846 resultados para PREDATOR-PREY
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La vision fournit des informations essentielles sur la surface de marche, ainsi que sur la taille, la forme et la position d’obstacles potentiels dans notre environnement. Dans le cas d’un prédateur, la vision fournit également des informations sur la vitesse d’une proie potentielle. Les mécanismes neuronaux impliqués dans l’exécution des modifications de la marche sous guidage visuel sont relativement bien connus, mais ceux impliqués dans la planification de ces modifications de la marche sont peu étudiés. Le cortex pariétal postérieur (CPP) semble être un candidat approprié si l’on considère les propriétés du CPP lors des mouvements d’atteinte vers une cible. Le but des présents travaux est de déterminer la contribution du CPP au contrôle de la locomotion sous guidage visuel. La première étude présentée dans cette thèse a pour hypothèse que le CPP du chat est impliqué dans la planification du placement précis du pied lors des modifications volontaires de la marche. Nous avons entraîné les animaux à enjamber des obstacles en mouvement attachés à la ceinture d’un tapis roulant. Afin d’augmenter la nécessité d’intégrer les informations visuelles et proprioceptives, nous avons dissocié la vitesse des obstacles de celle du tapis roulant. Nous avons observé que plus la vision devient critique pour la tâche, plus les déficits sont importants. Notre analyse démontre que ceux-ci résultent d’un placement inapproprié du pied dans le cycle de marche précédant l’enjambement de l’obstacle. Ceci suggère que le CPP est impliqué dans la planification du placement précis du pied pendant la locomotion sous guidage visuel. La vision directe est disponible lors de la modification de l’activité des membres antérieurs, mais n’est plus disponible lorsque l’obstacle passe sous le corps. Par conséquent, la modification de l’activité des membres postérieurs doit être basée sur l’information gardée en mémoire et coordonnée avec celle des membres antérieurs. Notre deuxième étude a pour but de caractériser les mécanismes neuronaux responsables de cette coordination. Nous avons proposé que le CPP soit impliqué dans la coordination des membres antérieurs et postérieurs lors de l’enjambement d’obstacles. Pour tester cette hypothèse, nous avons enregistré l’activité de neurones de l’aire 5 pendant la même tâche. Nous avons découvert deux populations: une qui décharge lors du passage de l’obstacle entre les membres antérieurs et postérieurs et une autre qui décharge lors du passage de l’obstacle par les membres postérieurs. Dans la tâche de dissociation visuelle, la décharge est modifiée en fonction du temps de passage de l’obstacle sous le corps et reflète la modification du couplage entre les membres lors du changement dans la stratégie d’enjambement. De plus, ces mêmes neurones maintiennent une décharge soutenue lorsqu’un obstacle fixe se trouve entre les membres antérieurs et postérieurs ou les deux membres postérieurs (limite testée : 1-2min). Ces neurones pourraient être responsables de l’emmagasinage à plus long terme des caractéristiques d’un obstacle pour le guidage des mouvements des membres postérieurs. Nos résultats suggèrent que le CPP est impliqué dans l’intégration des informations visuelles et proprioceptives pour la planification du placement précis du pied devant un obstacle. Le patron de décharge de nos populations neuronales suggère qu’il encode également l’information temporelle et spatiale concernant la vitesse et la position de l’obstacle afin de coordonner l’activité des quatre membres pendant la tâche. Finalement, nous proposons qu’une des fonctions du CPP soit d’estimer la position des membres par rapport à l’obstacle en mouvement.
