949 resultados para Cannabis.
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Brief interventions (BI) commonly employ screening and target a single substance. Multi-substance interventions are a more adequate reflection of risk behaviors in adolescents and young adults. Systematic screening complicates BI in many settings. The effectiveness of a voluntary multi-substance intervention among 19-year-old men and the incremental impact of booster sessions were analyzed. Participants were enrolled during mandatory army conscription in Switzerland. Compared with 461 controls, 392 BI subjects showed reduced substance use on 10 of 12 measures (4 tobacco, 4 cannabis, and 2 alcohol measures). Between-group effects were small and non-significant (except for cannabis use prevalence). Three-month booster sessions were not effective and even contraindicated. The usefulness of targeting multi-substances during BIs without prior screening depends on the value of small effects. The addition of booster sessions was not effective and therefore is not recommended.
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La durée de psychose non traitée (Duration of Untreated Psychosis, DUP) est définie par le temps écoulé entre l'émergence d'un trouble psychotique et le début de son traitement. La réduction de la DUP est un des objectifs principaux des programmes spécialisés dans le traitement de la psychose émergente, de nombreux travaux de recherche suggérant qu'une DUP longue est associée à une évolution défavorable de la maladie. Ces résultats restent cependant controversés, certaines études ne démontrant pas une telle association. Cette contradiction dans les résultats pourrait être la conséquence d'un manque d'uniformité dans les définitions appliquées pour mesurer la DUP, plus particulièrement en ce qui concerne la définition de ce que l'on considère être « début » du traitement. En effet, si l'étude de la phase d'émergence de la pathologie psychotique a été le focus d'une attention considérable qui a conduit à un certain degré de consensus quant à sa définition, le concept de début du traitement n'est clairement pas défini de manière aussi homogène. Compte tenu de l'importance des enjeux relatifs à l'intervention précoce dans les troubles psychotiques, il nous a semblé utile d'explorer cette question de manière plus approfondie, considérant qu'un manque de consensus dans la définition de la DUP contribue certainement à troubler les résultats des études qui visent à évaluer son impact sur l'évolution de ces maladies. En conséquence, l'objectif premier de ce travail est d'explorer l'impact de l'application de diverses définitions de début de traitement sur l'estimation de la DUP. Dans un premier article, publié dans Acta Neuropsychiatrica en 2009 (Duration of untreated psychosis : What are we talking about ?), le focus a été placé sur une revue de littérature concernant les définitions utilisées pour caractériser la fin de la DUP ainsi que sur les conséquences possibles d'un manque de précision dans cette définition sur l'évaluation de l'impact d'un retard de traitement dans la psychose débutante. Ce travail nous a permis d'identifier trois groupes principaux de définition de fin de DUP (End of DUP ; E-DUP) parmi les multiples critères utilisés dans les études publiées. E-DUP-1 est définie par la mise en route d'un traitement antipsychotique, le plus souvent sans tenir compte ni du dosage prescrit, ni de l'adhérence au traitement. E-DUP-2 est définie par l'entrée dans un programme de traitement spécialisé, et E-DUP-3 enfin est définie par la conjonction de la prescription d'un traitement antipsychotique adapté, de l'adhérence à ce traitement, et de la mise en route d'une prise en charge dans un programme spécialisé. En conclusion, nous relevions que cette grande variété dans les définitions appliquées pour l'évaluation de la DUP avait probablement contribué à l'aspect contradictoire des résultats des études de son impact sur l'évolution des psychoses et qu'il était donc temps de proposer une définition de consensus. La deuxième étude a été conduite dans le cadre d'un suivi de cohorte mis en place dans le programme