503 resultados para monarchie constitutionelle
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Contient : « Fastes de la monarchie chinoise, où l'on voit en abregé et selon l'ordre chronologique ce qui s'est passé de plus remarquable sous chaque Empereur » ; « Description géographique des provinces de la Chine » ; Histoire politique, administrative et littéraire de la Chine ; extraits de différents ouvrages chinois
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Contient : 1 « Ricordi per ministri che negotiano per loro principi appresso ad altri principi » ; 2 Discours, en italien, sur les qualités de l'orateur ; 3 « Memoire servant à justifier que la ville et cité de Verdun est et a tousjours été, de faict ou de droict, comprise soubs le concordat du royaulme, et non jamais possedée de droit par les empereurs, ny comprise sous le concordat de la Germanye » ; 4 Mémoire pour prouver que « la monarchie françoyse est conservée par relligion, et jamais, en ce siege royal, hereticque n'a possedé la couronne depuis le premier chrestien Clovis jusques à Henry, troisme de ce nom, presentement regnant » ; 5 « Discours des causes et raisons qui ont meu les catolicques de la France de prendre les armes, en l'annee 1585, pour la conservation de la religion catolicque, lequel se trouve imparfaict. 1585 » ; 6 Mémoire pour prouver que « divers exercices de religions en une republicque causent plusieurs grandz inconvenians à la personne du prince, de l'esglise, de la noblesse, et à tous subjectz du prince » ; par le « Frere LOUYS HEBERT » ; 7 Mémoire sur le voyage du duc de Nevers aux bains de Lucques. « Ce avril 1585 » ; 8 « Remonstrance à la noblesse catholicque de France qui tient le party du roy de Navarre » ; 9 Lettre sur les affaires du temps. « 1595, 7 avril » ; 10 « Coppie de l'investiture du marquisat de Monferrat », donnée par MAXIMILIEN II à Guillaume, duc de Mantoue. 1573. En latin ; 11 « Discours sur la venue et honnorable reception de Monsieur, fils et frere de roy », François, duc d'Alençon, dans les Pays-Bas ; 12 Sentence d'absolution donnée par le pape PAUL V au baron d'Anglure, accusé de meurtre, « sub anno a Nativitate Domini Nostri Jesu Christi millmo sexcmo undecimo ». En latin ; 13 « Ad orationem Henrici, christianissimi Francorum et Navarrae regis nomine, in publico consistorio habitam, SILVII ANTONIANI, sanctissimi domini nostri Clementis papae VIII cubiculi praefecti et secretarii, responsio » ; suivie d'un bref de CLEMENT VIII », datum Romae, apud Sanctum Petrum, sub annulo piscatoris, die XVII aprilis M.D.XCVII, pontificatus nostri anno sexto ». En latin ; 14 Lettre de « PAULUS papa quintus... nobili viro regni Neapolitani proregi, duci Ossunae,... Datum Romae, apud S. Mariam, XVII decembris ». 1619. En latin ; 15 Lettre de « FERDINANDUS, elector Coloniae... nobilibus dominis institutoribus et concilio equitum militiae christianae... Datum in monasterio S. Thonnisteni, die XI junii anno M.D.CXIXmo ». En latin ; 16 Lettre de « ALBERTUS,... archidux Austriae... institutoribus [et] concilio equitum militiae christianae... Datum Marimontii, 19a mensis junii 1619 ». En latin ; 17 Lettre de « MAXIMILIANUS,... institutoribus et consilio equitum militiae christianae... Datum Monachii, dic XVII mensis aprilis 1619 ». En latin ; 18 Lettre de « LOTHARDUS, archiepiscopus Trevere[nsis]... institutoribus et consilio equitum militiae christianae... Datum in civitate nostra Confluentia, 9a junii anno 1619 » ; 19 Lettre de « JOAN[NES] SUICARDUS, archiepiscopus Mogunt[inus]... institutoribus et consilio equitum militiae christianae... Datae Aschaffenburgi, ex arce nostra S. Joannis, V junii M.D.CXIX ». En latin ; 20 « Inventaire de plusieurs livretz imprimez et escriptz à la main, faictz sur les troubles de ce royaume depuis l'année 1560 jusques à la fin de l'an 1584... M.D.CXXIII »
