939 resultados para Advanced Cancer
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Le cancer épithélial de l’ovaire est le cancer gynécologique le plus agressif avec le plus haut taux de mortalité. La croissance des cellules cancéreuses de l’ovaire est limitée par les nutriments de l’environnement, le fer étant un des éléments indispensables à leur prolifération. L’hémochromatose héréditaire est une maladie associée à une accumulation corporelle de fer. Cette maladie est liée à deux mutations majeures du gène HFE soit H63D et C282Y. Étant donnée l’influence de la protéine HFE sur l’entrée du fer dans la cellule, des mutations du gène HFE pourraient être associées à une croissance rapide des cellules cancéreuses. Des études de génotypage du gène HFE effectuées chez 526 patientes avec cancer épithélial de l’ovaire, ont révélées une fréquence allélique de la mutation C282Y significativement plus élevées chez les patientes avec tumeur ovarienne comparativement aux patientes du groupe contrôle (5.9% versus 1.3%, p = 0.02). De plus, le taux de survie des patientes avec mutations C282Y et tumeur ovarienne de G3, après 2 ans, est faible (20%) lorsque comparé à celui des patientes sans mutations (60%, p = 0.005). Une analyse de régression multivariée de Cox a démontrée un risque relatif de 3.1, suggérant que les patientes avec mutations C282Y ont 3 fois plus de chance d’avoir une faible survie (p=0.001). Également, des études de corrélation ont démontrées que les niveaux de ferritine du sérum étaient plus élevés chez les patientes avec grade avancé du cancer épithélial de l’ovaire (r = 0.445 et p= 0.00001), suggérant que ce paramètre pourrait servir comme marqueur tumoral. Afin de comprendre ces résultats, nous avons tout d’abord étudiés l’influence des mutations HFE sur les cellules cancéreuses. Pour ce faire, la lignée du cancer de l’ovaire TOV-112D, homozygote pour la mutation C282Y, a été transfectée avec les vecteurs HFEwt et HFEC282Y. Bien qu’aucune différence significative n’ait été trouvée en termes de TfR totaux, des analyses par FACS ont démontrées un phénotype de déficience de fer pour les clones stables HFEwt. In vitro, la restauration de la protéine HFE, dans la lignée TOV-112D du cancer de l’ovaire, n’influence pas la croissance cellulaire. Ensuite, nous avons étudiés l’influence des niveaux de fer sur la progression tumorale. Une expérience in vivo préliminaire a démontré une tendance à un volume tumoral supérieur dans un modèle de souris de surcharge de fer,HfeRag1-/-. De plus, les souris HfeRag1-/-, injectées avec la lignée du cancer de l’ovaire TOV-21G, ont montrées des niveaux significativement plus faibles de fer sérique comparativement à leur contrôle (fer sérique 40±7μM versus 27±6μM, p = 0.001). En conclusion, des études supplémentaires sont nécessaires afin de comprendre davantage le rôle des mutations HFE sur la progression tumorale. Notamment, les niveaux élevés de fer pourraient rendre les cellules tumorales résistantes aux traitements ou encore, augmenter la toxicité et ainsi, contribuer à un mauvais prognostique.
