817 resultados para otite moyenne
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Introduction La stratégie de reperfusion coronarienne par voie percutanée (PCI: percutaneous coronary intervention) est considérée comme étant la méthode de choix dans la prise en charge urgente des STEMI(H). Actuellement, les deux accès artériels principaux pour les PCI sont l'artère fémorale et l'artère radiale. La voie radiale est préconisée en première intention par les guidelines actuelles car elle serait associée à moins de complications hémorragiques. Objectif L'objectif de cette étude était de comparer la voie d'abord radiale à la voie fémorale, chez les patients admis pour un STEMI, en analysant le succès de la procédure de revascularisation, l'évolution clinique et les complications. Méthode Il s'agit d'une étude observationnelle, comprenant 268 patients admis au CHUV entre le 1er janvier et le 31 décembre 2013, avec le diagnostic de STEMI. Le choix de la voie d'accès artériel (fémorale ou radiale) était laissé au cardiologue interventionnel, sans randomisation. Les patients ont été séparés en 2 groupes, selon la voie d'abord vasculaire choisie au début de la procédure de revascularisation (intention to treat). Les endpoints primaires étaient les saignements majeurs (≥ 3 selon BARC)(A), et le door to balloon time(B). Les endpoints secondaires étaient les MACE(C), les saignements mineurs(A), le taux succès des procédures(D), le temps de fluoroscopie, la quantité de produit de contraste, et le taux de crossover(E) Résultats 268 patients en STEMI ont été inclus dans cette étude, pour un geste de revascularisation en urgence. La moyenne d'âge était de 64.3 ans, avec 73.1% d'hommes. 3 cas de saignements majeurs(A) ont lieu avec la voie radiale (3.4%), et 10 avec la voie fémorale (5.6%), p=0.44. Le door to balloon time ne diffère pas de manière significative selon la voie d'accès employée : 42 min (34-57) pour le groupe radial, et 48 min (31-61) pour le groupe fémoral, p=0.09. Les taux de MACE étaient de 8.0% avec la voie radiale, et de 6.7% avec la voie fémorale, p=0.7. Le taux de crossover était de 4.5% avec la voie radiale, et 0.6% avec la voie fémorale, p=0.02. Le temps de fluoroscopie était de 7min 28sec (5min 9 sec - 12min 25) pour la voie fémorale, contre 12min 22sec (9min 30 sec - 16min 19sec) pour la voie radiale, p < 0.05. La quantité de produit de contraste nécessaire était de 120 ml (100-160) pour le groupe fémoral, et de 170 ml (140-210) pour le groupe radial, p < 0.05. Le taux de succès était comparable entres les 2 groupes : 97.7% pour le groupe radial et 96.0% pour le groupe fémoral, p=0.47. 5.7% des patients du groupe radial sont décédés, contre 5.7% du groupe fémoral, p=0.97. Conclusion Notre étude démontre que la prise en charge d'un STEMI par voie radiale est possible, puisqu'elle n'allonge pas le « door to balloon time », qu'elle n'augmente pas le taux de MACE ni les saignements majeurs, que soit au point de ponction ou non. Par contre la voie radiale augmente la quantité de produit de contraste nécessaire, et allonge le temps de fluoroscopie de manière non négligeable. De futures études permettront peut-être de mieux définir les groupes de patients qui pourraient bénéficier le plus d'une approche radiale.