de Traitement et Intervention Précoce dans les troubles Psychotiques (TIPP) établi dans le Département de Psychiatrie du CHUV à Lausanne depuis 2004. Les objectifs de cette seconde étude étaient au nombre de trois: (1) Exploration des variations de la DUP en fonction de l'application de trois principales définitions de fin de DUP (E-DUP) identifiées dans la littérature ; (2) Evaluation de la proportion de patients remplissant au moins une fois au cours des 18 mois de traitement la définition de E-DUP la plus compatible avec les directives de traitement proposées par l'International Early Psychosis Association (patient est à la fois engagé dans le traitement et se montre compliant à la médication, E-DUP-3); (3) Enfin, identification desfacteurs qui caractérisent les patients qui ne remplissent jamais les critères de cette dernière définition. L'exploration de différentes durées de DUP en utilisant les trois définitions d'E-DUP a donné les résultats suivants : La DUP1 médiane (2.2 mois) était significativement plus courte que la DUP2 (7.4 mois), et la DUP3 (13.6 mois) était significativement la plus longue des trois. De plus, 19.7% des patients n'avaient jamais rempli les critères de E-DUP-3 ; on peut donc considérer que près de 20% des patients traités dans ce programme spécialisé ne recevaient pas un traitement adéquat selon les directives intrernationales actuellement reconnues. Sur la base de ces chiffres, il apparaît clairement que, dans les études de l'impact de la DUP sur l'évolution de la psychose débutante, bon nombre des patients pour lesquels on considère que la DUP est terminée ne sont en fait pas adéquatement traités. Il est en conséquence très probable que ceci ait faussé les résultats de ces études, et qu'une définition plus restrictive permettrait de répondre de manière plus précise à cette question. Les patients qui ne remplissaient pas les critères E-DUP3 au cours des 18 premiers mois de traitement étaient caractérisés par un moins bon niveau de fonctionnement au cours de leur vie (« lower lifetime SOFAS » ; p=0.017) et ils étaient plus susceptibles de consommer du cannabis à l'entrée du programme ???? (?2 (1, n=49)=4.241, p=0.039). Pour ceux qui avaient rempli les critères E-DUP-3 au cours des 18 mois, une longue DUP3 était associée avec un jeune âge au début des symptômes psychotiques (rs =-0.573, p<0.001), et avec un faible niveau de fonctionnement pré-morbide (score de PAS élevés (rs =0.373, p=0.001), niveau maximal au cours de la vie bas pour le GAF(rs =-0.367, p<0.001) et pour le SOFAS (rs =-0.314, p=0.003)). En conclusion, ce travail a permis de mettre en évidence une grande variabilité dans la définition de la fin de la DUP parmi les études publiées jusque à ce jour, et l'impact important que le choix d'une ou l'autre de ces définitions peut avoir sur l'estimation de la DUP. De plus, nous avons observé que malgré la mise en place d'un programme spécialisé, près de 20% des patients ne remplissent pas les critères d'exposition à un traitement adéquat au cours des 18 premiers mois de prise en charge. Il est donc probable que l'estimation de l'impact de la DUP ait été faussé par cette variabilité, et il semble important que la communauté scientifique s'accorde sur une définition plus rigoureuse de cette variable. Enfin, certaines caractéristiques permettent d'identifier les patients qui sont à risque de ne pas remplir les critères de traitement adéquat a cours des 18 premiers mois de prise en charge ; il est possible qu'une identification précoce de ceux-ci permette la mise en place de stratégies mieux adaptées pour les aider à s'engager dans les soins. Le futur développement de ce travail sera d'évaluer l'impact de la DUP sur l'évolution des patients au cours des 36 mois de traitement proposés dans le programme TIPP, en appliquant les divers critères E-DUP, afin de voir si notre hypothèse que la variation des définitions a effectivement faussé les résultats de telles études. Nous devons pour cela attendre qu'un nombre suffisant de patients ait complété les 36 mois de traitement, de manière à avoir une puissance statistique suffisante pour répondre clairement à cette question.
