874 resultados para Parental Risk-Taking
Resumo:
Existing research identifies preschoolers with communication delays as a population at risk for the development of behavioural concerns. This risk increases when additional environmental factors such as parental stress and family conflict are also present. Research has also shown that behavioural concerns can be stable over time when they develop early. However, early intervention has been shown to be effective in addressing these concerns. The effectiveness of early intervention in addressing both child and family outcomes increases when interventions are delivered in a family-centred approach. This research project made use of data related to child behaviour and parenting, gathered through the Family Resource Project which explored the parenting experiences and resource access and allocation decisions of families who have preschool children with and without communication delays. Cluster analysis was used to explore whether there were identifiable clusters of children and families within each sample. Interview data fi"om each identified family cluster was then explored further, to identify how parents described their child's behaviour and their experience of parenting. Results show that, within this sample, parents of preschoolers with communication delays described their child's behaviour and their experience of parenting differently than did parents of children without communication delays. Results also showed that within this sample parents experiencing parental stress and/or family conflict described their child's behaviour and their experience of parenting differently than did parents from other clusters. Results suggest support for early intervention and the use of family-centred intervention, particularly for families of children with communication delays.
Resumo:
By identifying early signs of Autism Spectrum Disorder, early intervention or parent training could be implemented and assist in increasing the developmental trajectory for these infants. This cross sectional study used the Parent Observation of Early Markers Scale (POEMS) to identify early signs of ASD in 69 high-risk (older sibling diagnosed with ASD) and 69 matched low-risk infants' families (no family history of ASD) between 6 and 36 months of age. The preliminary results showed the high-risk children had significantly more elevated POEMS items than the low-risk children at 12, 18,24,30 and 36 months of age. The results suggest that at-risk infants may show signs of ASD as early as 12 months of age, and that the POEMS could be used to guide early intervention or parent training for children 12 months or older.
Resumo:
An increasing body of knowledge links parental involvement with student success but few studies address Aboriginal parental involvement in urban settings. While some critics argue traditional Aboriginal knowledge is best delivered at home, Aboriginal children who share parents’ stories in the classroom benefit other children who draw connections to these stories. Moreover, Aboriginal learners need to function in mainstream Western society and in public school settings in which educators often have a difficult time engaging Aboriginal parents. Consequently, this research sought to explore the perceptions and sense of engagement of parents/caregivers in the Aboriginal Student Program (ASP) in a publicly funded secondary school in Ontario. The study was an extension of the researcher’s existing work and focused specifically on a sample of parents/caregivers taking part in an Aboriginal feast at an Ontario secondary school. Nine individuals accepted an invitation to participate in a Talking Circle and shared perceptions of their children’s educational experiences. Data were collected and coded, and findings indicated that parental involvement in children’s educational journeys contributed significantly to a sense of parental engagement in the school and in Aboriginal programs. Results also suggest that Eurocentric pedagogy can be modified in mainstream secondary schools to directly involve Aboriginal parents/caregivers. Although many participants’ stories revealed they experienced racism during their own schooling, study findings demonstrate that the parents/caregivers want to be involved in their children’s education nonetheless. This thesis discusses the data that were grounded in the participants’ voices that in turn led to several key recommendations.