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Le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué chez les hommes canadiens et la troisième cause de décès relié au cancer. Lorsque diagnostiqué à un stade précoce de la maladie, le cancer de la prostate est traité de manière curative par chirurgie et radiothérapie. Par contre, les thérapies actuelles ne peuvent éradiquer la maladie lorsqu’elle progresse à des stades avancés. Ces thérapies, comme la chimiothérapie et l’hormonothérapie, demeurent donc palliatives. Il est primordial d’optimiser de nouvelles thérapies visant l’élimination des cellules cancéreuses chez les patients atteints des stades avancés de la maladie. Une de ces nouvelles options thérapeutiques est l’immunothérapie. L’immunothérapie du cancer a fait des progrès considérables durant les dernières années. Cependant, les avancements encourageants obtenus lors d’essais précliniques ne se sont pas encore traduits en des résultats cliniques significatifs. En ce qui concerne le cancer de la prostate, les résultats négligeables suivants des interventions immunothérapeutiques peuvent être causés par le fait que la plupart des études sur le microenvironnement immunologique furent effectuées chez des modèles animaux. De plus la majorité des études sur l’immunologie tumorale humaine furent effectuées chez des patients atteints d’autres cancers, tels que le mélanome, et non chez les patients atteints du cancer de la prostate. Donc, le but central de cette thèse de doctorat est d’étudier le microenvironnement immunologique chez les patients atteints du cancer de la prostate afin de mieux définir les impacts de la tumeur sur le développement de la réponse immunitaire antitumorale. Pour réaliser ce projet, nous avons établi deux principaux objectifs de travail : (i) la caractérisation précise des populations des cellules immunitaires infiltrant la tumeur primaire et les ganglions métastatiques chez les patients atteints du cancer de la prostate; (ii) l’identification et l’étude des mécanismes immunosuppressifs exprimés par les cellules cancéreuses de la prostate. Les résultats présentés dans cette thèse démontrent que la progression du cancer de la prostate est associée au développement d’un microenvironnement immunosuppressif qui, en partie, est régulé par la présence des androgènes. L’étude initiale avait comme but la caractérisation du microenvironnement immunologique des ganglions drainant la tumeur chez des patients du cancer de la prostate. Les résultats présentés dans le chapitre III nous a permis de démontrer que les ganglions métastatiques comportent des signes cellulaires et histopathologiques associés à une faible réactivité immunologique. Cette immunosuppression ganglionnaire semble dépendre de la présence des cellules métastatiques puisque des différences immunologiques notables existent entre les ganglions non-métastatiques et métastatiques chez un même patient. La progression du cancer de la prostate semble donc associée au développement d’une immunosuppression affectant les ganglions drainant la tumeur primaire. Par la suite, nous nous sommes intéressés à l’impact de la thérapie par déplétion des androgènes (TDA) sur le microenvironnement immunologique de la tumeur primaire. La TDA est associée à une augmentation marquée de l’inflammation prostatique. De plus, les protocoles d’immunothérapies pour le cancer de la prostate actuellement évalués en phase clinique sont dirigés aux patients hormonoréfractaires ayant subi et échoué la thérapie. Cependant, peu d’information existe sur la nature de l’infiltrat de cellules immunes chez les patients castrés. Il est donc essentiel de connaître la nature de cet infiltrat afin de savoir si celui-ci peut répondre de manière favorable à une intervention immunothérapeutique. Dans le chapitre IV, je présente les résultats sur l’abondance des cellules immunes infiltrant la tumeur primaire suivant la TDA. Chez les patients castrés, les densités de lymphocytes T CD3+ et CD8+ ainsi que des macrophages CD68+ sont plus importantes que chez les patients contrôles. Nous avons également observé une corrélation entre la densité de cellules NK et une diminution du risque de progression de la maladie (rechute biochimique). Inversement, une forte infiltration de macrophages est associée à un plus haut risque de progression. Conjointement, durant cette étude, nous avons développé une nouvelle approche informatisée permettant la standardisation de la quantification de l’infiltrat de cellules immunes dans les échantillons pathologiques. Cette approche facilitera la comparaison d’études indépendantes sur la densité de l’infiltrat immun. Ces résultats nous ont donc permis de confirmer que les effets pro-inflammatoires de la TDA chez