830 resultados para Émigrants thymiques
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Les travailleuses du sexe constituent un groupe hétérogène qui cumule les facteurs de vulnérabilité, comme l'instabilité géographique, la migration forcée, les addictions et la précarité du permis de séjour. Leur accès aux soins dépend notamment des lois régissant le "marché du sexe" et de la politique migratoire du pays d'accueil. Dans cet article, nous passons en revue diverses stratégies sanitaires européennes destinées à ce groupe vulnérable et présentons les résultats préliminaires d'une étude pilote réalisée auprès de 50 travailleuses du sexe pratiquant dans les rues de Lausanne. Les résultats sont préoccupants : 56% n'ont pas d'assurance maladie, 96% sont migrantes et 66% sans permis de séjour. Ces résultats préliminaires devraient sensibiliser les décideurs politiques à améliorer l'accès aux soins des travailleuses du sexe. [Abstract] Sex workers constitute a heterogeneous group possessing a combination of vulnerability factors such as geographical instability, forced migration, substance addiction and lack of legal residence permit. Access to healthcare for sex workers depends on the laws governing the sex market and on migration policies in force in the host country. In this article, we review different European health strategies established for sex workers, and present preliminary results of a pilot study conducted among 50 sex workers working on the streets in Lausanne. The results are worrying: 56% have no health insurance, 96% are migrants and 66% hold no legal residence permit. These data should motivate public health departments towards improving access to healthcare for this vulnerable population.
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[Table des matières] 1. Résumé des principaux résultats. 2. Introduction. 3. Epidémiologie du VIH/sida. 4. Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH). 5. Usagers de drogue par voie intraveineuse (UDI). 6. Migrants. 7. Prostitution. 8. Personnes vivant avec le VIH/sida (PVA). 9. Population générale. 10. Jeunes de 17 à 20 ans. 11. Comportements sexuels dans le contexte du VIH/sida : évolution avec l'âge. 12. Conclusions et recommandations. 13. Bibliographie. 14. Annexes.
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La migració internacional contemporània és integrada en un procés d'interconnexió global definit per les revolucions del transport i de les tecnologies de la informació i la comunicació. Una de les conseqüències d'aquesta interconnexió global és que les persones migrants tenen més capacitat per a processar informació tant abans com després de marxar. Aquests canvis podrien tenir implicacions inesperades per a la migració contemporània pel que fa a la capacitat de les persones migrants per a prendre decisions més informades, la reducció de la incertesa en contextos migratoris, el desdibuixament del concepte de distància o la decisió d'emigrar cap a llocs més llunyans. Aquesta recerca és important, ja que la manca de coneixement sobre aquesta qüestió podria contribuir a fer augmentar la distància entre els objectius de les polítiques de migració i els seus resultats. El paper que tenen els agents de la informació en els contextos migratoris també podria canviar. En aquest escenari, perquè les polítiques de migració siguin més efectives, s'haurà de tenir en compte la major capacitat de la població migrant de processar la informació i les fonts d'informació en què es confia. Aquest article demostra que l'equació més informació equival a més ben informat no es compleix sempre. Fins i tot en l'era de la informació, les fonts no fiables, les expectatives falses, la sobreinformació i els rumors encara són presents en els contextos migratoris. Tanmateix, defensem l'argument que aquests efectes no volguts es podrien reduir complint quatre requisits de la informació fiable: que sigui exhaustiva, que sigui rellevant, que s'hi confiï i que sigui actualitzada.
