994 resultados para signalisation cellulaire


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Le virus Epstein-Barr (VEB) est fortement associ au dveloppement de syndromes lymphoprolifratifs (SLP) en greffe pdiatrique. Ce virus a la capacit dimmortaliser les lymphocytes B et de provoquer leur prolifration incontrle chez lhte immunodprim. Plusieurs tudes dmontrent que le cycle lytique du virus jouerait un rle primordial dans la gense des SLP en produisant des particules virales pouvant infecter les cellules B adjacentes. Chez un individu immunodprim, ces cellules B nouvellement infectes peuvent donner naissance une expansion lymphocytaire. Le projet prsent dans ce mmoire fait partie dun programme de recherche visant lucider le rle de linfection productive par le VEB dans le dveloppement des SLP. Lobjectif prcis de ce projet est de dvelopper un anticorps monoclonal chimre contre la glycoprotine gp350 du VEB dans le but de neutraliser le virus et dainsi prvenir son entre dans les cellules B. Notre laboratoire a construit une version chimre de lanticorps monoclonal murin 72A1, lequel se lie la gp350 et bloque linfection. Les premiers essais ont rvl la prsence de chanes non fonctionnelles (aberrantes) dans lhybridome produisant lanticorps 72A1. La construction de la chane lgre authentique est maintenant complte alors que celle de la chane lourde est toujours en cours. Le processus de caractrisation de lanticorps chimre inclura des essais de cytotoxicit mdiation cellulaire dpendante des anticorps (ADCC). Dans cette optique, une ligne cellulaire exprimant de faon stable la gp350 a t tablie. Notre anticorps chimre anti-gp350 pourrait ventuellement tre utilis comme thrapie prventive chez les greffs prsentant un risque lev de SLP en empchant linfection des cellules B adjacentes.

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Lostoarthrose (OA) est une maladie articulaire invalidante caractrise par la perte de lintgrit du cartilage articulaire. Les recherches tentent de comprendre les mcanismes molculaires de la maladie afin de trouver des inhibiteurs efficaces pouvant prvenir la dgradation du cartilage articulaire. Les BMPs (bone morphogenic proteins) jouent un rle dans le processus pathophysiologique de cette maladie. Cette tude cible le rle dun antagoniste des BMPs, le gremlin. Nous avons tudi la rgulation de lexpression de gremlin par le clonage et la caractrisation de son promoteur et en dterminant si gremlin pouvait jouer un rle autre quantagoniste des BMP, en affectant lexpression dautres gnes par lactivation dune cascade de signalisation dans la cellule. Les rsultats ont identifi une rgion importante dans le promoteur de gremlin qui affecte son activit basale et induite, et ont montr que le gremlin ne pouvait pas affecter lexpression gnique et lactivation de signalisation intracellulaire indpendamment des BMPs. Cette tude dmontre que le rle de gremlin dans lOA en est un essentiellement dantagoniste des BMPs.

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La plasticit synaptique est une importante proprit du systme nerveux, implique dans lintgration de linformation. Cette plasticit a gnralement t dcrite par des changements aux niveaux pr et postsynaptiques. Notamment, lefficacit prsynaptique, soit la probabilit de libration de neurotransmetteurs associe au contenu quantique dune synapse, peut tre augmente ou diminue selon lactivit antrieure de la synapse. Malgr cette caractrisation, les mcanismes lorigine de la dtermination de lefficacit prsynaptique demeurent obscurs. galement, la plasticit synaptique reste encore mal dfinie au niveau glial, limitant, de ce fait, notre comprhension de lintgration de linformation. Pourtant, la dernire dcennie a men une redfinition du rle des cellules gliales. Autrefois relgues un rle de support passif aux neurones, elles sont dsormais reconnues comme tant impliques dans la rgulation de la neurotransmission. Notamment, la jonction neuromusculaire (JNM), les cellules de Schwann prisynaptiques (CSPs) sont reconnues pour moduler lefficacit prsynaptique et les phnomnes de plasticit. Un tel rle actif dans la modulation de la neurotransmission implique cependant que les CSPs soient en mesure de sadapter aux besoins changeants des JNMs auxquelles elles sont associes. La plasticit synaptique devrait donc sous-tendre une forme de plasticit gliale. Nous savons, en effet, que la JNM est capable de modifications tant morphologiques que physiologiques en rponse des altrations de l'activit synaptique. Par exemple, la stimulation chronique des terminaisons nerveuses entrane une diminution persistante de lefficacit prsynaptique et une augmentation de la rsistance la dpression. loppos, le blocage chronique des rcepteurs nicotiniques entrane une augmentation prolonge de lefficacit prsynaptique. Aussi, compte tenu que les CSPs dtectent et rpondent la neurotransmission et quelles ragissent certains stimuli environnementaux par des changements morphologiques, physiologiques et dexpression gnique, nous proposons que le changement d'efficacit prsynaptique impos la synapse, soit par une stimulation nerveuse chronique ou par blocage chronique des rcepteurs nicotiniques, rsulte en une adaptation des proprits des CSPs. Cette thse propose donc dtudier, en parallle, la plasticit prsynaptique et gliale long-terme, en rponse un changement chronique de lactivit synaptique, la JNM damphibien. Nos rsultats dmontrent les adaptations prsynaptiques de lefficacit prsynaptique, des phnomnes de plasticit court-terme, du contenu mitochondrial et de la signalisation calcique. De mme, ils rvlent diffrentes adaptations gliales, notamment au niveau de la sensibilit des CSPs aux neurotransmetteurs et des proprits de leur rponse calcique. Les adaptations prsynaptiques et gliales sont discutes, en parallle, en termes de mcanismes et de fonctions possibles dans la rgulation de la neurotransmission. Nos travaux confirment donc la concidence de la plasticit prsynaptique et gliale et, en ce sens, soulvent limportance des adaptations gliales pour le maintien de la fonction synaptique.