les patients du cancer de la prostate ciblaient spécifiquement les lymphocytes T et les macrophages. L’hypothèse intéressante découlant de cette étude est que les androgènes pourraient réguler l’expression de mécanismes immunosuppressifs dans la tumeur primaire. Dans le chapitre V, nous avons donc étudié l’expression de mécanismes immunosuppressifs par les cellules cancéreuses du cancer de la prostate ainsi que leur régulation par les androgènes. Notre analyse démontre que les androgènes augmentent l’expression de molécules à propriétés immunosuppressives telles que l’arginase I et l’arginase II. Cette surexpression dépend de l’activité du récepteur aux androgènes. Chez les patients castrés, l’expression de l’arginase II était diminuée suggérant une régulation androgénique in vivo. Nous avons observé que l’arginase I et l’arginase II participent à la prolifération des cellules du cancer de la prostate ainsi qu’à leur potentiel immunosuppressif. Finalement, nous avons découvert que l’expression de l’interleukin-8 était aussi régulée par les androgènes. De plus, l’interleukin-8, indépendamment des androgènes, augmente l’expression de l’arginase II. Ces résultats confirment que les androgènes participent au développement d’une microenvironnement immunosuppressif dans le cancer de la prostate en régulant l’expression de l’arginase I, l’arginase II et l’interleukin-8. En conclusion, les résultats présentés dans cette thèse témoignent du caractère unique du microenvironnement immunologique chez les patients atteints du cancer de la prostate. Nos travaux ont également permis d’établir de nouvelles techniques basées sur des logiciels d’analyse d’image afin de mieux comprendre le dialogue entre la tumeur et le système immunitaire chez les patients. Approfondir les connaissances sur les mécanismes de régulation du microenvironnement immunologique chez les patients atteint du cancer de la prostate permettra d’optimiser des immunothérapies mieux adaptées à éradiquer cette maladie.
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Le cancer épithélial de l’ovaire (CÉO) est le cancer gynécologique le plus létal. Le CÉO de type séreux, la forme la plus commune avec plus de 50% des cas, est souvent diagnostiqué tardivement et associé à un mauvais pronostic. Le CÉO avancé, surtout traité par chimiothérapie, va devenir chimiorésistant chez la majorité des patientes traitées. Bien que des lignées cellulaires du CÉO aient été dérivées à partir de tumeurs solides et d’ascites de patientes ayant ou non subi une chimiothérapie, aucune des lignées cellulaires du CÉO provenant d’une même patiente avant et après ses traitements de chimiothérapie n’ont été établies précédemment. Notre laboratoire est le premier à développer de telles lignées cellulaires. Nos nouvelles lignées cellulaires sont dérivées de trois patientes différentes (1369, 2295 et 3133) et classées selon leur provenance, soit la tumeur solide (TOV) ou l’ascite (OV). Nous avons donc caractérisé ces nouvelles lignées de cellules pré-chimiothérapie (TOV1369TR, OV2295, TOV3133D et TOV3133G) et post-chimiothérapie (OV1369(2), OV2295(2), TOV2295, OV3133 et OV3133(2)) par diverses approches. Par immunohistochimie et immunobuvardage de type Western, nous avons caractérisé les niveaux d’expression de marqueurs épithéliaux typiques de kératines (KRT7, KRT8, KRT18, KRT19, KRT20) pour confirmer l’origine épithéliale et ovarienne des cellules. Nous avons également analysé le niveau d’expression de HER2 et p53, deux marqueurs importants dans le CÉO. Cependant, il ne semble pas y avoir d’expression différentielle évidente de ces marqueurs entre les lignées pré-chimiothérapie et post-chimiothérapie. Plus encore, nous avons étudié plusieurs caractéristiques tumorigéniques des lignées cellulaires, dont la prolifération cellulaire (par compte cellulaire), la migration cellulaire (par recouvrement de plaie), la capacité à former des sphéroïdes en 3D (par la méthode des gouttelettes inversées), et la formation de tumeurs in vivo dans des souris SCID (xénogreffes sous-cutanées). En général, il ne semble pas y avoir de différences claires entre les cellules pré-chimiothérapie et post-chimiothérapie au niveau du comportement cellulaire, à l’exception du fait qu’aucune des lignées post-chimiothérapie semblent être en mesure de former des structures tridimensionnelles compactes, contrairement à certaines lignées post-chimiothérapie. Nos résultats pourront servir à mieux comprendre les différents mécanismes régissant les tumeurs malignes du CÉO de type séreux et à mieux comprendre la progression de la maladie à travers les différents traitements, ce qui nous permettra d’acquérir des informations essentielles pour mieux évaluer et traiter différentes patientes.