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BACKGROUND: Used in conjunction with biological surveillance, behavioural surveillance provides data allowing for a more precise definition of HIV/STI prevention strategies. In 2008, mapping of behavioural surveillance in EU/EFTA countries was performed on behalf of the European Centre for Disease prevention and Control. METHOD: Nine questionnaires were sent to all 31 member States and EEE/EFTA countries requesting data on the overall behavioural and second generation surveillance system and on surveillance in the general population, youth, men having sex with men (MSM), injecting drug users (IDU), sex workers (SW), migrants, people living with HIV/AIDS (PLWHA), and sexually transmitted infection (STI) clinics patients. Requested data included information on system organisation (e.g. sustainability, funding, institutionalisation), topics covered in surveys and main indicators. RESULTS: Twenty-eight of the 31 countries contacted supplied data. Sixteen countries reported an established behavioural surveillance system, and 13 a second generation surveillance system (combination of biological surveillance of HIV/AIDS and STI with behavioural surveillance). There were wide differences as regards the year of survey initiation, number of populations surveyed, data collection methods used, organisation of surveillance and coordination with biological surveillance. The populations most regularly surveyed are the general population, youth, MSM and IDU. SW, patients of STI clinics and PLWHA are surveyed less regularly and in only a small number of countries, and few countries have undertaken behavioural surveys among migrant or ethnic minorities populations. In many cases, the identification of populations with risk behaviour and the selection of populations to be included in a BS system have not been formally conducted, or are incomplete. Topics most frequently covered are similar across countries, although many different indicators are used. In most countries, sustainability of surveillance systems is not assured. CONCLUSION: Although many European countries have established behavioural surveillance systems, there is little harmonisation as regards the methods and indicators adopted. The main challenge now faced is to build and maintain organised and functional behavioural and second generation surveillance systems across Europe, to increase collaboration, to promote robust, sustainable and cost-effective data collection methods, and to harmonise indicators.
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Si le tableau clinique évoque une malaria et que le résultat des examens parasitologiques n?est pas disponible ou est négatif, le praticien n?a pas d?information basée sur l?évidence pour savoir s?il doit donner ou non un traitement présomptif. Afin d?identifier les facteurs cliniques et paracliniques prédictifs d?une parasitémie à Plasmodium, nous avons mené une étude prospective chez les voyageurs ou migrants en provenance d?une zone tropicale ou subtropicale et qui consultaient pour de la fièvre. Le questionnaire comprenait 49 items explorant les données démographiques, les caractéristiques du voyage, les éléments de l?anamnèse et de l?examen clinique ainsi que les résultats de laboratoire. 336 sujets avec données complètes ont été recrutés (97 patients atteints de malaria et 239 contrôles avec fièvre et examen parasitologique négatif). L?analyse de régression multivariée a permis d?identifier les facteurs prédictifs de maiaria suivants : prophylaxie inadéquate, sudations, absence de douleur abdominale, température )38"C, mauvais état général, splénomégalie, compte leucocytaire (1 O x 1 03/L, plaquettes ~ 1 5 0 x l 03/L, taux d?hémoglobine <12 g/dL et éosinophiles (5%. La présence d?une splénomégalie avait le coefficient de probabilité positif pour un diagnostic de malaria le plus élevé (1 3.6) ; venait ensuite la présence d?une thrombopénie (1 1 .O). Dans le contexte de la consultation ambulatoire de la Policlinique Médicale Universitaire (prévalence de malaria de 29%), la probabilité post- test d?avoir un examen parasitologique positif était de 85% pour la splénomégalie et de 82% pour la thrombopénie. Même si le seuil thérapeutique n?est pas absolument défini, il semble raisonnable d?envisager un traitement présomptif lorsque la probabilité post- test est >80%. Si le médecin est réticent à administrer un traitement sans documentation parasitologique, il devrait au moins se retenir d?entreprendre d?autres investigations coûteuses, et plutôt répéter l?examen parasitologique après 12-24 heures.