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La scrtion des protines est un processus essentiel la vie. Chez les eucaryotes, les protines scrtes transitent dans le rticulum endoplasmique par le pore de translocation. Le translocon est compos de trois sous-units fondamentales nommes Sec61, et chez les mammifres, ou Sec61p, Sbh1p et Sss1p chez les levures. Tandis que le rle des sous-units et est bien connu, celui de la sous-unit demeure nigmatique. Plusieurs phnotypes distincts sont associs cette protine dans diffrents organismes, mais le haut niveau de conservation de squence suggre plutt une fonction universelle conserve. Rcemment, Feng et al. (2007) ont montr que le domaine transmembranaire (TMD) de Sbh1p tait suffisant pour complmenter plusieurs phnotypes associs la dltion du gne chez Saccharomyces cerevisiae, suggrant un rle important de cette rgion. Lobjectif de mon projet de recherche consiste tudier la fonction biologique de la sous-unit du translocon et de son TMD chez Schizosaccharomyces pombe. Dans cette levure, jai dcouvert que le gne sbh1+ ntait pas essentiel la viabilit 30oC, mais quil tait requis pour la croissance basse temprature. La dltion de sbh1+ entrane une sensibilit aux stress de la paroi cellulaire et une diminution de la scrtion des protines 23oC. La surexpression de Sbh1p diminue elle aussi la scrtion des protines et altre la morphologie cellulaire. Ces phnotypes sont distincts de ceux observs chez S. cerevisiae, o la dltion des deux paralogues de Sec61 entrane une sensibilit haute temprature plutt qu basse temprature. Malgr cela, les homologues de Sec61 de S. pombe et de S. cerevisiae sont tout deux capables de complmenter la thermosensibilit respective de chaque levure. La complmentation est possible mme avec lhomologue humain de Sec61, indiquant la conservation dune fonction de Sec61 de la levure lhomme. Remarquablement, le TMD de Sec61 de S. pombe, de S. cerevisiae et de lhumain sont suffisants pour complmenter la dltion gnomique autant chez la levure fission que chez la levure bourgeons. Globalement, ces observations indiquent que le TMD de Sec61 exerce une fonction cellulaire conserve travers les espces.

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Les molcules du complexe majeur d'histocompatibilit de classe II (CMH II) sont exprimes exclusivement la surface des cellules prsentatrices d'antignes et servent stimuler les cellules CD4+ initiant une rponse immunitaire. Le chargement peptidique sur HLA-DR se produit dans les endosomes tardifs et les lysosomes sous l'action de HLA-DM. Cette molcule de classe II non-classique enlve les fragments peptidiques de la chane invariante (Ii) rests associs aux molcules de classe II (CLIP) et dite leur rpertoire d'antignes prsents. En utilisant une forme mutante de HLA-DM (HLA-DMy) qui s'accumule la surface plasmique, nous avons observ que HLA-DMy augmente les chargements de peptides exognes et aussi la rponse des cellules T en comparaison avec HLA-DM sauvage. Il a t dmontr que des molcules chimiques, comme le n-propanol, pouvait avoir le mme effet que HLA-DM en remplaant les peptides associs aux molcules de classe II de la surface cellulaire. De plus, HLA-DMy et le n-propanol ont prsent un effet additif sur la prsentation de peptides exognes. Certaines protines de la voie endocytique, comme HLA-DR, HLA-DM, HLA-DO et Ii sont cibls aux compartiments multivsiculaires (MVB) et peuvent tre cibles aux exosomes. Suite une fusion entre les MVB et la membrane plasmique, les exosomes sont relchs dans le milieu extracellulaire. Nous avons dtermin que le motif tyrosine de HLA-DM et son interaction avec HLA-DR n'affectaient pas le ciblage aux exosomes, sauf la molcule HLA-DO. Cette tude nous a permis de dmontrer que HLA-DMy augmente la quantit de peptides exognes chargs sur les CPA et que HLA-DM et HLA-DMy sont incorpors dans les exosomes.

