909 resultados para world heath organization


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RESUMELes troubles des conduites alimentaires atypiques (TCAA) représentent une catégorie diagnostique émergente, relativement peu décrite. Ils regroupent des tableaux cliniques ne satisfaisant pas entièrement aux critères des troubles alimentaires typiques anorexie et boulimie. Désignés par le terme de EDNOS' dans le DSM-IV2 (American Psychiatrie Association, 1994), ils sont appelés troubles atypiques dans la CIM-103 (World Health Organization, 1993).Les TCAA représentent la majorité des demandes dans les consultations pour troubles alimentaires, concernent une grande proportion de la population non-consultante et constituent un enjeu de santé publique prioritaire.Cette étude se penche sur le parcours de 24 jeunes filles présentant de tels troubles, qui ont été suivies dans le cadre d'un groupe thérapeutique à l'UMSA (Unité Multidisciplinaire de Santé des Adolescents, CHUV, Lausanne). Elle a pour but de mieux connaître ces troubles alimentaires atypiques.Deux axes de questions de recherche organisent ce travail: le premier, orienté autour du trouble alimentaire atypique, de sa définition (avec les questions de classification diagnostique) et de son évolution (avec les questions de passages d'une catégorie à une autre), le second autour du groupe thérapeutique, de son utilité et de ses indications.1. Résultats cliniquesLes résultats de l'analyse thématique décrivent un trouble important, qui induit une souffrance plus intense que ne tendraient à le laisser penser la relative banalité de la présentation clinique en comparaison des troubles typiques ainsi que la catégorisation en tant que troubles résiduels. Des moyens compensatoires -qui visent au maintien d'un poids stable en dépit des crises alimentaires ainsi qu'à la perte de poids, soit par des méthodes non-purgatives (restrictions massives, diètes, jeûnes, pratique du sport à outrance), soit par des méthodes purgatives (vomissements auto-induits, usage de laxatifs, diurétiques) - sont présents chez 15 participantes, sous forme de vomissements chez 6 d'entre elles. Seize participantes ont présenté des troubles des menstruations. Des difficultés de la lignée anxio-dépressive sont relevées chez la moitié des participantes, alliées à un perfectionnisme important. L'estime de soi apparaît globalement basse, excessivement influencée par l'insatisfaction attachée au poids et aux formes corporelles. L'analyse fait clairement apparaître le lien complexe unissant les attitudes face à l'alimentation et le désir de maigrir aux crises de frénésie alimentaire. Les crises permettent aux patientes de moduler leurs émotions, tant .positives que négatives. Le vécu de la maladie et des préoccupations pour le corps et l'alimentation semble généralisable. et «transcatégorique», bien que les troubles alimentaires de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive, du fait de l'absence de crises de frénésie, semblent appartenir à un registre différent des troubles avec perte de contrôle sur l'alimentation et crises, notamment en termes d'implications dans la vie quotidienne.Lorsque les participantes sont revues (au minimum un an après la sortie du groupe thérapeutique), 15 d'entre elles sont indemnes de tout symptôme, 5 présentent encore un TCAA type boulimie atypique, et 4 ont parfois des crises résiduelles. Des préoccupations pour l'alimentation et le poids subsistent. Le pronostic d'évolution n'apparaît lié ni à la durée de participation au groupe, ni uniquement à la catégorie diagnostique ou aux seuls éléments de co-morbidité, mais davantage à un investissement rapidement positif du groupe, ainsi qu'à la qualité des prises en charge parallèles en présence d'éléments de co-morbidité importants ou d'antécédents d'autres