1000 resultados para Organisation des soins de santé


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La prime d'assurance maladie reste un instrument de régulation intéressant à l'heure où tous les pays tâtonnent pour trouver le meilleur arbitrage entre qualité des soins et montant des dépenses. [Auteur]

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[Table des matières] 1. Zusammenfassung. 2. Introduction et contexte de l'étude. 3. Méthode. 4. Besoins des personnes vivant avec le VIH/sida, amis et partenaires. 5. Etudes donnant des indications sur certaines catégories de besoins des personnes séropositives. 5.1.Programme national VIH/sida de 1999 à 2003. 5. 2. Test de dépistage du VIH. 5.3. Prophylaxie post exposition VIH (PEP). 5.4. La sexualité des personnes vivant avec le VIH/sida. 5.5. Discriminations institutionnelles à l'encontre des personnes vivant avec le VIH en Suisse. 5.6. Evaluation de la stratégie de prévention du sida en Suisse sur mandat de l'Office fédéral de la santé publique : sixième rapport de synthèse. 5.7. Activité de prévention du sida desdecins de premier recours, le counselling pré-test. 5.8. Comparaison 1989/1997 : est-ce que l'amélioration du traitement médical se répercute aussi sur la perception des patients de leur maladie ? 5.9. Histoires individuelles avec le VIH, bien-être psychophysique, coping, charge psychosociale. 5.10. Etude médico-ethnologique sur la prise en charge et les choix thérapeutiques. 5.11. Qualité des soins d'un service ambulatoire spécialisé dans le suivi des patients infectés par le VIH, le point de vue des patients. 5.12. Prévention de la transmission du VIH dans les prisons suisses : analyse secondaire sur la base de la littérature disponible. 5. 13. Recommandations. 5.14. Formation VIH/sida 1989-1999. 5.15. Etude sur les nouveaux traitements du VIH/sida dans la perspective des patients. 5.16. Projet SESAM. 5.17. Etude : Evaluation du site HivNet. 5.18. Etudes relatives à la paupérisation des personnes vivant avec le VIH. 5.19. Travail, revenu et pauvreté chez les personnes vivant avec le VIH/sida de la "Swiss Cohort Study". 5.20. Séropositivité, sida et les assurances sociales. 5.21. Politiques et pratqieus cantonales en matière de prévention VIH/sida et d'éducation sexuelle à l'école. 5.22. Données épidémiologiques sur le VIH/sida issues du système de surveillance. 5.23. Données descriptives issues de la Swiss HIV Cohort Study. 6. Tableau récapitulatif : conclusions et recommandations.

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"L'emploi et les conditions de travail ont une grande incidence sur l'équité en santé", note l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans un rapport publié en 2008: ils font partie des principaux déterminants sociaux "à l'origine d'une grande part des inégalités en santé observées entre pays et dans les pays". Ce constat se fonde sur un vaste corpus d'enquêtes et de recherches menées à l'échelle internationale, dont le renouveau ces trois dernières décennies a été stimulé par l'explosion du chômage et de la précarisation de l'emploi, ainsi que par l'intensification du travail. Pour la première fois, une vue chiffrée d'ensemble de cette problématique est également disponible pour la Suisse, basée sur les données de la dernière enquête suisse sur la santé, réalisée en 2007 par l'Office fédéral de la statistique (OFS). L'étude dont nous présentons ici les résultats cherche à répondre à trois questions?: 1) Quelles sont les conditions de travail à risque (physique ou psycho-social) les plus fréquentes? Qui y est le plus exposé, en fonction notamment du sexe, de la position sociale ou de la branche d'activité? 2) Quelles associations peut-on mettre en évidence entre ces conditions de travail et l'état de santé? 3) Quels sont les liens entre le fait d'être au chômage ou de craindre pour son emploi et l'état de santé? Les données analysées révèlent un lien significatif entre les conditions de travail à risques, plus fréquentes que souvent admis, et une santé dégradée chez les personnes concernées. L'association est encore plus forte avec le fait d'être au chômage. Ces réalités sont souvent passées sous silence, en Suisse encore plus qu'ailleurs. Cette étude contribue à les rendre visibles et à instruire ainsi le débat nécessaire sur les conditions économiques et sociales de leur changement. Débat dont l'actualité est redoublée par les conséquences dramatiques sur l'emploi et sur les conditions de travail de l'actuelle crise économique internationale. [Ed.]

