999 resultados para Gaz anesthésiques, santé sécurité au travail


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Introduction.- La bérylliose chronique est une granulomatose pulmonaire pour laquelle le diagnostic est rarement posé en raison d'une méconnaissance du risque d'exposition professionnelle au béryllium.En outre, le tableau clinique, les signes radiologiques et les symptômes ressemblent a` une sarcoïdose. Ainsi, la fréquence de la maladie est probablement sous-estimée malgré l'utilisation de béryllium dans la fabrication de nombreux produits industriels et techniques en Suisse, tels que ressorts, prothèses dentaires, micro-électronique... Comme aide au diagnostic, un test de prolifération lymphocytaire au béryllium (BeLPT) a été développé pour évaluer la réponse immunocellulaire spécifique au béryllium. Mais celui-ci présente des inconvénients : utilisation de produits radioactifs, variabilité interlaboratoire importante, valeur prédictive contesteé. L'utilisation de l'Elispot, évaluant également la réponse lymphocytaire pourrait être une alternative au BeLPT. Objectifs.- Les objectifs de l'étude sont, d'une part, de déceler parmi les cas de sarcoïdose du registre SIOLD (Swiss Group for Interstitial and Orphan Lung Diseases) des cas de bérylliose sous-diagnostiqués et, d'autre part, d'améliorer les tests de de´pistage (questionnaire et test immunologique) de sensibilisation et de diagnostic. Méthode.- Cent soixante autoquestionnaires évaluant l'exposition professionnelle au béryllium ont été adressés à des patients référencés dans le registre SIOLD, souffrant de sarcoïdose. Les patients relatant dans l'autoquestionnaire un contact professionnel avec le béryllium ont bénéficié d'une visite médicale à l'Institut universitaire romand de santé au travail (IST) comportant une anamnèse professionnelle, un questionnaire spécifique à l'exposition au béryllium (questionnaire de Cherry) et une prise de sang. Par la suite, le sang a été analysé par Elispot pour évaluer la possibilité d'une sensibilisation au béryllium. En parallèle, des patients déjà diagnostiqués pour une bérylliose par un BeLPT ont servi de cas contrôle positifs pour la mise en place du test. Résultats.- Cinquante pour cents des autoquestionnaires adressés aux patients du registre SIOLD ont été renvoyés. Parmi ceux-ci, 33 %(26 personnes) rapportaient une exposition professionnelle possible au béryllium et ont été reçus a` l'IST pour compléter l'anamnèse professionnelle et répondre au questionnaire adapté de Cherry. Il ressort de ce questionnaire que 3 personnes ont effectivement travaillé avec du béryllium au cours de leur carrière professionnelle et que 4 ont potentiellement été exposées dans le contexte de leur environnement professionnel. Tous les patients ont été testés par Elispot, mais aucun n'a montré de prolifération évoquant une sensibilisation au béryllium. Des résultats supplémentaires devraient être disponibles dès février. Conclusion.- Au vu de ces résultats où seules 7 personnes sur les 80 ayant répondu au questionnaire (8 %) sont suspectées d'avoir été exposées directement ou indirectement au béryllium au cours de leur activité professionnelle, il est possible que le risque d'exposition au béryllium soit anecdotique, malgré une utilisation importante de ce métal dans certaines régions de Suisse. Une hypothèse envisageable est que la population de l'étude ne soit pas représentative de la population exposée. En outre, le fait que les tests lymphocytaires effectués sur les 7 personnes ayant rapporté une exposition au béryllium soient revenus négatifs peut être expliqué de 2 manières : soit que chez ces personnes, la maladie pulmonaire n'est pas due au béryllium, même si l'anamnèse professionnelle est positive et qu'il s'agit bien d'une sarcoïdose, soit que la prise de corticoïdes modifie la réponse immunitaire, soit que le test n'est pas suffisamment sensible.

