997 resultados para Centre de Soins Psychosocial
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Le nombre d'examens fluoroscopiques pratiqués en fluoroscopie est en augmentation constante en cardiologie pédiatrique. Ces examens ont un bénéfice évident pour le diagnostic et la thérapie de pathologies cardiaques complexes mais ils sont également la cause d'exposition à des hautes doses de radiation. Notre étude propose donc d'analyser cette pratique au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV) ainsi que d'établir des niveaux de référence diagnostiques et de rechercher les moyens possibles de diminution de doses. La base de données que nous avons analysé provient du service de cardiologie pédiatrique du CHUV (Lausanne). Elle contient 873 examens fluoroscopiques pratiqués entre le 1er janvier 2003 et le 31 décembre 2011 et se compose des données démographiques, du temps de scopie en minutes et du dose area product (DAP) en Gycm 2 pour chaque examen. Les examens sont séparés en deux modalités, diagnostique et interventionnel et ont été pratiqués sur l'installation GE jusqu'en juillet 2010 et par la suite sur l'installation Philips. L'analyse s'est faite sur Excel et sur JMP Statistics afin d'établir la distribution démographique de l'échantillon, les moyennes et percentiles 75. Les examens diagnostiques ont été étudié par classes d'âge et les examens interventionnels selon une classification d'intervention (Ranking) établie en collaboration avec le médecin responsable de ces procédures au CHUV. Seuls les groupes d'examens ayant un nombre égal ou supérieur à 20 ont été analysés. Nous avons donc analysé 873 examens, dont 512 diagnostiques et 361 interventionnels. Le temps de scopie moyen pour l'ensemble des examens diagnostiques est de 11.91 minutes et le DAP moyen de 12.04 Gycm2. Concernant les examens interventionnels, les moyennes de temps de scopie et de DAP sont de 17.74 minutes et 9.77 Gycm2 respectivement. En plus des analyses par classes d'âges et par ranking, nous avons étudié les examens selon leurs données démographiques ainsi que par pathologie et par installation. L'ensemble des examens diagnostiques connaissent une diminution significative (p<0.0001) de 30% pour le temps de scopie moyen et de 60% pour le DAP moyen en passant de l'installation la plus ancienne, GE, à la plus récente, Philips. Concernant les examens interventionnels, La différence entre les deux installations est encore plus marquée avec un temps de scopie moyen 55 % inférieur ( Gycm2) et un DAP moyen 73 % (p=0.0002) plus faible sur Philips par rapport à GE. Ces différences sont principalement expliquées par l'apport de nouveaux outils sur l'installation Philips, tels que la digitalisation et le traitement de l'image, de la possibilité de changer le nombre d'images par seconde durant un examen ainsi que de l'amélioration de la pratique des examinateurs. Nous avons pu définir des percentiles 75 pour les examens diagnostiques par classes d'âge et par pathologie et pour les examens interventionnels selon le ranking établi par le Dr Di Bernardo.
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Pseudomonas aeruginosa, une bactérie environnementale ubiquitaire, est un des pathogènes nosocomiaux les plus fréquents aux soins intensifs. La source de ce microorganisme peut être soit endogène, 2,6 à 24 % des patients hospitalisés étant colonisés au niveau digestif, soit exogène. La proportion des cas d'infections à P. aeruginosa d'origine exogène, donc secondaires à une transmission par manuportage ou par l'eau du réseau utilisée pour la toilette ou d'autres soins, reste débattue. Or une meilleure évaluation du taux d'infections exogènes est importante pour la mise en place de mesures de contrôle appropriées. Le but de cette étude était de déterminer sur une période de 10 ans les rôles respectifs des sources exogènes (robinets, autres patients) et endogène dans la colonisation et/ou l'infection par P.aeruginosa chez les patients des Soins Intensifs, ainsi que de documenter les variations épidémiologiques au cours du temps. L'étude a été menée dans les unités de Soins Intensifs du Centre Hospitalier Universitaire Vaudois (CHUV). Les patients colonisés et/ou infectés par P. aeruginosa entre 1998 et 2007ont été identifiés via la base de données du laboratoire de microbiologie. Ils ont été inclus dans l'étude s'ils étaient hospitalisés dans une des unités de Soins Intensifs, Durant cette période, des prélèvements pour recherche de P. aeruginosa ont été effectués sur des robinets des soins intensifs. Un typage moléculaire a été effectué sur toutes les souches cliniques et environnementales isolées en 1998, 2000, 2003, 2004 et 2007. Les patients inclus dans l'étude ont été répartis en quatre catégories (A-D) selon le résultat du typage moléculaire leur souche de P. aeruginosa. La catégorie A inclut les cas pour lesquels le génotype de P. aeruginosa est identique à un des génotypes retrouvé dans l'environnement. La catégorie B comprend les cas pour lesquels le génotype est identique à celui d'au moins un autre patient. La catégorie C comprend les cas