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Le suicide et les tentatives de suicide des adolescents sont des enjeux de santé publique majeurs. En s'appuyant sur le modèle de soins développé à Genève, nous décrivons les différents temps nécessaires pour accueillir, évaluer et orienter un adolescent pris dans un mouvement suicidaire. Un temps d'accueil et d'évaluation pédiatrique, puis un temps d'évaluation psychiatrique et enfin un temps d'orientation à l'issue duquel est proposée une prise en charge spécifique. En fonction des caractéristiques cliniques du jeune (impulsivité, symptomatologie anxio-dépressive...), de sa capacité d'engagement dans les soins et de la qualité des liens du réseau, la prise en charge sera soit ambulatoire intensive, soit hospitalière. Suicide and suicide attempts of adolescents are major public health issues. Based on a model of care developed in Geneva, we describe the conditions necessary to evaluate and guide a teenager trapped in a suicidal behavior. First of all, there must be some time dedicated to pediatric assessement followed by a psychiatric evaluation and finally, the adolescent can be oriented toward specific treatment. Depending on the clinical characteristics of the young adolescent and according to his willingness to engage himself in intensive follow-up (impulsivity, anxious?--depressive symptomatology...), cares will be given either as outpatient with close monitoring or inpatient.

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Rapport de synthèse : La satisfaction des patients concernant leur prise en charge fait maintenant partie intégrante de la qualité des soins. Elle a été évaluée à maintes reprises chez des patients adultes ou pédiatriques, mais rarement chez des patients adolescents. Les attentes des adolescents par rapport aux services de soins ont par contre été souvent étudiées et certains facteurs semblent particulièrement importants. Parmi ceux-ci, citons la confidentialité, le respect, l'honnêteté, l'écoute, l'accès aux soins ou le fait d'avoir des informations compréhensibles. L'Organisation Mondiale de la Santé a développé le concept de 'Youth-friendly health services' pour répondre aux besoins et attentes particuliers des adolescents. Il est basé sur sept principes : l'accessibilité, l'équité, l'efficience, l'efficacité, le fait d'être approprié et compréhensible. Notre objectif était d'évaluer la satisfaction des adolescentes consultant dans une clinique multidisciplinaire pour adolescents basée sur le modèle 'Youth-friendly health services' et de déterminer les facteurs qui y sont associés. Nous avons fait une enquête transversale dans une clinique pour adolescents à Lausanne entre mars et mai 2008 moyennant un questionnaire anonyme auto-administré. Tous les patients qui avaient consulté au moins une fois auparavant étaient éligibles. Nous avons ensuite éliminé les garçons, en très petit nombre et donc de faible valeur statistique. Trois cents onze patientes âgées de 12 à 22 ans ont été inclues dans l'étude. Nous avons effectué des analyses bivariées pour comparer les patientes satisfaites et non satisfaites puis avons construit un modèle log- linéaire afin de déterminer les facteurs directement ou indirectement liés à la satisfaction des patientes. Nonante-quatre pourcent des patientes étaient satisfaites. Les facteurs significativement associés à la satisfaction des adolescentes étaient les suivants : Les jeunes filles se sentaient plus écoutées en ce qui concerne leurs plaintes, et avaient plus l'impression que le soignant les comprenait. Elles avaient aussi moins changé de soignant durant le suivi, avaient plus l'impression d'avoir bénéficié du traitement adéquat et pensaient avoir plus suivi les conseils du soignant. Le modèle log-linéaire que nous avons effectué a mis en avant quatre facteurs directement liés à la satisfaction des patientes, qui sont la continuité des soins, le résultat de la prise en charge, l'adhérence au traitement et le sentiment d'être comprise par le soignant. Ces résultats mettent en avant l'importance de la relation interpersonnelle entre le soignant et le patient, mais rendent aussi attentif à des aspects qui pourraient être améliorés, en ce qui concerne par exemple la continuité des soins. En effet, une clinique comme la nôtre fait partie d'un hôpital de formation et le tournus fréquent des soignants est inévitable. Les changements dedecins et autres soignants devraient alors être préparés et expliqués aux patients avec la plus grande attention. L'adhérence au traitement semble être fortement liée à la satisfaction des patients, mais la nature de notre étude ne permet pas de conclure à une relation de cause à effet. Nous pouvons tout de même supposer qu'elle est une conséquence de la satisfaction des patients. Enfin, la confidentialité et l'accès aux soins souvent cités comme essentiels à la satisfaction des patients dans la littérature étaient secondaires dans notre étude. En conclusion, la satisfaction des adolescentes était principalement basée sur une relation de confiance de longue durée avec leurs soignants. Les pédiatres occupent une place privilégiée pour répondre à ces besoins parce qu'ils connaissent leurs patients depuis l'enfance. Ils devraient cependant garder à l'esprit que la relation avec le patient change au moment de l'adolescence et que les jeunes sont très sensibles à la relation de confiance interpersonnelle qu'ils ont avec leur médecin.