troubles alimentaires.Notre collectif atteste de passages d'une catégorie de trouble à une autre (anorexie puis boulimie, comme décrit dans la littérature) et de changements d'intensité (trouble typique puis atypique) au cours de la maladie, confirmant un continuum possible, tant entre les troubles typiques, qu'entre les troubles typiques et atypiques. Néanmoins, la multiplicité des parcours possibles dans la maladie, ainsi que l'existence de formes stables, sans passages d'une catégorie à une autre, incite à la prudence et ne permet pas de confirmer en tout point l'hypothèse de la nature dimensionnelle (même nature, intensité différente) des troubles alimentaires.Le trouble atypique représente parfois une étape dans l'évolution à partir d'un trouble typique, pouvant être envisagé comme moment sur le chemin de la guérison, ce qui pose la question des critères de guérison.2. Nature des troubles alimentaires atypiquesDu collectif émergent 4 catégories diagnostiques de troubles alimentaires atypiques: hyperphagie boulimique, boulimie atypique non-purgative, boulimie atypique purgative et anorexie atypique restrictive. Le tableau clinique.de l'hyperphagie boulimique comporte des crises de boulimie, mais peu de préoccupations concernant le poids et les formes corporelles en compá= raison des 3 autres catégories, et pas de moyens de compensation des crises, ce qui induit fréquemment un surpoids voire une obésité pour les patientes concernées. Les moyens de compensation des crises de boulimie demeurent non-purgatives (jeûne, sport) dans la boulimie atypique non-purgative, alors que vomissements et usage de laxatifs suite aux crises caractérisent la boulimie atypique purgative. Le tableau clinique de l'anorexie atypique restrictive ne présente ni crises de boulimie ni moyens de compensation purgatifs type vomissements. Ces catégories sont retrouvées dans la littérature.Nos résultats rejoignent la littérature actuelle qui envisage la nécessité d'une reclassification des troubles alimentaires en vue du DSM-V. Dans l'intervalle, adopter la classification de la CIM et parler d'anorexie atypique, de -type restrictif ou avec crises, de boulimie atypique, purgative ou non, et y ajouter l'hyperphagie boulimique, rendrait mieux compte de la réalité clinique des troubles alimentaires atypiques que ne le fait la classe des EDNOS du DSM, peu différenciée, mêlant des tableaux très divers et au final insatisfaisante.3. Utilité et indication du groupeLe groupe recèle un fort pouvoir thérapeutique pour les patientes qui s'y impliquent. L'étayage sur les autres émerge comme facteur thérapeutique principal, ainsi que le décrit la littérature. Cette prise en charge thérapeutique convient particulièrement à des patientes présentant un trouble alimentaire sur le versant boulimique, comprenant l'hyperphagie boulimique, la boulimie atypique, purgative ou non, ainsi que certaines boulimies de moyenne gravité. Les patientes du collectif qui présentent des difficultés de l'ordre de l'anorexie atypique restrictive bénéficient moins du groupe que les participantes qui expérimentent des pertes de contrôle sur la nourriture.4. ImplicationsL'intensité de la souffrance, la complexité des tableaux symptomatiques, la diversité des parcours et les multiples répercussions sur la vie sociale démontrent l'importance de repérer et prendre en charge ces troubles alimentaires qui demeurent souvent banalisés. Dans cette perspective, la formation au dépistage, à l'évaluation et à la prise en charge des divers intervenants confrontés à ces troubles représente un enjeu majeur. .Enfin, dénoncer les pressions socioculturelles à la minceur et le dictat des régimes, promouvoir une notion de bien-être et une bonne estime de soi qui ne soient pas liées à l'apparence contribuera à prévenir les troubles alimentaires atypiques.

