992 resultados para Projet de loi C-55


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The aim of this study was to assess the prevalence of malignant lymphomas in patients with long-standing primary Sjögren's syndrome (pSS). We retrospectively studied a cohort of 55 patients with pSS over a mean follow-up period of 12 years. Five patients (9%) developed malignant lymphoma. The interval between the diagnoses of SS and lymphoma ranged from four to 12 years (mean = 6.5 years). The lymphoma arose in the lymph nodes in two cases, the parotid gland in one case, the lacrimal gland in one case, and the lung in one case. All five cases were B-cell low-grade lymphomas. Among our SS patients, those with extraglandular manifestations and/or a mixed cryoglobulin were at increased risk for lymphoma development. Secondary lymphoma carried a poor prognosis in our study. Three of the six SS patients who died during the follow-up period had lymphoma.

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BACKGROUND & AIMS: Steatosis is a prominent feature of hepatitis C, especially in patients infected with genotype 3. The analysis of genetic polymorphisms influencing steatosis in chronic hepatitis C has been limited by the studies' small sample size, and important single nucleotide polymorphisms (SNPs), such as those in the patatin-like phospholipase family 3 protein (PNPLA3), were never evaluated. METHODS: We analyzed the role of SNPs, from 19 systematically selected candidate genes, on steatosis in 626 Caucasian hepatitis C virus (HCV) infected patients. SNPs were extracted from a genome-wide association-generated dataset. Associations of alleles with the presence and/or different severity of steatosis were evaluated by univariate and multivariate logistic regression, accounting for all relevant covariates. RESULTS: The risk of steatosis was increased by carriage of I148M in PNPLA3, but only in patients with HCV genotypes non-3 (odds ratio [OR]=1.9, 95% confidence interval [CI]=1.6-2.3, p<0.001) and similar, albeit weaker associations were found for SNPs in peroxisome proliferator-activated receptor-γ (PPARG) and interleukin-28B (IL28B). Carriage of a SNP in the microsomal triglyceride transfer protein (MTTP) increased the risk of steatosis, but only in patients with HCV genotype 3 (rs1800803, OR=3.4, 95% CI=2.4-4.9, p=0.001). CONCLUSIONS: The rs738409 SNP in PNPLA3 is associated with an increased risk of steatosis in patients infected with HCV genotypes non-3. Host genes affect steatosis depending on the infecting HCV genotype, suggesting their interaction with viral factors.

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Dans De vilde Svaner (Les cygnes sauvages), conte des Eventyr, fortalte for Børn (Contes, racontés aux enfants), H. C. Andersen raconte une histoire très proche de celle de Die sechs Schwäne (Les six cygnes), des Kinder- und Hausmärchen (Contes de l'enfance et du foyer) des Grimm. On peut fort justement se demander si l'auteur danois ne réécrit pas le Märchen de 1812 lorsqu'il publie son eventyr, en 1838. Mais l'étude de plusieurs récits d'enfants transformés en cygnes - de l'histoire du septième sage du Dolopathos de Jean de Haute-Seille, à la fin du xiie siècle, et Die sieben Schwäne, un Feen-Märchen de 1801, à De elleve Svaner de Winther, en 1823 - montre qu'Andersen réécrit vraisemblablement ce dernier texte danois et que le dialogue intertextuel avec les Grimm s'effectue sur un autre mode. L'auteur des Eventyr, fortalte for Børn se positionne par rapport aux Kinder- und Hausmärchen, développant ainsi une nouvelle conception du genre qui ressort de la comparaison des manières de raconter propres à chaque auteur, leur plume. It is the pen which makes the tale. the Grimm brothers' Die sechs Schwäne and Christian Andersen's De vilde Svaner In De vilde Svaner, a tale from Eventyr, fortale for Børn, H. C. Andersen tells a story that is very close to that of Die sechs Schwäne from the Grimms' Kinder- und Hausmärchen. One could legitimately wonder whether the Danish author was inspired by the 1812 Märchen when he published his own eventyr in 1838. The study of other narratives about children transformed into swans (including the story of the seventh wise man in Jean de Haute-Seille's Dolopathos at the end of the twelth century; Die sieben Schwäne, a Feen-Märchen from 1801; and Winther's 1823 De elleve Svaner) shows that Andersen rewrote this last Danish text and that the intertextual dialogue with the Grimms takes place at another level. Andersen distinguishes himself from the Grimms by developing a new conception of the genre, which becomes clear in his very different way of telling a tale.