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Problématique : Bien que le tabac et l’alcool soient les facteurs causaux principaux des cancers épidermoïdes de l’oropharynx, le virus du papillome humain (VPH) serait responsable de l’augmentation récente de l’incidence de ces cancers, particulièrement chez les patients jeunes et/ou non-fumeurs. La prévalence du VPH à haut risque, essentiellement de type 16, est passée de 20% à plus de 60% au cours des vingt dernières années. Certaines études indiquent que les cancers VPH-positifs ont un meilleur pronostic que les VPH- négatifs, mais des données prospectives à cet égard sont rares dans la littérature, surtout pour les études de phase III avec stratification basée sur les risques. Hypothèses et objectifs : Il est présumé que la présence du VPH est un facteur de bon pronostic. L’étude vise à documenter la prévalence du VPH dans les cancers de l’oropharynx, et à établir son impact sur le pronostic, chez des patients traités avec un schéma thérapeutique incluant la chimio-radiothérapie. Méthodologie : Les tumeurs proviennent de cas traités au CHUM pour des cancers épidermoïdes de la sphère ORL à un stade localement avancé (III, IVA et IVB). Elles sont conservées dans une banque tumorale, et les données cliniques sur l’efficacité du traitement et les effets secondaires, recueillies prospectivement. La présence du VPH est établie par biologie moléculaire déterminant la présence du génome VPH et son génotype. Résultats: 255 spécimens ont été soumis au test de génotypage Linear Array HPV. Après amplification par PCR, de l’ADN viral a été détecté dans 175 (68.6%) échantillons tumoraux ; le VPH de type 16 était impliqué dans 133 cas (52.25 %). Conclusion: Une proportion grandissante de cancers ORL est liée au VPH. Notre étude confirme que la présence du VPH est fortement associée à une amélioration du pronostic chez les patients atteints de cancers ORL traités par chimio-radiothérapie, et devrait être un facteur de stratification dans les essais cliniques comprenant des cas de cancers ORL.
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Le cancer épithélial de l’ovaire (CEO) est le cancer gynécologique le plus létal. Plus de 70% des patientes diagnostiquées avec une tumeur de stade avancé rechutent suite aux traitements chimiothérapeutiques de première ligne, la survie à cinq ans étant ainsi très faible. Afin de mieux comprendre l’évolution de la maladie, nous avons recherché de nouveaux gènes, responsables de l’initiation et de la progression du CEO. Précédemment, des lignées cellulaires ont été dérivées à partir de la tumeur primaire et récurrente et/ou d’ascites de trois patientes. Le séquençage de l’ARN de ces lignées par la technologie de séquençage de nouvelle génération (TSNG) nous a permis d’identifier des mutations ponctuelles qui pourraient nous indiquer des gènes dérégulés dans le CEO. La TSNG est un bon outil qui permet d’identifier et de cribler à grande échelle des mutations. Nous avons sélectionné PLEC1, SCRIB, NCOR2, SEMA6C, IKBKB, GLCE et ITGAE comme gènes candidats présentant des mutations dans nos lignées et ayant une relation fonctionnelle avérée avec le cancer. Étant donné que la TSNG est une technique à taux de fiabilité limité, nous avons validé ces mutations par séquençage Sanger. Ensuite, nous avons étudié l’effet de ces mutations sur la structure protéique et l’expression de PLEC1, de SCRIB et de SEMA6C. Seules certaines mutations dans les gènes PLEC1, SCRIB et SEMA6C ont pu être confirmées. PLEC1 et SCRIB sont deux protéines d’échafaudage dont la mutation, rapportée dans plusieurs cancers, pourrait induire des changements de leurs conformations et affecter leurs interactions et leurs fonctions. Les conséquences de ces mutations sur la tumorigenèse de l’ovaire devront être étudiées.