Les trajectoires migratoires: entre flux, filières et mythes : le cas des italiens du canton de Vaud
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La complexité des parcours migratoires italiens, malgré la vaste littérature existante, n?a été souvent étudiée en profondeur qu'au niveau de la Confédération Helvétique ou bien dans le cadre d'un thème spécifique lié, plus en général, à la présence italienne en Suisse. En ce qui concerne le canton de Vaud, il n'existe pas, à notre connaissance, une étude scientifique spécifique sur la communauté italienne du canton. Il existe, bien sûr, des études concernant des thèmes spécifiques - nous y avons d?ailleurs contribué -, mais en réalité cette communauté reste méconnue dans son ensemble. Si des études scientifiques ou de vulgarisation ont mis en valeur certaines spécificités surtout historiques de cette communauté étrangère du canton de Vaud et de Suisse Romande, la parole n?a pas souvent été offerte à ces mêmes Italiens. C?est en partie dans le dessin de leur donner la parole, pour se raconter et pour raconter leur histoire de l?immigration italienne de l?aprèsguerre dans le canton de Vaud que ce travail a été fait. Il ne s?agit pas de l?objectif originel de cette recherche, surtout centré sur l?individuation des caractéristiques géographiques de la communauté italienne du canton de Vaud et moins axé sur les pratiques et la parole des migrants en question. Ce n?est qu?au fil des rencontres, des discussions, de résultats scientifiques qui sentaient le déjà vu, que le projet de thèse initial a évolué en allant vers les migrants, parfois « au détriment de la science pure » mais toujours en cherchant à rendre à ces Italiens leur statut d?individus à part entière. Il faut dire en outre que les études scientifiques ou les articles de vulgarisation existants n?ont pas souvent pris en considération la dimension spatiale. Cela ne concerne pas que les écrits concernant les Italiens de Suisse romande ou de la Confédération helvétique mais, plus généralement, l'ensemble des pays où la présence d?une population d'origine italienne constitue une part considérable de la présence étrangère ou d'origine étrangère. Ce qui laisse des creux assez importants dans les connaissances - par les acteurs bien sûr - non seulement des parcours migratoires mais aussi dans l?analyse des diverses spatialités qui, sommées, superposées, entrecroisées, juxtaposées, constituent l?une des composantes majeures de tout mouvement migratoire. Le parcours de recherche et quelques résultats Partis de schémas et de connaissances scientifiques « certaines » sur les phénomènes migratoires, nous avons dû nous obliger à revoir nos certitudes et à nous former tout en poursuivant notre chemin de recherche. Les connaissances et les compétences acquises « en route » nous ont bien confirmé que, pour chercher à pénétrer dans l?écheveau des parcours migratoires, il nous fallait abandonner l?idée de pouvoir les mesurer. Si quelques velléités quantitatives nous animaient encore, les acteurs de terrain nous ont bien aidé à les dépasser, à ne pas nous conformer au dictat de vouloir à tout prix mesurer un phénomène aussi opaque que les trajectoires migratoires. Par les reconstructions et les constructions en acte de ces mêmes trajectoires, nos témoins nous ont non seulement informés mais aussi formés à la découverte et à la reconstruction « bribe par bribe » - selon l?expression de Xavier Piolle » (Piolle, 1990, p. 149) - ce cette matière dense que sont les parcours migratoires des Italiens du canton de Vaud et cherchant à définir une grille de lecture de cet objet d?étude opaque et sinueux. Au fur et à mesure que cette grille se construisait, il nous paraissait de plus en plus clair que les Italiens mobilisés dans la recherche étaient en train de nous informer sur l?existence d?un mode de vie centré sur plusieurs références spatiales, sociales et culturelles qui ne pouvait en aucune manière s?apparenter aux modèles de sédentarité et de mobilité « reconnus » par les académiciens et les gens communs. Ce mode de vie centré sur des ancrages, réels ou bien cristallisés dans la mémoire et régulièrement « re-vivifiés », est axé sur une mobilité et un mouvement qui prennent leur source dans des racines « ancestrales » ou actuelles. Dans ce nouveau mode de vie, que devient l?espace ? Il se fait un réseau fondé sur des références spatiales concrètes et quotidiennes et sur des