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Purpose: Collaboration and interprofessional practices are highly valued in health systems everywhere, partly based on the rationale that they improve outcomes of care for people with complex health problems, such as low back pain. Research in the area of low back pain also supports the involvement of different health professionals in the interventions for people who present this condition. The aim of this studywas to identify factors influencing the interprofessional practices of physiotherapists working in private settings with people with low back pain. Relevance: Physiotherapists, like other health professionals, are encouraged to engage in interprofessional practices in their dailywork. However, to date, very little is known of their interprofessional practices, especially in private settings. Understanding physiotherapists' interprofessional practices and their influencing factors will notably advance knowledge relating to the organisation of physiotherapy services for people with low back pain. Participants: Participants in this study were 13 physiotherapists including 10 women and 3 men, having between 3 and 22 years of professional experience, and working in one of 10 regions of the Province of Quebec (Canada). In order to obtain maximal variation in the perspectives, participants were selected using a recruitment matrix including three criteria: duration of professional experience, work location, and physical proximity with other professionals. Methods: Thiswas a descriptive qualitative study using faceto- face semi-structured interviews as the main method of data collection. An interview guide was developed based on an evidence-derived frame of reference. Each interview lasted between 55 and 95 minutes and was transcribed verbatim. Analysis: Qualitative analyses took the form of content analysis, encompassing data coding and general thematic regrouping. NVivo version 8 was used to assist data organisation and analysis. Results: Multiple factors influencing the interprofessional practices of physiotherapists were identified. The main factors include the consulting person's health condition, the extent of knowledge on health professionals' roles and fields of practice, the proximity and availability of professional resources, as well as daily work schedules. Conclusions: Our findings highlight the influence of multiple factors on physiotherapists' interprofessional practices, including professional practice and organisational issues. However, further research on the interprofessional practices of physiotherapists is still required. Research priorities targeting the views of other health professionals, as well as those of services users, would enhance our comprehension of interprofessional practices of physiotherapists. Implications: This study provides new insights that improve our understanding of the interprofessional practices of physiotherapists working in private settings with people with low back pain, more specifically on the factors influencing these practices. Based on our findings, implementing changes such as improving current and future health professionals' knowledge of the fields and roles of other health professionals through training may contribute to positively influencing interprofessional practices. Keywords: Interprofessional practices; Private practice; Low back pain Funding acknowledgements: This research was supported in part by a B.E. Schnurr Memorial Fund Research Grant administered by the Physiotherapy Foundation of Canada, as well as from a clinical research partnership in physiotherapy between the Quebec Rehabilitation Research Network (REPAR) and the Ordre professionnel de la physiothérapie du Québec (OPPQ). KP received doctoral-level scholarships from the Canadian Institutes of Health Research (CIHR) and the Institut de recherche Robert-Sauvé en santé et en sécurité du travail (IRSST). CE Dionne is a FRSQ senior Research Scholar. Ethics approval: This project was approved by the ethics research committee of the Institut de réadaptation en déficience physique de Québec.

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Les troubles musculo-squelettiques ont souvent un impact sur le travail. Cela signifie qu'ils sont à l'origine de douleurs se manifestant durant et après le travail, qu'ils sont la cause d'absences et qu'ils peuvent remettre en question la capacité à travailler des personnes concernées. Participer à la société est un besoin de base de l'individu. Dans la société actuelle, le travail représente la forme de participation la plus importante. Il permet à chacun de pourvoir à ses besoins et d'assurer son existence.