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Le cancer de la prostate (CP) est le cancer le plus fréquemment diagnostiqué en Amérique du Nord et est au troisième rang en termes de létalité chez les hommes. Suite aux traitements de première ligne, 20 à 30% des patients diagnostiqués avec un cancer localisé auront une récidive biochimique de la maladie. La déplétion androgénique mène fréquemment au développement du stade de résistance à la castration (RC). Ce dernier est associé avec une augmentation de la morbidité (métastases osseuses) et de la mortalité avec une survie moyenne inférieure à deux ans. L’évolution du CP est très hétérogène dans la population et il n’existe actuellement aucun biomarqueur pronostique permettant d’identifier les patients à risque de récurrence biochimique, de métastases osseuses et de développement d’une résistance à la castration. De nombreuses études ont démontré que les cytokines inflammatoires IL-6 et IL-8 jouent un rôle dans la pathogénèse du CP, notamment dans le développement de la résistance à la castration. Par ailleurs, les niveaux sériques élevés de ces cytokines ont été associés à un mauvais pronostic. Précédemment, notre laboratoire a démontré in vitro que la protéine IKKε entraîne une augmentation de la sécrétion de ces cytokines dans les cellules du CP et qu’elle est exprimée davantage dans les tissus de cancers plus avancés. Le premier objectif du présent mémoire fut d’évaluer dans des tissus humains la corrélation d’IKKε, IL-6 et IL-8 avec des paramètres cliniques. Nos résultats soulignent le potentiel d’IKKε comme biomarqueur tissulaire pronostique de récurrence biochimique et de métastases osseuses. Nous n’avons trouvé aucune association entre IL-6/IL-8 et les paramètres cliniques inclus dans l’étude. Le second objectif de ce projet fut d’évaluer la coexpression de ces trois molécules dans l’épithélium du CP. Nos résultats confirment les observations in vitro en mettant en évidence une forte association entre l’expression d’IKKε, IL-6 et IL-8. Le troisième objectif fut d’évaluer la relation entre les niveaux sériques et tissulaires d’IL-6 et d’IL-8. Aucune relation significative n’a été établie, suggérant que les cytokines sériques ne sont pas uniquement d’origine prostatique. En conclusion, mon projet de maîtrise aura permis de préciser le potentiel d’IKKε comme biomarqueur tissulaire pronostique et de valider pour la première fois dans des tissus humains sa co-expression avec les cytokines IL-6 et IL-8, dont le rôle dans la pathogénèse de la maladie est bien établi. Une étude plus exhaustive des voies de signalisation d’IKKε reste d’intérêt pour élucider notamment les mécanismes par lesquels IKKε stimule la production de cytokines et par quels moyens cette protéine pourrait être impliquée dans le développement d’un état résistant à la castration.
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Pollution of water with pesticides has become a threat to the man, material and environment. The pesticides released to the environment reach the water bodies through run off. Industrial wastewater from pesticide manufacturing industries contains pesticides at higher concentration and hence a major source of water pollution. Pesticides create a lot of health and environmental hazards which include diseases like cancer, liver and kidney disorders, reproductive disorders, fatal death, birth defects etc. Conventional wastewater treatment plants based on biological treatment are not efficient to remove these compounds to the desired level. Most of the pesticides are phyto-toxic i.e., they kill the microorganism responsible for the degradation and are recalcitrant in nature. Advanced oxidation process (AOP) is a class of oxidation techniques where hydroxyl radicals are employed for oxidation of pollutants. AOPs have the ability to totally mineralise the organic pollutants to CO2 and water. Different methods are employed for the generation of hydroxyl radicals in AOP systems. Acetamiprid is a neonicotinoid insecticide widely used to control sucking type insects on crops such as leafy vegetables, citrus fruits, pome fruits, grapes, cotton, ornamental flowers. It is now recommended