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Contient : La Grande Monarchie de France, par Claude DE SEYSSEL ; « Partie des Croniques de Bretaigne en abregé, depuis Conan le Jeune » ; Guillaume DE St-ANDRÉ, « Le libvre du bon Jehan, duc de Bretaigne. » — Publié par E. Charrière, Chronique de Bertrand Du Guesclin, t. II, p. 421-558. (Doc. Inéd)
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Contient : 1 Lettre de « HENRY DE BOURBON [prince DE CONDE]... à Mr le president Jannin » ; 2 Lettre de « HENRY DE LA TOUR [duc DE BOUILLON]... à Mr le president Janin,... A Sedan, ce 27e juing » ; 3 à 9 Sept lettres de « HENRY DE BOURBON [prince DE CONDE]... à Mr le president Jannin » ; 10 Lettre de « CATERINE DE LORRAINE [duchesse DE NEVERS]... à Mr le president Jennin » ; 11 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeannin,... De Paris, le XIe de mars 1614 » ; 12 Lettre du président PIERRE JEANNIN à Nicolas de Neufville de Villeroi. « A Soissons, ce XIe avril 1614 » ; 13 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeanin,... De Paris, ce 16 janvier, à dix heures du soir, 1614 » ; 14 Lettre du président PIERRE JEANNIN à Nicolas de Neufville de Villeroi. « A Soissons, ce XVe avril » ; 15 Lettre de CLAUDE DE « BULLION [DE BONNELLES]... à Mr le president Jeannin,... A Paris, ce XVII apvril » ; 16 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeanin,... De Paris, le XVIIIe de avril, à huit heures du matin, 1614 » ; 17 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeannin,... De Paris, le XIXe de avril 1614 » ; 18 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeannin,... De Paris, le XXe de avril, à quatre heures apres midy, 1614 » ; 19 et 20 Deux lettres de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeanin,... De Paris, le XXIIIIe avril 1614 » ; 21 Lettre de CLAUDE DE « BULLION [DE BONNELLES]... à Mrs de Ventadour, de Thou, president Jeannin et de Boissise, deputez de Leurs Majestez à Soissons... A Paris, le XXIIII apvril mil VI.C.XIIII » ; 22 Lettre de CLAUDE DE « BULLION,... à Mr le president Jeannin,... A Paris, ce XXIIII apvril » ; 23 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeannin,... De Paris, le XXV d'avril, à trois heures apres midy, 1614 » ; 24 Lettre de « P[IERRE] BRULART,... à Mr Jeannin,... A Paris, ce XXVe avril 1614 » ; 25 Lettre de JACQUES-AUGUSTE « DE THOU » et de « J[EAN] DE THUMERY [DE BOISSISE]... à Mrs le duc de Ventadour et president Jeannin,... De Soissons, ce 26e avril 1614 » ; 26 Lettre de J.-A. « DE THOU » et de J. « DE THUMERY,... à Mrs le duc de Ventadour et president Jeannin,... De Soissons, ce 27e avril 1614 » ; 27 Lettre de J.-A. « DE THOU » et de J. « DE THUMERY,... à Mrs le duc de Ventadour et president Jeannin,... De Soissons, ce 28e avril 1614 » ; 28 Lettre de « HENRY DE LA TOUR, mareschal DE BOUILLON,... à Mr le president Jeannin,... De Roset, ce XXIX avril 1614 » ; 29 Lettre de « CONCINO [CONCINI]... à Mr le president Jannin,... A Fontainebleau, le 28me de mars 1611 » ; 30 Lettre de CHARLES DE GONZAGUE, duc DE « NEVERS,... à Mr le president Janin,... De Rethel, ce dernier avril 1614 » ; 31 Lettre du Sr « VIGNIER,... à Mr JEANNIN,... De Retel, ce mercredy matin dernier avril 1614 » ; 32 Lettre de J.-A. « DE THOU » et de J. « DE THUMERY,... à Mrs le duc de Ventadour et president Jeannin,... De Soyssons, ce dernier avril 1614, au soyr » ; 33 Lettre de HENRI DE LOBRAINE, duc DE « MAYENNE,... à Mr Jeannin,... De Soissons, le premier de may » ; 34 Lettre de J.