999 resultados para théorie du skopos
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Malgré le succès de « Marxisme et philosophie du langage » (par la suite MPL) de V. Volochinov, ce texte n'a suscité que trois comptes rendus. Le quatrième est ébauché par A. Romm. Resté à l'état de notes, ce compte rendu est bien étudié par les chercheurs contemporains. En revanche, le compte rendu écrit par R. Chor n'a jamais été analysé de façon détaillée. Notre article a pour but de combler cette lacune et porte sur le contenu de l'analyse critique de MPL faite par Chor. Son examen révèle que le compte rendu écrit par cette dernière et MPL de Volochinov représentent la formulation de principes de base diamétralement opposés de la science du langage «marxiste». Cela se manifeste dans la réception des idées de F. de Saussure. Si Chor considère la conception de ce dernier comme fondement de la linguistique «théorique» portant sur la langue en tant que système de signes (ou de «signifiances» dans les termes de Chor), Volochinov rejette la théorie de Saussure. Il la considère comme «abstraite», d'où le nom «objectivisme abstrait» qu'il donne au saussurisme. En élaborant la philosophie du langage «marxiste», il s'appuie sur la néo-philologie idéaliste (les idées de Vossler et de son Ecole) définie dans MPL comme «subjectivisme individualiste». Volochinov propose d'étudier la «langue» comme fait réel, accessible à l'observation immédiate et non pas comme objet d'étude «théorique». Ce fait constitue une cible de la critique adressée par Chor à Volochinov
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RÉSUMÉ Traditionnellement attribué à Nāgārjuna, le Pañcakrama («Procédé de la méditation en cinq étapes») est l'un des ouvrages les plus influents du bouddhisme tantrique indo-tibétain. Bien que ce texte ait été accessible au monde indianiste européen dès le milieu du XIXe siècle, seules quelques portions en ont été traduites à ce jour dans une langue occidentale. La présente thèse a pour but premier d'offrir une traduction française annotée du Pañcakrama dans son intégralité. Elle comporte deux parties principales : 1) l'introduction au texte et 2) la traduction annotée. Une édition critique de la version tibétaine du Caryāmelāpakapradïpa est incluse à titre d'annexe (3). (1) L'introduction comporte trois chapitres. Le chapitre 1, intitulé «Le corpus textuel de l'École Ārya», présente d'abord un aperçu des ouvrages de l'école exégétique (appelée l'«École Ārya» < tib. ̒phags lugs) du Guhyasamājatantra à laquelle appartient le Pañcakrama. Cet aperçu est suivi d'une présentation détaillée des informations bibliographiques et philologiques relatives au Pañcakrama et à ses commentaires indiens. Sont également décrits deux autres textes d'une importance particulière pour la compréhension du Pañcakrama, à savoir le Caryāmelāpakapradïpa et le Pradïpoddyotana. Deux textes mineurs apparentés au Pañcakrama, le Karmāntavibhāga et le Svādhisthānaprabheda, sont aussi présentés brièvement. Le chapitre 2 de l'introduction, « La formation textuelle du Pañcakrama», discute quelques problèmes relatifs à la structure textuelle du Pañcakrama et à sa position historique au sein du corpus de l'École Ārya. Nous y examinons d'abord différentes positions à l'égard des cinq (pañca) unités textuelles qui constituent l'ensemble appelé «Pañcakrama». La chronologie relative traditionnellement acceptée pour les trois textes principaux de l'École Ārya, le Pañcakrama, le Caryāmelāpakapradïpa et le Pradïpoddyotana, est ensuite réexaminée. Nous proposons, en conclusion de ce chapitre, la première moitié du IXe siècle comme date de composition du Pañcakrama. Le chapitre 3, «Une analyse synoptique du Pañcakrama», est une présentation du système yogique que décrivent le Pañcakrama et les ouvrages apparentés. Nous y organisons les sujets en cinq groupes : i) les trois discernements (viveka); ii) la théorie des prakrti et āloka; iii) les deux verités; iv) la notion du yuganaddha; v) les trois sortes de caryā. Cette analyse thématique du contenu du Pañcakrama se propose non seulement de présenter le système yogique de l'École Ārya, mais aussi d'éclaircir l'arrière-plan historique de la formation de cette école