as a substitute for organophosphorous pesticides. Since its use is increasing, its presence is increasingly found in the environment. It has high water solubility and is not easily biodegradable. It has the potential to pollute surface and ground waters. Here, the use of AOPs for the removal of acetamiprid from wastewater has been investigated. Five methods were selected for the study based on literature survey and preliminary experiments conducted. Fenton process, UV treatment, UV/ H2O2 process, photo-Fenton and photocatalysis using TiO2 were selected for study. Undoped TiO2 and TiO2 doped with Cu and Fe were prepared by sol-gel method. Characterisation of the prepared catalysts was done by X-ray diffraction, scanning electron microscope, differential thermal analysis and thermogravimetric analysis. Influence of major operating parameters on the removal of acetamiprid has been investigated. All the experiments were designed using central compoiste design (CCD) of response surface methodology (RSM). Model equations were developed for Fenton, UV/ H2O2, photo-Fenton and photocatalysis for predicting acetamiprid removal and total organic carbon (TOC) removal for different operating conditions. Quality of the models were analysed by statistical methods. Experimental validations were also done to confirm the quality of the models. Optimum conditions obtained by experiment were verified with that obtained using response optimiser. Fenton Process is the simplest and oldest AOP where hydrogen peroxide and iron are employed for the generation of hydroxyl radicals. Influence of H2O2 and Fe2+ on the acetamiprid removal and TOC removal by Fenton process were investigated and it was found that removal increases with increase in H2O2 and Fe2+ concentration. At an initial concentration of 50 mg/L acetamiprid, 200 mg/L H2O2 and 20 mg/L Fe2+ at pH 3 was found to be optimum for acetamiprid removal. For UV treatment effect of pH was studied and it was found that pH has not much effect on the removal rate. Addition of H2O2 to UV process increased the removal rate because of the hydroxyl radical formation due to photolyis of H2O2. An H2O2 concentration of 110 mg/L at pH 6 was found to be optimum for acetamiprid removal. With photo-Fenton drastic reduction in the treatment time was observed with 10 times reduction in the amount of reagents required. H2O2 concentration of 20 mg/L and Fe2+ concentration of 2 mg/L was found to be optimum at pH 3. With TiO2 photocatalysis improvement in the removal rate was noticed compared to UV treatment. Effect of Cu and Fe doping on the photocatalytic activity under UV light was studied and it was observed that Cu doping enhanced the removal rate slightly while Fe doping has decreased the removal rate. Maximum acetamiprid removal was observed for an optimum catalyst loading of 1000 mg/L and Cu concentration of 1 wt%. It was noticed that mineralisation efficiency of the processes is low compared to acetamiprid removal efficiency. This may be due to the presence of stable intermediate compounds formed during degradation Kinetic studies were conducted for all the treatment processes and it was found that all processes follow pseudo-first order kinetics. Kinetic constants were found out from the experimental data for all the processes and half lives were calculated. The rate of reaction was in the order, photo- Fenton>UV/ H2O2>Fenton> TiO2 photocatalysis>UV. Operating cost was calculated for the processes and it was found that photo-Fenton removes the acetamiprid at lowest operating cost in lesser time. A kinetic model was developed for photo-Fenton process using the elementary reaction data and mass balance equations for the species involved in the process. Variation of acetamiprid concentration with time for different H2O2 and Fe2+ concentration at pH 3 can be found out using this model. The model was validated by comparing the simulated concentration profiles with that obtained from experiments. This study established the viability of the selected AOPs for the removal of acetamiprid from wastewater. Of the studied AOPs photo- Fenton gives the highest removal efficiency with lowest operating cost within shortest time.
