949 resultados para Consommateurs de cannabis
Technologies de procédé et de contrôle pour réduire la teneur en sel du jambon sec et des saucissons
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Dans certains pays européens, les produits carnés élaborés peuvent représenter près de 20% de la consommation journalière de sodium. De ce fait, les industries de la viande tentent de réduire la teneur en sel dans les produits carnés pour répondre, d’une part aux attentes des consommateurs et d’autre part aux demandes des autorités sanitaires. Le système Quick‐Dry‐Slice process (QDS®), couplé avec l’utilisation de sels substituant le chlorure de sodium (NaCl), a permis de fabriquer, avec succès, des saucisses fermentées à basse teneur en sel en réduisant le cycle de fabrication et sans ajout de NaCl supplémentaire. Les technologies de mesure en ligne non destructives, comme les rayons X et l’induction électromagnétique, permettent de classifier les jambons frais suivant leur teneur en gras, un paramètre crucial pour adapter la durée de l’étape de salaison. La technologie des rayons X peut aussi être utilisée pour estimer la quantité de sel incorporée pendant la salaison. L’information relative aux teneurs en sel et en gras est importante pour optimiser le processus d’élaboration du jambon sec en réduisant la variabilité de la teneur en sel entre les lots et dans un même lot, mais aussi pour réduire la teneur en sel du produit final. D’autres technologies comme la spectroscopie en proche infrarouge (NIRS) ou spectroscopie microondes sont aussi utiles pour contrôler le processus d’élaboration et pour caractériser et classifier les produits carnés élaborés, selon leur teneur en sel. La plupart de ces technologies peuvent être facilement appliquées en ligne dans l’industrie afin de contrôler le processus de fabrication et d’obtenir ainsi des produits carnés présentant les caractéristiques recherchées.
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Aim: Duration of untreated psychosis (DUP) refers to the time elapsing between psychosis onset and treatment initiation. Despite a certain degree of consensus regarding the definition of psychosis onset, the definition of treatment commencement varies greatly between studies and DUP may be underestimated due to lack of agreement. In the present study, three sets of criteria to define the end of the untreated period were applied in a first-episode psychosis cohort to assess the impact of the choice of definition on DUP estimation. Methods: The DUP of 117 patients admitted in the Treatment and Early Intervention in Psychosis Program Psychosis in Lausanne was measured using the following sets of criteria to define treatment onset: (i) initiation of antipsychotic medication; (ii) entry into a specialized programme; and (iii) entry into a specialized programme and adequate medication with a good compliance. Results: DUP varied greatly according to definitions, the most restrictive criteria leading to the longest DUP (median DUP1 = 2.2 months, DUP2 = 7.4 months and DUP3 = 13.6 months). A percentage of 19.7 of the patients who did not meet these restrictive criteria had poorer premorbid functioning and were more likely to use cannabis. Longer DUP3 was associated with poorer premorbid functioning and with younger age at onset of psychosis. Conclusion: These results underline the need for a unique and standardized definition of the end of DUP. We suggest that the most restrictive definition of treatment should be used when using the DUP concept in future research.
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Non-medical use of prescription drugs (NMUPD) is increasing among the general population, particularly among teenagers and young adults. Although prescription drugs are considered safer than illicit street drugs, NMUPD can lead to detrimental consequences. The aim of the present study was to investigate the relationship between drug use (NMUPD on the one side, illicit street drugs on the other side) with mental health issues and then compare these associations. A representative sample of 5719 young Swiss men aged around 20 years filled in a questionnaire as part of the ongoing baseline Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF). Drug use (16 illicit street drugs and 5 NMUPDs, including sleeping pills, sedatives, pain killers, antidepressants, stimulants) and mental health issues (depression, SF12) were assessed. Simple and multiple linear regressions were employed. In simple regressions, all illicit and prescription drugs were associated with poorer mental health. In multiple regressions, most of the NMUPDs, except for stimulants, were significantly associated with poorer mental health and with depression. On the contrary, the only associations that remained significant between illicit street drugs and mental health involved cannabis. NMUPD is of growing concern not only because of its increasing occurrence, but also because of its association with depression and mental health problems, which is stronger than the association observed between these problems and illicit street drug use, excepted for cannabis. Therefore, NMUPD must be considered in screening for substance use prevention purposes.