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Des variations importantes du surenroulement de lADN peuvent tre gnres durant la phase dlongation de la transcription selon le modle du twin supercoiled domain . Selon ce modle, le dplacement du complexe de transcription gnre du surenroulement positif lavant, et du surenroulement ngatif larrire de lARN polymrase. Le rle essentiel de la topoisomrase I chez Escherichia coli est de prvenir laccumulation de ce surenroulement ngatif gnre durant la transcription. En absence de topoisomrase I, laccumulation de ce surenroulement ngatif favorise la formation de R-loops qui ont pour consquence dinhiber la croissance bactrienne. Les R-loops sont des hybrides ARN-ADN qui se forment entre lARN nouvellement synthtis et le simple brin dADN complmentaire. Dans les cellules dficientes en topoisomrase I, des mutations compensatoires saccumulent dans les gnes qui codent pour la gyrase, rduisant le niveau de surenroulement ngatif du chromosome et favorisant la croissance. Une des ces mutations est une gyrase thermosensible qui sexprime 37 C. La RNase HI, une enzyme qui dgrade la partie ARN dun R-loop, peut aussi restaurer la croissance en absence de topoisomrase I lorsquelle est produite en trs grande quantit par rapport sa concentration physiologique. En prsence de topoisomrase I, des R-loops peuvent aussi se former lorsque la RNase HI est inactive. Dans ces souches mutantes, les R-loops induisent la rponse SOS et la rplication constitutive de lADN (cSDR). Dans notre tude, nous montrons comment les R-loops forms en absence de topoisomrase I ou RNase HI peuvent affecter ngativement la croissance des cellules. Lorsque la topoisomrase I est inactive, laccumulation dhypersurenroulement ngatif conduit la formation de nombreux R-loops, ce qui dclenche la dgradation de lARN synthtis. Issus de la dgradation de lARNm de pleine longueur, des ARNm incomplets et traductibles saccumulent et causent linhibition de la synthse protique et de la croissance. Le processus par lequel lARN est dgrad nest pas encore compltement lucid, mais nos rsultats soutiennent fortement que la RNase HI prsente en concentration physiologique est responsable de ce phnotype. Chose importante, la RNase E qui est lendoribonuclease majeure de la cellule nest pas implique dans ce processus, et la dgradation de lARN survient avant son action. Nous montrons aussi quune corrlation parfaite existe entre la concentration de RNase HI, laccumulation dhypersurenroulement ngatif et linhibition de la croissance bactrienne. Lorsque la RNase HI est en excs, laccumulation de surenroulement ngatif est inhibe et la croissance nest pas affecte. Linverse se produit Lorsque la RNase HI est en concentration physiologique. En limitant laccumulation dhypersurenroulement ngatif, la surproduction de la RNase HI prvient alors la dgradation de lARN et permet la croissance. Quand la RNase HI est inactive en prsence de topoisomrase I, les R-loops rduisent le niveau dexpression de nombreux gnes, incluant des gnes de rsistance aux stress comme rpoH et grpE. Cette inhibition de lexpression gnique nest pas accompagne de la dgradation de lARN contrairement ce qui se produit en absence de topoisomrase I. Dans le mutant dficient en RNase HI, la diminution de lexpression gnique rduit la concentration cellulaire de diffrentes protines, ce qui altre ngativement le taux de croissance et affecte dramatiquement la survie des cellules exposes aux stress de hautes tempratures et oxydatifs. Une inactivation de RecA, le facteur essentiel qui dclenche la rponse SOS et le cSDR, ne restaure pas lexpression gnique. Ceci dmontre que la rponse SOS et le cSDR ne sont pas impliqus dans linhibition de lexpression gnique en absence de RNase HI. La croissance bactrienne qui est inhibe en absence de topoisomrase I, reprend lorsque lexcs de surenroulement ngatif est limin. En absence de RNase HI et de topoisomrase I, le surenroulement ngatif est trs relax. Il semble que la rponse cellulaire suite la formation de R-loops, soit la relaxation du surenroulement ngatif. Selon le mme principe, des mutations compensatoires dans la gyrase apparaissent en absence de topoisomrase I et rduisent laccumulation de surenroulement ngatif. Ceci supporte fortement lide que le surenroulement ngatif joue un rle primordial dans la formation de R-loop. La rgulation du surenroulement ngatif de lADN est donc une tche essentielle pour la cellule. Elle favorise notamment lexpression gnique optimale durant la croissance et lexposition aux stress, en limitant la formation de R-loops. La topoisomrase I et la RNase HI jouent un rle important et complmentaire dans ce processus.

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Les anticorps anti-phospholipides (aPL), tels que les anticoagulants lupiques (LAC), sont associs au dveloppement rcurrent de thromboses chez les patients atteints du lupus rythmateux dissmin (LED). Il a t observ que des titres levs dauto-anticorps antilamine B1 (anti-LB1), chez des patients porteurs de LAC, diminuent le risque de ces manifestations thrombotiques. Toutefois, la relation existant entre la lamine B1 (LB1), les anti-LB1 et la thromboprotection nest toujours pas explique. Dans cette tude, nous avons donc cherch comprendre comment la LB1 et les anti-LB1 induisent cette thromboprotection. Nous avons test les effets d'anti-LB1 purifis et de LB1 recombinante sur l'activation des cellules endothliales et des plaquettes. Nous avons t en mesure de dterminer que la LB1, contrairement aux anti-LB1, possde une activit anti-plaquettaire. En effet, la LB1 rduit lactivation et lagrgation plaquettaires in vitro et in vivo. Cette activit est due une liaison directe de la LB1 aux plaquettes, suivie par une internalisation rapide dans des vsicules de clathrine. Par co-immunoprcipitation, nous avons dcouvert que la LB1 interagit avec le rcepteur de linsuline situ sur la membrane plaquettaire. La liaison de la LB1 ce rcepteur entrane vraisemblablement son internalisation et l'inhibition d'une des cascades de signalisation normalement induite par le rcepteur de linsuline, menant ventuellement linhibition des fonctions plaquettaires. Lajout danti-LB1 purifis dans nos expriences a permis d'augmenter de faon significative la persistance de la LB1 dans les plaquettes, une observation confirme par la dtection de LB1 uniquement dans les lysats de plaquettes prleves chez des patients anti-LB1 positifs. iv Nos rsultats suggrent que la LB1 prend part aux mcanismes rgulateurs des processus dhmostase chez des sujets sains et que la prsence danti-LB1, chez les patients lupiques, prolonge la persistance de cet auto-antigne dans les plaquettes, les empchant ainsi de sactiver. Ce mcanisme expliquerait la diminution du risque de thrombose chez les patients LAC positifs porteurs danti-LB1 circulants.