Resumo:
Contexte - La prévalence de la maladie de Crohn (MC), une maladie inflammatoire chronique du tube digestif, chez les enfants canadiens se situe parmi les plus élevées au monde. Les interactions entre les réponses immunes innées et acquises aux microbes de l'hôte pourraient être à la base de la transition de l’inflammation physiologique à une inflammation pathologique. Le leucotriène B4 (LTB4) est un modulateur clé de l'inflammation et a été associé à la MC. Nous avons postulé que les principaux gènes impliqués dans la voie métabolique du LTB4 pourrait conférer une susceptibilité accrue à l'apparition précoce de la MC. Dans cette étude, nous avons exploré les associations potentielles entre les variantes de l'ADN des gènes ALOX5 et CYP4F2 et la survenue précoce de la MC. Nous avons également examiné si les gènes sélectionnés montraient des effets parent-d'origine, influençaient les phénotypes cliniques de la MC et s'il existait des interactions gène-gène qui modifieraient la susceptibilité à développer la MC chez l’enfant. Méthodes – Dans le cadre d’une étude de cas-parents et de cas-témoins, des cas confirmés, leurs parents et des contrôles ont été recrutés à partir de trois cliniques de gastro-entérologie à travers le Canada. Les associations entre les polymorphismes de remplacement d'un nucléotide simple (SNP) dans les gènes CYP4F2 et ALOX5 ont été examinées. Les associations allélique et génotypiques ont été examinées à partir d’une analyse du génotype conditionnel à la parenté (CPG) pour le résultats cas-parents et à l’aide de table de contingence et de régression logistique pour les données de cas-contrôles. Les interactions gène-gène ont été explorées à l'aide de méthodes de réduction multi-factorielles de dimensionnalité (MDR). Résultats – L’étude de cas-parents a été menée sur 160 trios. L’analyse CPG pour 14 tag-SNP (10 dans la CYP4F2 et 4 dans le gène ALOX5) a révélé la présence d’associations alléliques ou génotypique significatives entre 3 tag-SNP dans le gène CYP4F2 (rs1272, p = 0,04, rs3093158, p = 0.00003, et rs3093145, p = 0,02). Aucune association avec les SNPs de ALOX5 n’a pu être démontrée. L’analyse de l’haplotype de CYP4F2 a montré d'importantes associations avec la MC (test omnibus p = 0,035). Deux haplotypes (GAGTTCGTAA, p = 0,05; GGCCTCGTCG, p = 0,001) montraient des signes d'association avec la MC. Aucun effet parent-d'origine n’a été observé. Les tentatives de réplication pour trois SNPs du gene CYP4F2 dans l'étude cas-témoins comportant 225 cas de MC et 330 contrôles suggèrent l’association dans un de ceux-ci (rs3093158, valeur non-corrigée de p du test unilatéral = 0,03 ; valeur corrigée de p = 0.09). La combinaison des ces deux études a révélé des interactions significatives entre les gènes CYP4F2, ALOX et NOD2. Nous n’avons pu mettre en évidence aucune interaction gène-sexe, de même qu’aucun gène associé aux phénotypes cliniques de la MC n’a pu être identifié. Conclusions - Notre étude suggère que la CYP4F2, un membre clé de la voie métabolique LTB4 est un gène candidat potentiel pour MC. Nous avons également pu mettre en évidence que les interactions entre les gènes de l'immunité adaptative (CYP4F2 et ALOX5) et les gènes de l'immunité innée (NOD2) modifient les risques de MC chez les enfants. D'autres études sur des cohortes plus importantes sont nécessaires pour confirmer ces conclusions.
Resumo:
Sommaire Cette thèse examine les liens entre la présence de risques suicidaires chez les adolescents et leur perception des pratiques de chacun de leurs parents. L’étude a examiné l’association entre le comportement suicidaire et différents aspects des pratiques parentales incluant l’affection, l’exercice du contrôle comportemental et psychologique ainsi que les conflits entre parent et adolescents. La thèse a également examiné l’effet du statut matrimonial des parents sur le comportement suicidaire chez les jeunes. Le dernier objectif de l’étude a été d’explorer le rôle du sexe de l’adolescent comme facteur de vulnérabilité face au suicide. L’échantillon de l’étude était composé 1096 adolescents Montréalais, âgés de 11 à 18 ans. L’échantillon était également réparti entre filles et garçons, fréquentant deux écoles secondaires de la région de Montréal, dans la province du Québec au Canada. Il y avait deux groupes à l’étude : le groupe suicidaire et le groupe non-suicidaire. Le premier groupe incluait les sujets présentant des idéations suicidaires et ceux ayant fait une ou plusieurs tentatives de suicide. Un questionnaire auto-rapporté fut administré à chaque sujet pour évaluer les dimensions suivantes auprès de la mère et du père : le niveau de proximité affective, le niveau de supervision parentale, le contrôle comportemental et le contrôle psychologique, la tolérance à l’égard des amis, ainsi que la fréquence et l’impact émotionnel des conflits. Une échelle a également évalué la présence éventuelle de comportements suicidaires chez les jeunes. Dans le but de tester l’hypothèse de base de l’étude, une série d’analyses descriptives et une MANCOVA ont été réalisées. L’hypothèse générale de la thèse postulant que les adolescents ayant des risques suicidaires présenteraient des relations plus problématiques avec leurs parents fut confirmée. En contrôlant l’effet de la détresse psychologique des adolescents, les analyses ont mené à la conclusion que, dans les familles biparentales, un faible niveau de proximité affective avec la mère, une fréquence plus élevée de conflits avec la mère, un excès du contrôle psychologique et un plus faible niveau de supervision maternelle, présentaient des liens significatifs avec le comportement suicidaire chez les adolescents. Indépendamment de la structure familiale, les caractéristiques suivantes du père étaient respectivement perçues par l’adolescent comme ayant des liens significatifs avec le comportement suicidaire des adolescents: faible proximité affective, impact émotionnel et fréquence élevée des conflits ainsi que le manque de supervision. Ces résultats ont été interprétés à la lumière des théories de la socialisation qui mettent l’accent sur le rôle central de la qualité des liens affectifs entre parents et adolescents, comme facteur de protection contre les risques suicidaires. Les résultats ont aussi révélé que les filles adolescentes sont plus exposées aux risques suicidaires tels que tentatives et idéations suicidaires. Les conclusions de cette étude soulignent le besoin urgent de recherches plus poussées sur le comportement suicidaire des adolescents et leurs liens avec les facteurs familiaux, en tenant compte du statut matrimonial des parents. La thèse met également l’accent sur la nécessité de mettre en place des programmes de prévention auprès des adolescents présentant des risques suicidaires élevés.