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BACKGROUND: Studies about beverage preferences in a country in which wine drinking is relatively widespread (like Switzerland) are scarce. Therefore, the main aims of the present study were to examine the associations between beverage preferences and drinking patterns, alcohol-related consequences and the use of other substances among Swiss young men. METHODS: The analytical sample consisted of 5399 Swiss men who participated in the Cohort Study on Substance Use Risk Factors (C-SURF) and had been drinking alcohol over the preceding 12 months. Logistic regression analyses were conducted to study the associations between preference for a particular beverage and (i) drinking patterns, (ii) negative alcohol-related consequences and (iii) the (at-risk) use of cigarettes, cannabis and other illicit drugs. RESULTS: Preference for beer was associated with risky drinking patterns and, comparable with a preference for strong alcohol, with the use of illicit substances (cannabis and other illicit drugs). In contrast, a preference for wine was associated with low-risk alcohol consumption and a reduced likelihood of experiencing at least four negative alcohol-related consequences or of daily cigarette smoking. Furthermore, the likelihood of negative outcomes (alcohol-related consequences; use of other substances) increased among people with risky drinking behaviours, independent of beverage preference. CONCLUSIONS: In our survey, beer preference was associated with risky drinking patterns and illicit drug use. Alcohol polices to prevent large quantities of alcohol consumption, especially of cheaper spirits like beer, should be considered to reduce total alcohol consumption and the negative consequences associated with these beverage types.
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Introduction générale : 1 L'essor du contrat de franchise se situe dans un contexte de mutation économique ainsi que de développement en France des nouvelles techniques de la distribution au cours des années 1960. Le commerce indépendant, jusque-là prépondérant, a décliné au profit de la distribution intégrée qui tendait à canaliser les circuits de distribution afin d'agir notamment sur les prix. On assiste alors à l'émergence de la grande distribution (hypermarchés, supermarchés), aux côtés de nouvelles techniques d'intégration commerciale qu'on appelle commerce associé, dans lequel le distributeur est indépendant sur le plan juridique et dans sa gestion, et n'est pas contraint à une exclusivité de son approvisionnement. En parallèle, s'impose en France et un peu partout en Europe, la franchise dont l'esprit est proche du commerce associé, mais qui s'appuie sur le prestige et la réputation des marques connues du public, pour assurer la distribution des produits de la franchise dans des points de vente ayant une identité reconnaissable. La distribution par la franchise conservait aussi l'esprit du commerce de proximité, privilégiant l'idée de boutique plutôt que celle de grands magasins. Avec l'évolution de la franchise, on assiste aujourd'hui à une cohabitation entre grandes surfaces et petites boutiques, qui se côtoient sans antagonisme dans des grands ensembles commerciaux. La franchise est considérée par certains auteurs comme une figure fondamentale du commerce contemporaine. 2 Le succès de la franchise s'explique par les nombreuses qualités et avantages que beaucoup s'accordent à lui reconnaître. Harmonisant les techniques les plus modernes de vente, elle permet néanmoins une gestion à dimension humaine et surtout indépendante au franchisé. Elle encourage à la création d'une entreprise (petite ou moyenne) par des particuliers désireux d'exercer une activité indépendante, tout en leur assurant une certaine sécurité dans leur investissement du fait de la notoriété de la marque mais aussi de l'assistance et du conseil d'un franchiseur compétent dans son domaine. La franchise permet au franchisé sous l'enseigne d'une marque de renom, de proposer des produits répondant aux normes de qualité et de proposer la même garantie aux consommateurs, dans tous les points de vente de la marque franchisée. Quant au créateur de la franchise, le franchiseur, il peut assurer une diffusion nationale et internationale de ses produits sans consentir d'investissements financiers. 3 La franchise est le contrat par lequel le franchiseur concède le droit d'exploiter la franchise au franchisé ; elle est aussi la méthode commerciale par laquelle se réalise cette exploitation. Elle en désigne à la fois le cadre et le contenu. Le contrat de franchise permet ainsi de prévoir le cadre contractuel des partenaires pour l'exploitation de la méthode commerciale mise au point et expérimentée par le franchiseur. Ce contrat est né de la pratique, et évolue dans un cadre juridique souple et hétérogène composé de règles venant à la fois du droit commun, du droit de la distribution et du droit de la concurrence interne et communautaire. Cette originalité lui a permis d'évoluer et de trouver les adaptations nécessaires pour suivre les besoins des activités à exercer. Il a ainsi commencé par se développer dans la vente de produits puis la prestation de services pour convenir ensuite à des activités libérales, telles que le conseil et le management. A l'intérieur de ce cadre non contraignant, le contrat de franchise impose en revanche un ensemble complexe d'obligations, lesquelles impliquent pour les partenaires une grande implication personnelle et commerciale. La jurisprudence a d'ailleurs largement contribué à préciser le contenu de nombreuses notions liées à ce contrat. 