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Cette recherche sur les jeux d'argent et de hasard au sein de la population des jeunes résidents Suisses avait trois objectifs. Pour avoir des données de base, nous nous sommes d'une part intéressés à la prévalence de ce comportement et, basé sur des critères de fréquence, avons mis en évidence une population plus à risque de subir des conséquences néfastes du jeu;à savoir ceux qui jouent au minimum une fois par semaine. Le deuxième objectif était de déterminer s'il existait une association entre la fréquence du jeu et 1) l'utilisation de substances, 2) une mauvaise santé mentale et/ou 3) un faible support social, comme cela a été décrit dans la littérature pour les joueurs pathologiques. Finalement, pour savoir si les joueurs fréquents étaient «fixés» sur un seul type de jeu ou au contraire jouaient de manière non-sélective, nous avons effectué la corrélation entre la fréquence de jeu et le nombre de jeux différents dans lesquels les jeunes étaient impliqués.Pour ces analyses, nous avons utilisé la base de données de l'Enquête Suisse sur la Santé 2007, une étude transversale interrogeant des résidents suisses âgés de 15 ans ou plus. Cette enquête a été menée en deux étapes: 1) un questionnaire téléphonique (taux de réponse: 66.3%) puis 2) un questionnaire écrit (taux de réponse: 80.5% de ceux qui ont répondu à l'interview téléphonique). En tenant compte de la pondération pour l'échantillon de participants ayant répondu aux deux types d'interviews, nous avons considéré uniquement les personnes âgées de 15 à 24 ans. Au total 1116 (582 hommes) participants ont été retenus pour notre étude.Pour répondre au second objectif, nous avons comparé trois groupes. Les non-joueurs (NJ, n=577), les joueurs occasionnels (JO, n=388) et les joueurs fréquents (JF, n=151) ont été étudiés d'abord grâce à des analyses bivariées, puis à une régression multinomiale permettant de tenir compte des facteurs confondants. La sélection des variables pour la régression a été basée sur une méthode «bootstrap» permettant de produire des résultats représentatifs de la population entière et pas uniquement de l'échantillon analysé.Nous avons procédé de manière similaire pour répondre à la troisième question de recherche, mais en comparant uniquement les joueurs occasionnels et les joueurs fréquents.Les résultats ont mis en évidence que 48.3% des jeunes résidents suisses étaient impliqués dans au moins un type de jeu dans l'année précédente. Par ailleurs, 13.5% (n=151) des 15 à 24 ans jouaient au minimum une fois par semaine.Au niveau bivarié, la fréquence de jeu était associée à des facteurs sociodémographiques comme le sexe masculin, l'âge (les JO étant les plus âgés), et le revenu personnel. La fréquence de jeu était également significativement associée au fait de fumer du tabac quotidiennement, d'être actuellement fumeur de cannabis et d'avoir une consommation d'alcool à risque (beuveries). La mauvaise santé mentale (épisode de dépression majeure ou détresse psychologique) et le faible support relationnel (personne de confiance dans l'entourage ou activités de loisirs) n'étaient pas associés à la fréquence de jeu de manière significative, bien qu'une nette tendance en faveur des NJ ait pu être mise en évidence. Au niveau multivarié, les JO et JF étaient plus âgés, plus souvent de sexe masculin et habitaient plus souvent en Suisse romande que les NJ. Les JO étaient plus à risque que les NJ de se soumettre à des beuveries de manière occasionnelle et les JF étaient plus à risque que les NJ d'être des fumeurs de tabac quotidiens.En comparant les JO et les JF, nous avons obtenu une correlation élevée (r=0.85;p<0.0001) entre la fréquence de jeu et le nombre de jeux dans lesquels les jeunes étaient impliqués. Ceci indiquant que les JF ne semblent pas très sélectifs quant au type de jeu auquel ils jouent.Dans la mesure où le jeu est un comportement très prévalent au sein de la population des jeunes résidents suisses, il doit probablement être vu comme une conduite faisant partie des comportements exploratoires de l'adolescence. Néanmoins, au vu des comportements à risque qui y sont associés, la question du jeu devrait être soulevée par les médecins s'occupant de jeunes adultes à des fins de prévention.
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PURPOSE: To ascertain the prevalence of piercing among a nationally representative sample of adolescents; to assess whether having a piercing is a marker for risk behaviors; and to determine whether having more than one piercing is a cumulative marker for risk behaviors. METHODS: Data were drawn from a cross-sectional survey of a nationally representative sample of adolescents aged 16 to 20 years (N=7548). Controlling for background variables, pierced and non-pierced youth were compared on risk behaviors related to drug use, sexual behavior, and suicide. In a second step, adolescents having one piercing were compared with those having more than one. In both cases, statistically significant variables in the bivariate analysis were included in a logistic regression. Analyses were conducted separately by gender. RESULTS: Overall, 20.2% of our sample had a piercing (excluding earlobes), and it was significantly more prevalent among females than among males (33.8% vs. 7.4%; P<.001). In the bivariate analysis, all risk behaviors were significantly associated with having a piercing, and most of them remained significant in the multivariate analysis. One third of pierced subjects had more than one piercing, with no gender difference in prevalence. In the multivariate analysis, females with more than one piercing were more likely to have had multiple partners and to use cannabis, while no differences were noted for males. CONCLUSIONS: Body piercing is becoming popular among Swiss adolescents, especially females. Having a body piercing seems to be a risk marker for risk behaviors. Moreover, having multiple piercings is a cumulative risk marker for females.