Resumo:
Cette thèse avait pour objectif d’examiner les liens longitudinaux entre le timing pubertaire et les problèmes de comportement intériorisés et extériorisés à l’adolescence, soit les problèmes de conduite et les symptômes dépressifs. Guidé par la perspective théorique biosociale et le modèle de vulnérabilité-stress, le rôle modérateur de l’environnement social et des vulnérabilités personnelles préexistantes était également évalué. Les hypothèses initiales étaient qu’un timing pubertaire précoce ou déviant de la norme (précoce et tardif) serait associé à des niveaux plus élevés de problèmes de conduite et de symptômes dépressifs, mais que ce lien serait accentué dans des contextes sociaux et interpersonnels plus à risque et en présence de vulnérabilités individuelles chez les adolescents. Pour vérifier ces hypothèses, des données provenant de l’Enquête Longitudinale Nationale sur les Enfants et les Jeunes (ELNEJ) ont été analysées. Gérée par Statistique Canada, l’ELNEJ est une enquête prospective biennale comportant différents échantillons représentatifs d’enfants et d’adolescents canadiens. Les mesures utilisées dans cette thèse ont été collectées à différents cycles de l’enquête, soit à 10–11 ans, 12–13 ans, 14–15 ans et 16–17 ans, directement auprès des adolescents et de leurs parents par le biais de questionnaires et d’entrevues. Le premier article de la thèse a vérifié si l’interaction entre le timing pubertaire et des caractéristiques du contexte social des pairs (c.-à-d. l’affiliation avec des pairs déviants et l’implication amoureuse en début d’adolescence) prédisait la présentation de problèmes de conduite avec et sans agressivité physique à l’adolescence. Les résultats ont montré que le contexte social des pairs modérait l’association entre le timing pubertaire et les problèmes de conduite. Une interaction significative entre le timing pubertaire et l’affiliation à des pairs déviants a indiqué qu’une puberté plus précoce était associée à des fréquences plus élevées de problèmes de conduite agressive seulement chez les filles et les garçons qui fréquentaient des pairs déviants. Autrement dit, parmi les adolescents s’affiliant à des pairs déviants en début d’adolescence, les adolescents pubères précoces tendaient à présenter plus de problèmes de conduite agressive deux ans plus tard, en comparaison à leurs pairs pubères dans les temps moyens ou tardifs. Une seconde interaction significative obtenue chez les filles a montré que la puberté plus précoce était prédictrice des problèmes de conduite non-agressive seulement en présence d’un engagement amoureux en début d’adolescence. En effet, dans un contexte d’implication amoureuse, les filles pubères précoces présentaient plus de problèmes de conduite non-agressive que leurs pairs. Le deuxième article de la thèse avait pour objectif d’évaluer le rôle modérateur des vulnérabilités individuelles à la dépression (présence de symptômes intériorisés à la fin de l’enfance), du contexte social des pairs (affiliation à des pairs déviants, expérience amoureuse précoce et perception de popularité auprès des pairs) et des relations parent-adolescent (perception de rejet de la part des parents) dans l’association longitudinale entre le timing pubertaire et les symptômes dépressifs en fin d’adolescence. Chez les filles, une interaction triple a révélé que la puberté plus précoce était liée à davantage de symptômes dépressifs, mais seulement chez celles qui présentaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance et une implication amoureuse précoce. Chez les garçons, un effet curvilinéaire du timing pubertaire a été observé alors que la puberté précoce et tardive était associée à plus de symptômes dépressifs, mais seulement chez les garçons qui manifestaient des symptômes intériorisés à la fin de l’enfance. La puberté plus précoce était aussi liée à des niveaux plus élevés de symptômes dépressifs en présence d’affiliation à des pairs déviants (garçons) et de perceptions plus importantes de rejet parental (filles et garçons). En somme, la mise en évidence d’interactions significatives entre le timing pubertaire, les caractéristiques de l’environnement social et les vulnérabilités individuelles suscite différentes réflexions au plan théorique et pratique. Tout d’abord, les résultats suggèrent que le timing pubertaire en lui-même ne paraît pas représenter un facteur de risque généralisé des problèmes de comportement intériorisés et extériorisés à l’adolescence. Plus particulièrement, ces résultats soulignent l’importance de considérer l’environnement social et les facteurs de risque individuels préexistants afin de mieux comprendre l’effet de la transition pubertaire sur l’adaptation psychosociale des adolescents.
