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Je t'aide moi non plus: biologique, comportemental ou psychologique, l'altruisme dans tous ses états
Resumo:
« Je t'aime moi non plus », le titre de la fameuse chanson de Gainsbourg reflète de manière exquise ce que la vie a de beau et d'amer à la fois. A défaut de traiter d'amour, cet ouvrage analyse les méandres de l'aide à sens unique. L'altruisme, ce comportement de don sans attente de retour de service, est abordé ici de manière scientifique et philosophique plutôt que poétique et littéraire. Un objectif est d'en traquer les mécanismes sous-jacents, ceux qui échappent à tout romantisme et se traduisent souvent en calculs de coûts et bénéfices. Il s'agit également d'approfondir les diverses manières de comprendre et de pratiquer l'altruisme. Souvent considéré comme une des plus grandes vertus humaines, l'objet de nombreux écrits philosophiques et psychologiques, l'altruisme peut-il se trouver chez les abeilles et les marmottes ? Posez la question à un biologiste de l'évolution et il vous répondra « Mais oui, évidemment ! ». A première vue, une telle réponse est consternante mais nous verrons qu'à y regarder de plus près, les philosophes et les biologistes ne parlent pas exactement de la même chose en utilisant le même terme. L'hétérogénéité des disciplines intéressées à l'altruisme et des contextes théoriques dans lesquels il est utilisé en ont fait une notion extrêmement complexe et difficile à saisir. Au sein des différentes sciences sociales et du vivant, l'altruisme est un élément pivot dans trois débats dont cet ouvrage prend le temps de retracer les contours. Tantôt, l'altruisme se profile en danger (apparent) pour la théorie de l'évolution darwinienne (chap. 1), tantôt, il sert de cheval de bataille dans la croisade contre l'idéal de l'homo economicus si souvent prôné en économie (chap. 2 et 3), tantôt il est une énigme à découvrir dans les méandres de nos motivations intimes (chap. 3). Dans le cadre de ces différents débats, la notion d'altruisme prend des significations sensiblement différentes. Pour en rendre compte, l'ensemble de l'ouvrage s'articule autour d'une triple distinction fondamentale : l'altruisme peut être compris au sens biologique, comportemental ou psychologique. Chacune de ces notions est utilisée dans un contexte spécifique au sein de sciences qui ont leurs propres traditions et leurs propres débats internes. La structure de l'ouvrage est organisée en fonction de cette triple distinction. Le premier chapitre est consacré à l'altruisme biologique, définit en termes de valeur de survie et de reproduction (fitness) : un comportement est altruiste s'il a pour effet d'augmenter la fitness d'autrui aux dépens de sa propre fitness. L'observation de comportements altruistes au sein du monde animal a posé un des plus grands défis à la théorie de l'évolution depuis la publication de l'Origine des espèces. Des générations de biologistes se sont attelés à la tâche d'expliquer comment un comportement qui augmente la fitness biologique d'autres organismes aux dépends de la fitness de l'agent a pu être sélectionnée au fil de l'évolution. Nous verrons que c'est grâce aux travaux de William Hamilton et d'autres que cette difficulté a pu être résolue. Le deuxième chapitre retrace les attaques d'une frange d'économistes (supportés dans leur effort critique par des théoriciens des jeux et anthropologues évolutionnistes), contre le modèle classique de l'homo economicus. Leur objectif est de montrer que des personnes ordinaires ne se comportement souvent pas en maximisateurs rationnels de leurs gains propres, comme le prédirait la théorie économique néo-classique. Dans le cadre de ce débat, c'est du comportement social spécifiquement humain et plus particulièrement de l'altruisme humain dont il est question. Le terme d'altruisme est alors utilisé dans un sens plus lâche que ne le font les biologistes ; ce que l'on appellera l'altruisme comportemental comprend les actions coûteuses pour l'agent et avantageuses pour autrui. La particularité humaine fournira également l'occasion de traiter la délicate question des rapports entre l'évolution génétique et la culture. Nous verrons que l'étude du comportement animal fournit les premiers éléments d'explication de l'altruisme humain, mais ce dernier ne peut être pleinement compris qu'au terme d'une analyse qui tient compte des capacités qui nous sont propres. Cette analyse nous permettra de saisir pourquoi les êtes humains sont à la fois plus sociaux et plus opportunistes (la contradiction n'est qu'apparente) que les autres espèces animales. Malgré leurs différences, les versions biologique et comportementale de l'altruisme sont très proches au sens où elles traitent des conséquences de comportements. Ces notions ne reflètent qu'imparfaitement la conception ordinaire que nous nous faisons de l'altruisme. L'altruisme tel qu'il est utilisé dans le langage courant correspond davantage à l'image que s'en font les philosophes et les psychologues. Pour déceler les actions altruistes, ces derniers se demandent généralement si elles ont été causées par un motif dirigé vers le bien d'autrui. En ce sens, on parle d'altruisme psychologique qui réfère aux causes plutôt qu'aux effets des