-A. « DE THOU » et de J. « DE THUMERY,... à Mrs le duc de Ventadour et president Jeannin,... De Soyssons, ce premier jour de may 1614, à unze heures » ; 35 Lettre du Sr « DE NEUFBOURG,... à Mr Jeanyn,... A Soissons, ce 2e may, à XI heures du soir » ; 36 Lettre de « CATERINE DE GONSAGUE [duchesse douairière DE LONGUEVILLE]... à Mr le president Jannin,... Ce 3 may » ; 37 Lettre de CHARLES DE GONZAGUE, duc DE « NEVERS,... à Mr le president Janin,... De Saincte Menehoust, ce 4e may 1614 » ; 38 Lettre de la reine « MARIE [DE MEDICIS]... à mon cousin le duc de Ventadour, et messieurs de Thou, Jehannin, de Boissise et de Bullion,... Escrit à Paris, le Xme jour de may 1614 » ; 39 « Minutte de declaration » de « LOUIS [XIII] en faveur de la royne mere [Marie de Médicis], lors de la prise du Pont de Cée, qui n'a esté expediée ». 1620 ; 40 Lettre de Mr DE « SEAUS,... à monsieur le duc de Ventadour,... De Paris, le XIe jour de may 1614 » ; 41 « Promesse de HENRY DE LORRAYNE, duc DE MAYENNE, touchant l'ecrit fait pour le razement de Blavet... Faict à Sto Menehoud, le XVe jour de may mil six cens quatorze ». Copie ; 42 « Ecrit secret fait pour raison du razement de Blavet... Quinziesme de may mil six cens quatorze » ; 43 « Derniere Minute de la lettre escrite par M. le prince touchant le traicté de St Menehout » ; 44 Lettre de NICOLAS « DE NEUFVILLE [DE VILLEROI]... à Mr Jeannin,... De Paris, ce 17 de may 1614, à cinq heures du soir » ; 45 Procès-verbal de l'inventaire fait par les commissaires du roi ANNE DE LEVIS, « duc DE VANTADOUR, J. A. DE THOU, P. JEANNIN, J. DE THUMERY, des sommes trouvées dans « les coffres de Martin Nau, receveur general des finances en la generallité de Champagne », et remises entre leurs mains pour être employées « au payement et licentiement des gens de guerre » qui étaient en Champagne. 19 mai 1614 ; 46 Lettre de « HENRY DE LA TOUR [maréchal DE BOUILLON]... à Mr le president Janin,... De Sedan, le XXVII may 1614 » ; 47 Lettre de FRANÇOIS DE BONNE, maréchal DE « LESDIGUIERES,... à Mr de Jeannin,... Ce XXXe may 1614, à Grenoble » ; 48 Lettre de CHARLES DE GONZAGUE, duc DE « NEVERS,... à Mr le president Janin,... De Rethel, ce 21 juing » ; 49 Lettre du maréchal DE « LESDIGUIERES,... à Mr Jeannin,... A Grenoble, le XXXe juin 1614 » ; 50 Lettre de MAXIMILIEN DE BETHUNE, « duc DE SULLY,... à Mr le president Jeanin,... D'Orval, ce 15 de juillet 1614 » ; 51 Lettre du maréchal DE « LESDIGUIERES,... à Mr Jeannin,... A Grenoble, le XVIIIe juillet 1614 » ; 52 Lettre de CHARLES DE GONZAGUE, duc DE « NEVERS,... à Mr le president Janin,... De Lignieres, ce 22me juillet » ; 53 Lettre du « duc DE SULLY,... à Mr le president Jeanin,... D'Orval, ce 6 aoust 1614 » ; 54 Lettre du président « P[IERRE] JEANNIN,... à Mgr le prince [de Condé]... A Nantes, ce XIII aoust 1614 » ; 55 Lettre de CHARLES DE GONZAGUE, duc DE « NEVERS,... à Mr le president Jeanin,... De Nevers, ce 19me aoust 1614 » ; 56 Lettre du « duc DE SULLY,... à Mr le president Jeanin,... De Orval, ce VIIIe de septembre 1614 » ; 57 Lettre de « ROGER [DE ST-LARY] DE BELLEGARDE,... à Mr Jeanin,... De Dijon, ce dernier septembre » ; 58 Lettre « à Mr de Sully », pour l'engager « à parachever l'oeuvre si bien commancé en donnant conseil » au « prince » de Condé de se réconcilier avec la reine Marie de Médicis. Copie ; 59 « Copie de la lettre de Mr le mareschal DE BOUILLON, du 3 de juillet » ; 60 « Coppie d'un projet de manifeste de ceux de la religion pretendue reformée » ; 61 Discours adressé au prince de Condé, mécontent du gouvernement, pour lui prouver qu'il devait se soumettre aux justes volontés de la reine. Copie ; 62 « Discours sur les mouvemens d'Allemagne. Année 1620 ». Minute ; 63 « Apologie contre la lettre de monseigneur le prince de Condé », qui attaquait le gouvernement de la reine Marie de Médicis ; 64 Mémoire concernant les affaires de la religion réformée. Copie ; 65 « Advis que donnent au roy ses tres humbles serviteurs et subjectz assemblez par son commandement en la ville de Rouen, sur les moiens qu'ils estiment debvoir estre tenuz pour le soustenement de sa dignité royalle et de son estat, et pour donner soulagement à son pauvre peuple », 25 janvier 1597. Copie ; 66 « Propositions ou discours tendants à sedition et changement de la forme de gouverner, depuis le trespas de Henry le Grand, extraites d'un livre intitulé : La monarchie aristodemocratique, composé par un de la religion pretendue réformée et imprimé à Paris, depuis le quatorziesme de may de la presente année mil six cens unze ». Copie ; 67 et 68 Deux mémoires pour montrer combien « il importe que le pays de Bearn soit uni à la couronne de France »