Resumo:
Contexte: Les facteurs de risque comportementaux, notamment l’inactivité physique, le comportement sédentaire, le tabagisme, la consommation d’alcool et le surpoids sont les principales causes modifiables de maladies chroniques telles que le cancer, les maladies cardiovasculaires et le diabète. Ces facteurs de risque se manifestent également de façon concomitante chez l’individu et entraînent des risques accrus de morbidité et de mortalité. Bien que les facteurs de risque comportementaux aient été largement étudiés, la distribution, les patrons d’agrégation et les déterminants de multiples facteurs de risque comportementaux sont peu connus, surtout chez les enfants et les adolescents. Objectifs: Cette thèse vise 1) à décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux des maladies chroniques chez les enfants et adolescents canadiens; 2) à explorer les corrélats individuels, sociaux et scolaires de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens; et 3) à évaluer, selon le modèle conceptuel de l’étude, l’influence longitudinale d’un ensemble de variables distales (c’est-à-dire des variables situées à une distance intermédiaire des comportements à risque) de type individuel (estime de soi, sentiment de réussite), social (relations sociales, comportements des parents/pairs) et scolaire (engagement collectif à la réussite, compréhension des règles), ainsi que de variables ultimes (c’est-à-dire des variables situées à une distance éloignée des comportements à risque) de type individuel (traits de personnalité, caractéristiques démographiques), social (caractéristiques socio-économiques des parents) et scolaire (type d’école, environnement favorable, climat disciplinaire) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et adolescents canadiens. Méthodes: Des données transversales (n = 4724) à partir du cycle 4 (2000-2001) de l’Enquête longitudinale nationale sur les enfants et les jeunes (ELNEJ) ont été utilisées pour décrire la prévalence et les patrons d’agrégation de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-17 ans. L’agrégation des facteurs de risque a été examinée en utilisant une méthode du ratio de cas observés sur les cas attendus. La régression logistique ordinale a été utilisée pour explorer les corrélats de multiples facteurs de risque comportementaux dans un échantillon transversal (n = 1747) de jeunes canadiens âgés de 10-15 ans du cycle 4 (2000-2001) de l’ELNEJ. Des données prospectives (n = 1135) à partir des cycle 4 (2000-2001), cycle 5 (2002-2003) et cycle 6 (2004-2005) de l’ELNEJ ont été utilisées pour évaluer l’influence longitudinale des variables distales et ultimes (tel que décrit ci-haut dans les objectifs) sur le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les jeunes canadiens âgés de 10-15 ans; cette analyse a été effectuée à l’aide des modèles de Poisson longitudinaux. Résultats: Soixante-cinq pour cent des jeunes canadiens ont rapporté avoir deux ou plus de facteurs de risque comportementaux, comparativement à seulement 10% des jeunes avec aucun facteur de risque. Les facteurs de risque comportementaux se sont agrégés en de multiples combinaisons. Plus précisément, l’occurrence simultanée des cinq facteurs de risque était 120% plus élevée chez les garçons (ratio observé/attendu (O/E) = 2.20, intervalle de confiance (IC) 95%: 1.31-3.09) et 94% plus élevée chez les filles (ratio O/E = 1.94, IC 95%: 1.24-2.64) qu’attendu. L’âge (rapport de cotes (RC) = 1.95, IC 95%: 1.21-3.13), ayant un parent fumeur (RC = 1.49, IC 95%: 1.09-2.03), ayant rapporté que la majorité/tous de ses pairs consommaient du tabac (RC = 7.31, IC 95%: 4.00-13.35) ou buvaient de l’alcool (RC = 3.77, IC 95%: 2.18-6.53), et vivant