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Schistosomiasis, classified by the World Health Organization as a neglected tropical disease, is an intravascular parasitic disease associated to a chronic inflammatory state. Evidence implicating inflammation in vascular dysfunction continues to mount, which, broadly defined, reflects a failure in the control of intracellular Ca2+ and consequently, vascular contraction. Therefore, we measured aorta contraction induced by 5-hydroxytryptamine (5-HT) and endothelin-1 (ET-1), two important regulators of vascular contraction. Isometric aortic contractions were determined in control and Schistosoma mansoni-infected mice. In the infected animals, 5-HT induced a 50% higher contraction in relation to controls and we also observed an increased contraction in response to Ca2+ mobilisation from sarcoplasmic reticulum. Nevertheless, Rho kinase inhibition reduced the contraction in response to 5-HT equally in both groups, discarding an increase of the contractile machinery sensitivity to Ca2+. Furthermore, no alteration was observed for contractions induced by ET-1 in both groups. Our data suggest that an immune-vascular interaction occurs in schistosomiasis, altering vascular contraction outside the mesenteric portal system. More importantly, it affects distinct intracellular signalling involved in aorta contraction, in this case increasing 5-HT receptor signalling.

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In this paper, we analysed the haemagglutinin (HA) gene identified by polymerase chain reaction from 90 influenza A H1N1 virus strains that circulated in Brazil from April 2009-June 2010. A World Health Organization sequencing protocol allowed us to identify amino acid mutations in the HA protein at positions S220T (71%), D239G/N/S (20%), Y247H (4.5%), E252K (3.3%), M274V (2.2%), Q310H (26.7%) and E391K (12%). A fatal outcome was associated with the D239G mutation (p < 0.0001). Brazilian HA genetic diversity, in comparison to a reference strain from California, highlights the role of influenza virus surveillance for study of viral evolution, in addition to monitoring the spread of the virus worldwide.

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Background: Over the last two decades, mortality from coronary heart disease (CHD) and cerebrovascular disease (CVD) declined by about 30% in the European Union (EU). Design: We analyzed trends in CHD (X ICD codes: I20-I25) and CVD (X ICD codes: I60-I69) mortality in young adults (age 35-44 years) in the EU as a whole and in 12 selected European countries, over the period 1980-2007. Methods: Data were derived from the World Health Organization mortality database. With joinpoint regression analysis, we identified significant changes in trends and estimated average annual percent changes (AAPC). Results: CHD mortality rates at ages 35-44 years have decreased in both sexes since the 1980s for most countries, except for Russia (130/100,000 men and 24/100,000 women, in 2005-7). The lowest rates (around 9/100,000 men, 2/100,000 women) were in France, Italy and Sweden. In men, the steepest declines in mortality were in the Czech Republic (AAPC = -6.1%), the Netherlands (-5.2%), Poland (-4.5%), and England and Wales (-4.5%). Patterns were similar in women, though with appreciably lower rates. The AAPC in the EU was -3.3% for men (rate = 16.6/100,000 in 2005-7) and -2.1% for women (rate = 3.5/100,000). For CVD, Russian rates in 2005-7 were 40/100,000 men and 16/100,000 women, 5 to 10-fold higher than in most western European countries. The steepest declines were in the Czech Republic and Italy for men, in Sweden and the Czech Republic for women. The AAPC in the EU was -2.5% in both sexes, with steeper declines after the mid-late 1990s (rates = 6.4/100,000 men and 4.3/100,000 women in 2005-7). Conclusions: CHD and CVD mortality steadily declined in Europe, except in Russia, whose rates were 10 to 15-fold higher than those of France, Italy or Sweden. Hungary and Poland, and also Scotland, where CHD trends were less favourable than in other western European countries, also emerge as priorities for preventive interventions.

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BACKGROUND: Pharmacy-based case mix measures are an alternative source of information to the relatively scarce outpatient diagnoses data. But most published tools use national drug nomenclatures and offer no head-to-head comparisons between drugs-related and diagnoses-based categories. The objective of the study was to test the accuracy of drugs-based morbidity groups derived from the World Health Organization Anatomical Therapeutic Chemical Classification of drugs by checking them against diagnoses-based groups. METHODS: We compared drugs-based categories with their diagnoses-based analogues using anonymous data on 108,915 individuals insured with one of four companies. They were followed throughout 2005 and 2006 and hospitalized at least once during this period. The agreement between the two approaches was measured by weighted kappa coefficients. The reproducibility of the drugs-based morbidity measure over the 2 years was assessed for all enrollees. RESULTS: Eighty percent used a drug associated with at least one of the 60 morbidity categories derived from drugs dispensation. After accounting for inpatient under-coding, fifteen conditions agreed sufficiently with their diagnoses-based counterparts to be considered alternative strategies to diagnoses. In addition, they exhibited good reproducibility and allowed prevalence estimates in accordance with national estimates. For 22 conditions, drugs-based information identified accurately a subset of the population defined by diagnoses. CONCLUSIONS: Most categories provide insurers with health status information that could be exploited for healthcare expenditure prediction or ambulatory cost control, especially when ambulatory diagnoses are not available. However, due to insufficient concordance with their diagnoses-based analogues, their use for morbidity indicators is limited.