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Introduction: L'organisation multisite des établissements hospitaliersaboutit souvent à un cloisonnement entre prises en charge psychiatriqueet somatique. Pourtant, plusieurs études ont confirmé un tauxcroissant de comorbidités somatiques chez les patients psychiatriques,ainsi qu'une mauvaise adéquation des soins somatiques quileur sont prodigués. Des initiatives ont tenté d'améliorer cette situation,en développant des consultations dédiées ou en intégrant desdecins somaticiens au sein des établissements psychiatriques.Depuis plusieurs années, la Policlinique Médicale Universitaire (PMU)de Lausanne collabore avec l'Hôpital Psychiatrique Universitaire, enmettant à disposition un système de consultation.Méthode: Analyse rétrospective des consultations effectuées enmilieu psychiatrique, durant la période du 01.04-30.09.08. Lespatients de psychogériatrie n'étaient pas concernés. Les paramètressuivants ont été relevés: âge, sexe, motifs de consultations, catégoriesdiagnostiques CIM10, pathologies psychiatriques, éventuellescomorbidités somatiques. La pertinence de chaque consultation a étéévaluée à l'aide de trois critères de sévérité: implique une modificationou l'introduction d'un traitement, implique des investigationscomplémentaires (laboratoire, radiologie, avis spécialisé), implique untransfert aux urgences.Résultats: 207 consultations ont été réalisées (57% de femmes) avecun âge moyen de 48,7 ans (18 à 64 ans). Les pathologies psychiatriquesimpliquaient une schizophrénie ou une psychose aiguë(30,4%), un épisode dépressif (26,6%), un trouble de la personnalité(14,5%) ou un trouble bipolaire (14%). Les consultations portaientavant tout sur des pathologies cardiovasculaires (17%), digestives(15%), neurologiques (11%) ou pulmonaires (11%). Un effet secondairedu traitement médicamenteux a été suspecté chez 12% despatients. 48% des cas présentaient un des critères, avec en particulier12 transferts aux urgences. Huit patients ont bénéficié par la suited'un suivi ambulatoire à la PMU.Discussion: L'implication de somaticiens au sein des établissementspsychiatriques répond à un besoin réel. Elle permet d'améliorer laprise en charge des patients, de réduire les transferts interhospitalierset d'optimiser les investigations et les traitements somatiques. Ellejoue également un rôle en termes de transfert de compétences, deprévention des pathologies iatrogènes et de dépistage des facteursde risques cardiovasculaires.