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Selostus: Pellavan ja kuituhampun korren jakeiden tasapainokosteus
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Drug screening is an important issue in clinical and forensic toxicology. Gas chromatography coupled to mass spectrometry (GC-MS) remains the gold standard technique for the screening of unknown compounds in urine samples. However, this technique requires substantial sample preparation, which is time consuming. Moreover, some common drugs such as cannabis cannot be easily detected in urine using general procedures. In this work, a sample preparation protocol for treating 200 μL of urine in less than 30 min is described. The enzymatic hydrolysis of glucuro-conjugates was performed in 5 min thanks to the use of microwaves. The use of a deconvolution software allowed reducing the GC-MS run to 10 min, without impairing the quality of the compound identifications. Comparing the results from 139 authentic urine samples to those obtained using the current routine analysis indicated this method performed well. Moreover, additional 5-min GC-MS/MS programs are described, enabling a very sensitive target screening of 54 drugs, including THC-COOH or buprenorphine, without further sample preparation. These methods appeared as an interesting alternative to immuno-assays based screening. The analytical strategy presented in this article proved to be a promising approach for systematic toxicological analysis (STA) of drugs in urine.
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The objective of this research was to determine whether the level of parental monitoring is associated with substance use among adolescents in Switzerland, and to assess whether this effect remains when these adolescents have consuming peers. For this purpose, we used a nationally representative sample from the Swiss participation in the 2007 European School Project on Alcohol and Other Drugs survey, which included 7,611 adolescents in public schools (8th-10th grades). Four levels of parental control were created and four substances (tobacco, alcohol, cannabis, and ecstasy) were analyzed. All significant variables at the bivariate level were included in the multivariate analysis. Most adolescents had a high level of parental monitoring and that was associated with younger age, females, high socioeconomic status, intact family structure, and satisfactory relationships with mother, father, and peers. Overall, substance use decreased as parental monitoring increased and high parental monitoring decreased as having consuming peers increased. Results remained essentially the same when the variable "having consuming peers" was added to the analysis. Conclusion: parental monitoring is associated to positive effects on adolescent substance use with a reduction of consumption and a lower probability of having consuming peers, which seems to protect adolescents against potentially negative peer influence. Encouraging parents to monitor their adolescents' activities and friendships by establishing rules about what is allowed or not is a way to limit the negative influence of consuming peers on adolescent substance use.
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Introduction Le tabac représente un risque majeur pour la santé de chacun, avec un lien direct établi entre le risque de développer des pathologies et la durée de sa consommation. Les jeunes sont donc des cibles primordiales pour la prévention du tabac ; les quelques recherches effectuées dans ce groupe d'âge ne sont pas encore parvenues à identifier des moyens efficaces afin d'éviter le début de la cigarette ou d'arrêter une consommation préexistante. Les buts de cette étude sont d'identifier les effets de l'intervention motivationnelle brève et de définir la nécessité d'un booster dans cette catégorie particulière de la population que sont les jeunes hommes de 19 ans. Méthodes Cette étude a été menée d'octobre 2008 à septembre 2009 au centre de recrutement de Lausanne, Vaud. Les individus étaient invités à participer à une intervention motivationnelle brève ciblant simultanément le tabac, l'alcool et le cannabis, sans screening préalable. Les 823 volontaires ont été assignés de manière randomisée entre les groupes cas et témoin, avec dans le groupe intervention une nouvelle randomisation attribuant un booster téléphonique trois mois plus tard à certains cas. Ce travail se fixe uniquement sur les résultats concernant le tabac, six mois après l'intervention. Les effets (statut de fumeur et de fumeur quotidien, nombre de cigarettes fumées en moyenne, dépendance à la cigarette selon les critères de Fagerström) étaient analysés sur la base d'un questionnaire écrit au baseline, puis d'un contact téléphonique au follow-up à six mois ; ils ont été analysés séparément pour différents groupes : l'entier des participants, les fumeurs et les fumeurs quotidiens. Résultats Les interventions motivationnelles brèves n'ont aucun effet significatif sur la consommation de tabac. Elles ont cependant une tendance bénéfique sur le fait d'être de fumeur et fumeur quotidien, sur le nombre de cigarettes consommées en moyenne et la dépendance selon Fagerström chez tous les participants, ainsi que dans les sous-groupes de fumeurs et fumeurs quotidiens. Les résultats des boosters ne sont pas significatifs et entraînent des effets mitigés selon les analyses effectuées et les groupes observés. Discussion Les interventions motivationnelles brèves n'ont pas d'effet significatif mais semblent avoir une tendance favorable à une diminution de la consommation de tabac. Les boosters ne paraissent pas avoir d'impact bénéfique mais ces conclusions sont à pondérer avec le fait qu'aucun des résultats obtenus n'est significatif. Des recherches plus systématiques sont nécessaires pour mieux comprendre ces résultats décevants : en ce qui concernent les interventions, les causes à envisager sont le fait d'utiliser des volontaires sans screening préalable, de cibler l'intervention sur de multiples substances pendant un temps relativement court ou encore la difficulté de cibler les jeunes vis-à-vis des risques liés à la cigarette ; quant aux boosters, une augmentation de fréquence ou de durée pourrait représenter une alternative, afin de rendre cette session complémentaire efficace.