4 Une des fortes spécificités du contrat de franchise est d'une part, son caractère d'intuitus personae qui rend essentiel le choix de la personne du cocontractant, et d'autre part, l'idée de collaboration étroite entre les partenaires qui leur permet à la fois de détenir une grande force dans la réussite de la réitération de la franchise, mais qui peut aussi être source de fragilités. Il y a d'ailleurs un équilibre à trouver entre des réalités paradoxales : l'intégration du franchisé dans un réseau protégé par l'imposition de normes ainsi que le contrôle exercé par le franchiseur et le respect de l'indépendance juridique de ce franchisé. 5 Malgré ces promesses indéniables de réussite du franchisé grâce à la réitération des méthodes éprouvées par le franchiseur, de nombreux écueils guettent la franchise, et ont été largement traités par la doctrine et la jurisprudence. On peut citer notamment la difficulté de trouver un équilibre entre la supériorité économique du franchiseur et l'indépendance juridique du franchisé, la nécessité d'informer correctement et suffisamment le franchisé sur les perspectives de la franchise grâce à l'obligation d'information précontractuelle. Ces difficultés peuvent déboucher sur une «faillite » du franchisé. Placés devant cette situation, commence pour les partenaires une période de turbulences, au cours de laquelle les principes fondateurs du contrat, intuitus personae et collaboration sont remis en question. 6 Les difficultés d'application des mesures de la loi sur le redressement et la liquidation judiciaires, au partenaire en difficulté et au contrat de franchise n'ont pas encore reçu de réponse satisfaisante dans la pratique. En effet, comment peuvent être préservées la spécificité de la relation contractuelle basée sur l'intuitus personae et la forte collaboration en pareille situation ? Quel sera le traitement d'un contrat de franchise dans la procédure collective ? Dès lors que la «faillite » concerne un contrat de franchise, le cadre habituel et respectueux des spécificités de ce contrat fait place à un ensemble de règles d'exception qui vont s'appliquer uniformément à tous les contrats de l'entreprise en difficulté, en vue de la redresser. Précisément, le contrat de franchise est un révélateur des difficultés d'application uniforme et indifférenciée des règles de la «faillite » à des situations présentant des particularités. 7 Le franchisé est celui qui dans l'exécution normale du contrat, doit constamment chercher à équilibrer les rapports contractuels à la fois pour préserver son autonomie juridique, et garder une collaboration avec le franchiseur de manière à s'inspirer de ses conseils et des recettes de sa réussite ; il doit également s'assurer dans le cadre d'une bonne collaboration que le franchiseur exécute ses obligations quant à la transmission de l'information ainsi que la fourniture d'une assistance suffisante, mais sans dépassement. Cet équilibre comme on le verra n'est pas facile à trouver. Dans la «faillite », le franchisé n'aura pas beaucoup le choix des moyens. Son contrat sera soumis aux décisions des mandataires de la procédure qui pourront prendre certaines mesures ne tenant pas compte de la spécificité des liens contractuels entre le franchisé et le franchiseur. 8 La position de faiblesse du franchisé dans la relation de franchise, conduit à envisager principalement les conséquences de la «faillite » sur sa situation, plutôt que d'envisager d'un côté la «faillite » du franchisé et de l'autre côté, la «faillite » du franchiseur. Ce choix de porter l'attention sur la situation du franchisé s'explique par les grandes particularités qui ressortent en pareil cas. La présente étude se propose donc dans une première partie d'étudier précisément le contrat de franchise dans son cadre général ainsi que dans ses particularités, en faisant ressortir à la fois ses fortes particularités et les risques de «faillite »qu'il présente (chapitre unique). Dans une deuxième partie, il est question du sort du contrat de franchise en cas de «faillite » de l'une des parties, en particulier le franchisé, des effets de l'intuitus personae, qui est remis en question lors de la cession judiciaire du contrat (chapitre I) et des effets de l'étroite collaboration entre les parties, qui se posent lorsque le franchiseur a dépassé ses prérogatives dans le contrôle de la gestion, et en général de tout préjudice ayant consisté à aggraver la situation financière du franchisé. Se posent alors les possibilités de mise en jeu de la responsabilité du franchiseur (chapitre II). Il reste à préciser que des aspects de la «faillite » du franchiseur peuvent également être abordés lorsqu'ils revêtent un intérêt pour cette étude.