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La progression d’un individu au travers d’un environnement diversifié dépend des informations visuelles qui lui permettent d’évaluer la taille, la forme ou même la distance et le temps de contact avec les obstacles dans son chemin. Il peut ainsi planifier en avance les modifications nécessaires de son patron locomoteur afin d’éviter ou enjamber ces entraves. Ce concept est aussi applicable lorsque le sujet doit atteindre une cible, comme un prédateur tentant d’attraper sa proie en pleine course. Les structures neurales impliquées dans la genèse des modifications volontaires de mouvements locomoteurs ont été largement étudiées, mais relativement peu d’information est présentement disponible sur les processus intégrant l’information visuelle afin de planifier ces mouvements. De nombreux travaux chez le primate suggèrent que le cortex pariétal postérieur (CPP) semble jouer un rôle important dans la préparation et l’exécution de mouvements d’atteinte visuellement guidés. Dans cette thèse, nous avons investigué la proposition que le CPP participe similairement dans la planification et le contrôle de la locomotion sous guidage visuel chez le chat. Dans notre première étude, nous avons examiné l’étendue des connexions cortico-corticales entre le CPP et les aires motrices plus frontales, particulièrement le cortex moteur, à l’aide d’injections de traceurs fluorescents rétrogrades. Nous avons cartographié la surface du cortex moteur de chats anesthésiés afin d’identifier les représentations somatotopiques distales et proximales du membre antérieur dans la partie rostrale du cortex moteur, la représentation du membre antérieur située dans la partie caudale de l’aire motrice, et enfin la représentation du membre postérieur. L’injection de différents traceurs rétrogrades dans deux régions motrices sélectionnées par chat nous a permis de visualiser la densité des projections divergentes et convergentes pariétales, dirigées vers ces sites moteurs. Notre analyse a révélé une organisation topographique distincte de connexions du CPP avec toutes les régions motrices identifiées. En particulier, nous avons noté que la représentation caudale du membre antérieur reçoit majoritairement des projections du côté rostral du sillon pariétal, tandis que la partie caudale du CPP projette fortement vers la représentation rostrale du membre antérieur. Cette dernière observation est particulièrement intéressante, parce que le côté caudal du sillon pariétal reçoit de nombreux inputs visuels et sa cible principale, la région motrice rostrale, est bien connue pour être impliquée dans les fonctions motrices volontaires. Ainsi, cette étude anatomique suggère que le CPP, au travers de connexions étendues avec les différentes régions somatotopiques du cortex moteur, pourrait participer à l’élaboration d’un substrat neural idéal pour des processus tels que la coordination inter-membre, intra-membre et aussi la modulation de mouvements volontaires sous guidage visuel. Notre deuxième étude a testé l’hypothèse que le CPP participe dans la modulation et la planification de la locomotion visuellement guidée chez le chat. En nous référant à la cartographie corticale obtenue dans nos travaux anatomiques, nous avons enregistré l’activité de neurones pariétaux, situés dans les portions des aires 5a et 5b qui ont de fortes connexions avec les régions motrices impliquées dans les mouvements de la patte antérieure. Ces enregistrements ont été effectués pendant une tâche de locomotion qui requiert l’enjambement d’obstacles de différentes tailles. En dissociant la vitesse des obstacles de celle du tapis sur lequel le chat marche, notre protocole expérimental nous a aussi permit de mettre plus d’emphase sur l’importance de l’information visuelle et de la séparer de l’influx proprioceptif généré pendant la locomotion. Nos enregistrements ont révélé deux groupes de cellules pariétales activées en relation avec l’enjambement de l’obstacle: une population, principalement située dans l’aire 5a, qui décharge seulement pendant le passage du membre au dessus del’entrave (cellules spécifiques au mouvement) et une autre, surtout localisée dans l’aire 5b, qui est activée au moins un cycle de marche avant l’enjambement (cellules anticipatrices). De plus, nous avons observé que l’activité de ces groupes neuronaux, particulièrement les cellules anticipatrices, était amplifiée lorsque la vitesse des obstacles était dissociée de celle du tapis roulant, démontrant l’importance grandissante de la vision lorsque la tâche devient plus difficile. Enfin, un grand nombre des cellules activées spécifiquement pendant l’enjambement démontraient une corrélation soutenue de leur activité avec le membre controlatéral, même s’il ne menait pas dans le mouvement (cellules unilatérales). Inversement, nous avons noté que la majorité des cellules anticipatrices avaient plutôt tendance à maintenir leur décharge en phase avec l’activité musculaire du premier membre à enjamber l’obstacle, indépendamment de sa position par rapport au site d’enregistrement (cellules bilatérales). Nous suggérons que cette disparité additionnelle démontre une fonction diversifiée de l’activité du CPP. Par exemple, les cellules unilatérales pourraient moduler le mouvement du membre controlatéral au-dessus de l’obstacle, qu’il mène ou suive dans l’ordre d’enjambement, tandis que les neurones bilatéraux sembleraient plutôt spécifier le type de mouvement volontaire requis pour éviter l’entrave. Ensembles, nos observations indiquent que le CPP a le potentiel de moduler l’activité des centres moteurs au travers de réseaux corticaux étendus et contribue à différents aspects de la locomotion sous guidage visuel, notamment l’initiation et l’ajustement de mouvements volontaires des membres antérieurs, mais aussi la planification de ces actions afin d’adapter la progression de l’individu au travers d’un environnement complexe.
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Doctorat réalisé en cotutelle entre l'Université de Montréal et l'Université Paul Sabatier-Toulouse III
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Thèse réalisée en co-tutelle avec le Muséum National d'Histoire Naturelle de Paris.