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BACKGROUND: Chronic hepatitis C infection is a major cause of end-stage liver disease. Therapy outcome is influenced by 25-OH vitamin D deficiency. To further address this observation, our study investigates the impact of the vitamin D receptor (NR1I1) haplotype and combined effects of plasma vitamin D levels in a well-described cohort of hepatitis C patients. METHODS: A total of 155 chronic hepatitis C patients were recruited from the Swiss Hepatitis C Cohort Study for NR1I1 genotyping and plasma 25-OH vitamin D level measurement. NR1I1 genotype data and combined effects of plasma 25-OH vitamin D level were analysed regarding therapy response (sustained virological response). RESULTS: A strong association was observed between therapy non-response and the NR1I1 CCA (bAt) haplotype consisting of rs1544410 (BsmI) C, rs7975232 (ApaI) C and rs731236 (TaqI) A alleles. Of the HCV patients carrying the CCA haplotype, 50.3% were non-responders (odds ratio [OR] 1.69, 95% CI 1.07, 2.67; P=0.028). A similar association was observed for the combinational CCCCAA genotype (OR 2.94, 95% CI 1.36, 6.37; P=0.007). The combinational CCCCAA genotype was confirmed as an independent risk factor for non-response in multivariate analysis (OR 2.50, 95% CI 1.07, 5.87; P=0.034). Analysing combined effects, a significant impact of low 25-OH vitamin D levels on sustained virological response were only seen in patients with the unfavourable NR1I1 CCA (bAt) haplotype (OR for non-SVR 3.55; 95% CI 1.005, 12.57; P=0.049). CONCLUSIONS: NR1I1 vitamin D receptor polymorphisms influence response to pegylated-interferon/ribavirin-based therapy in chronic hepatitis C and exert an additive genetic predisposition to previously described low 25-OH vitamin D serum levels.

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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre dedemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre dedemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre dedemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.

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During the selection of monoclonal antibodies (MAb) raised against purified carcinoembryonic antigen (CEA), two MAbs were identified which immunoprecipitated a glycoprotein of 95 kD present both in perchloric acid extracts of normal lung and on the surface of normal granulocytes. This antigen was distinct from the previously reported normal glycoprotein crossreacting with CEA (NCA) which had a molecular weight of 55 kD. The difference between the smaller and the larger crossreacting antigens termed NCA-55 and NCA-95, respectively, was demonstrated by SDS-polyacrylamide gel electrophoresis, by elution from Sephadex-G200 and by selective binding to a series of anti-CEA MAb. Out of six MAb which all bound CEA purified from colon carcinoma, three did not react with these two crossreacting antigens, one bound only NCA-95, one reacted only with NCA-55 and one reacted with both NCA-55 and NCA-95. Immunoadsorbent purified preparations of 125I labelled NCA-95 and NCA-55 were found useful for the screening of new anti-CEA MAb. In addition, when tested on frozen sections of colon carcinoma, normal spleen, normal lung and pancreas, each type of MAb gave a clearly different pattern of reactivity. The three anti-CEA MAb which did not bind any of the crossreacting antigens stained only the colon carcinoma cells; the MAb binding to either one of the two types of NCA gave a similar pattern of reactivity both on colon carcinoma cells and on granulocytes. However, on normal lung and pancreas, the MAb binding NCA-55 stained granulocytes as well as bronchiolar and alveolar epithelial cells in lung and inter- and intra-lobular duct epithelial cells in pancreas, whereas the MAb binding only NCA-95 stained only the granulocytes. Thus, the newly identified NCA-95 appears to differ from NCA-55 not only in terms of molecular size and antigenicity but also by the fact that in normal lung and pancreas it is found in granulocytes but not in epithelial cells.

