983 resultados para FAMILIAL HYPERTROPHIC CARDIOMYOPATHY
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BACKGROUND: Two major sources of heterogeneity of mood disorders that have been demonstrated in clinical, family and genetic studies are the mood disorder subtype (i.e. bipolar (BPD) and major depressive disorder (MDD)) and age of onset of mood episodes. Using a prospective high-risk study design, our aims were to test the specificity of the parent-child transmission of BPD and MDD and to establish the risk of psychopathology in offspring in function of the age of onset of the parental disorder. METHODS: Clinical information was collected on 208 probands (n=81 with BPD, n=64 with MDD, n=63 medical controls) as well as their 202 spouses and 372 children aged 6-17 years at study entry. Parents and children were directly interviewed every 3 years (mean duration of follow-up=10.6 years). Parental age of onset was dichotomized at age 21. RESULTS: Offspring of parents with early onset BPD entailed a higher risk of BPD HR=7.9(1.8-34.6) and substance use disorders HR=5.0(1.1-21.9) than those with later onset and controls. Depressive disorders were not significantly increased in offspring regardless of parental mood disorder subtype or age of onset. LIMITATIONS: Limited sample size, age of onset in probands was obtained retrospectively, age of onset in co-parents was not adequately documented, and a quarter of the children had no direct interview. CONCLUSIONS: Our results provide support for the independence of familial aggregation of BPD from MDD and the heterogeneity of BPD based on patterns of onset. Future studies should further investigate correlates of early versus later onset BPD.
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Le présent rapport est structuré de la manière suivante : le chapitre 2 décrit la méthode utilisée ; le chapitre 3 est consacré à l'activité de consultation et le chapitre 4 à l'action communautaire. Le chapitre 5 concerne la notion de centre de référence. Une analyse ciblée de la littérature, ainsi que les consultations de santé sexuelle dans les autres cantons romands sont présentés au chapitre 6. Les conclusions et recommandations sont exposées au chapitre 7.
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AIMS: We aimed to assess the prevalence and management of clinical familial hypercholesterolaemia (FH) among patients with acute coronary syndrome (ACS). METHODS AND RESULTS: We studied 4778 patients with ACS from a multi-centre cohort study in Switzerland. Based on personal and familial history of premature cardiovascular disease and LDL-cholesterol levels, two validated algorithms for diagnosis of clinical FH were used: the Dutch Lipid Clinic Network algorithm to assess possible (score 3-5 points) or probable/definite FH (>5 points), and the Simon Broome Register algorithm to assess possible FH. At the time of hospitalization for ACS, 1.6% had probable/definite FH [95% confidence interval (CI) 1.3-2.0%, n = 78] and 17.8% possible FH (95% CI 16.8-18.9%, n = 852), respectively, according to the Dutch Lipid Clinic algorithm. The Simon Broome algorithm identified 5.4% (95% CI 4.8-6.1%, n = 259) patients with possible FH. Among 1451 young patients with premature ACS, the Dutch Lipid Clinic algorithm identified 70 (4.8%, 95% CI 3.8-6.1%) patients with probable/definite FH, and 684 (47.1%, 95% CI 44.6-49.7%) patients had possible FH. Excluding patients with secondary causes of dyslipidaemia such as alcohol consumption, acute renal failure, or hyperglycaemia did not change prevalence. One year after ACS, among 69 survivors with probable/definite FH and available follow-up information, 64.7% were using high-dose statins, 69.0% had decreased LDL-cholesterol from at least 50, and 4.6% had LDL-cholesterol ≤1.8 mmol/L. CONCLUSION: A phenotypic diagnosis of possible FH is common in patients hospitalized with ACS, particularly among those with premature ACS. Optimizing long-term lipid treatment of patients with FH after ACS is required.
