997 resultados para Guy anchors.
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The success of anatomic repair of Bankart lesion diminishes in the presence of a capsule stretching and/or attenuation is reported in a variable percentage of patients with a chronic gleno-humeral instability. We introduce a new arthroscopic stitch, the MIBA stitch, designed with a twofold aim: to improve tissue grip to reduce the risk of soft tissue tear, particularly cutting through capsular-labral tissue, to and address capsule-labral detachment and capsular attenuation using a double loaded suture anchor. This stitch is a combination of horizontal mattress stitch passing through the capsular-labral complex in a "south-to-north" direction and an overlapping single vertical suture passing through the capsule and labrum in a "east-to-west" direction. The mattress stitch is tied before the vertical stitch in order to reinforce the simple vertical stitch, improving grip and contact force between capsular-labral tissue and glenoid bone.
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Partial trapeziectomy with suspension ligamentoplasty is a commonly performed treatment of thumb osteoarthritis. Nevertheless, the post-operative recovery remains long and critical reason for which different modifications of the surgical technique have been proposed. To compare two suspension ligamentoplasty techniques, one with a mitek anchor and another without, a retrospective study of 55 consecutive operated patients was performed. A detailed clinical analysis of pain, function and a radiologic assessment of the trapeziometacarpal space were performed. Mitek anchor fixation was associated with a shorter convalescence period. However, in spite of an improved radiological maintenance of the scaphometacarpal space, mitek anchor fixation was associated with an impaired postoperative function and residual pain when compared with the conventional suspension ligamentoplasty procedure. Patient's satisfaction was comparable in both groups. In our series stabilization of the suspension ligamentoplasty procedure by the insertion of a mitek anchor did not bring the hoped benefits to the patients with a trapeziometacarpal arthritis.
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The first phase of this research involved an effort to identify the issues relevant to gaining a better understanding of the County Engineering profession. A related objective was to develop strategies to attract responsible, motivated and committed professionals to pursue County Engineering positions. In an era where a large percentage of County Engineers are reaching retirement age, the shrinking employment pool may eventually jeopardize the quality of secondary road systems not only in Iowa, but nationwide. As we move toward the 21st century, in an era of declining resources, it is likely that professional staff members in charge of secondary roads will find themselves working with less flexible budgets for the construction and maintenance of roads and bridges. It was important to understand the challenges presented to them, and the degree to which those challenges will demand greater expertise in prioritizing resource allocations for the rehabilitation and maintenance of the 10 million miles of county roads nationwide. Only after understanding what a county engineer is and what this person does will it become feasible for the profession to begin "selling itself", i.e., attracting a new generation of County Engineers. Reaching this objective involved examining the responsibilities, goals, and, sometimes, the frustrations experienced by those persons in charge of secondary road systems in the nine states that agreed to participate in the study. The second phase of this research involved addressing ways to counter the problems associated with the exodus of County Engineers who are reaching retirement age. Many of the questions asked of participants asked them to compare the advantages and disadvantages of public sector work with the private sector. Based on interviews with nearly 50 County Engineers and feedback from 268 who returned surveys for the research, issues relevant to the profession were analyzed and recommendations were made to the profession as it prepares to attract a new generation. It was concluded that both State and Regional Associations for County Engineers, and the National Association of County Engineers are most well-situated to present opportunities for continued professional development. This factor is appealing for those who are interested in competitive advantages as professionals. While salaries in the public sector may not be able to effectively compete with those offered by the private sector, it was concluded that this is only one factor of concern to those who are in the business of "public service". It was concluded, however, that Boards of Supervisors and their equivalents in other states will need to more clearly understand the value of the contributions made by County Engineers. Then the selling points the profession can hope to capitalize on can focus on the strength of state organizations and a strong national organization that act as clearinghouses of information and advocates for the profession, as well as anchors that provide opportunities for staying current on issues and technologies.
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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.
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Exchange of immature loggerhead sea turtles (Caretta caretta) between the northern and southern regions of the western Mediterranean was investigated using data obtained from several Spanish tagging programmes. Tagged turtles ranged in straight carapace length from 23.0 to 74.0 cm. Thirty-six turtles were recaptured after an average interval of 390.5±462.6 days (SD). As the mean dispersal distance (MDD) of a turtle population that spreads over the western Mediterranean would stabilize after 117 days (CI 95%: 98 to 149), two analyses were conducted that included data from turtles recaptured after 98 and 149 days respectively. In both analyses, turtles were recaptured more often than expected in the same region where they had been tagged. No difference was found in either of the two regions between the average distance between the capture and recapture locations and the expected MDD if the turtles were to remain in the region where they were first captured. Turtles recaptured after 15 and 25 days respectively were excluded from the analysis to ensure data independence. The overall evidence indicates that immature turtles exhibit strong site fidelity to certain areas and that there is a strong barrier to dispersal between the northern and southern parts of the western Mediterranean. Therefore, loggerhead turtles in the western Mediterranean should be split into at least two management units.