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Purpose: To work out certain, well‑defined aetiologies frequently associated with mesenteric venous thrombosis (MVT) in order to predict a typical population at risk, since MVT is nowadays often incidentally detected on cross‑sectional imaging. To demonstrate the MDCT features, frequency and extent of associated bowel ischemia according to the underlying pathology. Methods and Materials: Our electronic database revealed 71 patients (25 women, mean age 55) with thrombosis of the superior and/or inferior mesenteric vein detected by MDCT between 2000 and 2008. Two radiologists jointly reviewed the corresponding MDCT features including intraluminal extension, underlying aetiology and associated bowel ischemia, if present. Results: MVT was associated with carcinoma in 31 (43.7%) patients (pancreas 21.1%, liver 9.9%, others 12.7%). Concomitant inflammation was seen in 15 (21.1%) patients (pancreatitis 11.3%, diverticulitis 4.2%, others 5.6%), whereas coagulation/hematologic disorders were found in 7 (9.9%) patients, liver cirrhosis in 6 (8.5%), mixed/miscellaneous causes in 5 (7%) and still unknown aetiologies in 5 patients (7%). MVT resulted from recent operations in 2 (2.8%) patients. MDCT features of venous bowel ischemia were present in 15 patients (21.1%). 46.5% of MVT were (sub)acute, while 53.5% chronic. The luminal extension was complete in 52.1%, subtotal (50% of lumen) in 22.5% and partial (50% of lumen) in 25.4% of patients, consisting either of blood clots (76.1%) or tumoral tissue (23.9%), the latter mainly due to pancreas adenocarcinoma (76.4%). Conclusion: MDCT features of MVT are seen with a wide range of underlying diseases. Signs of intestinal ischemia are infrequently associated, mostly occurring with coagulation/hematologic disorders (40%).

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BACKGROUND & AIMS: Recent studies have described a major impact of genetic variations near the IL28B gene on the natural course and outcome of antiviral therapy in chronic hepatitis C. We therefore, aimed to explore the impact of donor and recipient genotypes of these polymorphisms on hepatitis C virus (HCV) liver graft reinfection. METHODS: Donor and recipient genotypes of IL28B rs12979860C>T single nucleotide polymorphism were determined in 91 patients with HCV liver graft reinfection, 47 of whom were treated with pegylated interferon-α (PEG-IFN-α) and ribavirin. IL28B genetic polymorphisms were correlated with the natural course and treatment outcome of recurrent hepatitis C. RESULTS: Patients requiring liver transplantation due to end-stage chronic hepatitis C appeared to be selected toward the adverse genotypes rs12979860 CT/TT compared to non-transplanted HCV-infected patients (p=0.046). Patients with the donor genotype rs12979860 CC had higher peak ALT and HCV RNA serum concentrations than those with CT/TT (p=0.04 and 0.06, respectively). No association was observed between ALT/HCV RNA serum concentrations and recipient genotypes (p>0.3). More important, donor IL28B rs12979860 CC vs. CT/TT genotypes were associated with rapid, complete early, and sustained virologic response (RVR, cEVR, SVR) to treatment with PEG-IFN-α and ribavirin (p=0.003, 0.0012, 0.008, respectively), but weaker associations of recipient genotypes with RVR, cEVR, and SVR were observed as well (p=0.0046, 0.115, 0.118, respectively). CONCLUSIONS: We provide evidence for a dominant, but not exclusive impact of the donor rather than the recipient IL28B genetic background on the natural course and treatment outcome of HCV liver graft reinfection.