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Hypertrophic osteoarthrpathy (HO) is a rare paraneoplasic syndrome associated with non-small cell lung cancer (NSCLC). The pathophysiology of HO is unknown but was recently related to enhanced levels of urine prostaglandin E2 (PGE2). Here, we report the case of a patient that presented HO in association with a resectable left upper lobe NSCLC. Following surgery and adjuvant chemotherapy, HO resolved and did not recur with development of a brain metastasis 1 year later. Interestingly, tumor cyclooxygenase-2, an enzyme responsible the synthesis of PGE2, was expressed in the primary tumor but not in the resected metastasis.
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Problématique. Le vieillissement de la population continuera à transformer la démographie. Sa conséquence est une augmentation des besoins de santé chez les personnes âgées que le système sanitaire ne peut couvrir à lui seul. La contribution conséquente des aidants familiaux constitue un pilier nécessaire et essentiel du maintien à domicile. Or, les exigences du rôle d'aidant peuvent dépasser ses capacités et conduire à une hospitalisation. Ces sources de stress, auxquelles s'ajoutent les manifestations de la maladie du proche et des difficultés de collaboration avec les professionnels de santé, peuvent générer un sentiment d'impuissance chez l'aidant. Ce dernier s'ajuste à ce stress par des stratégies de coping, influencées par le degré de contrôle perçu, dont le niveau le plus bas est l'impuissance. But. Explorer la relation entre le sentiment d'impuissance et le coping chez l'aidant à l'occasion de l'hospitalisation du proche. Méthode. Cette étude corrélationnelle descriptive a été conduite auprès de 33 aidants familiaux dont le proche est hospitalisé, recrutés selon un échantillonnage de convenance. Le questionnaire auto-administré comportait trois1 instruments : (a) questionnaire sociodémographique, (b) Ways of Coping Checklist-R, (c) sous-échelle d'impuissance de l'Empowerment Scale (allant de 1 à 4, quatre correspondant à un faible degré d'impuissance). Des comparaisons de moyennes et des corrélations de Pearson ont été effectués. Résultats. L'échantillon est constitué de 45,45 % d'hommes aidants, âgés en moyenne de 61 ans. Les participants viennent en aide à des proches âgés en moyenne de 79 ans. Pour la plus grande part, les aidants assistent leurs proches pour les activités instrumentales de la vie quotidienne. La moitié de l'échantillon fournit de 1 à 5 heures d'aide par semaine. Les participants se sentent relativement peu impuissants (M = 2,55). Cependant, plus l'âge des aidants augmente, plus l'impuissance augmente (r = -0,45 ; p < 0,0106). L'impuissance est plus élevée chez les hommes que chez les femmes (M = 2,40 vs M = 2,67 ; p = 0,0270). Dans cet échantillon, il n'y a pas de différence de sentiment d'impuissance selon que les aidants fournissent ou non une aide pour les activités de la vie quotidienne (AVQ), ni selon le nombre d'heures d'aide fournies par semaine. Le style de coping privilégié par les aidants est le coping centré sur le problème, puis sur la recherche de soutien social et finalement sur l'émotion. Les aidants fournissant de l'aide dans les AVQ privilégient le coping centré sur l'émotion alors qu'il n'existe pas de différence pour les deux autres styles de coping. Aucune relation entre l'impuissance et le coping n'apparaît. Conclusions. Malgré les limites de l'étude, notamment liées à la mesure de l'impuissance, les présents résultats sont compatibles avec les études antérieures. Il est néanmoins préconisé d'approfondir les connaissances utiles au renforcement du rôle infirmier auprès des aidants familiaux. Cela doit contribuer à préserver la santé de l'aidant, son rôle auprès du proche et le maintien à domicile de ce dernier.
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Cleidocranial dysostosis is a rare genetic syndrome with an autosomal dominant inheritance pattern. The most common manifestations include clavicular aplasia or hypoplasia, open fontanelles and abnormal dentition. The present report describes two familial cases whose late diagnosis was made by means of clinical and radiographic findings. The treatment was radical, with complete surgical teeth extraction and making of total dental prosthesis.