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Selon la tradition, seulement trois régimes purs — monarchie, aristocratie et démocratie — sont identifiés comme étant capables, sous certaines conditions, de permettre l’atteinte du « bien commun ». Ce texte suggère qu’une typologie complète des régimes politiques doit inclure l’anarchie non pas en tant que forme dévoyée de la démocratie, mais bien comme un idéal type de régime pur. La nouvelle typologie devrait inclure la monarchie (le règne d’un seul), l’aristocratie (le règne d’une minorité), la démocratie (le règne de la majorité) et l’anarchie (l’auto-gouvernement de tous, par consensus). Au final, il est nécessaire de se rappeler que la vie politique ne se limite pas à l’État, et que l’anarchie peut s’incarner — ici et maintenant — dans des communautés et des groupes politiques locaux et de petite dimension. Le rejet radical de l’anarchie par les philosophes qui prétendent que sa réalisation est impossible dans notre monde moderne est donc trompeuse et appauvrit nécessairement notre pensée politique.
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Sur le rapport de Hobbes au monarchisme, les études hobbesiennes font largement consensus : tout au long de sa vie, le théoricien du Léviathan aurait été, disent-elles, un monarchiste convaincu, fidèle à la dynastie anglaise des Stuart. Or le présent travail cherche à ébranler la rigueur de cette thèse traditionnelle. Acquis aux recherches contextualistes de J. Collins, qui ont déjà montré les affinités hobbesiennes à l’égard des politiques anticléricales de Cromwell, il souhaite montrer que de telles affinités dissimulent une intention politique beaucoup plus profonde, celle de la réalisation politique des principes moraux de la loi naturelle. Dans cette perspective, Hobbes serait, sous l’impulsion de la méthode résolutive-compositive, non seulement l’inventeur du premier droit naturel subjectif dans l’histoire de la philosophie politique, mais aussi le théoricien d’une loi naturelle inédite, édifiée sur la rationalité des volontés individuelles. Ainsi, par la publication du Léviathan en 1651, Hobbes n’aurait pas exprimé ses affinités politiques pour la monarchie anglaise renversée : il aurait plutôt dévoilé son projet politique d’instituer une souveraineté politique qui repose sur le consentement rationnel de tous les sujets. Monarchiste dans sa jeunesse, Hobbes serait alors devenu, en élaborant sa science politique, partisan d’un régime politique que l’on pourrait nommer démocratie de la raison positive.
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En 1685, sous le règne de Louis XIV, au moment où la monarchie française voulut extirper l'altérité protestante en révoquant l'édit de Nantes (1598), trois contemporains, Jacques-Bénigne Bossuet (1627-1704), Pierre Jurieu (1637-1713) et Pierre Bayle (1647-1706) élaborèrent des utopies dans lesquelles ils nous font connaître leur vision d'une France idéale. Ces trois utopies, nous voulons les restituer au cours de ce mémoire de maîtrise et souligner quelles sont leurs propositions respectives en matière de gouvernement et de relations interreligieuses. Nous aborderons leurs positions quant aux conséquences politico-religieuses de la Révocation. Et enfin nous dirons quel est le traitement que ces trois auteurs réservent dans leurs textes à la question de la tolérance étatique.