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Le testicule assure la production des spermatozodes et la scrtion de la testostrone. Chaque fonction est assume par un compartiment cellulaire distinct: lpithlium sminifre et le tissu interstitiel. Le cholestrol, prsent dans les deux compartiments, est un compos indispensable aux membranes cellulaires et un prcurseur essentiel de la testostrone. Dans le compartiment interstitiel, environ 40 % du cholestrol utilis pour la production hormonale est import du sang partir des lipoprotines HDL et/ou LDL. Dans lpithlium sminifre, la cellule de Sertoli assure le contrle et le maintien de la spermatogense. Elle a la capacit de synthtiser du cholestrol partir de lactate in vitro, nanmoins, il ny a pas dvidence quelle le fait in vivo. De plus il existe, au niveau des tubules sminifres, une barrire hmato-testiculaire qui empche le libre passage de plusieurs composs sanguins, y compris le cholestrol. Nous avons test lhypothse quil existe des moyens dimportation du cholestrol sanguin, mais aussi lexportation du cholestrol intra-tissulaire, qui contourneraient cette barrire et qui contribueraient au maintien du taux intratubulaire du cholestrol compatible avec le bon droulement de la spermatogense. Nous avons compar les taux de variation de lexpression de lARNm et de la protine des transporteurs slectifs de cholestrol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 aux taux de variation du cholestrol libre et estrifi au cours de la spermatogense chez les souris normales durant le dveloppement postnatal. Afin de mieux apprcier le niveau dimplication de chacun de ces rcepteurs, nous avons examin comment la suppression du gne dune enzyme comme la lypase hormono-sensible (HSL) ou de celui dun transporteur de cholestrol comme SR-BI, CD36 ou NPC1 tait compense et comment cette suppression affectait le taux de cholestrol libre et estrifi dans chacun des deux compartiments cellulaires du testicule. Nous avons dans un premier temps mis au point une nouvelle technique disolation des testicules en fraction enrichie en tissu interstitiel (ITf) et en tubules sminifres (STf) qui a lavantage de mieux prserver lintgrit des formes phosphoryles et glycosyles des protines compare aux techniques prexistantes. Les rsultats de nos analyses ont montr que lexpression de SR-BI et CD36 taient maximales dans les ITf au moment o les souris ont complt leur maturit sexuelle et o le niveau de synthse de la testostrone tait maximal. Dans les tubules sminifres, lexpression maximale de SR-BI et le taux le plus lev de cholestrol estrifi taient mesurs de faon concomitante 35 jours aprs la naissance, au moment o la premire vague de lactivit spermatogntique tait complte. Lexpression de lABCA1 tait maximale au moment o le taux de cholestrol tait lev et minimale au moment o le taux de cholestrol tait le plus bas, alors que le niveau dexpression de CD36 tait maximal chez ladulte au moment o le taux de spermiation tait le plus lev. Lexpression de SR-BII variait peu dans les deux compartiments cellulaires durant le dveloppement. La suppression gntique de la HSL et de NPC1, qui cause une infertilit chez les souris mles, tait accompagne dune accumulation de cholestrol libre et estrifi dans les tubules sminifres. Par contre, la suppression gntique de SR-BI et CD36, qui ne causent pas dinfertilit chez les souris mles tait sans impact significatif sur le taux de cholestrol intratubulaire. Nous avons montr que linvalidation gntique dun transporteur slectif ou dune enzyme du mtabolisme du cholestrol tait accompagne dun ensemble de mcanismes de compensation visant maintenir le taux de cholestrol libre aux niveaux semblables ceux mesurs dans les fractions tissulaires de souris normales. Ensemble, nos rsultats ont montr que lexpression des transporteurs slectifs de cholestrol SR-BI, SR-BII, CD36 et ABCA1 variait en fonction de la spermatogense et du taux intratesticulaire du cholestrol suggrant leur contribution au maintien de lhomostasie du cholestrol intratesticulaire.