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Projet réalisé en cotutelle avec Jacques Brodeur et Les Shipp
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Food and feeding habits of fourteen demersal finfishes exploited off the Karnataka coast were studied to investigate trophic interactions within the marine food web. Index of Relative Importance (lRI),Ontogenetic, seasonal (pre-monsoon, monsoon and post-monsoon) variation in feeding and prey-predator relationship studies were conducted.The results of prey-predator trophic interaction studies identified four major trophic guilds based on the predators feeding similarity.Trophic guild I is 'copepod and detritus fceders'with an average group similarity of 61.4%. The second trophic guild, 'prawn and crab feeders'with an average similarity of 52.7%. 'Acetes feeders', the largest trophic guild with an average group similarity of 62.5%, composed of six demersal finfish species.The guild 'piscivores' is constituted by C. limba/us and P. arsius with an average similarity of 45%.For each predator, ontogenetic diet shift is common and is characterized by prey of low to high trophic level.Strong selection of certain prey types was observed in some predators while most of them avoided abundant prey.In addition to Acetes spp, strong predation impact was observed for penaeid prawns, epibenthic crabs and detritus.This information on trophic guilds and prey-predator interactions can be used to construct trophic model on the benthic ecosystem off Karnataka and to investigate fishery induced changes as well as predation impact of different animals on commercially important demersals
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The nearshore marine ecosystem is a dynamic environment impacted by many activities, especially the coastal waters and sediments contiguous to major urban areas. Although heavy metals are natural constituents of the marine environment, inputs are considered to be conservative pollutants and are potentially toxic, accumulate in the sediment, are bioconcentrated by organisms and may cause health problems to humans via the food chain. A variety of metals in trace amounts are essential for biological processes in all organisms, but excessive levels can be detrimental by acting as enzyme inhibitors. Discharge of industrial wastewater, agriculture runoff and untreated sewage pose a particularly serious threat to the coastal environment of Kerala, but there is a dearth of studies in documenting the contaminant metals. This study aimed principally to assess such contamination by examining the results of heavy metal (Cu, Pb, Cr, Ni, Zn, Cd and Hg) analysis in seawater, sediment and benthic biota from a survey of five transects along the central and northern coast of Kerala in 2008 covering a 10.0 km stretch of near shore environment in each transect. Trophic transfer of metal contaminants from aquatic invertebrates to its predators was also assessed, by employing a suitable benthic food chain model in order to understand which all metals are undergoing biotransference (transfer of metals from a food source to consumer).The study of present contamination levels will be useful for potential environmental remediation and ecosystem restoration at contaminated sites and provides a scientific basis for standards and protective measures for the coastal waters and sediments. The usefulness of biomonitor proposed in this study would allow identification of different bioavailable metals as well as provide an assessment of the magnitude of metal contamination in the coastal marine milieu. The increments in concentration of certain metals between the predator and prey discerned through benthic food chain can be interpreted as evidence of biotransference.
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We examined the reproductive consequences of differential nest site use in Fork-tailed Storm-Petrels (Oceanodroma furcata) in the Aleutian Islands, Alaska, where birds on islands where foxes were introduced nest in rocky substrate rather than in typical soil habitat. We investigated how physical and microclimatic nest site characteristics influenced storm-petrel breeding success 20 years after fox removal. We then examined whether those nest site characteristics that affected success were related to the amount of rock that composed the nest. In both years of our study, nest temperature had the strongest influence on chick survival and overall reproductive success, appearing in all the top models and alone explaining 14–35% of the variation in chick survival. The relationship between reproductive success and nest temperature was positive in both years, with higher survival in warmer nests. In turn, the best predictor of nest temperature was the amount of rock that composed the site. Rockier nests had colder average temperatures, which were driven by lower daily minimum temperatures, compared to nests with more soil. Thus, the rockiness of the nest site appeared to affect chick survival and overall reproductive success through its influence on nest temperature. This study suggests that the use of rocky nest sites, presumed to be a result of historic predation from introduced foxes, could decrease breeding success in this recovering population, and thus be a long-lasting effect of introduced predators.
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Piping Plovers (Charadrius melodus) are listed as endangered throughout Canada and the United States Great Lakes region. Most attempts to increase their numbers have focused on enhancing reproductive success. Using 22 years of data collected by Parks Canada in Prince Edward Island National Park of Canada, we examined whether predator exclosures installed around Piping Plover nests increased nest success and hatching and fledging success when compared to nests without exclosures. Nests with exclosures were significantly more likely to hatch at least one egg than nests without exclosures, and they hatched a significantly greater number of young. The greater reproductive success observed in exclosed nests is likely due to the increased protection from predators that the exclosures conferred; significantly fewer exclosed nests were depredated than nonexclosed nests. However, significantly more exclosed than nonexclosed nests were abandoned by adults, and they had significantly greater adult mortality. Whether benefits of increased reproductive success from exclosures outweigh costs of increased abandonment and adult mortality remains unknown, but must be considered.
