965 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance


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Pierre Hadot, dans Quâest-ce que la philosophie antique? et dans Exercices spirituels et philosophie antique, propose une relecture des textes fondateurs de la philosophie occidentale afin de démontrer quâoriginellement, les philosophes de lâAntiquité avaient pour but non seulement dâélaborer une systématisation rationnelle du monde, mais également de modifier concrètement, grâce à certains exercices, leur manière de vivre. Aujourdâhui, cette conception de la philosophie nâest plus privilégiée : lâaspect intellectuel à pris le dessus sur lâaspect expérientiel, ce qui incite à considérer la philosophie avant tout comme un discours rationnel et objectif. Pour cette raison, la pensée métaphorique, imagée et poétique de Zhuangzi, ne peut pour certains être considérée comme véritablement philosophique puisquâelle ne cherche pas à élaborer une conception systématique de la réalité. Elle propose plutôt des moyens de sâouvrir à lâexpérience, grâce à certaines pratiques concrètes, afin de devenir plus sage. Ce mémoire cherchera à réhabiliter lâaspect expérientiel de la philosophie privilégié notamment par les penseurs grecs de lâantiquité, afin de démontrer la valeur proprement philosophique de lâoeuvre de Zhuangzi.

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Résumé La démonstration qui est ici à lâÅuvre sâapparente, dans une certaine mesure, à celle quâélabore Amartya Kumar Sen dans 'The Argumentative Indian'. Dans cet ouvrage, Sen discute de lâhéritage intellectuel et politique de lâInde et de la manière dont cette tradition est essentielle pour le succès de la démocratie et des politiques séculières de lâÃtat indien. Pour notre part, nous ne nous intéressons point à lâInde, mais à la Chine, notamment à lâhéritage intellectuel, politique et moral des lettrés confucéens de lâAntiquité chinoise et à la pertinence de revisiter, aujourdâhui, la réflexion confucéenne classique pour mieux penser et fonder les droits humains en Chine. Plus précisément, notre réflexion sâinscrit au sein du débat contemporain, qui a lieu à lâéchelle internationale, entourant les soi-disant valeurs asiatiques et les droits humains. Pour les partisans de la thèse des valeurs asiatiques, les valeurs asiatiques seraient associées au modèle de développement dit asiatique, lequel se distinguerait du modèle « occidental » en étant en outre réfractaire aux droits humains. Ces droits ayant une origine occidentale et étant, à maints égards, en rupture avec les valeurs asiatiques, ils ne seraient ni souhaitables en Asie (notamment en Chine) ni compatibles avec les valeurs asiatiques (spécialement avec les valeurs confucéennes). Dans notre thèse, nous réfutons ce point de vue. Par lâentremise dâune analyse de la 'Déclaration universelle des droits de lâhomme' de 1948 et dâun examen des quatre textes fondateurs du confucianisme classique que sont : les 'Entretiens' (Lunyu), le 'Mencius' (Mengzi), la 'Grande Ãtude' (Daxue) et la 'Pratique du Milieu' (Zhongyong), nous démontrons que cette compréhension des choses sâavère injustifiée. Les droits humains ne sont pas incompatibles avec les valeurs confucéennes et leur adoption est souhaitable en Asie (notamment en Chine), tout comme elle lâest en Occident. De fait, la philosophie des droits humains et la pensée confucéenne classique ont de nombreuses affinités conceptuelles, axiologiques et normatives. Loin dâêtre en rupture, ces univers théoriques convergent, car ils ont tous deux à cÅur lâêtre humain, ses besoins vitaux et son épanouissement au sein de la communauté. Notre démonstration sâappuie, pour une large part, sur lâanalyse dâun concept phare de la pensée éthique et politique confucéenne, soit la notion dâhumanité ou du sens de lâhumain (ren) ainsi que dâune autre notion qui lui est étroitement liée, soit celle de lâhomme de bien ou de la personne moralement noble (junzi).

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Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de philosophie Faculté des arts et des sciences de lâUniversité de Montréal et au département de philosophie école doctorale V de lâUniversité de la Sorbonne â Paris IV. Soutenue à Paris le 8 avril 2010.

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Ce mémoire explore la question des conséquences de lâinterprétation rawlsienne du pluralisme éthique pour la légitimité de lâautonomie individuelle comme objectif dâéducation publique. Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent guider lâélaboration des politiques publiques en matière dâéducation obligatoire et justifier une intervention étatique dans lâéducation des enfants. Or, puisque Rawls définit lâautonomie individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut quâelle nâest pas un objectif légitime dâéducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière dâéducation commune, qui, contrairement à ce quâil soutient, exigent précisément la promotion de lâautonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le principe de neutralité de lâÃtat envers toutes les doctrines éthiques, y compris lâidéal dâautonomie individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept dâautonomie individuelle de manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la plausibilité strictement conceptuelle dâune telle caractérisation de lâautonomie individuelle, elle nâest pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de lâautonomie individuelle et, plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, dâun côté que lâécole religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de lâautonomie individuelle, mais de lâautre côté, que lâécole commune est nécessaire à un certain stade de développement.