avec un génotype unique et la catégorie D comprend les cas pour lesquels la souche était non disponible pour le typage. Les cas des catégories A et B sont considérés comme ayant une origine exogène. Au cours des années de l'étude, le nombre d'admissions aux soins intensifs est resté stable. En moyenne, 86 patients par année ont été identifiés colonisés ou infectés par P. aeruginosa aux Soins Intensifs. Durant la première année d'investigation, un grand nombre de patients colonisés par une souche de P. aeruginosa identique à une de celles retrouvées dans l'environnement a été mis en évidence. Par la suite, possiblement suite à l'augmentation de la température du réseau d'eau chaude, le nombre de cas dans la catégorie A a diminué. Dans la catégorie B, le nombre de cas varie de 1,9 à 20 cas/1000 admissions selon les années. Ce nombre est supérieur à 10 cas/1000 admissions en 1998, 2003 et 2007 et correspond à des situations épidémiques transitoires. Tout au long des 10 ans de l'étude, le nombre de cas dans la catégorie C (source endogène) est demeuré stable et indépendant des variations du nombre de cas dans les catégories A et B. En conclusion, la contribution relative des réservoirs endogène et exogène dans la colonisation et/ou l'infection des patients de soins Intensifs varie au cours du temps. Les facteurs principaux qui contribuent à de telles variations sont probablement le degré de contamination de l'environnement, la compliance des soignants aux mesures de contrôle des infections et la génétique du pathogène lui-même. Etant donné que ce germe est ubiquitaire dans l'environnement aqueux et colonise jusqu'à 15% des patients hospitalisés, la disparition de son réservoir endogène semble difficile. Cependant, cette étude démontre que son contrôle est possible dans l'environnement, notamment dans les robinets en augmentant la température de l'eau. De plus, si une souche multi-résistante est retrouvée de manière répétée dans l'environnement, des efforts doivent être mis en place pour éliminer cette souche. Des efforts doivent être également entrepris afin de limiter la transmission entre les patients, qui est une cause importante et récurrente de contamination exogène. - Pseudomonas aeruginosa is one of the leading nosocomial pathogens in intensive care units (ICUs). The source of this microorganism can be either endogenous or exogenous. The proportion of cases as a result of transmission is still debated, and its elucidation is important for implementing appropriate control measures. To understand the relative importance of exogenous vs. endogenous sources of P. aeru¬ginosa, molecular typing was performed on all available P. aeruginosa isolated from ICU clinical and environmental specimens in 1998, 2000, 2003, 2004 and 2007. Patient samples were classified according to their P. aeruginosa genotypes into three categories: (A) identical to isolate from faucet; (B) identical to at least one other patient sample and not found in faucet; and (C) unique genotype. Cases in cat¬egories A and Β were considered as possibly exogenous, and cases in category C as possibly endogenous. A mean of 34 cases per 1000 admissions per year were found to be colonized or infected by P. aeruginosa. Higher levels of faucet contamination were correlated with a higher number of cases in category A. The number of cases in category Β varied from 1.9 to 20 cases per 1000 admissions. This num¬ber exceeded 10/1000 admissions on three occasions and was correlated with an outbreak on one occasion. The number of cases con¬sidered as endogenous (category C) was stable and independent of the number of cases in categories A and B. The present study shows that repeated molecular typing can help identify variations in the epidemiology of P. aeruginosa in ICU patients and guide infection control measures.
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Les adolescentes souffrant de troubles du comportement alimentaireatypiques sont nombreuses, mais les soins qui leur sont offertsne sont pas toujours adaptés à leur âge et à leurs difficultés. Pourrépondre aux demandes de plus en plus fréquentes, un groupe thérapeutiquea été proposé aux jeunes filles présentant ces troubles dansle cadre de l'unité multidisciplinaire de santé des adolesents(UMSA), au centre hospitalier universitaire de Lausanne. Ce groupeétait animé par un psychologue et un médecin somaticien, représentantà la fois le fonctionnement interdisciplinaire du service et le passagedu soma au psyché que ces adolescentes doivent effectuer pours'extraire de l'emprise de leur corps et accéder à leur psychisme.La création du groupe et les étapes de son évolution montrentcomment ces jeunes filles ont bénéficié de cette double animationet des interactions avec les autres participantes pour progresser versune prise de conscience, une liberté de parole plus importante etune plus grande autonomie. La dynamique du groupe et la résonancedu travail thérapeutique avec les besoins propres à l'adolescencepermettent de discuter l'utilité de la thérapie de groupe pourles jeunes filles présentant des désordres alimentaires.