exégétique. (2) Notre traduction française du Pañcakrama est basée sur le texte sanscrit que nous avons édité en 1994 en collaboration avec le professeur K. Mimaki (Université de Kyoto). En interprétant le texte, nous avons essayé de distinguer deux sortes de données philologiques supplémentaires, à savoir, d'une part, les données tirée des sources qui précèdent chronologiquement le Pañcakrama et, d'autre part, celles offertes par des ouvrages tardifs tels que les commentaires. Une telle distinction est importante du point de vue méthodologique : afin de mieux comprendre le texte dans le contexte historique de sa composition, nous devons nous garder d'adopter sans discrimination les interprétations des commentateurs qui, éloignés dans le temps, sont parfois influencés par des développements tardifs et par des systèmes philosophico-religieux étrangers au texte de base. (3) Dans l'appendice, nous présentons une édition critique du texte tibétain du Caryāmelāpakapradïpa. Cette édition est basée sur quatre éditions xylographiques (Cone, Derge, Narthang et Pékin) ainsi qu'un manuscrit paracanonique qui transmet une version révisée par 'Gos Khug pa 1Has btsas (première moitié du XIe siècle).
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Collection : Bibliothèque internationale d'économie politique ; 47
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Contexte et cadre: L'Institut universitaire de médecine sociale et préventive (IUMSP) de Lausanne a été mandaté par la Fondation Leenaards pour élaborer un cadre pour l'évaluation de l'impact d'un processus communautaire sur la santé des aînés dans la ville d'Yverdon, appelé "Quartiers solidaires". "Quartiers solidaires" est une méthodologie de développement communautaire, créée par l'unité de travail social communautaire de Pro Senectute Vaud. Elle a pour but d'améliorer la qualité de vie actuelle et future des personnes âgées au sein de leur quartier. Pour atteindre cet objectif, les habitants, et en particulier les aînés, sont invités à devenir auteurs et acteurs de leurs propres projets en créant une communauté locale. Le projet "Quartiers solidaires" à Yverdon s'inscrit par ailleurs dans le cadre d'un projet communal de politique d'action sociale de la ville, Qualité de vie, s'appliquant au niveau de la ville et impliquant divers acteurs et instances. L'IUMSP propose, pour l'élaboration de ce cadre, d'utiliser un outil : le "modèle de catégorisation des résultats". Cet outil, appelé aussi SMOC (Swiss Model for Outcome Classification), permet à tous les partenaires impliqués dans le projet Quartiers solidaires d'établir ensemble un état de situation à laquelle ils sont confrontés (c'est à dire une analyse des problèmes auxquels ils doivent faire face), ainsi qu'une théorie d'action (c'est à dire un schéma qui structure les activités, en cours et planifiées, selon les divers objectifs visés). Cet outil, caractérisé par sa démarche participative, a été utilisé dans le cadre d'ateliers réunissant les différentes parties prenantes du projet. [...] Le modèle est basé sur la santé dans sa définition la plus large (telle que définie par l'OMS), englobant donc la qualité de vie, et est en adéquation avec l'approche écologique, qui repose sur une vision élargie des déterminants de la santé. [Auteurs, p. 7-8]
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Collection : Bibliothèque de la réforme fiscale et économique
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Le juge est un acteur jusqu'ici sous-estimé des politiques publiques. Son interprétation de la loi peut avoir des effets très importants sur le déroulement du cycle des politiques publiques. La présente étude se propose de mettre en lumière ces effets. La partie théorique propose d'abord une grille d'analyse des rapports entre le droit et la politique pour mieux décrire le champ d'activité dans lequel le juge évolue. Ensuite, elle formule une théorie explicative du comportement du juge en le présentant comme un acteur essentiellement libre, mais soumis à des contraintes factuelles qui le canalisent. L'analyse de deux cas concrets (la lutte contre le hooliganisme et les naturalisations aux urnes) permet de tester les modèles élaborés dans la partie théorique.