dans une famille monoparentale (RC = 1.94, IC 95%: 1.31-2.88) ont été positivement associés aux multiples comportements à risque. Les jeunes ayant une forte estime de soi (RC = 0.92, IC 95%: 0.85-0.99) ainsi que les jeunes dont un des parents avait un niveau d’éducation postsecondaire (RC = 0.58, IC 95%: 0.41-0.82) étaient moins susceptibles d’avoir de multiples facteurs de risque comportementaux. Enfin, les variables de type social distal (tabagisme des parents et des pairs, consommation d’alcool par les pairs) (Log du rapport de vraisemblance (LLR) = 187.86, degrés de liberté = 8, P < 0,001) et individuel distal (estime de soi) (LLR = 76.94, degrés de liberté = 4, P < 0,001) ont significativement influencé le taux d’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux. Les variables de type individuel ultime (âge, sexe, anxiété) et social ultime (niveau d’éducation du parent, revenu du ménage, structure de la famille) ont eu une influence moins prononcée sur le taux de cooccurrence des facteurs de risque comportementaux chez les jeunes. Conclusion: Les résultats suggèrent que les interventions de santé publique devraient principalement cibler les déterminants de type individuel distal (tel que l’estime de soi) ainsi que social distal (tels que le tabagisme des parents et des pairs et la consommation d’alcool par les pairs) pour prévenir et/ou réduire l’occurrence de multiples facteurs de risque comportementaux chez les enfants et les adolescents. Cependant, puisque les variables de type distal (telles que les caractéristiques psychosociales des jeunes et comportements des parents/pairs) peuvent être influencées par des variables de type ultime (telles que les caractéristiques démographiques et socioéconomiques), les programmes et politiques de prévention devraient également viser à améliorer les conditions socioéconomiques des jeunes, particulièrement celles des enfants et des adolescents des familles les plus démunies.
Resumo:
Au cours de la grossesse et dans les premières années de vie de l’enfant, plusieurs facteurs externes, tels que le stress maternel ou le lien maternel, peuvent interférer avec son développement et avoir des conséquences à court et à long terme. Bien que le stress maternel périnatal ait souvent été étudié, plusieurs facteurs pré et postnataux potentiellement confondants (comme le stress paternel, la dépression, la prise d’antidépresseurs, etc.) n’ont pas systématiquement été pris en compte. Comparativement à l’attachement de l’enfant (à sa mère), moins de recherches se sont intéressées au lien maternel, en particulier chez des femmes ayant un diagnostic de dépression et/ou d’anxiété et exposées à des antidépresseurs. Notre thèse visait donc à étudier ces deux facteurs et leur association avec le développement du jeune enfant âgé d’un an, dans un contexte où la santé mentale maternelle (présence ou non de troubles psychologiques) et de traitements pharmacologiques associés étaient aussi considérés. Afin d’améliorer le dépistage de retards développementaux, nous avons également évalué l’administration au téléphone de deux instruments de pré-dépistage et dépistage actuellement utilisés. Notre thèse était constituée de quatre phases dont les objectifs étaient: la détermination des propriétés psychométriques de l’échelle de stress perçu de quatre items (en français et en anglais) au sein de la population de femmes enceintes (première étude); évaluer l’effet du stress maternel prénatal et parental postnatal sur le développement de l’enfant âgé d’un an (deuxième étude); estimer l’association entre le lien maternel et le développement de l’enfant âgé d’un an, en stratifiant sur la prise maternelle d’antidépresseurs (troisième étude); et évaluer l’administration au téléphone du ″Ages and Stages Questionnaire″ (ASQ, version de 12 mois) et du ″Revised Pre-screening Denver Questionnaire″(R-PDQ, version de 9-24 mois),deux questionnaires utilisés pour le pré-dépistage et le dépistage du développement infantile (quatrième étude). Ce projet faisait partie d’une plus grande étude, nommée le projet OTIS (The″Organization of Teratology Information Specialists″ Antidepressant in Pregnancy cohort study), qui visait à évaluer l’impact de l’arrêt versus la