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BACKGROUND: We examined the associations between substance use (cigarette smoking, alcohol drinking, and cannabis use) and psychosocial characteristics at the individual and family levels among adolescents of the Seychelles, a rapidly developing small island state in the African region. METHODS: A school survey was conducted in a representative sample of 1432 students aged 11-17 years from all secondary schools. Data came from a self-administered anonymous questionnaire conducted along a standard methodology (Global School-based Health Survey, GSHS). Risk behaviors and psychosocial characteristics were dichotomized. Association analyses were adjusted for a possible classroom effect. RESULTS: The prevalence of cigarette smoking, alcohol drinking and cannabis use was higher in boys than in girls and increased with age. Age-adjusted and multivariate analyses showed that several individual level characteristics (e.g. suicidal ideation and truancy) and family level characteristics (e.g. poor parental monitoring) were associated with substance use among students. CONCLUSIONS: Our results suggest that health promotion programs should simultaneously address multiple risk behaviors and take into account a wide range of psychosocial characteristics of the students at the individual and family levels.
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En l’actualitat, l’ús i el consum de substàncies il·legals pels joves de l’IES Miquel Martí i Pol de Roda de Ter és un fenomen associat a l’oci, per tant es tracta d’un consum recreatiu per fer referència al consum que fan els joves que el que busquen és diversió i plaer, moltes vegades, sense percebre’n el risc. Pel que fa a les drogues legals, alcohol i tabac són les substàncies psicoactives de major consum. La cocaïna és pels joves la segona substància consumida, rere el cànnabis, que és la més estesa entre la població adolescent i joves de l’IES. Es pot dir que existeixen una sèrie de situacions de caràcter personal i social que poden predisposar certes persones a consumir drogues. Aquestes circumstàncies són els anomenats factors de risc, com són l’autoestima, absència de normes i límits, manca d’informació, manca de comunicació, entre d’altres. També hi ha d’altres situacions socioculturals i característiques individuals que fan que se’n redueixi la possibilitat de consum, aquests serien els anomenats factors de protecció com són l’economia, tenir aficions, disposar d’adults de referència, etc. Conèixer i comprendre aquests factors és fonamental per poder realitzar un abordatge educatiu i preventiu basat en la reducció de riscos i en la responsabilitat i l’autonomia de les persones usuàries de drogues.
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Objective: To examine whether the level of parental monitoring is associated with substance use among Swiss adolescents, and to assess whether this effect remains when these adolescents have consuming peers. Methods: Nationally representative sample from the Swiss participation in the 2007 European School Project on Alcohol and Other Drugs (ESPAD) survey, which included 7611 adolescents issued from public schools (8th-10th grades). Four levels of parental control were created and four substances (tobacco, alcohol, cannabis and ecstasy) were analyzed. All significant variables at the bivariate level were included in the multivariate analysis. Results: Most adolescents had a high level of parental monitoring and that was associated with younger age, being female, high socioeconomic status, intact family structure and a satisfactory relationship with mother, father and peers. Globally, substance use decreased as parental monitoring increased and high parental monitoring decreased having consuming peers. Results remained essentially the same when consuming peers were added in the analysis. Conclusions: Parental monitoring has positive effects on adolescent substance use with a reduction of consumption and a lower association with consuming peers, which seems to protect adolescents against their potential negative influence. Encouraging parents to monitor their adolescents' activities and friendships by establishing rules about what is allowed or not are simple ways to limit the negative influence of consuming peers on adolescent substance use.