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RESUME INTRODUCTION Comprendre les déterminants de l'arrêt du tabagisme est un enjeu crucial, tant sur le plan clinique qu'en termes de santé publique. Dans l'étude transversale présentée ici, nous décrivons ce processus au travers de l'expérience d'ex-fumeurs. METHODE Sur une période de 4 mois, nous avons proposé à chaque patient consultant la Policlinique Médicale Universitaire de Lausanne de participer à une étude visant à examiner leur expérience de l'arrêt du tabagisme. Les critères d'inclusion étaient les suivants: (1) âge ≥ 18 ans (2) connaissance minimale de la langue française (capacité de comprendre et répondre aux questions) (3) être un ex-fumeur (défini comme une personne actuellement abstinente mais ayant fumé au moins 100 cigarettes [≥ 5 paquets] pendant > 6 mois dans le passé). Une infirmière formée a mené des entretiens semi-structurés en face-à-face avec les ex-fumeurs recrutés en utilisant un questionnaire explorant les 67 questions parmi les thèmes suivants : caractéristiques démographiques et socioéconomiques ; habitudes antérieures de consommation ; stades de motivation ; influence de l'environnement social ; état de santé et préoccupations au sujet de la santé ; perception des risques et des bénéfices du tabagisme ; perception de la dépendance nicotinique ; offre d'un counseling médical spécifique ; connaissances sur les modalités thérapeutiques disponibles et méthodes utilisées pour arrêter de fumer. Les résultats sont exprimés en nombres absolus, en pourcentages, en moyennes et en dispersion. RÉSULTATS 88 ex-fumeurs ont été inclus dans l'étude. Leurs caractéristiques démographiques et socioéconomiques sont les suivantes : La grande majorité d'entre eux sont des hommes (81%), l'âge moyen de 51 ans (variant de 19 à 81 ans), la moitié sont mariés, 72% de nationalité suisse et une grosse minorité (40%) ont une formation supérieure (universitaire ou équivalente). Leur histoire de consommation montre que l'âge moyen d'initiation du tabagisme est de 18 ans (entre 11 et 30 ans), et 23% ont commencé avant 16 ans. La consommation moyenne était de 26 cigarettes/jour. Presque tous les sujets (92%) étaient en contact fréquent avec des fumeurs à la maison, à l'école, au travail ou avec des amis au moment où ils ont commencé à fumer. La moitié des patients a essayé à une ou deux reprises d'arrêter de fumer avant de parvenir à une réelle abstinence. La durée depuis leur arrêt de consommation de cigarettes était en moyenne 5 ans et seuls 16% des sujets ont fumé occasionnellement depuis l'arrêt de leur consommation régulière. La majorité des ex-fumeurs (93%) dit avoir arrêté de manière abrupte et sans aucune aide thérapeutique (83%). 70 % des patients décrivent l'arrêt comme plutôt ou très difficile. Les problèmes décrits après l'interruption du tabagisme sont une prise pondérale (27%), la dépendance (23%), l'irritabilité (15%), les contacts avec des fumeurs (15%) et le manque de cigarette après les repas (11%). Les motivations principales à arrêter de fumer étaient des préoccupations générales au sujet de la santé (39%), des symptômes (23%) ou des signes cliniques spécifiques (22%), comme des problèmes cardiovasculaires ou respiratoires, ainsi que la conviction que le moment était venu d'arrêter (13%). D'autres motivations (comme les enfants, la grossesse, le coût...) étaient rarement mentionnées alors que 45% d'entre eux ont tout de même ressenti une pression de l'entourage, principalement de la part dé personnes vivant sous le même toit, de leurs famille ou amis. L'effet positif majeur de l'abstinence est, à leurs yeux, une amélioration globale de la santé (48%) ou de leurs problèmes cardiovasculaires ou respiratoires (32%). Trois quarts (74 %) des sujets savent que les cigarettes dites «légères »sont aussi nuisibles que les cigarettes normales, et 90 % sont conscients du fait que la nicotine peut induire une dépendance ; la moitié d'entre eux ne réalisent toutefois pas que le filtre ne protège pas contre les dangers de l'inhalation de fumée. Prés de trois quarts (73%) des ex-fumeurs disent avoir été interrogés sur leur consommation de tabac à l'occasion d'une consultation médicale motivée par un problème de santé et 30% clairement encouragés à arrêter par leur médecin. A ce sujet, 78 % sont d'avis qu'un médecin devrait par principe conseiller un arrêt du tabac. CONCLUSION Les 88 ex-fumeurs de cet échantillon ont, pour la plupart, arrêté la cigarette par leurs propres moyens, après un ou plusieurs échecs. Leurs motivations principales étaient le souci de leur propre santé, globalement ou relativement à des symptômes ou des signes cliniques spécifiques, ce qui reflète le fait que les patients sont relativement bien informés des dangers liés à la consommation de tabac. Enfin, le fumeur est sensible à l'influence de son environnement social, et, dans cette perspective, l'abstinence devrait être encouragée par les autorités sanitaires, les professionnels de la santé et les autres membres de la communauté.