références symboliques qui, malgré les obligations du quotidien et de la vie réelle, ne s?effacent jamais. L?ensemble de ces références sont constitutives de l?espace du migrant et de son mode de vie entre sédentarité et mobilité - anciennes et nouvelles -. Ce mode de vie est fait de ruptures, ces mêmes ruptures qui sont parfois incompréhensibles aux non-migrants, à tous ceux qui ne comprennent pas la « non conformation » du migrant à un modèle sédentaire. Ce modèle, apparemment révolutionnaire, n?est qu?un tout premier exemple, le plus ancien peut-être, des nouveaux modes de vie qui commencent à s?affirmer et à s?ancrer dans nos sociétés actuelles. Le migrant a été et continue d?être une sorte d? « éclaireur » pour ces mêmes sociétés qui, pourtant, n?arrêtent pas de le considérer « Autre » et « hors norme » par rapport au modèle de sédentarité « monolithique » dominant. Le migrant, l? « homme porteur d?un ailleurs » plus ou moins lointain, nous enseigne que de nos jours être pluriel risque bien d?être un atout, que la (re)construction de nos identités nous ouvre au principe de la multiplicité et de l?altérité. Il est bien évident que pour arriver à entrer dans cette matière fluide, multiple et complexe, nous avons dû abandonner les chemins scientifiques habituels et que nous avons dû nous concentrer sur l?émergence de « bribes » plus que sur les données concrètes et mesurables concernant les Italiens du canton de Vaud. D?objet principal de la recherche qu?elle était, la communauté italienne du canton de Vaud s?est transformée en « objet instrumental », c?est-àdire en outil nécessaire à l?émergence et à l?étude des trajectoires migratoires des Italiens vivant dans cette région. Ce choix fait au cours de la recherche risque de ne pas satisfaire tous ceux qui voudraient « en savoir plus » sur la communauté italienne et qui rechercheraient dans ce travail des informations « factuelles » et mesurables. Nous avons été tenté par ce type d?approche, nous avons même cherché à la mettre en pratique : les résultats peu parlants pour nos interrogations sur les trajectoires migratoires nous en ont dissuadé. Cette recherche risque par ailleurs de décevoir également tous ceux qui y rechercheraient des mesures d?application concrètes. L?objectif de la recherche n?était pourtant pas la définition de modes opérationnels pour agir dans le cadre de la communauté italienne mais plutôt la découverte, par le terrain et en partenariat avec les Italiens mobilisés par les enquêtes, des tenants et aboutissants - les plus importants du moins - des trajectoires migratoires. Nous considérons que la compréhension des mécanismes et des spécificités des parcours migratoires, y compris leurs contradictions et parfois leurs anachronismes, est centrale, préalable à toute action éventuellement normative ou correctrice. Il ne nous appartient donc pas de faire des recommandations, de suggérer des décisions : seule l?action informative nous revient et nous appartient. Tel était bien le but de cette recherche. Les nouvelles pistes de recherche Notre action informative consiste dans la diffusion des résultats obtenus ainsi que dans la mise en évidence et la suggestion de nouvelles pistes de recherche et d?enquête, soit réflexives soit applicatives. Il nous paraît évident que se passer d?une réflexion « genrée » des migrations pourrait limiter la découverte des ressources existantes chez les migrants ainsi que rendre partielle la compréhension des problèmes « migratoires » anciens et nouveaux. L?approche genrée, bien que peu pratiquée jusqu?à présent, est une ressource « ancienne » mais longtemps considérée accessoire par les chercheurs tout comme par les édiles. La compréhension des spécificités et des différences dans les besoins et les aspirations des migrants et des migrantes peut conduire à devoir repenser toute action normative et correctrice, toute décision et tout choix qui, sans la prise en compte de cette composante, seraient nécessairement « artificiels » et ne correspondraient pas à la réalité migratoire. Si au début de cette recherche le chemin « genré » nous paraissait difficile à parcourir, dans le cadre des enquêtes sur le terrain en particulier - cette difficulté nous a dissuadé d?en faire l?objet « central » de notre recherche -, aujourd?hui l?acceptation du changement du rôle de la femme migrante - ainsi que les changements de cette même femme, moins passive et bien plus à même d?exprimer