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Introduction Les interventions proposées pour promouvoir les directives anticipées (D.A.) n'ont que partiellement atteint leurs objectifs malgré les bénéfices anticipés. L'expérience internationale montre que, quand bien même l'institutionnalisation des D.A. est importante, les pratiques n'ont que peu évolué au cours des trois dernières décennies avec un taux de rédaction entre 15 à 30 %, variant modestement selon les publics, contextes et stratégies. Ce constat nécessite un changement de paradigme car la question des D.A. a trop fréquemment été conçue dans la perspective d'une allocation de ressources, avec une sélection de traitements à envisager en fonction de l'état de santé. Le déplacement souhaité implique de mettre en oeuvre une intervention de type Planification Anticipée du Projet Thérapeutique (P.A.P.T), centrée sur les objectifs et finalités des soins, selon les valeurs et priorités singulières à chaque patient. But L'étude pilote a permis dans un premier temps de développer et tester l'effet d'une intervention de P.A.P.T. menée par une infirmière auprès de résidants nouvellement admis en établissement médico-social (EMS) et de leurs proches significatifs. Dans un deuxième temps, la faisabilité et l'acceptabilité de cette intervention infirmière pour cette population spécifique a été évaluée. Méthode Au total 44 dyades (âge résidants M = 85,01 ans et proches M = 57,42) ont été recrutées pour participer entre mai 2011 et mai 2012 avec un suivi sur six mois dès l'admission du résidant. Un devis pré-post à groupe unique a évalué la qualité de la communication avec l'infirmière sur les soins à la fin de la vie (résidant/proche), les préférences et options de soins (résidant/proche) et la perception du fardeau chez le proche à l'entrée dans l'étude (semaine 5) et trois mois après l'intervention (semaine 25 après l'admission). L'intervention de P.A.P.T. sous forme de trois entretiens a été conduite par l'infirmière, durant le premier trimestre (semaines 6 à 13). Elle a pris connaissance de l'histoire de vie, des croyances et valeurs générales du résidant, clarifié les dix priorités jugées les plus importantes à la fin de sa vie sélectionnées et classées à l'aide d'un jeu de cartes ; elle a identifié, chez le proche, les représentations qu'il se faisait des préférences du résidant et discuté les options de soins au sein de la dyade. Après l'intervention, l'existence de traces dans les dossiers sur les priorités et souhaits de soins ainsi que la présence de D.A. rédigées ont été colligées. Des analyses descriptives et bivariées des données ont été effectuées. Résultats Aucune différence significative n'a été retrouvée après l'intervention par rapport à la qualité de la communication avec l'infirmière sur les soins à la fin de la vie chez le résidant (p = 0,32) et la similitude globale dans la dyade vis-à-vis des options de soins (p = 0,50). La concordance (degré d'accord mesuré avec l'indice K) entre résidant et proche par scénario vis-à-vis des options de soins s'est améliorée pour un des cinq scénarios et a diminué pour les quatre autres (p < 0,001). Pour le proche il a été constaté une amélioration de la qualité de la communication avec l'infirmière (p = 0,000) et de la perception du fardeau global (p - 0,007). Des traces de la P.A.P.T. ont été identifiées dans deux tiers des dossiers alors que des D.A. sont signalées pour 11 résidants. L'intervention s'est avérée faisable et a été bien acceptée par les dyades et les infirmières ayant conduit les entretiens. Conclusion L'intervention infirmière de P.A.P.T. en EMS parait efficace surtout auprès du proche. D'autres études interventionnelles à large échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires chez la dyade.

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La relation thérapeutique jour un rôle primordial dans le processus du rétablissement des patients. Il est important que les outils probants soient suffisamment bien ajustés pour faciliter le travail thérapeutique. Le projet Back to the patient, développé en collaboration étroite avec l'équipe de TECAPP technologies applications (www.tecapp.ch), vise à offrir des outils informatiques utilisables sur la tablette ou téléphone portable pour soutenir la relation thérapeutique dans le cadre de l'évaluation des besoins de santé et des soins.