actions d'aide. Le troisième chapitre est consacré aux débats qui font rage autour de la question de savoir si les êtres humains sont capables d'agir de manière altruiste psychologique, c'est-à-dire en fonction de motifs exclusivement dirigés vers le bien-être d'autrui. Nous verrons à quel point cette tâche est ardue à moins d'accepter de reformuler la question en termes de motivation primaire à l'action. Au terme de l'analyse, il apparaitra que les trois notions d'altruisme se croisent sans se recouper dans un enchevêtrement de liens plus ou moins complexes. Nous verrons par exemple que l'altruisme biologique (voire comportemental) pourrait bien être une condition nécessaire à l'évolution de l'altruisme psychologique ; des liens tangibles peut ainsi être tissés entre ces différentes notions. Les diverses approches du phénomène de l'altruisme retracées dans cet ouvrage fournissent également des clefs de compréhension des méandres du comportement social animal et plus particulièrement humain. De manière générale, sans apporter de solutions toutes faites, cet écrit peut servir de guide sémantique et initie le lecteur à une littérature interdisciplinaire émergeante, foisonnante, passionnante quoique encore souvent parsemée de confusions et de contradictions.
Resumo:
To improve long-term survival, prompt revascularization of the infarct-related artery should be done in patients with acute myocardial infarction (AMI); therefore, a large proportion of these patients would be hospitalized during out of hours. The clinical effects of out-of-hours AMI management were already questioned, with conflicting results. The purpose of this investigation was to compare the in-hospital outcome of patients admitted for AMI during out of hours and working hours. All patients with AMI included in the AMIS Plus Registry from January 1, 1997, to March 30, 2006, were analyzed. The working-hours group included patients admitted from 7 a.m. to 7 p.m. on weekdays, and the out-of-hours group included patients admitted from 7 p.m. to 7 a.m. on weekdays or weekends. Major cardiac events were defined as cardiovascular death, reinfarction, and stroke. The study primary end points were in-hospital death and major adverse cardiac event (MACE) rates. A total of 12,480 patients met the inclusion criteria, with 52% admitted during normal working hours, and 48%, during out of hours. Patients admitted during weekdays included more women (28.1% vs 26%; p = 0.009), older patients (65.5 +/- 13 vs 64.1 +/- 13 years; p = 0.0011), less current smokers (40.1% vs 43.5%; p <0.001), and less patients with a history of ischemic heart disease (31.5% vs 34.5%; p = 0.001). A significantly higher proportion of patients admitted during out of hours had Killip's class III and IV. No differences in terms of in-hospital survival rates between the 2 groups (91.5% vs 91.2%; p = 0.633) or MACE-free survival rates (both 88.5%; p = 1.000) were noted. In conclusion, the outcome of patients with AMI admitted out of hours was the same compared with those with a weekday admission. Of predictors for in-hospital outcome, timing of admission had no significant influence on mortality and/or MACE incidence.
Resumo:
INTRODUCTION Despite the availability of new antibiotics such as daptomycin, methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA) bacteraemia continues to be associated with high clinical failure rates. Combination therapy has been proposed as an alternative to improve outcomes but there is a lack of clinical studies. The study aims to demonstrate that combination of daptomycin plus fosfomycin achieves higher clinical success rates in the treatment of MRSA bacteraemia than daptomycin alone. METHODS AND ANALYSIS A multicentre open-label, randomised phase III study. Adult patients hospitalised with MRSA bacteraemia will be randomly assigned (1:1) to group 1: daptomycin 10 mg/kg/24 h intravenous; or group 2: daptomycin 10 mg/kg/24 h intravenous plus fosfomycin 2 gr/6 g intravenous. The main outcome will be treatment response at week 6 after stopping therapy (test-of-cure (TOC) visit). This is a composite variable with two values: Treatment success: resolution of clinical signs and symptoms (clinical success) and negative blood cultures (microbiological success) at the TOC visit. Treatment failure: if any of the following conditions apply: (1) lack of clinical improvement at 72 h or more after starting therapy; (2) persistent bacteraemia (positive blood cultures on day 7); (3) therapy is discontinued early due to adverse effects or for some other reason based on clinical judgement; (4) relapse of MRSA bacteraemia before the TOC visit; (5) death for any reason before the TOC visit. Assuming a 60% cure rate with daptomycin and a 20% difference in cure rates between the two groups, 103 patients will be needed for each group (α:0.05, ß: 0.2). Statistical analysis will be based on intention to treat, as well as per protocol and safety analysis. ETHICS AND DISSEMINATION The protocol was approved by the Spanish Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (AEMPS). The sponsor commits itself to publishing the data in first quartile peer-review journals within 12 months of the completion of the study. TRIAL REGISTRATION NUMBER NCT01898338.