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Psychosis is a debilitating disease, causing harm to the individual and society. Since early detection of the disease is associated with a more benign course, factors are warranted that enable the early detection of psychosis. In the present thesis we will be focusing on two potential risk factors, namely schizotypy and drug use. The schizotypy concept, originally developed by Meehl (1962), states that schizophrenia symptoms exist on a spectrum, with symptoms ranging from the most severe in patients with schizophrenia to the least affected individual in the general population. Along the schizophrenia spectrum cognitive impairments are commonly found, for instance reduced hemispheric asymmetry or frontal lobe functions. The second risk factor (drug use), affects similar cognitive functions as those attenuated along the schizophrenia spectrum, and drug use is elevated in schizophrenia and people scoring high on schizotypy. Therefore, we set out to investigate whether cognitive attenuations formerly allocated to schizotypal symptoms could have been influenced by elevated substance use in this population. To test this idea, we assessed various drugs (nicotine, cannabis, mephedrone, general substance dependence) and schizotypy symptoms (O-LIFE), and measured either hemispheric asymmetry of function (left hemisphere dominance for language, and right hemisphere dominance for facial processing) or functions largely relying on the frontal lobes (such as cognitive flexibility, working memory, verbal short-term memory, verbal learning and verbal fluency). Results of all studies suggest that it is mostly drugs, and not schizotypy in general that predict cognitive functioning. Therefore, cognitive attenuations subscribed to schizotypy dimensions are likely to have been affected by enhanced drug use. Future studies should extend the list of potential risk factors (e.g. depression and IQ) to acquire a comprehensive overview of the most reliable predictors of disadvantageous cognitive profiles.
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The possible interactions between Delta9-tetrahydrocannabinol (THC) and nicotine remain unclear in spite of the current association of cannabis and tobacco in humans. The aim of the present study was to explore the interactions between these two drugs of abuse by evaluating the consequences of THC administration on the somatic manifestations and the aversive motivational state associated to nicotine withdrawal in mice. Acute THC administration significantly decreased the incidence of several nicotine withdrawal signs precipitated by mecamylamine or naloxone, such as wet-dog-shakes, paw tremor and scratches. In both experimental conditions, the global withdrawal score was also significantly attenuated by acute THC administration. THC also reversed conditioned place aversion associated to naloxone precipitated nicotine withdrawal. We have then evaluated whether this effect of THC was due to possible adaptive changes induced by chronic nicotine on CB1 cannabinoid receptors. The stimulation of GTPS-binding proteins by the cannabinoid agonist WIN 55,212-2 and the density of CB1 cannabinoid receptor binding labelled with [3H] CP-55,940 were not modified by chronic nicotine treatment in the different brain structures investigated. Finally, we evaluated the consequences of THC administration on c-Fos expression in several brain structures after chronic nicotine administration and withdrawal. c-Fos was decreased in the caudate putamen and the dentate gyrus after mecamylamine precipitated nicotine withdrawal. However, acute THC administration did not modify c-Fos expression under these experimental conditions. Taken together, these results indicate that THC administration attenuated somatic signs of nicotine withdrawal and this effect was not associated to compensatory changes on CB1 cannabinoid receptors during chronic nicotine administration. In addition, THC also ameliorated the aversive motivational consequences of nicotine withdrawal.
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The use of cannabis sativa preparations as recreational drugs can be traced back to the earliest civilizations. However, animal models of cannabinoid addiction allowing the exploration of neural correlates of cannabinoid abuse have been developed only recently. We review these models and the role of the CB1 cannabinoid receptor, the main target of natural cannabinoids, and its interaction with opioid and dopamine transmission in reward circuits. Extensive reviews on the molecular basis of cannabinoid action are available elsewhere (Piomelli et al., 2000;Schlicker and Kathmann, 2001).