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Le transport et la traduction localise des ARN messagers sont observs chez plusieurs organismes et sont requis pour de multiples phnomnes tels la mmoire, la division cellulaire asymtrique et ltablissement des axes durant le dveloppement. Staufen, une protine liant lARN double-brin, a t identifi dans un premier temps chez la mouche fruits Drosophila melanogaster. Il a t montr, chez cet organisme, que Staufen est requis pour la localisation des messagers bicoid et oskar aux ples antrieur et postrieur de lovocyte, respectivement. galement, Staufen est requis afin que la rpression traductionnelle du messager oskar soit leve une fois quil est bien localis. Chez les mammifres, Stau1 est une protine ubiquiste qui est prsente dans des complexes prenant la forme de granules dans les dendrites des neurones. galement, Stau1 peut interagir de faon indpendante de lARN avec le ribosome et cofractionner tant avec la sous-unit 40S quavec la sous-unit 60S du ribosome dans un gradient de saccharose. Limplication de Stau1 dans un mcanisme permettant la drpression traductionnelle de certains ARNm chez les mammifres tait donc une voie dinvestigation intressante. Nous avons donc dcid de vrifier si Stau1 mammifre avait la capacit de stimuler la traduction dun ARNm cellulaire via un mcanisme rgul. Au moment o cette thse a t entreprise, aucun ARNm cellulaire li par Stau1 navait t identifi chez les mammifres. Des structures dARN double-brin ont donc t employes afin de rprimer la traduction dun ARNm rapporteur. Cest ainsi que nous avons montr que Stau1 peut stimuler la traduction dun ARNm lorsquil lie celui-ci dans sa rgion 5 non-traduite. Par la suite, en employant des micropuces dADN, nous avons identifi des messagers cellulaires dont la distribution dans les polysomes lourds est modifie par Stau1. En effet, un groupe de messagers est enrichi dans les polysomes lourds suite une surexpression de Stau1, ce qui suggre que Stau1 stimule la traduction de cette population dARNm. Afin didentifier un mcanisme potentiel de rgulation de lactivit traductionnelle de Stau1, nous nous sommes intresss la capacit dauto-association de cette protine. Nous avons montr que Stau1, tout comme plusieurs protines liant lARN double-brin, est en mesure de sassocier lui-mme, et ce, dune faon indpendante de lARN. Nous avons identifi les dterminants impliqus mettant ainsi au jour un nouveau mcanisme pouvant influencer les activits cellulaires de Stau1. Les rsultats prsents dans cette thse suggrent donc que Stau1 est en mesure de stimuler la traduction dune sous-population prcise dARN messagers au sein de la cellule permettant ainsi de jeter un regard nouveau sur limplication de cette protine dans divers phnomnes au sein de lorganisme.

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Rsum: La Scoliose Idiopathique de lAdolescent (SIA) est une condition dbilitante qui peut avoir comme rsultat une douleur importante, une altration du fonctionnement quotidien et une dtrioration de la qualit de vie. Pour les patients qui ne rpondent pas au traitement conservateur, la fusion vertbrale, en utilisant des greffes osseuses, est devenue un traitement de choix pour stabiliser la colonne. Des connaissances plus pointues propos des facteurs impliqus dans lostognse et la formation de los peuvent raccourcir le processus de gurison et permettre aux patients de rintgrer leurs activits dans un laps de temps plus court. Les plaquettes peuvent jouer un rle important dans la premire tape de la gurison des fractures car elles sont une source autologue de plusieurs facteurs de croissance qui soutiennent la prolifration et la diffrenciation des ostoblastes in vivo et in vitro. Au cours des dernires annes, plusieurs tentatives ont t ralises afin de trouver des traitements additionnels pour : 1) Raccourcir le temps de gurison des fractures relativement long ; 2) Obtenir une plus courte priode de convalescence pour les patients qui ont besoin de prothses ; 3) Corriger plus facilement plusieurs maladies congnitales; 4) Amliorer le processus de fusion vertbrale et 5) Dvelopper de nouvelles approches thrapeutiques, notamment au niveau des processus rgularisant le remodelage osseux et la rgnration des tissus osseux. Dans le cadre de la prsente tude, jai tudi la contribution possible du facteur de croissance de linsuline (IGF) et du facteur vasculaire endothlial de croissance (VEGF) sur la maturation de lostoblaste scoliotique dans des cultures cellulaires in vitro et jai compar les rsultats avec celles obtenues dans les mmes conditions mais en stimulant les ostoblastes avec de la mlatonine. Cette tude prliminaire a t ralise sur des chantillons dos rcolts de quatre patients atteints par la Scoliose Idiopathique de lAdolescent (SIA), ainsi que sur des chantillons dos issus de quatre sujets tmoins (cas traumatiques). Les rsultats montrent que lIGFs et le VEGFs possdent une action dinhibition sur la prolifration dostoblastes scoliotiques et non scoliotiques, et que cette action est proportionnelle la concentration de ces facteurs. Les ostoblastes scoliotiques tendent avoir une prolifration cellulaire plus rapide et plus leve que les tmoins non scoliotiques. De faon gnrale les ostoblastes provenant de patients scoliotiques ont une ostognse in vitro plus acclre que le sujet non scoliotique. De plus, il semble que la mlatonine joue un rle physiologique dans la diffrenciation de lostoblaste scoliotique et elle semble aider avoir une diffrenciation plus prcoce que chez les non traits. Les ostoblastes scoliotiques expriment un dfaut dexpression de lIGF 1 et dIGF 1R en prsence de la mlatonine. En conclusion, le VEGF A et lIGF 1 peuvent galement promouvoir la diffrenciation et la prolifration des ostoblastes humains scoliotiques en culture primaire.