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Face aux questions urgentes de marginalisation des villes méditerranéennes, nous nous interrogeons sur les modalités de l'intégration économique des territoires méditerranéens par les firmes multinationales, et sur la manière d'envisager leurs développements dans un contexte économique néo-libéral où le développement passe avant tout par l'investissement privé. Les firmes multinationales, grâce à leur organisation en réseaux à l'échelle de la planète, participent à ces processus d'intégration et se voient confier un rôle fondamental dans les politiques publiques d'intégration des territoires. Par une approche multi-échelles et multi-niveaux, nous avons observé l'intégration des villes par les réseaux de firmes multinationales en approfondissant en particulier les villes des pays du sud de la Méditerranée par les firmes multinationales du secteur agroalimentaire. Au niveau micro, nous avons analysé les stratégies des firmes multinationales selon une approche structurelle de leurs réseaux d'organisation financière, qui combine une approche élaborée par les gestionnaires selon le degré d'intégration internationale des activités au sein des groupes, avec l'analyse quantitative des réseaux sociaux. Au niveau macro, afin d'étudier le réseau de villes, nous avons effectué une agrégation de ces stratégies micro d'entreprises par agglomérations urbaines représentant des villes comparables. Nous avons confronté ces résultats à des études monographiques afin de souligner les processus locaux d'intégration des territoires par les firmes multinationales. D'après nos résultats, nous pouvons suggérer que les processus de métropolisation du système de villes sont le résultat à la fois d'attractivités internationales multiples, et de logiques sectorielles cumulées, conformément à la théorie des économies d'agglomération. La forte différenciation des modes de gouvernance des réseaux d'entreprises au niveau micro et la faible différenciation des réseaux de villes par ces mêmes firmes au niveau macro, nous a donc conduit à penser que les différences de mode de gouvernance observées au niveau micro des firmes multinationales vont se traduire par une différenciation au niveau de la mise en réseau des firmes à l'échelle intra-urbaine. Cette mise en réseau à l'échelle intra-urbaine est déterminante puisque nous avons observé que la connectivité intra-urbaine est fortement corrélée au pouvoir relatif de la ville sur les autres villes. Ceci peut s'expliquer par le fait que les villes qui ont des fonctions de siège ont besoin de s'appuyer sur un ensemble de services dans la ville, donc de fortes économies d'urbanisation. Nous avons observé que les villes méditerranéennes appartiennent à la région européenne mais la dissysmétrie des relations entre le nord et le sud témoignent de processus de périphérisation liées aux structures internationales des accords bilatéraux entre l'union européenne et les pays du sud de la Méditerranée. Cependant, nous avons pu vérifier au niveau local que la firme participe à des processus de développement plus larges à l'échelle du pays en participant à la restructuration des filières locales. Parce qu'elles appliquent le même modèle d'implantation où qu'elles soient, ce sont les acteurs institutionnels qui jouent un rôle déterminant dans les processus de développement en protégeant les filières locales, en réglementant les marchés nationaux, et en soutenant au niveau local les acteurs de la filière. Ces observations appliquées au cadre euro-méditerranéen suggèrent qu'il faudrait soutenir davantage les structures internationales pour accroître la compétitivité des territoires méditerranéens, et ce à tous les niveaux : renforcer les partenariats régionaux sud-sud pour l'émergence d'une région sud-méditerranéenne plus intégrée, et soutenir et réglementer davantage les filières locales avec une attention particulière accordée aux processus intra-urbains.