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’Action française fut un mouvement idéologique et intellectuel marquant de l’histoire politique et culturelle de la Troisième république. Elle défendait, au moyen d’une rhétorique nationaliste et antirépublicaine, ainsi que d’un militantisme tapageur et d’un journal quotidien, l’idée d’une restauration de la monarchie en France sur les ruines d’une démocratie qu’elle estimait viciée et délétère. Durant la Grande Guerre, elle mit cependant en veilleuse son combat royaliste et se recentra sur son patriotisme. Cette approche la mena à appuyer pendant tout le conflit les gouvernements de défense nationale issus d’une Union sacrée résolument républicaine et à se poser comme l’un des principaux remparts contre les menaces à la nation, qu’elles soient intérieures ou extérieures. À l’issue du conflit, l’Action française était ainsi devenue un acteur politique reconnu et elle avait acquis une notoriété intellectuelle inédite. Cette volte-face notable n’a néanmoins été que très peu abordée de front dans l’historiographie du mouvement. Le présent mémoire vise à y remédier par l’examen du parcours politique et de l’évolution idéologique de l’Action française à partir de l’analyse des chroniques à saveur politique publiées dans son quotidien entre 1914 et 1918, ainsi que de rapports d’enquêtes de la Sûreté générale du ministère de l’Intérieur. Cette étude dresse un portrait plutôt bigarré de ce parcours et de cette évolution. En effet, au moment où le journal et les maîtres de l’Action française attinrent une renommée singulière grâce à leur discours et leurs campagnes guidés par l’intérêt national, son militantisme fut en contrepartie pratiquement annihilé par la mobilisation militaire. De même, malgré son adhésion de principe à la trêve politique que fut l’Union sacrée, l’Action française ne délaissa pas pour autant son procès idéologique du régime républicain et la valorisation de son projet royaliste. La façon dont l’Action française a commenté et pris part à la vie politique de la Grande Guerre révèle également cette équivoque, tout en offrant un portrait singulier des grands débats de cette période.
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La presse coloniale hispano-américaine a joué un rôle significatif dans la propagation d’idées étrangères dans les colonies d’Amérique. Elle est devenue le porte-parole de certaines idéologies, lesquelles se sont renforcées par le biais de la traduction de nouvelles provenant surtout d’Europe et des États-Unis. Notre thèse porte sur les interventions du sujet traducteur dans la Gaceta de Caracas (GdC) du Venezuela. Publié de 1808 à 1822, ce périodique est le plus emblématique de l’époque émancipatrice. Créé pour diffuser des nouvelles et des idées pro-monarchie dans la province vénézuélienne, ce périodique dépasse ses objectifs premiers et témoigne des changements politiques, économiques et sociaux pendant le processus d’indépendance du pays qui, en quatorze ans, connaît successivement des périodes royalistes et des périodes républicaines. Comme les autres périodiques de la Province, la GdC a connu une importante activité traductive par l’emploi de sources étrangères (périodiques publiés en Europe, aux États-Unis et dans les Caraïbes). La traduction dans la GdC fait partie d’un projet politique, raison pour laquelle les traducteurs n’hésitent pas à s’en servir pour communiquer leurs idéaux. La traduction sert toutefois deux projets bien distincts dépendamment de l’étape politique que vit le pays : pendant l’époque royaliste, elle cherche à maintenir le pouvoir de la monarchie espagnole sur la colonie, tandis que durant l’époque patriotique, elle cherche à s’en libérer. Des études précédentes ponctuelles suggèrent que le traducteur de la GdC emploie une stratégie d’appropriation à des fins politiques et intervient délibérément dans le processus de traduction (Bastin, Navarro & Iturriza, 2010; Iturriza, 2011; Navarro, 2008, 2010, 2011). Dans le cadre des études descriptives de la traduction – EDT (Toury, 1995), nous étudions les choix traductionnels des rédacteurs-traducteurs. Plus précisément, nous examinons les raisons, les manifestations et les effets de ces choix afin de déterminer le rôle de la traduction dans le processus indépendantiste au Venezuela.