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Le présent rapport rend compte d'une partie du travail déjà réalisé sur l'inventaire des données disponibles dans la littérature scientifique sur l'exposition des travailleurs agricoles aux pesticides en France. La possibilité de tirer parti de la littérature produite sur d'autres pays que la France est également explorée dans deux études de cas (réentrée en arboriculture et insecticides en élevages ovins). Les résultats seront exposés par ailleurs car le recueil et l'analyse de données produites par ces études sur les situations d'exposition des personnes travaillant en milieu agricole dans des pays étrangers posent des problèmes méthodologiques spécifiques si on veut pouvoir en tirer des enseignements pour la France. En matière de revue de la littérature scientifique, l'idéal de l'exhaustivité est généralement impossible à atteindre pour des raisons qui tiennent à la croissance exponentielle du nombre de publications scientifiques, à la pluralité des langues de publication, à la fragmentation et à l'accessibilité limitée des bases documentaires ... Nous pensons avoir recueilli tous les documents accessibles, mais peut-être certains nous ont-il échappé. C'est pourquoi le présent rapport est à la fois un exposé de résultats et un appel à contributions complémentaires. Il explicite les détails de la démarche adoptée (critères de sélection des articles, traçabilité des étapes de l'analyse ...) sous une forme qui permet à chacun d'avoir prise sur les résultats mais aussi de proposer des compléments au recensement réalisé. Il vise à être la première brique d'une base de connaissances partagée qui permette de capitaliser les données disponibles et qui puisse être mise à jour régulièrement.
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Background: This paper aimed to use the Delphi technique to develop a consensus framework for a multinational, workplace walking intervention. Methods: Ideas were gathered and ranked from eight recognized and emerging experts in the fields of physical activity and health, from universities in Australia, Canada, England, the Netherlands, Northern Ireland, and Spain. Members of the panel were asked to consider the key characteristics of a successful campus walking intervention. Consensus was reached by an inductive, content analytic approach, conducted through an anonymous, three-round, e-mail process. Results: The resulting framework consisted of three interlinking themes defined as “design, implementation, and evaluation.” Top-ranked subitems in these themes included the need to generate research capacity (design), to respond to group needs through different walking approaches (implementation), and to undertake physical activity assessment (evaluation). Themes were set within an underpinning domain, referred to as the “institution” and sites are currently engaging with subitems in this domain, to provide sustainable interventions that reflect the practicalities of local contexts and needs. Conclusions: Findings provide a unique framework for designing, implementing, and evaluating walking projects in universities and highlight the value of adopting the Delphi technique for planning international, multisite health initiatives.
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BACKGROUND: The genome of Protochlamydia amoebophila UWE25, a Parachlamydia-related endosymbiont of free-living amoebae, was recently published, providing the opportunity to search for genomic islands (GIs). RESULTS: On the residual cumulative G+C content curve, a G+C-rich 19-kb region was observed. This sequence is part of a 100-kb chromosome region, containing 100 highly co-oriented ORFs, flanked by two 17-bp direct repeats. Two identical gly-tRNA genes in tandem are present at the proximal end of this genetic element. Several mobility genes encoding transposases and bacteriophage-related proteins are located within this chromosome region. Thus, this region largely fulfills the criteria of GIs. The G+C content analysis shows that several modules compose this GI. Surprisingly, one of them encodes all genes essential for F-like conjugative DNA transfer (traF, traG, traH, traN, traU, traW, and trbC), involved in sex pilus retraction and mating pair stabilization, strongly suggesting that, similarly to the other F-like operons, the parachlamydial tra unit is devoted to DNA transfer. A close relatedness of this tra unit to F-like tra operons involved in conjugative transfer is confirmed by phylogenetic analyses performed on concatenated genes and gene order conservation. These analyses and that of gly-tRNA distribution in 140 GIs suggest a proteobacterial origin of the parachlamydial tra unit. CONCLUSIONS: A GI of the UWE25 chromosome encodes a potentially functional F-like DNA conjugative system. This is the first hint of a putative conjugative system in chlamydiae. Conjugation most probably occurs within free-living amoebae, that may contain hundreds of Parachlamydia bacteria tightly packed in vacuoles. Such a conjugative system might be involved in DNA transfer between internalized bacteria. Since this system is absent from the sequenced genomes of Chlamydiaceae, we hypothesize that it was acquired after the divergence between Parachlamydiaceae and Chlamydiaceae, when the Parachlamydia-related symbiont was an intracellular bacteria. It suggests that this heterologous DNA was acquired from a phylogenetically-distant bacteria sharing an amoebal vacuole. Since Parachlamydiaceae are emerging agents of pneumonia, this GI might be involved in pathogenicity. In future, conjugative systems might be developed as genetic tools for Chlamydiales.