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Le complexe actomyosine, form de lassociation de la myosine II avec les filaments dactine, stabilise le cytosquelette dactine et gnre la contraction cellulaire ncessaire plusieurs processus comme la motilit et lapoptose dans les cellules non-musculaires. La myosine II est un hexamre form dune paire de chanes lourdes (MHCs) et de deux paires de chanes lgres MLC20 et MLC17. La rgulation de lactivit de la myosine II, c'est--dire son interaction avec les filaments dactine, est directement lie ltat de phosphorylation des MLC20, mais il reste beaucoup dcouvrir sur limplication des MHCs. Il existe trois isoformes de MHCs de myosine II, MHCIIA, MHCIIB et MHCIIC qui possdent des fonctions la fois communes et distinctes. Notre but est de mettre en vidence les diffrences de fonction entre les isoformes de myosine II, au niveau structurale, dans la stabilisation du cytosquelette dactine, et au niveau de leur activit contractile, dans la gnration des forces de tension. Nous nous sommes intresss au rle des isoformes des MHCs dans lactivit du complexe actomyosine qui est sollicit durant le processus de contraction cellulaire de lapoptose. Dans quatre lignes cellulaires diffrentes, le traitement conjoint au TNF et la cycloheximide causait la contraction et le rtrcissement des cellules suivi de leur dtachement du support de culture. Par Western blot, nous avons confirm que la phosphorylation des MLC20 est augmente suite au clivage de ROCK1 par la caspase-3, permettant ainsi linteraction entre la myosine II et les filaments dactine et par consquent, la contraction des cellules apoptotiques. Cette contraction est bloque par linhibition des caspases et de ROCK1. MHCIIA est dgrade suite lactivation de la caspase-3 alors que MHCIIB nest pas affecte. En utilisant une ligne cellulaire dficiente en MHCIIB, ou MHCIIB (-/-), nous avons observ que la contraction et le dtachement cellulaires durant linduction de lapoptose se produisaient moins rapidement que dans la ligne de type sauvage (Wt) ce qui suggre que lisoforme B est implique dans la contraction des cellules apoptotiques. Paralllement, la kinase atypique PKC, qui phosphoryle MHCIIB et non MHCIIA, est active durant lapoptose. PKC joue un rle important puisque son inhibition bloque la contraction des cellules apoptotiques. Par la suite, nous nous sommes intresss la modulation de la morphologie cellulaire par la myosine II. Les fibroblastes MHCIIB (-/-), prsentent un large lamellipode dont la formation semble d uniquement labsence de lisoforme MHCIIB, alors que les fibroblastes Wt ont une morphologie cellulaire toile. La formation du lamellipode dans les fibroblastes MHCIIB (-/-) est caractrise par lassociation de la cortactine avec la membrane plasmique. Lobservation en microscopie confocale nous indique que MHCIIA interagit avec la cortactine dans les fibroblastes Wt mais trs peu dans les fibroblastes MHCIIB (-/-). Le bFGF active la voie des MAP kinases dans les fibroblastes Wt et MHCIIB (-/-) et induit des extensions cellulaires aberrantes dans les fibroblastes MHCIIB (-/-). Nos rsultats montrent que limplication de lisoforme B de la myosine II dans la modulation de la morphologie cellulaire. Lensemble de nos rsultats participe distinguer la fonction structurale et contractile de chacune des isoformes de myosine II dans la physiologie cellulaire.

