Edna Chamberlain (1921 -2005): A Leader through Times of Transition and Change

Professor Edna Chamberlain was an outstanding leader in Australian social work. She contributed extensively to social work education at the University of Queensland, the social work profession through her leadership of the Australian Association of Social Workers and to the community through advocacy for progressive social policies. Her life experiences were influential is shaping her career and her particular teaching and research interests. Early in her life, Chamberlain was exposed to individual deprivation as a result of the Great Depression. This provided the incentive for a career in social work. She worked as a social work practitioner for some years and entered the academic world until after the death of her husband. In the university and profession, she was confronted by conflict between traditionalists and those wanting immediate reform. In managing these tensions, she tried to find the common ground but these tensions also moderated and changed her views about the purpose and practice of social work. Her rich practice and later research and teaching background provided a strong basis for her professional leadership, research activities and curriculum initiatives. Whilst social casework methods were influential early in her career she sought in later years to integrate the private pain of individuals with social policy and community planning by focusing on the purpose of social work – demonstrating her commitment to the disadvantaged in the context of social justice.

La philanthropie: alliée ou concurrente des politiques sociales étatiques (I, 1880-1945)

La philanthropie joue actuellement un rôle très important en Suisse. On estime que la moitié des personnes domiciliées en Suisse est active dans le champ d’action du bénévolat. Toutefois, cet objet d’études a longtemps été délaissé par les historiens. Ces deux panels viseront à rendre compte des recherches récentes en s’intéressant à la dimension comparative et transnationale de la philanthropie en Suisse de 1880 à nos jours. Deux dimensions seront privilégiées. D’une part, l’accent sera mis sur les rapports entre les associations philanthropiques privées et l’Etat social. Les études tendent le plus souvent à mettre l’accent sur l’opposition, dans le domaine social, entre activités de bienfaisance ou de bénévolat et les politiques publiques. Or, les relations entre ces deux pôles ne se résument pas à cette opposition et oscillent, selon les lieux et les périodes, entre coopération étroite et concurrence acharnée, à moins que ne s’instaure, comme cela semble le cas de la Suisse, une division du travail plus ou moins institutionnalisée. D’autre part, une attention toute particulière sera mise sur les jeux d’échelle. Les activités des associations philanthropiques couvrent des espaces géographiques très différents : certaines se concentrent sur un quartier urbain, d’autres se focalisent sur l’ensemble de la planète. Toutefois, nous postulons que cette spatialisation ne se confine pas à un antagonisme local/global. Bien au contraire, les différentes échelles – locale, nationale, globale ou transnationale – interagissent étroitement. Des contributions d’historiens étrangers permettront d’inscrire le cas suisse dans une perspective comparative.