ses besoins et ses envies - nous rassure sur les opportunités de recherche futures ainsi que sur la portée des décisions futures concernant les migrants. La piste des jeunes migrants nous paraît aussi centrale et fondamentale dans les réflexions et les applications futures. Les modèles, les modes et les choix d?intervention sur le terrain font encore trop souvent référence à une réalité migratoire qui n?est plus ou bien qui prend encore en considération des références qui ne « font plus sens » pour les jeunes migrants. Les approches intergénérationnelles commencent timidement à se diffuser, tout en gardant une « aura » expérimentale qui risque de retarder la diffusion de ce mode de réflexion et d?action de la part des édiles comme des chercheurs. Il serait pourtant indispensable de ne pas trop prolonger cette expérimentation car la réalité de nos sociétés nous montre bien que la valorisation de quelques-unes des composantes « migratoires » augmente les risques d?affaiblissement des réseaux sociaux existants - les réseaux migratoires dans ce cas spécifique -. La réalité de nos sociétés, et de la société vaudoise dans ce cas particulier, nous donne aussi clairement l?indication d?une nouvelle réalité migratoire dans la communauté italienne : celle des « high skilled ». Composante marginale pendant des décennies, elle a acquis au cours des années ?90 du poids et de la visibilité. Sommes-nous face à une nouvelle « vague » migratoire, italienne dans ce cas spécifique, moins « redoutable » que les précédentes car constituée d?individus à même de s?intégrer plus facilement dans la société locale ? Ou bien sommes-nous face à la « concrétisation » et visibilisation d?un nouveau mode de vie, centré sur la mobilité, sur la « transition mobilitaire » dont nous parle Rémy Knafou ? Il est évident que la matière est encore assez « brute », qu?il nous manque des références spécifiques pour mieux entrer en matière et argumenter. Certains Pays occidentaux ne sont-ils pas en train de se demander comment rechercher et recruter des professionnels « high skilled » ? Cette nouvelle vague migratoire est peut-être composée par des « éclaireurs » qui expérimentent un nouveau mode de vie et de valorisation de leurs compétences professionnelles « au-delà des frontières nationales » et qui s? « alimentent » de mobilités successives. Cet ensemble de pistes, mais il y en a d?autres que nous pourrions cerner en allant plus en profondeur au sein des plus importantes, s?est révélé à nous par la manière de conduire notre recherche. Celle-ci en effet nous a demandé bien des parcours « à rebours », bien des remises en question, bien des périodes de prise de distance en regard d?une matière d?analyse qui, au fil du temps, s?est faite plus dense et plus problématique. Il nous paraît fondamental de rappeler encore une fois que la recherche n?a abouti que grâce au travail conduit sur le terrain par le chercheur, en observateur et en enquêteur d?abord, en acteur et partenaire de terrain par la suite. Cette méthode de recherche, parfois encore plus spiraliforme que les parcours migratoires, nous a permis de nous construire un « savoir être chercheur » et, par conséquent, un « savoir faire la recherche » dans le champ migratoire que nous n?envisagions pas au début de ce travail. L?acquisition de ces savoirs et les choix méthodologiques assumés nous paraissent encore plus indispensables à la fin de cette étude. Il ne s?agit pas de choix « partisans ». Nous avons bien expérimenté et cherché à utiliser les diverses approches possibles. Il s?agit plutôt de choix devenus nécessaires afin de mener la recherche à terme. Après maintes tentatives méthodologiques, nous avons bien compris qu?il existe des objets d?étude qui nécessitent l?adaptation du chercheur à leurs spécificités. Nous sommes convaincu que, voulant dépasser la phase purement « comptable » ou exploratoire d?un objet complexe et problématique comme les trajectoires migratoires, les méthodes d?enquête sur le terrain et avec les acteurs de terrain, restent les seules qui nous aident à pénétrer dans l?objet de recherche lui-même, qui nous soutiennent dans l?exploration sur la durée, qui nous permettent, par l?échange de savoirs différents, de participer à la recherche du « dedans », qui nous incitent à la confrontation de nos savoirs « savants » avec d?autres savoirs encore plus « savants » mais qui ne sont pas au bénéfice de la même légitimité.