Resumo:
Au cours des deux dernières décennies, la technique d'imagerie arthro-scanner a bénéficié de nombreux progrès technologiques et représente aujourd'hui une excellente alternative à l'imagerie par résonance magnétique (IRM) et / ou arthro-IRM dans l'évaluation des pathologies de la hanche. Cependant, elle reste limitée par l'exposition aux rayonnements ionisants importante. Les techniques de reconstruction itérative (IR) ont récemment été mis en oeuvre avec succès en imagerie ; la littérature montre que l'utilisation ces dernières contribue à réduire la dose d'environ 40 à 55%, comparativement aux protocoles courants utilisant la rétroprojection filtrée (FBP), en scanner de rachis. A notre connaissance, l'utilisation de techniques IR en arthro-scanner de hanche n'a pas été évaluée jusqu'à présent. Le but de notre étude était d'évaluer l'impact de la technique ASIR (GE Healthcare) sur la qualité de l'image objective et subjective en arthro-scanner de hanche, et d'évaluer son potentiel en terme de réduction de dose. Pour cela, trente sept patients examinés par arthro-scanner de hanche ont été randomisés en trois groupes : dose standard (CTDIvol = 38,4 mGy) et deux groupes de dose réduite (CTDIvol = 24,6 ou 15,4 mGy). Les images ont été reconstruites en rétroprojection filtrée (FBP) puis en appliquant différents pourcentages croissants d'ASIR (30, 50, 70 et 90%). Le bruit et le rapport contraste sur bruit (CNR) ont été mesurés. Deux radiologues spécialisés en imagerie musculo-squelettique ont évalué de manière indépendante la qualité de l'image au niveau de plusieurs structures anatomiques en utilisant une échelle de quatre grades. Ils ont également évalué les lésions labrales et du cartilage articulaire. Les résultats révèlent que le bruit augmente (p = 0,0009) et le CNR diminue (p = 0,001) de manière significative lorsque la dose diminue. A l'inverse, le bruit diminue (p = 0,0001) et le contraste sur bruit augmente (p < 0,003) de manière significative lorsque le pourcentage d'ASIR augmente ; on trouve également une augmentation significative des scores de la qualité de l'image pour le labrum, le cartilage, l'os sous-chondral, la qualité de l'image globale (au delà de ASIR 50%), ainsi que le bruit (p < 0,04), et une réduction significative pour l'os trabuculaire et les muscles (p < 0,03). Indépendamment du niveau de dose, il n'y a pas de différence significative pour la détection et la caractérisation des lésions labrales (n=24, p = 1) et des lésions cartilagineuses (n=40, p > 0,89) en fonction du pourcentage d'ASIR. Notre travail a permis de montrer que l'utilisation de plus de 50% d'ASIR permet de reduire de manière significative la dose d'irradiation reçue par le patient lors d'un arthro-scanner de hanche tout en maintenant une qualité d'image diagnostique comparable par rapport à un protocole de dose standard utilisant la rétroprojection filtrée.
Resumo:
BACKGROUND Left ventricular hypertrophy (LVH) is common in kidney transplant (KT) recipients. LVH is associated with a worse outcome, though m-TOR therapy may help to revert this complication. We therefore conducted a longitudinal study to assess morphological and functional echocardiographic changes after conversion from CNI to m-TOR inhibitor drugs in nondiabetic KT patients who had previously received RAS blockers during the follow-up. METHODS We undertook a 1-year nonrandomized controlled study in 30 non-diabetic KT patients who were converted from calcineurin inhibitor (CNI) to m-TOR therapy. A control group received immunosuppressive therapy based on CNIs. Two echocardiograms were done during the follow-up. RESULTS Nineteen patients were switched to SRL and 11 to EVL. The m-TOR group showed a significant reduction in LVMi after 1 year (from 62 ± 22 to 55 ± 20 g/m2.7; P=0.003, paired t-test). A higher proportion of patients showing LVMi reduction was observed in the m-TOR group (53.3 versus 29.3%, P=0.048) at the study end. In addition, only 56% of the m-TOR patients had LVH at the study end compared to 77% of the control group (P=0.047). A significant change from baseline in deceleration time in early diastole was observed in the m-TOR group compared with the control group (P=0.019). CONCLUSIONS Switching from CNI to m-TOR therapy in non-diabetic KT patients may regress LVH, independently of blood pressure changes and follow-up time. This suggests a direct non-hemodynamic effect of m-TOR drugs on cardiac mass.