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Introducción: El cáncer colorrectal es el tercer cáncer más diagnosticado en los hombres y el segundo en las mujeres a nivel mundial. Hasta 1.000 casos nuevos se diagnostican en Colombia cada año, por lo que es importante conocer la experiencia con esta patología en un centro de experiencia recientemente creado en el “Méderi, Hospital Universitario Mayor”. Materiales y métodos: Se realizó un estudio de corte transversal de la población con diagnóstico de cáncer colorrectal atendida entre agosto 2012 y diciembre 2014 que corresponde al tiempo de funcionamiento del servicio de Coloproctología. Resultados: Se atendieron un total de 152 pacientes con cáncer colorrectal en la institución. Se operó el 91% de los pacientes. El estadío más frecuente fue el IV. Solo el 4.9% presentó dehiscencia de anastomosis, datos concordantes con la literatura cuando el manejo es a cargo de expertos. El subtipo histológico más frecuente fue adenocarcinoma moderadamente diferenciado y la mortalidad perioperatoria de 2.63%. Discusión: El cáncer colorrectal es una entidad con alta morbimortalidad lo cual puede cambiar si se realizan pruebas de tamizaje, para realizar un manejo temprano y oportuno. Además juega un papel importante la experiencia del cirujano y la discusión de los pacientes en juntas multidisciplinarias. Palabras clave: cáncer de colon, cáncer de recto, epidemiología, estadificación
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A review. 6-Substituted fulvenes are interesting and easily accessible starting materials for the synthesis of novel substituted titanocenes via reductive dimerization, carbolithiation or hydridolithiation reactions, which are followed by a transmetallation reaction with titanium tetrachloride in the latter two cases. Depending on the substitution pattern, these titanocenes prove to be bioorganometallic anticancer drugs, which have significant potential against advanced or metastatic renal-cell cancer. Patients bearing these stages of kidney cancer have a poor prognosis so far and therefore real progress in the area of metal-based anticancer drugs may come from this simple and effective synthetic approach. This tutorial review provides an insight into the synthesis of fulvene-derived titanocenes and their activity in preclin. expts.
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Ovarian cancer is characterized by vague, non-specific symptoms, advanced stage at diagnosis and poor overall survival. A nested case control study was undertaken on stored serial serum samples from women who developed ovarian cancer and healthy controls (matched for serum processing and storage conditions as well as attributes such as age) in a pilot randomized controlled trial of ovarian cancer screening. The unique feature of this study is that the women were screened for up to 7 years. The serum samples underwent prefractionation using a reversed-phase batch extraction protocol prior to MALDI-TOF MS data acquisition. Our exploratory analysis shows that combining a single MS peak with CA125 allows statistically significant discrimination at the 5% level between cases and controls up to 12 months in advance of the original diagnosis of ovarian cancer. Such combinations work much better than a single peak or CA125 alone. This paper demonstrates that mass spectra from the low molecular weight serum proteome carry information useful for early detection of ovarian cancer. The next step is to identify the specific biomarkers that make early detection possible.
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Vaccine-based immunotherapy can increase the overall survival of patients with advanced prostate cancer. However, the efficacy of vaccine-elicited anticancer immune responses is heavily influenced by the physical, nutritional, and psychological status of the patient. Given their importance, these parameters should be carefully considered for the design of future clinical trials testing this immunotherapeutic paradigm in prostate cancer patients.
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Ruthenium compounds have been actively studied as metallodrugs for cancer therapy. Representatives of ruthenium-based antitumor drugs are the classes of ruthenium(III)-chlorido-(N-ligand)complexes, including the drugs namely NAMI-A and KP1019 in clinical trials, and ruthenium(II)-arene organometallics, with some compounds currently undergoing advanced preclinical testing. An alternative approach for tumor-inhibiting metallodrugs is the coordination of metal ions to organic pharmaceuticals. The combination of antitumor-active ruthenium ion with biologically-active pro-ligands in single compounds can result in the enhancement of activity, for example through synergistic effects. In the present article, some developments in the ruthenium-based antitumor drugs field are briefly highlighted and recent studies on mixed diruthenium-organic drugs as metallopharmaceuticals in cancer therapy are described. Novel organic pharmaceuticals-containing diruthenium(II, III)complexes have shown promising antitumor activity for C6 rat glioma - a model for glioblastoma multiforme (GBA).
