de cinq ans dans les pays en dveloppement. Les objectifs principaux poursuivis dans cette recherche sont de mesurer linfluence de ces risques de lenvironnement immdiat sur la prvalence des symptmes des troubles oculaires et celle des symptmes des troubles cutans chez les enfants de moins de cinq ans Ouagadougou et de rechercher les autres dterminants sous-jacents de la prvalence de ces symptmes dans cette ville. Nous utilisons les donnes de lenqute ralise en fvrier 2010 sur ltat de sant et le comportement sanitaire associ aux maladies et symptmes rcents et les donnes sur les vnements dmographiques et sur les conditions de vie des mnages collectes en mai 2009 durant le round 1 de lenqute mnage. Lchantillon de ltude est constitu de 950 enfants issus de 736 mnages slectionns alatoirement dans cinq quartiers priphriques de la ville de Ouagadougou. Nous avons recouru lanalyse descriptive fonde sur les tableaux croiss et les tests du chi-2, et lanalyse de la rgression logistique multivarie ayant permis dtudier les risques relatifs de la survenue desdits symptmes. Lanalyse descriptive montre que certaines variables de lenvironnement immdiat, en loccurrence le mode dvacuation des ordures mnagres, le type de toilette utilis le plus souvent par la plupart des membres du mnage et le type de quartier de rsidence, sont associs la prvalence des troubles oculaires. Mais une analyse approfondie laide de la rgression logistique multivarie na confirm que leffet du type de quartier de rsidence. Concernant la prvalence des symptmes des troubles cutans, en analyse bi-varie, les variables de lenvironnement immdiat qui y sont associes sont la nature du sol intrieur et le mode dvacuation des eaux uses. Lanalyse multivarie semble confirmer les effets de ces variables. Nous avons relev quelques limites des donnes utilises, notamment la faible taille de lchantillon, la non-confirmation par voie mdicale des donnes sanitaires et le caractre transversal desdites donnes. Toutefois, les rsultats trouvs pourront tre utiles aux planificateurs et dcideurs qui ont la charge de la gestion de lespace urbain dans le but de mieux concevoir de nouvelles politiques urbaines mettant laccent sur la restructuration des quartiers prcaires afin de mieux combattre les maladies vitables. En conclusion, en tenant compte des limites releves, il serait utile de procder dautres investigations afin de tirer des conclusions moins sujettes dbat du point de vue mthodologique.
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Cette etude vise a comprendre les motifs qui peuvent saverer source de conflits dans une situation ou il est le plus inattendu : les navires de croisieres. Nous analysons les constructions de la propagande de vente de croisieres avec lutilisation des mythes marins. Nous nous questionnons ensuite sur la relation entre letre humain et la mer a partir de la grande diversite mythologique entourant celle-ci ainsi que lexperience empirique de la vie sur un navire de croisiere (egalement sur un paquebot, cargo et bateau militaire). Dans ce contexte touristique, nous abordons le theme de la rencontre de lAutre : lAutre etant les personnes habitant les destinations visitees, les touristes, et principalement, les employes sur le navire responsables du service a la clientele. Enfin, nous analysons plusieurs conflits representatifs vecus a bord dune croisiere afin de comprendre les structures conflictuelles ; lespace, la subordination, les jeux de role, les classes sociales, etc.
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Ce mmoire veut, de prime abord, porter un regard sur la rue Saint-Laurent qui, depuis ses dbuts, joue un rle fondamental dans le tissu montralais. Grce son visage bigarr et son htrognit, elle a su marquer lhistoire de la mtropole et alimenter limaginaire dun bon nombre dcrivains. Michel Tremblay demeure un de ceux qui, dans lensemble de son oeuvre, explore le plus abondamment les clairs-obscurs et ltranget de ce corridor urbain. Son criture la fois crue, marginale et thtrale, sinscrit pertinemment dans lunivers de la Main et, plus particulirement, dans la partie du Redlight o aboutissent et se meuvent ses personnages les plus colors. Ayant dlaiss leur milieu dorigine, ces derniers simposent des changements radicaux afin de mieux cadrer avec la nature et les activits de leur terre daccueil. Ce mmoire visera donc penser l identit trafique des personnages de Tremblay comme condition de leur inscription sur la rue Saint-Laurent. En outre, il sera question de lesprit thtral de cette artre qui pousse les travestis et les artistes en tout genre se donner en reprsentation et incarner un rle de composition. Par lentremise des masques notamment celui du dguisement, du maquillage et du travestissement, mais aussi celui de la langue quils modulent afin de mieux coller leur personnage , ils projettent une identit individuelle instable qui dvoile lambigut qui les habite. Plus largement, la prsente tude sintressera lensemble des marginaux qui arpentent la Main et qui cherchent (re)dfinir leur identit culturelle, au milieu des cultures amricaine et franaise. Bien quelle essaie de se forger une identit propre, cette collectivit peine se dfinir sans calquer les modles dont elle tente de se dissocier. Une telle contradiction voque bien des gards le paradoxe auquel se sont heurtes les communauts immigrantes de la rue Saint-Laurent, dont la lente adaptation la culture nord-amricaine sest faite non sans un difficile constat de pertes et de gains face la culture dorigine. Il sagira donc de voir comment ces groupes, en apparence irrconciliables, trouvent dans le mme univers un contexte favorable pour mener leur qute identitaire.
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Il est bien tabli que l'exposition court terme aux particules fines dans lair ambiant en milieu urbain a des effets sur la sant. Toutefois, peu d'tudes pidmiologiques ont valu la relation entre les particules fines (PM2.5) de sources spcifiques comme celles drives de feux de fort et les effets sur la sant. Pour linstant, les risques de mortalit et de morbidit associs aux PM2.5 rsultant de la combustion de vgtation semblent similaires ceux des PM2.5 urbaines. Dans le prsent mmoire, nous avons compar deux mthodes pour quantifier les risques de mortalit et de morbidit associs l'augmentation des niveaux de PM2.5 Montral, drives de deux pisodes des feux de forts majeurs dans le Nord du Qubec. La premire approche consistait comparer les dcs et les visites aux urgences observes enregistres au cours des deux pisodes Montral leurs moyennes respectives attendues durant des jours de rfrence. Nous avons galement calcul la surmortalit et la surmorbidit prdites attribuables aux PM2.5 lors des pisodes, en projetant les risques relatifs (RR) rapports par lEnvironmental Protection Agency (EPA) des tats-Unis pour les PM2.5 urbaines, ainsi quen appliquant des fonctions de risque estimes partir des donnes estivales spcifiques Montral. Suivant la premire approche, nous avons estim une surmortalit de +10% pendant les deux pisodes. Cependant, aucune tendance claire n'a t observe pour les visites l'urgence. Et suivant la 2e approche, la surmortalit prdite attribuable aux niveaux des PM2.5 drives des feux de fort taient moins levs que ceux observs, soit de 1 4 cas seulement. Une faible surmortalit attribuable aux niveaux levs des PM2.5 issues de feux de la fort borale du Qubec a t estime par les fonctions de risque ainsi que par la mthode de comparaison des dcs observs aux moyennes attendues, sur lle de Montral, situe des centaines de km des sites de feux.