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3, 4-Methylenedioxymethamphetamine (MDMA) and cannabis are widely abused illicit drugs that are frequently consumed in combination. Interactions between these two drugs have been reported in several pharmacological responses observed in animals, such as body temperature, anxiety, cognition and reward. However, the interaction between MDMA and cannabis in addictive processes such as physical dependence has not been elucidated yet. In this study, the effects of acute and chronic MDMA were evaluated on the behavioral manifestations of Δ9-tetrahydrocannabinol (THC) abstinence in mice. THC withdrawal syndrome was precipitated by injecting the cannabinoid antagonist rimonabant (10 mg/kg, i.p.) in mice chronically treated with THC, and receiving MDMA (2.5, 5 and 10 mg/kg i.p.) or saline just before the withdrawal induction or chronically after the THC administration. Both, chronic and acute MDMA decreased in a dose-dependent manner the severity of THC withdrawal. In vivo microdialysis experiments showed that acute MDMA (5 mg/kg, i.p.) administration increased extracellular serotonin levels in the prefrontal cortex, but not dopamine levels in the nucleus accumbens. Our results also indicate that the attenuation of THC abstinence symptoms was not due to a direct interaction between rimonabant and MDMA nor to the result of the locomotor stimulating effects of MDMA. The modulation of the cannabinoid withdrawal syndrome by acute or chronic MDMA suggests a possible mechanism to explain the associated consumption of these two drugs in humans.
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The majority of MDMA (ecstasy) recreational users also consume cannabis. Despite the rewarding effects that both drugs have, they induce several opposite pharmacological responses. MDMA causes hyperthermia, oxidative stress and neuronal damage, especially at warm ambient temperature. However, THC, the main psychoactive compound of cannabis, produces hypothermic, anti-inflammatory and antioxidant effects. Therefore, THC may have a neuroprotective effect against MDMA-induced neurotoxicity. Mice receiving a neurotoxic regimen of MDMA (20 mg/kg ×4) were pretreated with THC (3 mg/kg ×4) at room (21°C) and at warm (26°C) temperature, and body temperature, striatal glial activation and DA terminal loss were assessed. To find out the mechanisms by which THC may prevent MDMA hyperthermia and neurotoxicity, the same procedure was carried out in animals pretreated with the CB1 receptor antagonist AM251 and the CB2 receptor antagonist AM630, as well as in CB1, CB2 and CB1/CB2 deficient mice. THC prevented MDMA-induced-hyperthermia and glial activation in animals housed at both room and warm temperature. Surprisingly, MDMA-induced DA terminal loss was only observed in animals housed at warm but not at room temperature, and this neurotoxic effect was reversed by THC administration. However, THC did not prevent MDMA-induced hyperthermia, glial activation, and DA terminal loss in animals treated with the CB1 receptor antagonist AM251, neither in CB1 and CB1/CB2 knockout mice. On the other hand, THC prevented MDMA-induced hyperthermia and DA terminal loss, but only partially suppressed glial activation in animals treated with the CB2 cannabinoid antagonist and in CB2 knockout animals. Our results indicate that THC protects against MDMA neurotoxicity, and suggest that these neuroprotective actions are primarily mediated by the reduction of hyperthermia through the activation of CB1 receptor, although CB2 receptors may also contribute to attenuate neuroinflammation in this process.
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RESUMÉ Objectifs de la recherche: Depuis quelques années, l'utilisation de l'écologie dans le marketing a connu un essor considérable, aussi bien dans le monde académique que dans la pratique. De nos jours, la notion de label suscite un vif intérêt auprès des entreprises désireuses de promouvoir des produits "verts". Le principe de l'écolabellisation consiste à fournir aux consommateurs, en plus du prix, un nouvel élément de comparaison des produits. Les écolabels sont considérés comme l'un des meilleurs outils pour informer le consommateur, d'une manière claire et compréhensible, de l'impact du produit sur l'environnement. Nous nous intéressons, dans le cadre de notre travail, à l'étude du comportement d'achat des produits écolabellisés. En dépit de leur popularité croissante, les études académiques portant sur les labels écologiques sont relativement rares et de nombreuses problématiques demeurent en suspens. L'étude du comportement d'achat - au sens large - mérite notamment d'être approfondie. Notre recherche a plusieurs volets. Premièrement, nous étudions l'impact des valeurs, de l'implication vis-à-vis