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La cardiomyopathie hypertrophique (CMH) est la maladie cardiaque monogénique la plus fréquente, touchant environ 1 individu sur 500 dans la population (1,2). L'étiologie est familiale dans la majorité des cas avec une transmission de type autosomal dominant à pénétrance variable. Deux gènes principaux sont à l'origine de la maladie chez 70% des patients avec un test génétique positif. Il s'agit des gènes qui codent pour la chaine lourde β de la myosine (MYH7) et la protéine C liant la myosine (MYBPC3) (1-3). La CMH est définie par la présence d'une hypertrophie myocardique « inadéquate » car se développant en l'absence d'une cause d'augmentation de la post-charge (HTA, sténose aortique, membrane sous-aortique), d'une pathologie infiltrative ou d'un entrainement physique (4,5). Le plus souvent asymétrique et affectant préférentiellement le septum, cette hypertrophie s'accompagne dans près de deux tiers des cas d'une obstruction dynamique sous-aortique de la chambre de chasse du ventricule gauche par la valve mitrale (systolic anterior motion ou SAM). Cette obstruction est à la fois la conséquence du rétrécissement de la chambre de chasse par l'hypertrophie septale mais également d'un malpositionnement de la valve mitrale (6-8). On parle alors de Cardiomyopathie Hypertrophique et Obstructive (CMHO). L'obstruction - présente au repos dans 50% des cas et uniquement après manoeuvres de provocation dans l'autre moitié des cas (manoeuvre de Valsalva, test de vasodilatation par nitrite d'amyle) est à l'origine d'un gradient de pression entre le ventricule gauche et l'aorte, et donc d'une surcharge de pression pour le ventricule gauche. Cette surcharge de pression est à l'origine des symptômes classiquement rencontrés soit dyspnée et angor d'effort, présyncope voire syncopes à l'effort. Un gradient sous-aortique de plus de 50 mmHg (mesuré au repos ou après provocation) est considéré comme un gradient à valeur pronostique (6-8) et justifiant un traitement si associé à des symptômes. Le traitement médical des formes obstructives repose sur l'administration de substances inotropes négatives et/ou susceptibles de favoriser la relaxation myocardique tels que les béta-bloqueurs, les antagonistes du calcium et le disopyramide - pris isolément ou en association. Pour les nombreux patients qui deviennent réfractaires ou intolérants à ces traitements, deux interventions peuvent leur être proposées pour lever l'obstruction : une myotomie-myectomie chirurgicale du septum (9,10) ou une alcoolisation du septum par voie percutanée (7,8). Les indications à ces interventions sont les suivantes (7,8,11) : 1. Symptômes (dyspnée de classe fonctionnelle NYHA III ou IV, angor de classe fonctionnelle CCS III ou IV, syncope, ou présyncope) réfractaires au traitement médical ou intolérance du patient au traitement. Une dyspnée de classe II est considérée suffisante dans le cas de jeunes patients. 2. Obstruction sous-aortique avec gradient supérieur ou égal à 50 mmHg, au repos ou après manoeuvre de provocation, associée à une hypertrophie septale et à un mouvement systolique antérieur de la valve mitrale (effet SAM) 3. Anatomiecardiaquefavorableàuntraitementinvasif(épaisseurduseptumde plus de 16 mm) Si la myectomie chirurgicale reste la méthode de référence (12-18), l'alcoolisation septale du myocarde par voie percutanée est devenue un des traitements de choix dans la thérapie de la Cardiomyopathie Hypertrophique Obstructive réfractaire. Elle consiste à repérer par coronarographie l'artère septale nourrissant le septum basal hypertrophié, puis à y introduire un petit ballon pour isoler ce territoire du reste du lit coronaire avant d'y injecter une dose d'alcool à 95% comprise entre 1 et 5 cc. On crée ainsi un infarctus chimique, technique qui fut dans le passé utilisée pour le traitement de certaines tumeurs. Les effets ne sont pas immédiats et nécessitent généralement 2-3 semaines avant de se manifester. On assiste alors à une diminution progressive de l'épaisseur du myocarde nécrosé (7), à la disparition progressive de l'obstruction et à l'amélioration / disparition des symptômes. La