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El artículo se propone mostrar que el diverso tratamiento social otorgado a la presencia de «reyes» y «reinas» latinos en diferentes lugares de España ha justificado distintos planteamientos de intervención defendidos fundamentalmente por los poderes públicos. Para ello, presentamos los primeros resultados de un proyecto de I+D+i en el que se ha realizado trabajo de campo en Barcelona y Madrid. Dichos contextos locales ejemplifican distintas modalidades de actuación. Para su comparación, nos centramos en dos acontecimientos que tuvieron gran repercusión en la opinión pública: la constitución de la Organización Cultural de Reyes y Reinas Latinos de Catalunya (julio de 2006) y el proceso por asociación ilícita contra el grupo de reyes y reinas latinos vinculados a la Sagrada Tribu América Spain en Madrid (abril de 2007). Dicha comparación revela que, más que a los rasgos socioculturales de los jóvenes migrantes, las diferencias responden a discrepancias en las políticas de acogida.
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Aujourd'hui encore, en Suisse, nous pouvons recenser chaque année pas moins de 600 nouveaux diagnostics de VIH (virus de l'immunodéficience humaine) [1]. Selon les définitions de l'ONUSIDA, l'épidémie du VIH en Suisse est dite concentrée [2] ; c'est-à-dire que la prévalence de l'infection au sein de la population générale est faible (0.4%), alors qu'elle touche plus fortement les groupes cibles, que sont les hommes ayant des rapports sexuels avec d'autres hommes (HSH), les consommateurs de drogues par voie intraveineuse (IDU) et les migrants en provenance de pays à haute prévalence (PHP). Il est donc primordial que l'épidémie du VIH soit surveillée et évaluée. La recherche sur le VIH ainsi que l'évaluation de son épidémie sont menées par plusieurs organismes, dont l'Etude suisse de cohorte VIH (SHCS), qui collecte avant tout des données cliniques sur le sujet. Une des tâches de cette surveillance est de pouvoir définir les groupes à risque accru d'exposition au VIH, afin qu'ils puissent bénéficier des mesures de prévention et de dépistage adéquates permettant de ralentir la propagation dudit virus [1]. En 2007, le « Clinics and Laboratories Committee » de la SHCS décide d'intégrer de nouvelles questions ciblant les circonstances de l'infection par le VIH aux formulaires adressés aux patients nouvellement inclus dans l'étude (cf annexe 1). Quatre questions sont alors sélectionnées pour explorer ce sujet : - Selon le médecin, quelle est la source probablement responsable de l'infection ? - Est-ce que le patient connaît une ou plusieurs sources potentielles de son infection ? - Est-ce que le patient connaît la période durant laquelle il a contracté le virus ? - Selon lui, où l'infection a-t-elle vraisemblablement eu lieu ?
