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Resumo:
Connus sous le nom populaire de palafittes, les habitats préhistoriques construits sur les rives des lacs subalpins du Néolithique à l’aube de l’âge du Fer (entre 5300 et 700 av. J.-C.) offrent des informations exceptionnelles sur l’évolution culturelle d’une importante région européenne, grâce à la préservation remarquable des matériaux organiques, en particulier du bois. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, le perfectionnement des techniques de fouille subaquatiques et de la dendrochronologie permettront la construction d’un schéma chronologique précis pour l’Europe nord-alpine. Les recherches contribueront à des observations d’ordre écologique à l’échelle locale et régionale et à l’identification des rythmes de développement des villages. Sous l’égide de l'UNESCO, les années 2010 verront la constitution d’un inventaire vaste et uniforme des sites préhistoriques des lacs circumalpins, classés Patrimoine culturel mondial en juin 2011. De nombreux objets préhistoriques, romains et médiévaux ont été découverts entre 2003 et 2010, au Schnidejoch, un col des Alpes bernoises occidentales à 2756 m d’altitude, à la frontière entre les cantons de Berne et du Valais. Les hautes températures de l'été 2003 ont provoqué la fonte d'un petit champ de glace et mis en lumière les vestiges. Les recherches ont été programmées à la suite d’une série d’informations fournies par des randonneurs. Les objets en matière organique (bois, écorce de bouleau, cuir, fibres végétales) revêtent une très grande importance car ils ont permis l’obtention de plus d’une cinquantaine de datations radiocarbone ; elles indiquent le passage du col entre la moitié du Ve millénaire av. J.-C. et l’année 1000 de notre ère. En outre, les séries de datations suggèrent l’alternance de périodes de praticabilité et d’inaccessibilité du col. Le Schnidejoch est actuellement le plus ancien témoignage de la traversée des Alpes, reliant l‘Oberland bernois par les vallées de la Simme et du Rhône.
Les villages préhistoriques des bords des lacs circum-alpins entre le Ve et IVe millénaire av. J.-C.
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Connus sous le nom populaire de palafittes, les habitats préhistoriques construits sur les rives des lacs subalpins du Néolithique à l’aube de l’âge du Fer (entre 5300 et 700 av. J.-C.) offrent des informations exceptionnelles sur l’évolution culturelle d’une importante région européenne, grâce à la préservation remarquable des matériaux organiques, en particulier du bois. À partir de la deuxième moitié du XXe siècle, le perfectionnement des techniques de fouille subaquatiques et de la dendrochronologie permettront la construction d’un schéma chronologique précis pour l’Europe nord-alpine. Les recherches contribueront à des observations d’ordre écologique à l’échelle locale et régionale et à l’identification des rythmes de développement des villages. Sous l’égide de l'UNESCO, les années 2010 verront la constitution d’un inventaire vaste et uniforme des sites préhistoriques des lacs circumalpins, classés Patrimoine culturel mondial en juin 2011.
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In der Antike haben jüdische Autoren in ganz unterschiedlichen literarischen Gefäßen die Tora mit häufig bemerkenswerter inhaltlicher Freiheit für sich gedeutet und weiter gesponnen. Wie auf einer Drehbühne konnten biblische Texte immer wieder neu inszeniert werden - ohne, dass der Urtext deswegen in Frage gestellt werden musste. Die Tora war die Vorlage für unterschiedlichste Deutungen der eigenen Lebenswelten. René Bloch untersucht solche literarischen Imaginationen und deren Entstehungskontexte. Die in diesem Band versammelten Texte sind aus den Tria Corda-Vorlesungen an der Universität Jena hervorgegangen. Vier Texte aus der jüdischen Diaspora und Palästina stehen im Zentrum: der jüdisch-hellenistische Liebesroman Joseph und Aseneth, die Moses-Biographie des Philon von Alexandrien, das Buch der Biblischen Altertümer des Pseudo-Philo und schließlich - über die Antike hinaus, aber eng mit der Antike verbunden - der Josippon, eine hebräische Neufassung der biblischen Geschichte und des jüdisch-römischen Kriegs aus dem Italien des 10. Jahrhunderts. Die literarischen Genres der diskutierten Texte reichen vom Roman über das religionsphilosophische Traktat bis zur Geschichtsschreibung. Alle vier Autoren nehmen biblische Figuren auf und schreiben deren Geschichten um und weiter. Alle vier Texte sind stark geprägt von ihrem zeitlichen und geographischen Entstehungskontext und spiegeln ein komplexes Verhältnis zur nichtjüdischen Umwelt wider: Zum einen stehen sie für ein authentisches, teils gar wegweisendes Judentum ein. Zum andern sind sie aber auch um Verbindungen mit der Mehrheitsgesellschaft bemüht.