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Background: One third of hospitalized older-adults who developed a delirium are discharged prior to complete resolution of their symptoms. Others may develop symptoms shortly after their hospital discharge or an acute illness. Therefore, strategies for early detection and prevention of delirium at home must be created and implemented. Aims: The aim of the pilot study was two-fold. First, to develop and test the effectiveness of a nursing intervention to detect and prevent delirium among older- adults who were recently hospitalized or had an acute illness. Second, we assessed the feasibility and acceptability of this nursing intervention strategy with this specific population. Methods: A total of 114 patients age 65 and older were recruited in a home health service to participate between February and November 2012. Participants were randomized into an experimental group (n=56) or a control group (n=58). In addition to the control group which only receives standard home care, nursing interventions tailored to detect/prevent delirium were delivered to the experimental group at 5 time points following discharge (at 48 hours, 72 hours, 7 days, 14 days, and 21 days). Socio-demographic characteristics, body mass index, medications, comorbidities, delirium symptoms (Confusion Assessment Method), cognitive impairment (Mini- Mental State Examination) and functional status (Activities of Daily Living) were assessed at study entry (TT). Outcomes of delirium symptoms, cognitive impairment and functional status were assessed after one month (T2). Descriptive and bivariate methods were used to analyse the data. Results: The two groups were similar at baseline. At one month following discharge no statistical differences were observed between groups in terms of symptoms of delirium (p= 0.085), cognitive impairment (p= 0.151) and functional status (p= 0.235). However in the nursing intervention group, significant improvements in cognitive functioning (p= 0,005) and functional status (p= 0,000) as well as decreased delirium symptoms (p=0,003) were observed. The nursing intervention strategy was feasible and well received by the participants. Conclusion: Nursing intervention strategy to detect/prevent delirium appears to be effective but a larger clinical study is needed to confirm these preliminary findings. - Introduction : Un tiers des personnes âgées hospitalisées développent un état confusionnel aigu (ECA) et quittent l'hôpital sans que les symptômes ne soient résolus. D'autres peuvent développer des symptômes d'ECA à domicile après une hospitalisation ou une maladie aiguë. Pour ces raisons, des stratégies de détection et prévention précoces d'ECA doivent être développées, implantées et évaluées. But : Cette étude pilote avait pour but de développer et tester les effets d'une stratégie d'interventions infirmières pour détecter et prévenir l'ECA chez des personnes âgées à domicile après une hospitalisation ou une maladie récente. Dans un deuxième temps, la faisabilité et l'acceptabilité de l'implantation de cette stratégie auprès de cette population spécifique ainsi que de l'étude ont été évaluées. Méthode : Au total 114 personnes 65 ans) ont été recrutées entre février et novembre 2012. Les participants ont été randomisés, soit dans le groupe expérimental (GE, n=56), soit dans le groupe témoin (GT, n=58). En complément des soins usuels, une stratégie d'interventions de détection/prévention d'ECA a été dispensée au GE à 48 heures, 72 heures, 7 jours, 14 jours et 21 jours après le retour à domicile ou une maladie récente. Des données sociodémographiques et de santé (Indice de Masse Corporelle, relevé de la médication, comorbidités), la présence de symptômes d'ECA (Confusion Assessment Method), de troubles cognitifs (Mini évaluation de l'état mental) et de déficit fonctionnel (Activités de la vie quotidienne et instrumentales) ont été évalués à l'entrée de l'étude (T,). L'effet de la stratégie d'interventions a été mesuré sur le nombre de symptômes d'ECA, du déficit/état cognitif (Mini évaluation de l'état mental) et du déficit/état fonctionnel (Activités de la vie quotidienne) après un mois (T2). Des analyses descriptives et bivariées ont été effectuées. Résultats : Les deux groupes étaient équivalents au début de l'étude. Aucune différence significative n'a été retrouvée après un mois entre le GE et le GT par rapport au nombre de symptômes d'ECA (p= 0,085), au déficit cognitif (p= 0,151) et fonctionnel (p= 0,235). Toutefois, une amélioration significative a été observée dans le GE par rapport aux symptômes d'ECA (p= 0,003), aux déficits cognitifs (p= 0,005) et fonctionnels (p= 0,000) à un mois. La stratégie d'interventions s'avère faisable et a été bien acceptée par les participants. Conclusion : La stratégie d'interventions infirmières de détection/prévention d'ECA à domicile semble prometteuse, mais des études cliniques à large échelle sont nécessaires pour confirmer ces résultats préliminaires.