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Contingut del Pòster presentat al congrés New Trends in Dynamical Systems
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We study the existence of periodic solutions of the non--autonomous periodic Lyness' recurrence u_{n+2}=(a_n+u_{n+1})/u_n, where {a_n} is a cycle with positive values a,b and with positive initial conditions. It is known that for a=b=1 all the sequences generated by this recurrence are 5-periodic. We prove that for each pair (a,b) different from (1,1) there are infinitely many initial conditions giving rise to periodic sequences, and that the family of recurrences have almost all the even periods. If a is not equal to b, then any odd period, except 1, appears.
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We examined the moderating role of national identification in understanding when a focus on intergroup similarity versus difference on ingroup stereotypical traits-manipulated with scale anchors-leads to support for discriminatory immigration policies. In line with intergroup distinctiveness research, national identification moderated the similarity-difference manipulation effect. Low national identifiers supported discriminatory immigration policies more when intergroup difference rather than similarity was made salient, whereas the opposite pattern was found for high national identifiers: They trended toward being more discriminatory when similarity was made salient. The impact of assimilation expectations and national identity content on the findings is discussed.
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BACKGROUND: The increasing number of completely sequenced bacterial genomes allows comparing their architecture and genetic makeup. Such new information highlights the crucial role of lateral genetic exchanges in bacterial evolution and speciation. RESULTS: Here we analyzed the twelve sequenced genomes of Streptococcus pyogenes by a naïve approach that examines the preferential nucleotide usage along the chromosome, namely the usage of G versus C (GC-skew) and T versus A (TA-skew). The cumulative GC-skew plot presented an inverted V-shape composed of two symmetrical linear segments, where the minimum and maximum corresponded to the origin and terminus of DNA replication. In contrast, the cumulative TA-skew presented a V-shape, which segments were interrupted by several steep slopes regions (SSRs), indicative of a different nucleotide composition bias. Each S. pyogenes genome contained up to nine individual SSRs, encompassing all described strain-specific prophages. In addition, each genome contained a similar unique non-phage SSR, the core of which consisted of 31 highly homologous genes. This core includes the M-protein, other mga-related factors and other virulence genes, totaling ten intrinsic virulence genes. In addition to a high content in virulence-related genes and to a peculiar nucleotide bias, this SSR, which is 47 kb-long in a M1GAS strain, harbors direct repeats and a tRNA gene, suggesting a mobile element. Moreover, its complete absence in a M-protein negative group A Streptococcus natural isolate demonstrates that it could be spontaneously lost, but in vitro deletion experiments indicates that its excision occurred at very low rate. The stability of this SSR, combined to its presence in all sequenced S. pyogenes sequenced genome, suggests that it results from an ancient acquisition. CONCLUSION: Thus, this non-phagic SSR is compatible with a pathogenicity island, acquired before S. pyogenes speciation. Its potential excision might bear relevance for vaccine development, because vaccines targeting M-protein might select for M-protein-negative variants that still carry other virulence determinants.
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The objective of this work was to investigate possible modes of action of the yeast Cryptococcus magnus in controlling anthracnose (Colletotrichum gloeosporioides) on post harvested papaya fruits. Scanning electron microscopy was used to analyze the effect of the yeast on inoculations done after harvest. Results showed that C. magnus is able to colonize wound surfaces much faster than the pathogen, outcompeting the later for space and probably for nutrients. In addition, C. magnus produces a flocculent matrix, which affects hyphae integrity. The competition for space and the production of substances that affect hyphae integrity are among the most important modes of action of this yeast.