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Le cancer du sein (CS) est la deuxime cause de dcs lis au cancer parmi les femmes dans la plupart des pays industrialiss. Les personnes qui ont le CS peuvent ne pas hriter des mutations causant le cancer de leurs parents. Ainsi, certaines cellules subissent des mutations qui mnent au cancer. Dans le cas de cancer hrditaire, les cellules tumorales contiennent gnralement des mutations qui ne sont pas trouves ailleurs dans l'organisme, mais peuvent maintenir des mutations qui vont rpartir dans toutes les cellules. La gense du CS est le rsultat des mutations de gnes qui assurent la rgulation de la prolifration cellulaire et la rparation de lADN. Deux gnes semblent particulirement concerns par les mutations. Les gnes Breast Cancer 1 (BRCA1) et Breast Cancer 2 (BRCA2), sont impliqus dans la prdisposition gntique de CS. On estime que 5-10% des cas de cancer du sein sont attribuables une prdisposition gntique. La plupart de ces cancers sont lis une anomalie du gne BRCA1 ou BRCA2. Plusieurs tudes ont t menes chez les femmes atteintes de CS sporadique et quelques tudes se sont concentres sur celles qui sont porteuses de mutations de BRCA. Alors, notre recherche a t entreprise afin de vrifier lhypothse dune association entre le CS, le mode vie et les habitudes alimentaires chez les Canadiennes-franaises non porteuses des 6 mutations de BRCA les plus frquentes parmi cette population. Nous avons men une tude cas-tmoins dans cette population. Quelque 280 femmes atteintes du cancer du sein et non-porteuses de mutations de BRCA, ont t recrutes en tant que cas. Les tmoins taient recruts parmi les membres de la famille des cas (n=15) ou partir d'autres familles atteintes de CS (n=265). Les participantes taient de tous ges, recrutes partir dune tude de cohorte qui est actuellement en cours, mene par une quipe de chercheurs au Centre Hospitalier Universitaire de Montral (CHUM) Htel-Dieu Montral. Les apports alimentaires ont t recueillis par un questionnaire de frquence semi-quantitatif valid et administr par une nutritionniste, qui portait sur la priode avant les deux ans prcdant le premier diagnostic de CS pour les cas et la priode avant les deux ans prcdant lentrevue tlphonique pour les tmoins. Un questionnaire de base tait administr par linfirmire de recherche aux participantes afin de colliger des renseignements sociodmographiques et sur les facteurs de risque du CS. Une association positive et significative a t dtecte entre lge (plus de 50 ans) auquel les sujets avaient atteint leur Indice de Masse Corporel (IMC) le plus lev et le CS rapport de cotes (OR) =2,83; intervalle de confiance 95% (IC95%) (2,34-2,91). De plus, une association positive a t dtecte entre un gain de poids de >34 lbs comparativement un gain de poids de 15 lbs, ds lge de 20 ans OR=1,68; IC95% (1,10-2,58). Un gain de poids de >24 lbs comparativement un gain de poids de 9 lbs, ds lge de 30 ans a aussi montr une augmentation de risque de CS OR=1,96; IC95% (1,46-3,06). Une association positive a aussi t dtect entre, un gain de poids de >12 lbs comparativement un gain de poids de 1 lb, ds lge de 40 ans OR=1,91; IC95% (1,53-2,66). Concernant le tabagisme, nous avons observ une association positive et significative relie la consommation de plus de 9 paquets-annes OR = 1,59; IC95% (1,57-2,87). Il fut suggr que lactivit physique modr confre une protection contre le CS: une pratique de > 24,8 (metabolic equivalent) MET-hrs par semaine par rapport 10,7 MET-hrs par semaine, diminue le risque du CS de 52% OR = 0,48 ; IC95% (0,31-0,74). Lactivit physique totale (entre 16,2 et 33,2 MET-hrs par semaine), a aussi montr une rduction de risque de CS de 43% OR = 0,57 ; IC95% (0,37-0,87). Toutefois, il n'y avait aucune association entre une activit physique vigoureuse et le risque de CS. Lanalyse portant sur les macro- et micro-nutriments et les groupes alimentaires a montr quun apport en nergie totale de plus de 2057 Kcal par jour augmentait le risque de CS de 2,5 fois OR = 2,54; IC95% (1,67-3,84). En ce qui concerne la consommation de caf, les participantes qui buvaient plus de 8 tasses de caf par jour avaient un risque de CS augment de 40% OR = 1,40; IC95% (1,09-2,24). Les sujets ayant une consommation dpassant 9 g dalcool (thanol) par jour avaient galement un risque lev de 55% OR = 1,55; IC95% (1,02-2,37). De plus, une association positive et significative a t dtecte entre le CS et la consommation de plus de deux bouteilles de bire par semaine OR = 1,34; IC95% (1,28-2,11), 10 onces de vin par semaine OR = 1,16; IC95% (1,08-2,58) ou 6 onces de spiritueux par semaine OR = 1,09; IC95% (1,02-2,08), respectivement. En rsum, les rsultats de cette recherche supportent lhypothse selon laquelle le mode de vie et les habitudes alimentaires jouent un rle important dans ltiologie de CS chez les Canadiennes-franaises non porteuses de mutations de BRCA. Les rsultats nous permettent de constater que le gain de poids et le tabagisme sont lis des risques levs de CS, tandis que l'activit physique modre aide rduire ce risque. De plus, nos rsultats suggrent quun apport nergtique total relativement lev et une consommation leve de caf et d'alcool peuvent accrotre le risque de ce cancer. Ce travail a permis de mettre laccent sur une nouvelle direction de recherche, jusqu' prsent non investigue. Les rsultats de ce travail de recherche pourraient contribuer recueillir de nouvelles informations et des conseils pouvant influencer et aider la population modifier son mode de vie et ses habitudes alimentaires afin de diminuer le risque de cancer du sein.

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Nos tudes ont dmontres que la formation de la cicatrice et la gurison sont associes avec lapparition de cellules de type myocytes cardiaques nestine(+) dans la rgion pri-infarcie. Prsentement, ltude examine le mcanisme, tel que lhypoxie ou les hormones neuronales, possiblement impliqu dans leur recrutement et de dvoiler leur origine cellulaire. La prsence de ces cellules a t dtecte dans les coeurs infarcies dune semaine et maintenue aprs neuf mois suite une sujtion coronaire complte. Aussi, ces cellules de type myocytes cardiaques nestine(+) ont t observes dans le coeur infarci humain. Lhypoxie reprsente un vnement prdominant suite un infarctus de myocarde, mais lexposition des rats normaux un environnement hypoxique na pas pu promouvoir lapparition de ces cellules. Autrement, linfusion de lagoniste -adrnergique non-slectif isoprotrnol (ISO) dans les rats adultes Sprague-Dawley a augment la protine nestine dans le ventricule gauche et a t associ avec la rapparition de cellules de type myocytes cardiaques nestine(+). Cela reprsente possiblement un effet secondaire suite la ncrose des myocytes cardiaques par ladministration disoprotrnol. Dernirement, on a identifi une sous-population de cellules nestine(+) dans le coeur normal du rat qui co-exprime les marqueurs de cellules cardiaques prognitrices Nkx-2.5 et GATA-4. Cette sous-population de cellules nestine/Nkx-2.5/GATA-4 pourrait reprsenter des substrats cellulaires qui puissent se diffrentier en cellules de type myocytes cardiaques nestine(+) suite une ischmie. Mots cls: nestine, isoprotrnol, ncrose, cellule souche, cellule prognitrice, myocyte cardiaque