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Boletín semanal para profesionales sanitarios de la Secretaría General de Salud Pública y Participación Social de la Consejería de Salud

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BACKGROUND: Obesity is a contemporary epidemic that does not affect all age groups and sections of society equally. OBJECTIVE: The objective was to examine socioeconomic differences in trajectories of body mass index (BMI; in kg/m(2)) and obesity between the ages of 45 and 65 y. DESIGN: A total of 13,297 men and 4532 women from the French GAZEL (Gaz de France Electricité de France) cohort study reported their height in 1990 and their weight annually over the subsequent 18 y. Changes in BMI and obesity between ages 45 and 49 y, 50 and 54 y, 55 and 59 y, and 60 and 65 y as a function of education and occupational position (at age 35 y) were modeled by using linear mixed models and generalized estimating equations. RESULTS: BMI and obesity rates increased between the ages of 45 and 65 y. In men, BMI was higher in unskilled workers than in managers at age 45 y; this difference in BMI increased from 0.82 (95% CI: 0.66, 0.99) at 45 y to 1.06 (95% CI: 0.85, 1.27) at 65 y. Men with a primary school education compared with those with a high school degree at age 45 y had a 0.75 (95% CI: 0.51, 1.00) higher BMI, and this difference increased to 1.32 (95% CI: 1.03,1.62) at age 65 y. Obesity rates were 3.35% and 7.68% at age 45 y and 9.52% and 18.10% at age 65 y in managers and unskilled workers, respectively; the difference in obesity increased by 4.25% (95% CI: 1.87, 6.52). A similar trend was observed in women. Conclusions: Weight continues to increase in the transition between midlife and old age; this increase is greater in lower socioeconomic groups.

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Indication for yellow fever vaccination is not always easy to assess. The decision to immunize is not only based on the actual risk of the disease in a specific location, but also on public health considerations in the visited country (in order to respectively avoid epidemics in endemic countries or the introduction of the virus in zones where the vectors mosquitoes are present) and on travelers' risk factors for severe or even fatal vaccine adverse events. WHO has recently published new recommendations regarding vaccination against yellow fever after concluding that one dose of vaccine generates a life-long protection. This article tends to clarify the strategy to adopt in 2013 using cases frequently encountered in the practice of travel medicine.

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BACKGROUND: Alcohol consumption leading to morbidity and mortality affects HIV-infected individuals. Here, we aimed to study self-reported alcohol consumption and to determine its association with adherence to antiretroviral therapy (ART) and HIV surrogate markers. METHODS: Cross-sectional data on daily alcohol consumption from August 2005 to August 2007 were analysed and categorized according to the World Health Organization definition (light, moderate or severe health risk). Multivariate logistic regression models and Pearson's chi(2) statistics were used to test the influence of alcohol use on endpoints. RESULTS: Of 6,323 individuals, 52.3% consumed alcohol less than once a week in the past 6 months. Alcohol intake was deemed light in 39.9%, moderate in 5.0% and severe in 2.8%. Higher alcohol consumption was significantly associated with older age, less education, injection drug use, being in a drug maintenance programme, psychiatric treatment, hepatitis C virus coinfection and with a longer time since diagnosis of HIV. Lower alcohol consumption was found in males, non-Caucasians, individuals currently on ART and those with more ART experience. In patients on ART (n=4,519), missed doses and alcohol consumption were positively correlated (P<0.001). Severe alcohol consumers, who were pretreated with ART, were more often off treatment despite having CD4+ T-cell count <200 cells/microl; however, severe alcohol consumption per se did not delay starting ART. In treated individuals, alcohol consumption was not associated with worse HIV surrogate markers. CONCLUSIONS: Higher alcohol consumption in HIV-infected individuals was associated with several psychosocial and demographic factors, non-adherence to ART and, in pretreated individuals, being off treatment despite low CD4+ T-cell counts.

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The introduction, implementation, successes and failures of multidrug therapy (MDT) in all Hansen's disease endemic countries are discussed in this paper. The high efficacy of leprosy treatment with MDT and the global reduction of prevalence led the World Health Organization, in 1991, to establish the goal of elimination of Hansen's disease (less than 1 patient per 10,000 inhabitants) to be accomplished by the year 2000. Brazil, Nepal and East Timor are among the few countries that didn't reach the elimination goal by the year 2000 or even 2005. The implications of these aspects are highlighted in this paper. Current data from endemic and previously endemic countries that carry a regular leprosy control programme show that the important fall in prevalence was not followed by the reduction of the incidence. This means that transmission of Mycobacterium leprae is still an issue. It is reasonable to conclude that we are still far from the most important goal of Hansen's disease control: the interruption of transmission and reduction of incidence. It is necessary to emphasize to health managers the need of keeping Hansen's disease control activities to better develop control programmes in the future. The recent international proposal to interrupt the transmission of leprosy by the year 2020 seems to unrealistic and it is discussed in this paper. The possibility of epidemiological impact related to the human immunodeficiency virus/Hansen's disease coinfection is also considered.