continuation de la prise d’antidépresseurs au cours de la grossesse sur les comportements maternels et sur le développement de l’enfant âgé de un à trois ans. Ainsi, entre 2006 et 2010, la cohorte prospective OTIS de femmes enceintes a été construite et suivie jusqu’à trois ans postpartum. À partir de 2008, l’évaluation du stress et du lien maternel (thématiques de ce projet de thèse) a été incorporée au projet initial. Aussi, à partir de là, toute femme nouvellement recrutée pour la cohorte OTIS pouvait faire partie des études de cette thèse. Notre population source était composée des femmes enceintes ayant eu recours à un service nord-américain d’information sur les tératogènes ou ayant été suivies à la clinique d'obstétrique et de gynécologie du CHU Ste Justine. Pour être admissibles, les femmes devaient 1) être âgées d’au moins 18 ans, 2) être enceinte d’au maximum 14 semaines (le début de la grossesse étant défini comme étant le premier jour des dernières règles); 3) être exposées à un antidépresseur depuis au moins le premier jour de grossesse (pour le groupe exposé à un antidépresseur), 4) savoir lire et comprendre l’anglais ou le français. Pour les études deux, trois et quatre, les femmes devaient habiter dans un rayon de 250 km autour de Montréal pour recevoir notre visite à domicile, nécessaire à l’évaluation psychométrique du développement infantile. Les pères des enfants ont été recrutés à deux mois postpartum pour évaluer leur stress. Les données ont été collectées par entrevue téléphonique, auto-administration de questionnaires, et évaluation psychométrique du développement infantile. Dans le cadre de cette thèse, les femmes étaient suivies depuis le premier trimestre de grossesse jusqu’à un an postpartum. Les résultats de nos travaux démontrent que le recours à l’échelle de stress perçu de quatre items est une mesure fiable et valide pour mesurer le stress au cours de la grossesse (en recherche ou en clinique). Ensuite, le stress postnatal maternel et paternel serait défavorable au développement moteur et socio-émotionnel de l’enfant d’un an, respectivement. Par contre le stress maternel prénatal favoriserait le développement moteur. Un lien maternel optimal est associé à un meilleur développement socio-émotionnel à un an chez l’enfant, en particulier pour les femmes exposées à des antidépresseurs. Enfin, l’administration au téléphone de l’ASQ et des sous-échelles de langage, de motricité fine et motricité globale du R-PDQ serait une alternative possible au mode auto-administré pour dépister et pré-dépister les retards de développement chez les enfants.
Resumo:
Background: Infection with multiple types of human papillomavirus (HPV) is one of the main risk factors associated with the development of cervical lesions. In this study, cervical samples collected from 1,810 women with diverse sociocultural backgrounds, who attended to their cervical screening program in different geographical regions of Colombia, were examined for the presence of cervical lesions and HPV by Papanicolau testing and DNA PCR detection, respectively. Principal Findings: The negative binomial distribution model used in this study showed differences between the observed and expected values within some risk factor categories analyzed. Particularly in the case of single infection and coinfection with more than 4 HPV types, observed frequencies were smaller than expected, while the number of women infected with 2 to 4 viral types were higher than expected. Data analysis according to a negative binomial regression showed an increase in the risk of acquiring more HPV types in women who were of indigenous ethnicity (+37.8%), while this risk decreased in women who had given birth more than 4 times (-31.1%), or were of mestizo (-24.6%) or black (-40.9%) ethnicity. Conclusions: According to a theoretical probability distribution, the observed number of women having either a single infection or more than 4 viral types was smaller than expected, while for those infected with 2-4 HPV types it was larger than expected. Taking into account that this study showed a higher HPV coinfection rate in the indigenous ethnicity, the role of underlying factors should be assessed in detail in future studies.