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Substance user adolescents were asked to report on each contact they had had with any type of care providers since they had begun to use alcohol or illegal drugs regularly. Primary care doctors and social workers represent the main access to the care network. In one out of two contacts substance use was not discussed.
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BACKGROUND: While detoxification under anaesthesia accelerates the detoxification procedure, there is a lack of randomised clinical trials evaluating its effectiveness compared to traditional detoxification procedures, and a lack of data on long-term abstinence. METHODS: Prospective randomised clinical trial. Analysis by intention to treat and per protocol. Setting: Specialised substance abuse unit in a psychiatric teaching hospital and an intensive care unit of a general hospital. Participants: Seventy patients with opiate mono-dependence requesting detoxification: 36 randomised to RODA (treatment as allocated received by 26) and 34 randomised to classical clonidine detoxification (treatment as allocated received by 21). Main outcome measures: Successful detoxification, safety and self-reported abstinence at 3, 6 and 12 months after detoxification. RESULTS: Socio-demographics were similar in both groups at baseline. No complications were reported during or after anaesthesia. According to the intention to treat analysis, 28/36 (78%) RODA patients and 21/34 (62%) of the clonidine group successfully completed the detoxification process (p=0.14). In the intention to treat analysis, 30% of RODA patients were abstinent after 3 months compared to 14% in the clonidine group (p=0.11). No difference was found at 6 and 12 months (both groups showed less than 5% abstinence after 12 months). The per-protocol analysis showed similar results with no statistical differences either for ASI mean scores or for the SF36 questionnaire. CONCLUSION: Although the detoxification success rate and abstinence after 3 months were slightly better for the RODA procedure compared to clonidine treatment, these differences were not statistically significant and disappeared completely after 6 and 12 months.
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BACKGROUND: Greenstick fractures suffered during growth have a high risk for refracture and posttraumatic deformity, particularly at the forearm diaphysis. The use of a preemptive completion of the fracture by manipulation of the concave cortex is controversial and data supporting this approach are few. AIM: Aim of this study was to determine the factors which predispose to refracture and deformities, and to define therapeutic strategies. METHODS: We prospectively gathered clinical and radiographic data over a period of one year on greenstick fractures of the middle third of the forearm in children as part of a multi-centre study. Endpoint was a follow-up visit at one year. Radiographic deformity, state of consolidation at resumption of physical activities and refracture rate were analysed statistically (ANOVA, Student's t-test and Pearson's chi-square test) with regard to patient age, gender, fracture type, therapy and time in plaster. RESULTS: We collected the data of 103 patients (63 boys, 40 girls), average age 6.6 years (1.3-14.5 years), the vast majority of whom had a combined greenstick fracture of the radius and ulna. 6.7% of the patients sustained a refracture within 49 days (29-76) after plaster removal. They were significantly older (p=0.017) with a significantly higher incidence of manual completion of the fracture with radiographic signs of partial consolidation (p=0.025). Residual deformities were significantly smaller after completion of the fracture compared to reduction without completion (p=0.019) or plaster fixation alone (p<0.005). CONCLUSIONS: Completion of a greenstick fracture does not prevent refracture. Nevertheless, it diminishes the extent of secondary deformities in cases where the primary angulation exceeds the remodelling capacity. Prevention of refracture should include a routine radiographic follow-up 4-6 weeks after injury with continuation of plaster fixation in cases of partial consolidation.
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Acute renal failure is a frequent and potentially lethal disease in intensive care units. Renal replacement therapy (RRT) is often required. Either intermittent or continuous methods of RRT can be used. When to start a RRT and which method to use is not always clearly defined and a global evaluation of the clinical situation is required. The choice of the modality of RRT will be up to the general clinical context, hemodynamic stability, the type of molecules to be cleared and the haemorrhagic risk as much as habits and available resources. No study currently showed a superiority of either continuous or intermittent renal replacement therapy. The collaboration between intensive care specialists and nephrologists allows an optimized choice for a given patient and allow better move from one technic to another if required.
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The transition between hospital and community is an interface at high risk for medication. "The Association of Family Doctors" committee in the canton of Vaud (MFVaud), together with community pharmacists' and Homecare representatives, have begun to consider the following improvements: fast and co-ordinated care providers' information; arrangements for family doctors appointments as soon as possible; awareness and education for interprofessional collaboration; more secured preparation of pill boxes; development of interprofessional means such as medication use reviews and reconciliations. In the opinion of all the experts, there is an urgent public health need to act in an interprofessional manner, even if the solutions required (especially change in professional culture and technologies) are not immediate.
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A la suite : « Généalogie de l'ancienne et illustre maison de La Rochefoucaud,... par André DUCHESNE, géographe du Roy. »