de l'écologie, du scepticisme, de la compréhension du label et de la connaissance de l'écologie sur le comportement d'achat de produits écolabellisés. Ensuite, nous testons la cohérence entre comportements écologiques en introduisant un comportement post- achat (le triage des déchets ménagers). Théories sous-jacentes: Notre étude repose sur différents apports académiques relatifs au comportement du consommateur "vert" mais également sur des concepts issus de la psychologie et de la sociologie. Nous présentons d'abord la littérature portant sur la caractérisation du consommateur "vert" (Webster, 1975; Arbuthnot, 1977; Van Liere et Dunlap, 1981; Balderjahn, 1988; Antil, 1984; Grunert et Juhl, 1995; Roberts, 1996). Nous abordons ensuite les études portant sur les valeurs (Schwartz, 1992; 1994), l'implication (Zaichkowsy, 1994), le scepticisme (Gray-Lee, Scammon et Mayer, 1994; Mohr et al., 1998), la compréhension des écolabels (van Dam et Reuvekamp, 1995; Thogersen, 2000) et la connaissance de l'écologie (Maloney et al., 1973, 1975; Arbuthnot, 1977; Pickett et al., 1993). Ces variables nous semblent être les plus à même d'influencer le comportement d'achat de produits écolabellisés. Enfin, sur la base des travaux de Valette-Florence et Roehrich (1993), nous développons un modèle de causalité, centré sur la relation entre les valeurs, l'implication et le comportement. Hypothèses de recherche et opérationnalisation des variables: Nous développons 16 hypothèses de recherche dont 12 portent sur les rapports de causalité entre construits. Par ailleurs, pour mieux comprendre la personnalité du consommateur de produits écolabellisés, nous distinguons les variables reflétant un intérêt collectif (altruisme) de celles reflétant un intérêt individuel (égocentrisme). La mesure des différents construits reposent sur la liste de Schwartz (1992, 1994) pour les valeurs, l'échelle d'implication de Zaichkowsy (1994) pour la publicité, l'échelle développée par Mohs et al. (1998) pour mesurer le scepticisme et une liste de questions portant sur l'écologie (Diekmann, 1996) pour tester le niveau de connaissance. Les comportements d'achat et post-achat sont mesurés respectivement à l'aide de questions relatives à la fréquence d'achat de produits écolabellisés et du triage des déchets ménagers. Collecte des données: Le recueil des données s'effectue par sondage, en ayant recours à des questionnaires auto-administrés. L'échantillon comprend de 368 étudiants provenant de diverses facultés de sciences humaines de Suisse Romande. Analyse des données et interprétation des résultats: Notre étude porte sur le comportement d'achat de trois labels écologiques et sur le triage de 7 déchets ménagers. Les différentes analyses montrent que certaines valeurs ont un impact sur l'implication et que l'implication a une influence positive sur le comportement d'achat et post-achat. Par ailleurs, nous montrons que l'implication sert de variable médiatrice entre les valeurs et le comportement. De plus, la compréhension de l'écolabel influence de manière positive l'achat de produits écolabellisés, la connaissance de l'écologie a une influence positive sur le comportement post-achat et le scepticisme vis-à-vis de l'utilité du triage des déchets ménagers influence négativement le comportement de triage. Implications managériales: Les résultats obtenus suggèrent qu'outre la valeur "protection de l'environnement", d'autres valeurs comme "la stimulation" ou encore "l'accomplissement" influencent de manière significative l'implication vis-à-vis de l'écologie qui à son tour influence l'achat de produits écolabellisés. Le manager doit donc tenir compte du fait que le consommateur est impliqué dans l'écologie. Ensuite, la compréhension du label joue un rôle prépondérant dans l'achat. De plus, le consommateur ne semble pas être sceptique par rapport aux informations fournies par les écolabels et le niveau de connaissance de l'écologie n'affecte pas son comportement. Enfin, le consommateur semble agir de manière cohérente en achetant différents produits écolabellisés. Apports, limites et voies de recherche: Notre étude contribue à l'enrichissement de la recherche sur le comportement du consommateur dans un contexte écologique à plusieurs égards, notamment par l'étude de la relation entre les valeurs, l'implication et le comportement. Néanmoins, la portée de notre recherche est naturellement restreinte en raison du nombre limité de cas étudiés, soit 3 labels écologiques relativement peu connus de notre échantillon. Il serait utile de répéter l'étude en utilisant des labels plus populaires. Par ailleurs, nous avons eu recours à des échelles développées dans des contextes quelque peu différents. En particulier, une échelle d'implication devrait être développée spécifiquement pour le contexte écologique.