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Introduction. - La lombalgie chronique reste une pathologie chère incluant les coûts directs et indirects. Les patients coûtant le plus sont ceux ayant un arrêt de travail de plus de 6 mois. Avec le temps, il devient de plus en plus difficile à remettre ces personnes au travail. Devant cette situation de nombreuses possibilités de traitement existent, mais plus que le temps court un programme de réhabilitation interdisciplinaire a les meilleures chances de fonctionner. Le but étant en traitant la personne déconditionnée, à la ramener au travail. Le but de cette étude a été d'étudier le retour au travail, en considérant les changements sur le plan psychologique et l'état de travail avant. Patients et Méthodes. - Nous avons étudié les résultats de 300 de nos patients ayant accompli un programme interdisciplinaire et qui ont été suivis sur 24 mois. Le programme consistait en entraînement physique, de work hardening le tout dans un contexte cognitivecomportemental. Nous avons analysé la relation entre la capacité de travail et sa corrélation avec différents questionnaires de la douleur (VAS, Oswestry ; Roland - Morris, Dallas pain questionnaire ; SF-36, HADS and FABQ). Résultats. - Le 1er facteur a été la capacité de travail, en le comparant avant le travail et à 24 mois après avoir accompli le programme. Il y avait une claire augmentation la faisant passer de 48 % à 80,4 % (p < 0,01). Associé à cette constatation, nous avons observé une réelle diminution dans les appréhensions et dans la douleur sur le plan fonctionnel. IL y avait aussi une relation entre une augmentation de la capacité de travail et une diminution dans les questionnaires fonctionnels, avec p. ex. Un Oswestry passant de 36 % à 14 % à 24 mois. Le retour au travail n'était pas lié à une amélioration des capacités physiques, mais dans une diminution de l'appréhension. Conclusion. - Dans le cadre de la lombalgie chronique, avec des absentéismes répétés, un programme de réhabilitation interdisciplinaire amenant un retour au travail de 72 % des patients avec un taux moyen à 80,4 %, doit être vu comme un moyen positif à traiter ses patients. La corrélation se retrouvait dans la partie psychologique, avec moins d'appréhension et une augmentation des valeurs de la SF 36. En fait, une amélioration de la confidence corporelle reste primordial dans les programmes de restauration fonctionnel, nettement mieux qu'en ciblant que la douleur.

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Epidemiological studies have demonstrated that exposure to fine particles is associated to adverse health effects, including cancer, respiratory and cardiovascular diseases. However, mechanisms by which particles induce health effects remain unclear. According to one of the most investigated hypotheses, particles cause adverse effects through the production of reactive oxygen species (ROS), which are very hazardous compounds able to attack directly biological structures, including the DNA strand or the lipid bilayer of the cells. If the defense mechanisms, constituted of antioxidants, are not able to counter ROS, then these compounds will cause in the body a range of oxidation reactions called "oxidative stress". The aim of the present research project was to better understand mechanisms by which exposure to fine particles induces oxidative stress. The first point of this project was to check whether exposure to high levels of fine particles is directly linked to oxidative stress, and whether this oxidative stress is accompanied by the activation of the defense mechanisms (antioxidants). The second point was to study the role played by the particle surface characteristics in the oxidative stress process. For that purpose, a study was conducted in bus depots with the participation of 40 mechanics. First, occupational exposure to particles (PM4) and to other pollutants (NOx, O3) was measured over a two-day period. Then, urine samples of mechanics were collected in order to measure levels of 8-hydroxy-2'-deoxyguanosine (8OHdG) and antioxidants. 