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BACKGROUND: Information regarding the health status of migrants compared to subjects who remain in the country of origin is scarce. We compared the levels and management of the main cardiovascular risk factors between Portuguese living in Porto (Portugal) and Portuguese migrants living in Lausanne (Switzerland). METHODS: Cross-sectional studies conducted in Porto (EPIPorto, 1999 to 2003, n = 1150) and Lausanne (CoLaus, 2003 to 2006, n = 388) among subjects aged 35-65 years. Educational level, medical history and time since migration were collected using structured questionnaires. Body mass index, blood pressure, cholesterol and glucose levels were measured using standardized procedures. RESULTS: Portuguese living in Lausanne were younger, more frequently male and had lower education than Portuguese living in Porto. After multivariate adjustment using Poisson regression, no differences were found between Portuguese living in Porto or in Lausanne: prevalence rate ratio (PRR) and (95% confidence interval) for Portuguese living in Lausanne relative to Portuguese living in Porto: 0.92 (0.71 - 1.18) for current smoking; 0.78 (0.59 - 1.04) for obesity; 0.81 (0.62 - 1.05) for abdominal obesity; 0.82 (0.64 - 1.06) for hypertension; 0.88 (0.75 - 1.04) for hypercholesterolemia and 0.92 (0.49 - 1.73) for diabetes. Treatment and control rates for hypercholesterolemia were higher among Portuguese living in Lausanne: PRR = 1.91 (1.15 - 3.19) and 3.98 (1.59 - 9.99) for treatment and control, respectively. Conversely, no differences were found regarding hypertension treatment and control rates: PRR = 0.98 (0.66 - 1.46) and 0.97 (0.49 - 1.91), respectively, and for treatment rates of diabetes: PRR = 1.51 (0.70 - 3.25). CONCLUSIONS: Portuguese living in Lausanne, Switzerland, present a similar cardiovascular risk profile but tend to be better managed regarding hypercholesterolemia than Portuguese living in Porto, Portugal.
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La aprobación en junio de 2008 por el Parlamento Europeo de la Directiva de retorno —denominada también Directiva de la infamia o Directiva de expulsión— consolida el proceso de involución que sobre los derechos humanos se viene produciendo en la Unión Europea desde que el miedo a la inmigración irregular se incardinó en sus instituciones. Si bien las legislaciones de extranjería de los años ochenta contenían normas que regulaban el internamiento y la expulsión no es hasta la Directiva 2001/40/CE que comienza a tomar forma una política comunitaria centrada en la inmigración irregular y las expulsiones de migrantes. Las medidas de retorno son, dice la Comisión europea, “una piedra angular de la política de migración de la UE”. Desde entonces, la barbarie de los centros de retención e internamiento, el socavamiento de los derechos y la exclusión y criminalización de los migrantes extranjeros se han convertido en el caballo de batalla de las asociaciones defensoras de los derechos humanos. La erosión que las legislaciones y medidas de expulsión están provocado en los derechos y libertades y en las instituciones del Estado de derecho es inmensa. El retroceso y la erosión en los derechos y libertades es tan grande que ya no es posible continuar hablando sin más de Estados de derecho en la UE, sino más bien de máquinas administrativas para el internamiento y la expulsión, de “Estados expulsores”(1), donde las personas extranjeras son tratadas como semipersonas (2) e incluso como“no-personas” (3).
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La biopolítica sobre los migrantes se fundamenta en el binomio dejar entrar-residir o expulsar. Las leyes de extranjería están elaboradas sobre dos ejes: por un lado, en la regulación de los flujos migratorios en función del mercado de trabajo y las demandas de la economía y, por otro, en el control policial y la persecución de la inmigración irregular. Para la realización del primer eje del binomio, dejar entrar y residir, los Estados se dotan de mecanismos de regulación e intervención sobre el inmigrante concebido como fuerza de trabajo productiva. Asimismo los Estados crean mecanismos de control-sanción para las personas migrantes que incumplen los requisitos establecidos para entrar y residir en el territorio. En este punto la biopolítica sobre la población migrante se solapa o toma forma en el ejercicio de la soberanía por el Leviatán. Las medidas de control y sanción que los gobiernos ponen en marcha sobre los sin papeles han creado una imponente maquinaria de coacción en el interior de las instituciones del Estado de derecho hasta el punto de convertirlo en un Estado expulsor.
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[Programme - Table des matière] 1. Conférences inaugurales 2. Techniques d'enregistrement 3. Etudes descriptives 4. Etudes spatiales 5. Etudes de migrants 6. Etudes analytiques 7. Nouveaux registres 8. Incidence, survie 9. Mésothéliomes