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PURPOSE: The purposes of this study are to measure the prevalence of premature ejaculation (PE) and erectile dysfunction (ED) among a population of Swiss young men and to assess which factors are associated with these sexual dysfunctions in this age-group. METHODS: For each condition (PE and ED), we performed separate analyses comparing young men suffering from the condition with those who were not. Groups were compared for substance use (tobacco, alcohol, cannabis, other illegal drugs, and medication without a prescription), self-reported body mass index, sexual orientation, physical activity, professional activity, sexual experience (sexual life length and age at first intercourse), depression status, mental health, and physical health in a bivariate analysis. We then used a log-linear analysis to consider all significant variables simultaneously. RESULTS: Prevalence rates for PE and ED were 11% and 30%, respectively. Poor mental health was the only variable to have a direct association with both conditions after controlling for potential confounders. In addition, PE was directly associated with tobacco, illegal drugs, professional activity, and physical activity, whereas ED was directly linked with medication without a prescription, length of sexual life, and physical health. CONCLUSIONS: In Switzerland, one-third of young men suffer from at least one sexual dysfunction. Multiple health-compromising factors are associated with these dysfunctions. These should act as red flags for health professionals to encourage them to take any opportunity to talk about sexuality with their young male patients.
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BACKGROUND: Studies about the association between body mass index (BMI) and health-related quality of life (HRQOL) are often limited, because they 1) did not include a broad range of health-risk behaviors as covariates; 2) relied on clinical samples, which might lead to biased results; and 3) did not incorporate underweight individuals. Hence, this study aims to examine associations between BMI (from being underweight through obesity) and HRQOL in a population-based sample, while considering multiple health-risk behaviors (low physical activity, risky alcohol consumption, daily cigarette smoking, frequent cannabis use) as well as socio-demographic characteristics. METHODS: A total of 5 387 young Swiss men (mean age = 19.99; standard deviation = 1.24) of a cross-sectional population-based study were included. BMI was calculated (kg/m²) based on self-reported height and weight and divided into 'underweight' (<18.5), 'normal weight' (18.5-24.9), 'overweight' (25.0-29.9) and 'obese' (≥30.0). Mental and physical HRQOL was assessed via the SF-12v2. Self-reported information on physical activity, substance use (alcohol, cigarettes, and cannabis) and socio-demographic characteristics also was collected. Logistic regression analyses were conducted to study the associations between BMI categories and below average mental or physical HRQOL. Substance use variables and socio-demographic variables were used as covariates. RESULTS: Altogether, 76.3% were normal weight, whereas 3.3% were underweight, 16.5% overweight and 3.9% obese. Being overweight or obese was associated with reduced physical HRQOL (adjusted OR [95% CI] = 1.58 [1.18-2.13] and 2.45 [1.57-3.83], respectively), whereas being underweight predicted reduced mental HRQOL (adjusted OR [95% CI] = 1.49 [1.08-2.05]). Surprisingly, obesity decreased the likelihood of experiencing below average mental HRQOL (adjusted OR [95% CI] = 0.66 [0.46-0.94]). Besides BMI, expressed as a categorical variable, all health-risk behaviors and socio-demographic variables were associated with reduced physical and/or mental HRQOL. CONCLUSIONS: Deviations from normal weight are, even after controlling for important health-risk behaviors and socio-demographic characteristics, associated with compromised physical or mental HRQOL among young men. Hence, preventive programs should aim to preserve or re-establish normal weight. The self-appraised positive mental well-being of obese men noted here, which possibly reflects a response shift, might complicate such efforts.
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Résumé:¦Sur le plan économique, le système de genre est une pierre angulaire du discours publicitaire. Il intervient dans la segmentation des marchés, la sélection des médias et des supports, l'apparence extérieure des produits, le ton des campagnes, le choix des arguments de vente et, bien sûr, les scripts des annonces. En contrepartie, sur le plan symbolique, le discours publicitaire est un dépositaire privilégié des imaginaires de genre qui circulent dans son contexte de diffusion. En cette qualité, confronté à un marché toujours plus concurrentiel, à l'instabilité croissante des consommateurs ainsi qu'à une critique médiatique, académique et publique à l'affût des stéréotypes, le discours publicitaire est amené à proposer des représentations des hommes et des femmes de plus en plus diversifiées. Le présent ouvrage, qui relève de l'analyse linguistique des discours, rentre dans la complexité de ces variations publicitaires sur le féminin et le masculin et déchiffre les imaginaires de genre dont elles relèvent. Il soulève par ailleurs la question de la dimension politique des recherches académiques.