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We hypothesized that although large populations may appear able to withstand predation and disturbance, added stochasticity in population growth rate (λ) increases the risk of dramatic population declines. Approximately half of the Aleutian Islands' population of Least Auklets (Aethia pusilla) breed at one large colony at Kiska Island in the presence of introduced Norway rats (Rattus norvegicus) whose population erupts periodically. We evaluated two management plans, do nothing or eradicate rats, for this colony, and performed stochastic elasticity analysis to focus future research and management. Our results indicated that Least Auklets breeding at Kiska Island had the lowest absolute value of growth rate and more variable λ's (neither statistically significant) during 2001-2010, when compared with rat-free colonies at Buldir and Kasatochi islands. We found variability in the annual proportional change in population size among islands with Kiska Island having the fastest rate of decline, 78% over 20 years. Under the assumption that the eradication of rats would result in vital rates similar to those observed at rat-free Buldir and Kasatochi islands, we found the projected population decline decreased from 78% to 24% over 20 years. Overall, eradicating rats at Kiska Island is not likely to increase Least Auklet vital rates, but will decrease the amount of variation in λ, resulting in a significantly slower rate of population decline. We recommend the eradication of rats from Kiska Island to decrease the probability of dramatic population declines and ensure the future persistence of this important colony.
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Restrictions in technology have limited past habitat selection studies for many species to the home-range level, as a finer-scale understanding was often not possible. Consequently, these studies may not identify the true mechanism driving habitat selection patterns, which may influence how such results are applied in conservation. We used GPS dataloggers with digital video recorders to identify foraging modes and locations in which endangered Burrowing Owls (Athene cunicularia) captured prey. We measured the coarse and fine-scale characteristics of vegetation at locations in which owls searched for, versus where they caught, vertebrate prey. Most prey items were caught using hover-hunting. Burrowing Owls searched for, and caught, vertebrate prey in all cover types, but were more likely to kill prey in areas with sparse and less dense vegetative cover. Management strategies designed to increase Burrowing Owl foraging success in the Canadian prairies should try to ensure a mosaic of vegetation heights across cover types.
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Biodiversity-ecosystem functioning theory would predict that increasing natural enemy richness should enhance prey consumption rate due to functional complementarity of enemy species. However, several studies show that ecological interactions among natural enemies may result in complex effects of enemy diversity on prey consumption. Therefore, the challenge in understanding natural enemy diversity effects is to predict consumption rates of multiple enemies taking into account effects arising from patterns of prey use together with species interactions. Here, we show how complementary and redundant prey use patterns result in additive and saturating effects, respectively, and how ecological interactions such as phenotypic niche shifts, synergy and intraguild predation enlarge the range of outcomes to include null, synergistic and antagonistic effects. This study provides a simple theoretical framework that can be applied to experimental studies to infer the biological mechanisms underlying natural enemy diversity effects on prey.
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Periods between predator detection and an escape response (escape delays) by prey upon attack by a predator often arise because animals trade-off the benefits such a delay gives for assessing risk accurately with the costs of not escaping as quickly as possible. We tested whether freezing behaviour (complete immobility in a previously foraging bird) observed in chaffinches before escaping from an approaching potential threat functions as a period of risk-assessment, and whether information on predator identity is gained even when time available is very short. We flew either a model of a sparrowhawk (predator) or a woodpigeon (no threat) at single chaffinches. Escape delays were significantly shorter with the hawk, except when a model first appeared close to the chaffinch. Chaffinches were significantly more vigilant when they resumed feeding after exposure to the sparrowhawk compared to the woodpigeon showing that they were able to distinguish between threats, and this applied even when time available for assessment was short (an average of 0.29 s). Our results show freezing in chaffinches functions as an effective economic risk assessment period, and that threat information is gained even when very short periods of time are available during an attack.
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1 The feeding responses of Pterostichus madidus Fab., P. melanarius Illiger and Nebria brevicollis Fab. (Coleoptera: Carabidae) to dimethoate-contaminated prey were investigated in 'no-choice' and 'choice' feeding tests. 2 In the no-choice tests, starved beetles were presented with aphid prey treated with four concentrations of dimethoate. In the choice tests, treated and untreated prey were presented together and the feeding preferences of the starved beetles observed. 3 No avoidance or rejection behaviour was seen in any of the carabids in either of the tests, i.e. no discrimination of the treated and untreated prey was observed. 4 Sufficient dimethoate was consumed with the aphid prey to cause significant mortality levels in the carabids. 5 The concentrations of dimethoate used in these experiments are comparable to field exposure, so carabids feeding in treated fields and field margins could potentially suffer lethal effects via the indirect exposure route of consuming contaminated prey.