8OHdG is a molecule formed by the oxidation of DNA and allowing to assess the oxidative stress status of the mechanics. Finally, particles were collected on filters, and functional groups located on the particle surface were analyzed in the laboratory using a Knudsen flow reactor. This technique allows not only to quantify functional groups on the particle surface, but also to measure the reaction kinetics. Results obtained during the field campaign in bus depots showed that mechanics were exposed to rather low levels of PM4 (20-85 μg/m3) and of pollutants (NOx: 100-1000 ppb; O3: <15 ppb). However, despite this low exposure, urinary levels of the oxidative stress biomarker (8OHdG) increased significantly for non-smoking workers over a two-day period of shift. This oxidative stress was accompanied by an increase of antioxidants, indicating the activation of defense mechanisms. On the other hand, the analysis of functional groups on the particle surface showed important differences, depending on the workplace, the date and the activities of workers. The particle surface contained simultaneously antagonistic functional groups which did not undergo internal reactions (such as acids and bases), and was usually characterized by a high density of carbonyl functions and a low density of acidic sites. Reaction kinetics measured using the Knudsen flow reactor pointed out fast reactions of oxidizable groups and slow reactions of acidic sites. Several exposure parameters were significantly correlated with the increase of the oxidative stress status: the presence of acidic sites, carbonyl functions and oxidizable groups on the particle surface; reaction kinetics of functional groups on the particle surface; particulate iron and copper concentrations; and NOx concentration.

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Les spécialistes en santé au travail ont très tôt insisté pour établir des lois et des mesures de protection contre la fumée passive pour les employés, comme l'article de J. Perrenoud ["Tabagisme passif : avancées et pièges dans l'évolution du droit suisse"] le montre. Dans la recherche également, les premières études sur les effets nocifs et gênants ont été réalisées par les spécialistes en santé au travail. Dans les années 70 et 80, c'est plus particulièrement A. Weber et ses collègues de l'IHA ETH Zurich qui ont montré que l'irritation des yeux, le clignement des paupières et la sensation de gêne augmentent en fonction de la concentration de la fumée passive et de la durée de l'exposition. Ces travaux ont été pris en compte dans le fameux rapport américain du Surgeon General sur la nocivité de la fumée passive : le point de départ de la lutte contre la fumée passive aux Etats-Unis. Au niveau de l'exposition, les hygiénistes de l'Institut universitaire romand de santé au travail (IST) ont développé des techniques de mesure et de prélèvement. [Auteure (extrait)]

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La caractérisation de l'exposition à des bioaérosols dans différents secteurs de travail a, durant de nombreuses années, été documentée principalement pour les icroorganismes cultivables tels que les bactéries et les champignons. Puis, le développement des méthodes moléculaires d'analyse de l'ADN par amplification de séquences spécifiques ou universelles par PCR(1) a permis une caractérisation beaucoup plus réaliste des expositions en tenant compte, non seulement des bactéries et champignons cultivables, mais aussi des non-cultivables qui représentent l'immense majorité des icroorganismes totaux présents dans l'air. Ainsi, depuis une dizaine d'années, nos connaissances sur les communautés bactériennes et fongiques aéroportées se sont élargies (1). Aujourd'hui, une nouvelle avancée est faite, grâce à la métagénomique(2) qui permet d'identifier (après ou non amplification de l'ADN total) une grande part des séquences d'ADN présentes dans un environnement (2). L'utilisation de la PCR(1) et/ou de la métagénomique(2), dans le domaine de la santé au travail, s'est jusqu'à présent limitée à la caractérisation de l'exposition aux bactéries et champignons laissant de côté les virus. Cependant, il s'avère que beaucoup de virus pathogènes se transmettent par voie aérienne et qu'un grand nombre de travailleurs manipulent des matières pouvant être contaminées. C'est le cas des employés des abattoirs, potentiellement exposés à des virus zoonotiques(3) et des employés d'usines de tri des déchets ménagers solides. Cette note décrit deux études qui ont évalué, pour la première fois dans ces secteurs de travail, l'exposition professionnelle à des particules virales, la première en utilisant la métagénomique(2) et la seconde en utilisant les méthodes PCR(1) classique.