Resumo:
Objective: The objective of this paper is to describe the population served in mental health institutionsfor mental illness relapse, and the process of identifying risk factors in relapsing patientsdiagnosed with severe mental illness. To this end a descriptive exploratory multicenter, multistageepidemiological study was carried out in mental health institutions of the Order of San Juan deDios Hospital (OHSJD) with hospitalized relapsing patients with a diagnosis of severe mentaldisorder. This study comes from a working network of Psychology professionals in the OHSJDnationwide. Materials and methods: The population sample was of 1005 patients diagnosed withsevere mental disorders, who had presented relapse during the last year. First, the characterizationof the general population was conducted; then, it was narrowed down to the centers, taking intoaccount similarities and differences found according to the clinical and demographic variables.Results: Major risk factors for relapse found in patients diagnosed with severe mental disorderswere: having between 38 and 58 years of age, being female, single, graduates, unemployed, witha prevalence of bipolar affective disorder diagnosis, number of hospitalizations between 2 and10, number of drugs at the time of leaving hospital 2 to 6, with severe difficulties relating withothers and difficulties in adherence to treatment. The need for a caregiver was also found, as wellas a limited number of received psychological interventions. How the system of beliefs affects thedisease and the poor adherence to treatment was identified. Conclusions: These results indicatethe requirement of a design of team intervention strategies, ranging from the assessment team(home), definition of therapeutic action plans (for) and the posthospitalizacion (egress) following.There is a poor support network and limited adherence to comprehensive treatment.
Resumo:
Following the 1995 “pill scare” relating to the risk of venous thrombosis from taking second- or third-generation oral contraceptives, the Committee on Safety of Medicines (CSM) withdrew their earlier recommended restrictions on the use of third-generation pills and published recommended wording to be used in patient information leaflets. However, the effectiveness of this wording has not been tested. An empirical study (with 186 pill users, past users, and non-users) was conducted to assess understanding, based on this wording, of the absolute and relative risk of thrombosis in pill users and in pregnancy. The results showed that less than 12% of women in the (higher education) group fully understood the absolute levels of risk from taking the pill and from being pregnant. Relative risk was also poorly understood, with less than 40% of participants showing full understanding, and 20% showing no understanding. We recommend that the CSM revisit the wording currently provided to millions of women in the UK.
Resumo:
Previous research has shown that people's evaluations of explanations about medication and their intention to comply with the prescription are detrimentally affected by the inclusion of information about adverse side effects of the medication. The present study (Experiment 1) examined which particular aspects of information about side effects (their number, likelihood of occurrence, or severity) are likely to have the greatest effect on people's satisfaction, perception of risk, and intention to comply, as well as how the information about side effects interacts with information about the severity of the illness for which the medication was prescribed. Across all measures, it was found that manipulations of side effect severity had the greatest impact on people's judgements, followed by manipulations of side effect likelihood and then number. Experiments 2 and 3 examined how the severity of the diagnosed illness and information about negative side effects interact with two other factors suggested by Social Cognition models of health behaviour to affect people's intention to comply: namely, perceived benefit of taking the prescribed drug, and the perceived level of control over preventing or alleviating the side effects. It was found that providing people with a statement about the positive benefit of taking the medication had relatively little effect on judgements, whereas informing them about how to reduce the chances of experiencing the side effects had an overall beneficial effect on ratings.