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L'accompagnement des mourants proposé par les soins palliatifs se fonde sur l'autonomie du patient impliquant un discours ouvert autour de la mort qui approche. Afin de déployer leur offre à l'hôpital, les professionnels des soins palliatifs souhaitent formaliser l'entrée dans la phase palliative de manière à ce qu'elle soit mieux anticipée et coordonnée, mais aussi plus explicite pour le patient. Ce « passage » soulève des enjeux importants, notamment au niveau de la collaboration interprofessionnelle entre une équipe mobile de soins palliatifs et ceux de « première ligne » d'un hôpital, tout en nécessitant un accompagnement « renforcé » du patient autour de l'annonce de la fin de vie. Dans cet article, nous nous intéressons de près à certains traitements (opiacés, sédatifs utilisés lors de sédations palliatives) dans la mesure où leurs prises génèrent des tensions et des négociations importantes dans l'accompagnement de la fin de vie. Plus précisément, les usages détournés de ces substances - permettant d'accélérer, de repousser ou encore d'altérer la fin de vie - nous renseignent sur ce que l'accompagnement de la fin de vie à l'hôpital implique respectivement pour les patients, leurs proches, ainsi que pour les professionnels de la santé. Le rapport aux opiacés et aux sédatifs, agissant sur le temps qui reste, laisse entrevoir les dilemmes et difficultés qu'occasionne l'accompagnement d'une fin de vie conscientisée et responsable prônée par les soins palliatifs.

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Objectif Le présent travail a consisté à identifier et comparer, au moyen d'un questionnaire auto-administré, les conditions ergonomiques, les nuisances environnementales et les facteurs de stress rencontrés par le personnel soignant (n = 35) et le personnel pénitentiaire (n = 240) travaillant dans les mêmes prisons. Quatre ans ont séparé la remise du questionnaire auprès des surveillants et des soignants, ce qui limite la portée des résultats. Malgré cela, la comparaison des données fournies montre des tendances intéressantes. Résultats Sur un plan ergonomique, les soignants rencontrent une plus faible pénibilité que les surveillants. Sur un plan environnemental, les soignants sont gênés par un nombre moins important de nuisances que les surveillants, ces derniers étant exposés à des conditions très diverses de travail (divisions de haute sécurité, ateliers de production, domaines agricoles). Par contre, concernant les facteurs de stress, les soignants éprouvent des tensions dans des proportions presque identiques aux surveillants, suite aux interventions d'urgences, à la surcharge de travail, aux relations avec les détenus et à la mauvaise ambiance au travail. En outre, les soignants et surveillants paraissent souffrir différemment d'éléments d'organisation tels que le sentiment de travailler sous pression, le manque d'écoute et le manque de considération. Enfin les soignants signalent un risque de violence plus élevé ainsi qu'un manque de reconnaissance plus important que les surveillants. Conclusion Les surveillants doivent continuer à faire l'objet d'un suivi attentif des services de santé au travail. En ce qui concerne les soignants, l'accent doit être mis sur l'amélioration de leur organisation interne de travail en approfondissant, entre autres, la question du manque de reconnaissance, le sentiment de travail sous pression, ainsi qu'en poursuivant les efforts sur la formation à la lutte contre la violence. [Auteurs]