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The incidence of hepatocellular carcinoma (HCC) is increasing in Western countries. Although several clinical factors have been identified, many individuals never develop HCC, suggesting a genetic susceptibility. However, to date, only a few single-nucleotide polymorphisms have been reproducibly shown to be linked to HCC onset. A variant (rs738409 C>G, encoding for p.I148M) in the PNPLA3 gene is associated with liver damage in chronic liver diseases. Interestingly, several studies have reported that the minor rs738409[G] allele is more represented in HCC cases in chronic hepatitis C (CHC) and alcoholic liver disease (ALD). However, a significant association with HCC related to CHC has not been consistently observed, and the strength of the association between rs738409 and HCC remains unclear. We performed a meta-analysis of individual participant data including 2,503 European patients with cirrhosis to assess the association between rs738409 and HCC, particularly in ALD and CHC. We found that rs738409 was strongly associated with overall HCC (odds ratio [OR] per G allele, additive model=1.77; 95% confidence interval [CI]: 1.42-2.19; P=2.78 × 10(-7) ). This association was more pronounced in ALD (OR=2.20; 95% CI: 1.80-2.67; P=4.71 × 10(-15) ) than in CHC patients (OR=1.55; 95% CI: 1.03-2.34; P=3.52 × 10(-2) ). After adjustment for age, sex, and body mass index, the variant remained strongly associated with HCC. Conclusion: Overall, these results suggest that rs738409 exerts a marked influence on hepatocarcinogenesis in patients with cirrhosis of European descent and provide a strong argument for performing further mechanistic studies to better understand the role of PNPLA3 in HCC development.

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BACKGROUND: Therapy of chronic hepatitis C (CHC) with pegIFNα/ribavirin achieves a sustained virologic response (SVR) in ∼55%. Pre-activation of the endogenous interferon system in the liver is associated with non-response (NR). Recently, genome-wide association studies described associations of allelic variants near the IL28B (IFNλ3) gene with treatment response and with spontaneous clearance of the virus. We investigated if the IL28B genotype determines the constitutive expression of IFN stimulated genes (ISGs) in the liver of patients with CHC. METHODS: We genotyped 93 patients with CHC for 3 IL28B single nucleotide polymorphisms (SNPs, rs12979860, rs8099917, rs12980275), extracted RNA from their liver biopsies and quantified the expression of IL28B and of 8 previously identified classifier genes which discriminate between SVR and NR (IFI44L, RSAD2, ISG15, IFI22, LAMP3, OAS3, LGALS3BP and HTATIP2). Decision tree ensembles in the form of a random forest classifier were used to calculate the relative predictive power of these different variables in a multivariate analysis. RESULTS: The minor IL28B allele (bad risk for treatment response) was significantly associated with increased expression of ISGs, and, unexpectedly, with decreased expression of IL28B. Stratification of the patients into SVR and NR revealed that ISG expression was conditionally independent from the IL28B genotype, i.e. there was an increased expression of ISGs in NR compared to SVR irrespective of the IL28B genotype. The random forest feature score (RFFS) identified IFI27 (RFFS = 2.93), RSAD2 (1.88) and HTATIP2 (1.50) expression and the HCV genotype (1.62) as the strongest predictors of treatment response. ROC curves of the IL28B SNPs showed an AUC of 0.66 with an error rate (ERR) of 0.38. A classifier with the 3 best classifying genes showed an excellent test performance with an AUC of 0.94 and ERR of 0.15. The addition of IL28B genotype information did not improve the predictive power of the 3-gene classifier. CONCLUSIONS: IL28B genotype and hepatic ISG expression are conditionally independent predictors of treatment response in CHC. There is no direct link between altered IFNλ3 expression and pre-activation of the endogenous system in the liver. Hepatic ISG expression is by far the better predictor for treatment response than IL28B genotype.