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Objetivos. Conocer las características, el perfil sanitario, sexual y contraceptivo, y los factores de riesgo en las mujeres jóvenes (menores de 24 años) que han acudido por primera vez al Programa Joven del PSAD-ASSIR del Bages. Método. Estudio transversal, descriptivo y observacional, realizado mediante el vaciado de 790 historias clínicas de jóvenes, pertenecientes a la comarca del Bages (Barcelona), que acudieron por primera vez al Programa Joven durante el año 2002. Resultados. La media de edad de las mujeres estudiadas es de 20 años (DE= 3), la mayoría nacidas en España (84%), con estudios secundarios (43%) y que viven la gran mayoría con familiares de primer grado (71%). Factores sexuales de riesgo: la edad media de inicio de relaciones sexuales con penetración es de 18 años (DE= 2,41); un 16% no emplea ningún método anticonceptivo o métodos poco fiables; un 14% tiene más de dos parejas sexuales. El porcentaje de mujeres que manifestaron haber estado embarazadas es del 18%, y habían tenido una interrupción voluntaria del embarazo (IVE) el 7%. Las principales sustancias tóxicas consumidas son tabaco (46%), alcohol (26%) y cannabis (7,2%). La petición de la anticoncepción de emergencia es el principal motivo de consulta (20%). Conclusión. En el momento de plantear políticas preventivas para la población juvenil, debería contemplarse desde una perspectiva global y no individualizada, ya que los factores de riesgo son múltiples y se hallan estrechamente relacionados.
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This study investigates the potential stages of drug use. Data from the longitudinal Cohort Study on Substance Use Risk Factors were used (N = 5,116). Drug use (alcohol, tobacco, and 16 illicit drugs) over the previous 12 months was assessed at two time points. Patterns and trajectories of drug use were studied using latent transition analysis (LTA). This study's substantive contributions are twofold. First, the pattern of drug use displayed the well-known sequence of drug involvement (licit drugs to cannabis to other illicit drugs), but with an added distinction between two kinds of illicit drugs ("middle-stage" drugs: uppers, hallucinogens, inhaled drugs; and "final-stage" drugs: heroin, ketamine, GHB/GBL, research chemicals, crystal meth, and spice). Second, subgroup membership was stable over time, as the most likely transition was remaining in the same latent class.
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A sensitive method was developed for quantifying a wide range of cannabinoids in oral fluid (OF) by liquid chromatography-tandem mass spectrometry (LC-MS/MS). These cannabinoids include a dagger(9)-tetrahydrocannabinol (THC), 11-hydroxy-a dagger(9)-tetrahydrocannabinol (11-OH-THC), 11-nor-9-carboxy-a dagger(9)-tetrahydrocannabinol (THCCOOH), cannabinol (CBN), cannabidiol (CBD), a dagger(9)-tetrahydrocannabinolic acid A (THC-A), 11-nor-9-carboxy-a dagger(9)-tetrahydrocannabinol glucuronide (THCCOOH-gluc), and a dagger(9)-tetrahydrocannabinol glucuronide (THC-gluc). Samples were collected using a Quantisal (TM) device. The advantages of performing a liquid-liquid extraction (LLE) of KCl-saturated OF using heptane/ethyl acetate versus a solid-phase extraction (SPE) using HLB copolymer columns were determined. Chromatographic separation was achieved in 11.5 min on a Kinetex (TM) column packed with 2.6-mu m core-shell particles. Both positive (THC, 11-OH-THC, CBN, and CBD) and negative (THCCOOH, THC-gluc, THCCOOH-gluc, and THC-A) electrospray ionization modes were employed with multiple reaction monitoring using a high-end AB Sciex API 5000 (TM) triple quadrupole LC-MS/MS system. Unlike SPE, LLE failed to extract THC-gluc and THCCOOH-gluc. However, the LLE method was more sensitive for the detection of THCCOOH than the SPE method, wherein the limit of detection (LOD) and limit of quantification (LOQ) decreased from 100 to 50 pg/ml and from 500 to 80 pg/ml, respectively. The two extraction methods were successfully applied to OF samples collected from volunteers before and after they smoked a homemade cannabis joint. High levels of THC were measured soon after smoking, in addition to significant amounts of THC-A. Other cannabinoids were found in low concentrations. Glucuronide conjugate levels were lower than the method's LOD for most samples. Incubation studies suggest that glucuronides could be enzymatically degraded by glucuronidase prior to OF collection