question de savoir qui de la chirurgie ou de l'alcoolisation est le plus efficace a été source de nombreux débats (7,11-13,18). Par rapport à la chirurgie, les avantages de la méthode percutanée sont les suivants (11,14,15,18,19) : - Efficacités hémodynamique et fonctionnelle jugées comparable à la chirurgie selon les études - Taux de morbidité et de mortalité très faible et non supérieure à la chirurgie - Absence de sternotomie - Diminution de la durée de l'hospitalisation et surtout de la période de convalescence, le patient pouvant reprendre une activité dès son retour à domicile Certains experts émettent néanmoins des doutes quant à l'innocuité à long terme de la méthode, les zones nécrotiques pouvant servir de terrain arythmogène. Pour ces raisons, la méthode n'est pas recommandée chez les patients de moins de 40 ans (6,8). Le risque majeur de l'alcoolisation du septum proximal réside dans l'induction d'un bloc atrio-ventriculaire complet chimique, le noeud atrio-ventriculaire étant justement situé dans cette région. Ce risque augmente avec la quantité d'alcool administrée et nécessite, si persistance après trois jours, l'implantation d'un pacemaker à demeure. Selon les centres, le taux d'implantation d'un stimulateur varie ainsi entre 7% et 20% (7,14,20). L'efficacité clinique et l'incidence des complications est donc en partie liée à la compétence technique et à l'expérience de l'opérateur (7,14), mais aussi aux choix des patients. Il peut donc varier grandement selon les centres médicaux. L'étude proposée vise à analyser les résultats de l'alcoolisation obtenus à Lausanne, jusqu'à présent pas encore été étudiés, et à les comparer à ceux de la littérature.
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Abstract Ischemic cardiomyopathy is one of the major health problems worldwide, representing a significant part of mortality in the general population nowadays. Cardiac magnetic resonance imaging (CMRI) and cardiac computed tomography (CCT) are noninvasive imaging methods that serve as useful tools in the diagnosis of coronary artery disease and may also help in screening individuals with risk factors for developing this illness. Technological developments of CMRI and CCT have contributed to the rise of several clinical indications of these imaging methods complementarily to other investigation methods, particularly in cases where they are inconclusive. In terms of accuracy, CMRI and CCT are similar to the other imaging methods, with few absolute contraindications and minimal risks of adverse side-effects. This fact strengthens these methods as powerful and safe tools in the management of patients. The present study is aimed at describing the role played by CMRI and CCT in the diagnosis of ischemic cardiomyopathies.
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On the American continent, almost 15 million people are affected by Chagas disease, resulting in important economic and social damages. Dogs are considered to be an excellent experimental model to study Chagas' disease; as a result, in this research, the characterization of cardiovascular abnormalities was performed in dogs experimentally infected with Trypanosoma cruzi (the Colombian strain) that were at chronic stage. Thirteen adult female dogs were evaluated by electrocardiographic, echocardiographic, hematological and biochemical analyses in the chronic phase. For the electrocardiographic studies, respiratory sinus arrhythmia was the predominant rhythm during the entire research period (49.55% to 67%), with a low prevalence of right bundle branch block (0-13%) and first-degree atrioventricular block (0-14%). The spectral Doppler echocardio-graphy showed E and A mitral wave reversal (0.71±0.17), confirming the diastolic dysfunction present in all dogs. An increase in the enzymes activities was detected in the serum analysis, indicating myocardial injury by the infection. Six dogs died during the follow-up. In this way, the clinical characterization of experimentally infected dogs, as described here, increases the knowledge and allows for recognition of the behavioural modifications present in Chagas' disease in affected dogs.