Resumo:
Introduction Health promotion (HP) aims to enhance good health while preventing ill-health at three levels of activity; primary (preventative), secondary (diagnostic) and tertiary (management).1 It can range from simple provision of health education to ongoing support, but the effectiveness of HP is ultimately dependent on its ability to influence change. HP as part of the Community Pharmacy Contract (CPC) aims to increase public knowledge and target ‘hard-to-reach’ individuals by focusing mainly on primary and tertiary HP. The CPC does not include screening programmes (secondary HP) as a service. Coronary heart disease (CHD) is a significant cause of morbidity and mortality in the UK. While there is evidence to support the effectiveness of some community pharmacy HP strategies in CHD, there is paucity of research in relation to screening services.2 Against this background, Alliance Pharmacy introduced a free CHD risk screening programme to provide tailored HP advice as part of a participant–pharmacist consultation. The aim of this study is to report on the CHD risk levels of participants and to provide a qualitative indication of consultation outcomes. Methods Case records for 12 733 people who accessed a free CHD risk screening service between August 2004 and April 2006 offered at 217 community pharmacies were obtained. The service involved initial self-completion of the Healthy Heart Assessment (HHA) form and measurement of height, weight, body mass index, blood pressure, total cholesterol and highdensity lipoprotein levels by pharmacists to calculate CHD risk.3 Action taken by pharmacists (lifestyle advice, statin recommendation or general practitioner (GP) referral) and qualitative statements of advice were recorded, and a copy provided to the participants. The service did not include follow-up of participants. All participants consented to taking part in evaluations of the service. Ethical committee scrutiny was not required for this service development evaluation. Results Case records for 10 035 participants (3658 male) were evaluable; 5730 (57%) were at low CHD risk (<15%); 3636 (36%) at moderate-to-high CHD risk (≥15%); and 669 (7%) had existing heart disease. A significantly higher proportion of male (48% versus 30% female) participants were at moderate- to-high risk of CHD (chi-square test; P < 0.005). A range of outcomes resulted from consultations. Lifestyle advice was provided irrespective of participants’ CHD risk or existing disease. In the moderate-to-high-risk group, of which 52% received prescribed medication, lifestyle advice was recorded for 62%, 16% were referred and 34% were advised to have a re-assessment. Statin recommendations were made in 1% of all cases. There was evidence of supportive and motivational statements in the advice recorded. Discussion Pharmacists were able to identify individuals’ level of CHD risk and provide them with bespoke advice. Identification of at-risk participants did not automatically result in referrals or statin recommendation. One-third of those accessing the screening service had moderate-to-high risk of CHD, a significantly higher proportion of whom were men. It is not known whether these individuals had been previously exposed to HP but presumably by accessing this service they may have contemplated change. As effectiveness of HP advice will depend among other factors on ability to influence change, future consultations may need to explore patients’ attitude towards change in relation to the Trans Theoretical Model4 to better tailor HP advice. The high uptake of the service by those at moderate-to-high CHD risk indicates a need for this type of screening programme in community pharmacy, perhaps specifically to reach men who access medical services less.
Resumo:
Observation of adverse drug reactions during drug development can cause closure of the whole programme. However, if association between the genotype and the risk of an adverse event is discovered, then it might suffice to exclude patients of certain genotypes from future recruitment. Various sequential and non-sequential procedures are available to identify an association between the whole genome, or at least a portion of it, and the incidence of adverse events. In this paper we start with a suspected association between the genotype and the risk of an adverse event and suppose that the genetic subgroups with elevated risk can be identified. Our focus is determination of whether the patients identified as being at risk should be excluded from further studies of the drug. We propose using a utility function to? determine the appropriate action, taking into account the relative costs of suffering an adverse reaction and of failing to alleviate the patient's disease. Two illustrative examples are presented, one comparing patients who suffer from an adverse event with contemporary patients who do not, and the other making use of a reference control group. We also illustrate two classification methods, LASSO and CART, for identifying patients at risk, but we stress that any appropriate classification method could be used in conjunction with the proposed utility function. Our emphasis is on determining the action to take rather than on providing definitive evidence of an association. Copyright (C) 2008 John Wiley & Sons, Ltd.
Resumo:
Regular consumption of green tea polyphenols (GTP) is thought to reduce the risk of cardiovascular disease (CVD) but has also been associated with liver toxicity. The present trial aimed to assess the safety and potential CVD health beneficial effects of daily GTP consumption. We conducted a placebo-controlled parallel study to evaluate the chronic effects of GTP on liver function and CVD risk biomarkers in healthy men. Volunteers (treatment: n = 17, BMI 26.7 +/- 3.3 kg/m(2), age 41 +/- 9 y; placebo, n = 16, BMI 25.4 +/- 3.3 kg/m(2), age 40 +/- 10 y) consumed for 3 wk 6 capsules per day (2 before each principal meal) containing green tea extracts (equivalent to 714 mg/d GTP) or placebo. At the beginning and end of the intervention period, we collected blood samples from fasting subjects and measured vascular tone using Laser Doppler lontophoresis. Biomarkers of liver function and CVD risk (including blood pressure, plasma lipids, and asymmetric dimethylarginine) were unaffected by GTP consumption. After treatment, the ratio of total:HDL cholesterol was significantly reduced in participants taking GTP capsules compared with baseline. Endothelial-dependent and -independent vascular reactivity did not significantly differ between treatments. In conclusion, the present data suggests that the daily consumption of high doses of GTP by healthy men for 3 wk is safe but without effects on CVD risk biomarkers other than the total:HDL cholesterol ratio. J. Nutr. 139: 58-62, 2009.