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La dihydrofolate rductase humaine (DHFRh) est une enzyme essentielle la prolifration cellulaire, ce qui en fait une cible de choix pour le traitement de diffrents cancers. cet effet, plusieurs inhibiteurs spcifiques de la DHFRh, les antifolates, ont t mis au point : le mthotrexate (MTX) et le pemetrexed (PMTX) en sont de bons exemples. Malgr lefficacit clinique certaine de ces antifolates, le dveloppement de nouveaux traitements savre ncessaire afin de rduire les effets secondaires lis leur utilisation. Enfin, dans loptique dorienter la synthse de nouveaux composs inhibiteurs des DHFRh, une meilleure connaissance des interactions entre les antifolates et leur enzyme cible est primordiale. laide de lvolution dirige, il a t possible didentifier des mutants de la DHFRh pour lesquels laffinit envers des antifolates cliniquement actifs se voyait modifie. La mutagense dite de saturation a t utilise afin de gnrer des banques de mutants prsentant une diversit gntique au niveau des rsidus du site actif de lenzyme dintrt. De plus, une nouvelle mthode de criblage a t mise au point, laquelle sest avre efficace pour dpartager les mutations ayant entrain une rsistance aux antifolates et/ou un maintient de lactivit enzymatique envers son substrat natif, soient les phnotypes dactivit. La mthode de criblage consiste dans un premier temps en une slection bactrienne haut dbit, puis dans un second temps en un criblage sur plaques permettant didentifier les meilleurs candidats. Plusieurs mutants actifs de la DHFRh, rsistants aux antifolates, ont ainsi pu tre identifis et caractriss lors dtudes de cintique enzymatique (kcat et IC50). Sur la base de ces rsultats cintiques, de la modlisation molculaire et des donnes structurales de la littrature, une tude structure-activit a t effectue. En regardant quelles mutations ont les effets les plus significatif sur la liaison, nous avons commenc construire un carte molculaire des contacts impliqus dans la liaison des ligands. Enfin, des connaissances supplmentaires sur les proprits spcifiques de liaison ont put tre acquises en variant linhibiteur test, permettant ainsi une meilleure comprhension du phnomne de discrimination du ligand.

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Lapoptose des cellules endothliales (CE) reprsente un vnement initial dans le dveloppement de plusieurs pathologies fibrotiques telles que le rejet chronique dallogreffe et la sclrose systmique. Nous avons dmontr que les mdiateurs issus des CE apoptotiques entrane la diffrenciation myofibroblastique et la rsistance lapoptose, deux mcanismes centraux la fibrognse. Lactivation de PI3K (phospatidylinositol-3 kinase) caractrise ces deux mcanismes. Un fragment C-terminal du perlcan (LG3) produit par les CE apoptotiques inhibe lapoptose des fibroblastes. Les objectifs de ce travail taient de : 1. dfinir les rcepteurs et la signalisation impliqus dans la rponse anti-apoptotique et 2. caractriser les mdiateurs fibrogniques responsables de la diffrenciation myofibroblastique. En ce qui a trait la rponse anti-apoptotique, linhibition des intgrines 21 ou des kinases de la famille Src (SFK) chez les fibroblastes prvient la rsistance lapoptose et la phosphorylation dAkt normalement induites par le milieu conditionn par des CE apoptotiques (SSC) ou le LG3. Ces rsultats suggrent que le LG3 produit par les CE apoptotiques initie un tat de rsistance lapoptose chez les fibroblastes par des voies 21integrines/SFK/PI3K dpendantes. Le LG3 ninduit cependant pas la diffrenciation myofibroblastique. Nous avons donc caractris le milieu SSC de faon identifier les mdiateurs responsables de la diffrenciation myofibroblastique. Les milieux conditionns par des CE apoptotiques et non-apoptotiques (respectivement SSC et SSC-ZVAD) ont t analyss comparativement par chromatographie liquide bi-dimensionnelle, immunobuvardage et spectromtrie de masse. Le connective tissue growth factor (CTGF) est le seul facteur fibrognique connu augment dans le milieu SSC. Linhibition de la caspase-3 chez les CE prvient la relche de CTGF. Au niveau du fibroblaste, linhibition de SFK ou de Pyk2 (proline-rich tyrosine kinase-2) prvient la diffrenciation myofibroblastique induite par le SSC ou le CTGF in vitro. Lanticorps neutralisant contre le TGF- (Transforming growth factor beta) nest pas en mesure de bloquer la diffrenciation myofibroblastique induite par le SSC ou le CTGF. Des injections quotidiennes sous-cutanes de SSC chez la souris C3H pour 3 semaines entrane une augmentation de lpaisseur de la peau et des niveaux protiques dSMA, de vimentine et de collagne I. Cette rponse fibrognique est rduite chez les souris qui ont reu le SSC-ZVAD ou le SSC immunodplt de son CTGF. Ces rsultats apportent de nouvelles issues mcanistiques au niveau de la rponse fibrognique active par la mort des CE. Lactivation des caspases chez les CE apoptotiques entrane la production de LG3 et de CTGF qui, leur tour, activent des voies de signalisation pro-fibrotiques SFK/PI3K dpendantes chez les fibroblastes, et ce indpendamment du TGF-.