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Introduction La précarité définit ce dont l'avenir, la durée ou la solidité ne sont pas assurés. Elle se développe notamment lorsque le niveau socio-économique est défavorable. Elle se définit par rapport à la communauté et peut être matérielle ou relationnelle. Le rapport entre précarité et santé peut se comprendre sous l'angle des déterminants sociaux de la santé, énoncés en 2004 par l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) : les conditions et les habitudes de vie influencent l'état de santé. Ayant un large accès à la population, les médecins de premier recours (MPR) sont des témoins privilégiés de la précarité et des inégalités sociales. La littérature définit la mission des MPR, mais il est essentiel de connaître leurs points de vue sur la question de la précarité, dans la réalité pratique. Méthode Ce travail de recherche a débuté par une revue approfondie de la littérature concernant les problématiques psychosociales en médecine. Une approche qualitative était ensuite nécessaire, sous forme d'entrevues semidirigées avec cinq différents médecins de la région lausannoise, afin de réaliser un questionnaire à soumettre à 47 autres médecins de premier recours, dans l'ensemble de la Suisse Romande, après validation par la commission cantonale vaudoise d'éthique. Résultats Cette enquête met en évidence l'existence et l'importance de la problématique de la précarité au sein du système de santé en Suisse Romande. Difficile à cerner, complexe et multifactorielle, certains ont tenté de la définir mais chacun l'apprécie différemment selon son vécu et sa sensibilité. Hormis ceux qui renoncent aux soins ou qui recourent aux urgences en dernier recours, la population qui consulte les MPR comporte entre 10 et 20% de patients précaires, proportion en augmentation ces dernières années et dépendant de la localisation. Les MPR détectent la précarité grâce à l'anamnèse psychosociale et certains marqueurs extérieurs. Leurs points de vue sont au coeur de notre question initiale. Pour eux, c'est leur rôle de détecter et prendre en charge, du moins partiellement, la précarité. Ils réfèrent ensuite souvent les patients vers d'autres structures ou corps de métiers mieux spécialisés. Ils ressentent, selon les situations, de la frustration, du surmenage, de l'impuissance mais aussi de la satisfaction personnelle dans ce type de prise en charge. La précarité complique souvent la prise en charge médicale : elle influence la survenue ou l'évolution du problème de santé, augmente le temps de consultation pour les patients précaires, induit une tendance chez les MPR à adapter le traitement ou réaliser moins d'investigations complémentaires en raison des difficultés économiques des patients et entraîne souvent des factures impayées. Les pathologies ou problèmes de santé les plus fréquemment rencontrés dans ces populations sont les troubles dépressifs, les addictions, les douleurs chroniques et le syndrome métabolique. Enfin, au delà du simple constat, les MPR expriment certains besoins pour mieux faire face à la précarité : ils souhaiteraient entre autres un carnet d'adresses utiles, un score mesurant la précarité et une formation continue à ce sujet. Conclusion La précarité est un sujet d'actualité et peut notamment influencer l'état de santé des populations, et inversement. Les MPR sont des témoins essentiels de cette problématique et la clé de sa détection, de par leur accès à une large population. Connaître leurs points de vue paraît donc essentiel si l'on souhaite imaginer des interventions visant à réduire les inégalités en matière de santé, pour une meilleure équité des soins. Entre ce qu'ils ressentent et les problèmes concrets d'organisation des consultations de patients précaires, le risque est un certain renoncement aux soins de la part desdecins, qui accentuerait celui des patients déjà existant. Finalement, la pénurie grandissante des MPR nécessite également de mieux comprendre leur mission et leurs conditions de travail, afin d'aider à redéfinir l'avenir du métier, pour continuer à exister et détecter ces situations à prendre en charge, visant à restaurer une santé solide et équilibrée, physique, mentale et sociale.

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De nos jours, près de 90% des enfants atteints d'une maladie chronique survivent au-dede l'âge de vingt ans et doivent passer de la pédiatrie aux soins adultes et de l'enfance à l'adolescence et à l'âge adulte. Selon la Society for Adolescent Medicine and Health (SAHM), les objectifs d'une transition organisée et coordonnée aux soins adultes pour les jeunes malades chroniques devraient permettre d'optimiser leur santé et de faciliter la réalisation de leur potentiel maximal.1 En conséquence, bien que le but principal de la transition soit la continuité des soins, elle n'est pas limitée au transfert (le passage de l'information et du patient de la pédiatrie aux soins adultes) mais est beaucoup plus large et inclut la préparation à la vie adulte. Ainsi donc, la transition devrait commencer tôt pendant l'adolescence, finir quand le patient devient un jeune adulte et englober trois parties : une phase de préparation en pédiatrie, une de transfert de la pédiatrie aux soins adultes et une dernière d'engagement aux soins adultes. Nowadays nearly 90% of children with a chronic condition survive to adulthood and must make the transition from pediatric to adult care. This transition must include not only the continuity of care but also the preparation for adult life so that these young people can develop their full potential. Divided into three phases (preparation, transfer and engagement), the transition process should be adapted to adolescents and ensure access to quality care.

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