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Cette étude cherche à établir un rapport entre les nombreuses références positives à lâanimal présentes dans le corpus cynique et une certaine conception de lâactivité philosophique mise de lâavant par ces philosophes et, plus particulièrement, incarnée par la figure de Diogène de Sinope. Comme il le sera brièvement montré dans la première partie, lâanimal est un concept pratiquement absent de la pensée grecque qui tend à penser lâunité du vivant. Il ne peut faire son apparition que dans un contexte moral afin de fonder les normes de lâagir proprement humain, et dans ce contexte, les références positives à lâanimal sont plutôt rares. La position des philosophes cyniques, qui exhortent fréquemment les hommes à sâinspirer des animaux afin dâatteindre la vertu, est donc, à cet égard, excessivement singulière. Comment interpréter ce renversement de perspective où lâhomme ne semble plus occuper la position intermédiaire entre les immortels et les bêtes? En examinant les thèses de Thierry Gonthier, dâOvide Florès-Junior et de Marie-Odile Goulet-Cazé sur la question, la deuxième partie de cette étude nous mettra sur la voie de la rhétorique dâexhortation qui, nous le verrons, est constitutive même de la pratique philosophique cynique. Il reste cependant à déterminer à quoi, plus précisément, les philosophes cyniques exhortent leurs concitoyens et, ce qui est pour cette étude le nÅud du problème, dans quelle mesure la figure de lâanimal est-elle susceptible de nous renseigner. La troisième partie de cette étude portera ainsi sur lâidéal de sagesse cynique et sur la figure emblématique du mouvement, le chien. Nous tâcherons alors de montrer, en prolongeant les lectures quâen ont faites Jean-Marie Meilland, D. Deleule et Peter Sloterdijk, que la valorisation de lâanimal chez les cyniques ne doit pas être comprise comme un vil appel à la régression en lâanimalité mais plutôt comme la promotion dâune singulière conception de lâactivité philosophique.

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La conception heideggérienne du « cercle de la compréhension » exposée aux §§ 31 et 32 de Sein und Zeit est bien connue et a souvent été analysée, notamment par Hans-Georg Gadamer dans Vérité et méthode (1960) et Jean Greisch dans son commentaire de Sein und Zeit (1994). Mais on a trop peu vu que la théorie du cercle herméneutique déterminait aussi la conception heideggérienne de la philosophie. Notre recherche sâefforcera de le montrer et dâexpliquer pourquoi il en est ainsi. Au plan de la méthodologie, nous proposerons, en nous inspirant des commentateurs les plus autorisés (Greisch, Gadamer, Courtine, et al.), un commentaire serré des §§ 31 et 32 de Sein und Zeit, sans oublier le § 63 où Heidegger souligne lui-même la « situation herméneutique » de sa propre enquête, ni le § 68 où se trouve mise en évidence la dimension temporelle du cercle de la compréhension. Nous tâcherons ensuite de montrer en quoi ce cercle affecte la conception heideggérienne de la philosophie telle que présentée au § 7 de Sein und Zeit et dans dâautres textes de Heidegger tels que Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie (GA 24).

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Lâétat actuel des travaux ne rend pas compte de lâampleur des questions philosophiques et des enjeux moraux suscités par lâapparition sur la scène internationale des réfugiés climatiques. Il est pourtant urgent de leur accorder une protection à travers des accords internationaux. Les philosophes qui se sont penchés sur le sujet ont été induits en erreur tant par la multiplicité des termes employés que leur absence de définitions. Ce travail critique la tendance actuelle des militants écologistes à vouloir englober des populations aux problèmes divers sous le terme de réfugié. Banaliser lâemploi du terme de réfugié nâest pas seulement fallacieux mais également dangereux. A terme, les militants se tourneront vers la Convention de Genève pour revendiquer que les populations déplacées soient considérées comme des réfugiés. Or la Convention de Genève nâest pas un outil adéquat pour remédier au sort de ces populations. De plus, on ne peut élargir le statut de réfugié pour inclure ces populations sans risquer de perdre sa crédibilité et son efficience. Suivre la pente quâemprunte les militants nous mènerait à accorder le même traitement aux réfugiés climatiques et aux réfugiés politiques, ce qui est une erreur. Notre hypothèse est que les habitants des petits pays insulaires à lâinverse des autres populations ont besoin dâun élargissement de la Convention de Genève. Nous arguerons que nous avons des devoirs et des responsabilités envers eux que nous nâavons pas envers les réfugiés politiques. Pour défendre ce point de vue, il faut définir clairement ce quâest un réfugié climatique et justifier cette appellation. Nous devrons donc confronter la notion de réfugié climatique à dâautres notions concurrentes. Une fois les termes définis, nous envisagerons les enjeux éthiques à travers le prisme des questions de justice globale. Nous verrons que pour déterminer qui devrait remédier au sort des réfugiés climatique, il ne suffit pas de se référer à la responsabilité causale. Cela nous mènera à arguer que bien que séduisant, le principe pollueur-payeur nâest pas un outil adéquat pour guider la réflexion. Nous serons également amenés à nous interroger sur la pertinence dâune institution environnementale globale.

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La philosophie de Spinoza cherche à concilier et réunir trois horizons philosophiques fondamentaux : lâémanation néo-platonicienne (lâexpression), le mécanisme cartésien (cause efficiente), et les catégories aristotéliciennes (Substance, attribut, mode). Ce premier point est pris pour acquis. Nous expliquerons que cette tentative sera rendue possible grâce à la conception nouvelle, au 17e siècle, de lâactualité de lâinfini. Nous examinerons ensuite les conséquences de cette nouvelle interprétation, qui permet de rendre lâindividu transparent à lui-même sur un plan dâimmanence, expressif par rapport à une éminence qui le diffuse, mais déterminé dans une substantialité fictive entre objets finis. En proposant le pouvoir de lâimagination et des prophètes comme point de départ et principe actif du conatus, nous montrerons que la distinction, chez Spinoza, demeure toujours une fiction. Pour conclure, nous serons en mesure de signaler en quoi le Zarathoustra de Nietzsche relève dâune volonté de poursuivre le travail entrepris par Spinoza.

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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

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