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There is substantial evidence that infection with Helicobacter pylori plays a role in the development of gastric cancer and that it is rarely found in gastric biopsy of atrophic gastritis and gastric cancer. On advanced gastric tumors, the bacteria can be lost from the stomach. Aims - To analyze the hypothesis that the prevalence of H.pylori in operated advanced gastric carcinomas and adjacent non-tumor tissues is high, comparing intestinal and diffuse tumors according to Lauren’s classifi cation. Methods - A prospective controlled study enrolled 56 patients from “Hospital Universitário”, Federal University of Rio Grande do Norte, Natal, RN, Brazil, with advanced gastric cancer, treated from February 2000 to March 2003. Immediately after partial gastrectomy, the resected stomach was opened and several mucosal biopsy samples were taken from the gastric tumor and from the adjacent mucosa within 4 cm distance from the tumor margin. Tissue sections were stained with hematoxylin and eosin. Lauren‘s classifi cation for gastric cancer was used, to analyse the prevalence of H. pylori in intestinal or diffuse carcinomas assessed by the urease rapid test, IgG by ELISA and Giemsa staining. H. pylori infected patients were treated with omeprazole, clarithromycin and amoxicillin for 7 days. Follow-up endoscopy and serology were performed 6 months after treatment to determine successful eradication of H. pylori in non-tumor tissue. Thereafter, follow-up endoscopies were scheduled annually. Chi-square and MacNemar tests with 0.05 signifi cance were used. Results - Thirty-four tumors (60.7%) were intestinal-type and 22 (39.3%) diffuse type carcinomas. In adjacent non-tumor gastric mucosa, chronic gastritis were found in 53 cases (94.6%) and atrophic mucosa in 36 patients (64.3%). All the patients with atrophic mucosa were H. pylori positive. When examined by Giemsa and urease test, H. pylori positive rate in tumor tissue of intestinal type carcinomas was higher than that in diffuse carcinomas. In tumor tissues, 34 (60.7%) H. pylori-positive in gastric carcinomas were detected by Giemsa method. H. pylori was observed in 30 of 56 cases (53.5%) in tissues 4 cm adjacent to tumors. This difference was not signifi cant. Eradication of H. pylori in non-tumor tissue of gastric remnant led to a complete negativity on the 12th postoperative month. Conclusions - The data confi rmed the hypothesis of a high prevalence of H. pylori in tumor tissue of gastric advanced carcinomas and in adjacent non-tumor mucosa of operated stomachs. The presence of H. pylori was predominant in the intestinal-type carcinoma
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Objectives: To investigate the occurrence and severity of lymphoedema of the lower extremities (LLE), quality of life (QoL), and urinary and sexual dysfunction in women with vulvar cancer submitted to surgical treatment.Study design: Twenty-eight patients with vulvar cancer submitted to vulvectomy and inguinofemoral lymphadenectomy and 28 healthy, age-matched women (control group) were evaluated. The occurrence and severity of LLE were determined by Miller's Clinical Evaluation. QoL, urinary function and sexual function were assessed by the EORTC QLQ-C30, SF-ICIQ and FSFI questionnaires, respectively. The differences between groups and correlations were assessed using Student's r-test, Chi-squared test, Mann-Whitney U-test and Spearman's rho test.Results: The groups were similar in terms of marital status, educational status, menopausal status, hormone therapy and height. The occurrence and severity of LLE were higher in women with vulvar cancer compared with the control group (p < 0.001 and p = 0.003, respectively). A significant association was found between the severity of LLE and advanced age (p = 0.04), and the severity of LLE and higher body mass index (BMI; p = 0.04) in patients with vulvar cancer. In the patients with vulvar cancer, there was a significant correlation between the severity of LLE and worse QoL in the following domains: physical, cognitive, emotional, social, fatigue, pain, sleep and financial questions (p < 0.05). There was no difference in urinary function between the two groups (p = 0.113). Age and number of deliveries were the only variables associated with the occurrence of urinary incontinence (p = 0.01). Urinary incontinence was present in women with a mean age of 74.9 +/- 4.6 years and a mean of 7.3 +/- 1.3 normal deliveries. There was no difference between the groups in terms of the sexual function. Multivariate analysis showed an association between sexual function and age (p = 0.01), and sexual function and being in a stable relationship (p = 0.02).Conclusion: Patients submitted to vulvectomy or inguinofemoral lymphadenectomy for vulvar cancer are at higher risk of developing LLE compared with healthy, age-matched women. This has a negative effect on QoL, but does not interfere with urinary or sexual function. (C) 2012 Elsevier B.V. All rights reserved.
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)