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Thèse présentée en cotutelle en vue de l’obtention des grades de Philosophiae Doctor (Ph.D.) en Sciences des Religions de l’Université de Montréal et de Docteur en Sociologie de l’École Pratique des Hautes Études Paris-Sorbonne
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Cette thèse consiste en une étude comparative du métier d’intendant au Canada et dans les généralités de Bretagne et de Tours dans la première moitié du 18e siècle (1700-1750). Elle s’appuie sur l’intendant pour s’interroger sur l’existence de spécificités dans l’exercice du pouvoir en contexte colonial par rapport au contexte métropolitain. Considéré par la plupart des historiens de la France d’Ancien Régime comme le personnage clé de l’évolution politique qui aurait fait passer la monarchie de sa phase judiciaire jusqu’à sa phase dite « administrative », l’intendant de justice, police et finance ou commissaire départi est au coeur des débats sur l’absolutisme et son rôle de première ligne dans l’oeuvre de centralisation monarchique en fait le sujet idéal pour observer la portée réelle de ce régime sur le terrain. L’examen du fonctionnement de l’intendance est un préalable obligé pour qui veut comprendre les rapports entre administrateurs et administrés et mieux cerner la capacité de régulation de l’État. Dans le cadre des attributions définies par sa commission, quelles sont les tâches qui l’occupent concrètement ? Cette thèse s’intéresse à l’intendant du point de vue de sa pratique, en s’appuyant sur la description interne des sources produites par l’intendant pour décortiquer ses mécanismes d’intervention. Deux types de documents sont analysés successivement, soit la correspondance, incluant les pièces jointes et les documents de travail, et les actes de portée réglementaire, incluant les ordonnances et les arrêts du Conseil d’État. Chemin faisant, nous avons fait la rencontre des individus et groupes qui sollicitent l’intervention de l’intendant, levant le voile sur les rapports de pouvoir et les interactions qui le lient à ses supérieurs, aux justiciables et aux institutions locales. L’exercice permet de poser en des termes nouveaux l’action de ce personnage dont on connaissait les attributions et principales décisions, mais beaucoup moins leur logique sous-jacente.
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Le présent mémoire cherche à comprendre la nature des rapports entre la ville de Paris et le roi Charles IX grâce à l’étude de l’entrée royale de ce dernier dans la capitale en 1571. Pour l’historien, l’étude des grands rituels monarchiques permet de saisir les mécanismes symboliques de communication qui créent en quelque sorte le pouvoir royal. L’entrée royale, rituel codifié durant lequel une ville accueille son souverain, permet d’observer la nature des rapports entre le pouvoir monarchique et le pouvoir urbain. Généralement perçue comme un moment consensuel, l’entrée royale peut aussi servir de cadre pour les édiles urbains afin d’exprimer leurs désaccords à l’égard des politiques du roi. La confrontation entre la relation officielle de l’entrée et les archives municipales met au jour une série de ratés nous permettant de déconstruire l’image de concorde longtemps associée à l’entrée de 1571. Loin d’être un portrait élogieux du roi Charles IX, le programme de l’entrée parisienne de 1571 célèbre plutôt Catherine de Médicis et le duc Henri d’Anjou. En cela, les édiles parisiens expriment leurs critiques face à un pouvoir monarchique dont l’inaction durant les guerres de religion illustre la trop grande faiblesse.
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En 1683, la monarchie française expédie en Nouvelle-France trois compagnies d’infanterie de la Marine afin de mettre un terme à la guerre contre les Iroquois qui menace la colonie sous juridiction de la Marine. Ce premier contingent se montrant incapable de mater l’ennemi, le roi envoie d’autres compagnies dirigées par des officiers qui détiennent soit une expérience dans le service de la Marine ou dans les régiments d’infanterie. La guerre dorénavant ouverte avec les colonies britanniques, force l’enracinement de ce corps d’armée au Canada. Les administrateurs vont l’appeler troupes de la Marine. Un autre facteur d’enracinement est la permission que les autorités royales accordent aux nobles de la colonie canadienne de s’engager dans le corps d’officiers. Les Canadiens y deviennent majoritaires quelques décennies plus tard. Plusieurs de ces officiers, notamment nés en colonie ont fait l’objet de biographies. Quelques études se sont penchées sur le corps d’officiers en tant qu’acteur social. Cependant, l’ensemble de la carrière militaire d’un officier des troupes de la Marine en Nouvelle-France n’a jamais été abordé. Les capitaines, étant parvenus au sommet de la hiérarchie des troupes de la Marine avant 1739, constituent le sujet de cette recherche. Ce sera donc les grandes étapes de leur expérience militaire coloniale que l’on tentera d’approfondir tout en prenant en considération le lieu de naissance de l’officier, ce qui nous permet dégager certaines tendances relatives à la carrière d’officiers militaires dans la société d’Ancien Régime.