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Ne réaliser que l'on est enceinte seulement lors de l'accouchement ? N'avoir aucun ou peu des symptômes habituels de la grossesse ? Ce phénomène étonnant appelé déni de grossesse (DG) existe et n'est pas aussi rare que l'on pourrait le penser1. Dans la littérature, la plupart des articles mentionnent une prévalence de 2 à 3 cas pour 1000 accouchements2. Le DG n'a pas une définition considérée comme universelle, mais globalement nous pouvons le définir comme étant la « non-reconnaissance d'une grossesse au-delà du premier trimestre, qui peut se prolonger jusqu'à l'accouchement et recouvrir ce dernier»2, nous parlons respectivement, à partir de 14 semaines d'aménorrhée, de déni partiel et total. Bien que les dénis partiels soient plus fréquents que les dénis totaux, ces derniers sont les plus impressionnants. Dans la population générale ainsi qu'au sein des professionnels de la santé ce phénomène est encore considéré comme « impossible », il reste incompris ou est, de façon présumée, lié à des causes bien spécifiques comme par exemple un très jeune âge, une origine étrangère ou un bas niveau social. Realising you're pregnant only while giving birth ? Having no or few of the usual symptoms of pregnancy? This strange phenomenon exists and is called denial of pregnancy, and it's not as rare as one might think1. Most research articles mention a prevalence of 2-3 cases per 1000 births2. Denial of pregnancy doesn't have a universal definition, but can be defined as the « unawareness of a pregnancy after the first trimester, which can last until and even through birth »2. We will therefore subsequently speak of partial or complete denial. While partial denial is more frequent than complete denial, the latter is the most impressive. Among general population and professionals, this phenomenon is still considered as «impossible», keeps beeing misunderstood or is attributed to specific causes, such as younger age, foreign nationality or low socioeconomic status. A better understanding of this phenomenon would allow us to improve the care of the women affected. Objectifs : 1. Définir la terminologie et l'entité « déni de grossesse ». 2. Réaliser une étude rétrospective à partir des archives médicales du CHUV afin d'analyser le phénomène en fonction de plusieurs caractéristiques bien définies puis comparer les résultats obtenus avec la littérature. Méthodes : Il s'est agit d'effectuer une revue de littérature à partir de recherches au centre de documentation et planning familial de Genève, dans les bases de données informatiques telles que PubMed/MedLine, SAPHIR, Web of Science ainsi que de la lecture de plusieurs livres (cf. Bibliographie). Nous avons parcouru non seulement les archives papier mais surtout les archives électroniques des dossiers des patientes admises pour un diagnostic de DG partiel ou total (ou de grossesse méconnue/ non suivie) dans le service de gynécologie-obstétrique (DGO) du CHUV entre 1999 et 2012. A partir du recueil de données, nous avons analysé la répartition du DG en fonction de plusieurs paramètres tels que la classe d'âge, le milieu social, les éventuelles grossesses antérieures, la réaction de la famille en particulier du partenaire/mari ainsi que l'évolution ou l'issue de ces situations cliniques. La documentation à disposition n'a permis qu'une recherche de cas dans les dossiers d'obstétrique. Cette approche ne tient ainsi pas compte des DG qui se sont soldées par une interruption de grossesse ou un avortement spontané du 2e trimestre. Nous avons étudié uniquement les DG dont les grossesses ont aboutit à un accouchement. Résultats : Le déni de grossesse s'est révélé être un phénomène fréquent aussi au CHUV avec une prévalence de 2 pour 1000 naissances. Les DG partiels (90%) ont été plus fréquents que les DG totaux (10%). Les adolescentes représentaient une minorité des patientes (7%). En moyenne, les femmes étaient âgées de 27 ans ; elles ont découvert leur grossesse aux allentours de la 25ème semaine d'aménorrhée (SA) en moyenne et étaient en majorité de nationalité étrangère (68%) ce qui ne diffère pas des proportions habituellement retrouvées dans les consultations obstétricales au sein du CHUV. Les enfants nés suite à un DG avaient un poids et une taille dans la norme avec une moyenne de 2934.7 grammes et une taille moyenne de 47.5 centimètres. Nous notons une prise pondérale d'en moyenne 11 kilogrammes et une augmentation du BMI de 5 points par rapport au BMI habituel. Seule une minorité de patientes consommaient activement ou avouent avoir consommé des substances illicites durant la grossesse (17%). Le tabac est le toxique le plus consommé (44%). Les patientes viennent de tous les milieux socio-économiques, bien qu'une part importante travaille dans le secteur tertiaire. Les femmes n'habitent généralement pas seules, ce qui prouve que le DG peut être « contagieux ». La plupart (62%) sont hospitalisées durant le même nombre de jours que les patientes qui ne font pas de DG, soit habituellement entre 4 et 5 jours. Le service de divers spécialistes comme les pédopsychiatres, les sages-femmes conseillères en périnatalité, le service social ou d'autres professionnels de santé a systématiquement été sollicité afin de répondre au mieux aux besoins des patientes en adaptant chaque situation au cas par cas en fonction des éventuelles demandes de la patiente ainsi que de l'évaluation clinique. Conclusion: Le DG n'a pas encore une définition claire considérée comme universelle, bien que ce terme soit utilisé depuis 1970 dans la pratique médicale courante. Les résultats de notre étude correspondent globalement aux résultats de la littérature. De manière générale, force est de constater qu'il n'y a pas de caractéristiques propres aux femmes victimes de DG que ce soit dans notre étude ou dans la littérature, ce qui nous empêche de dresser le portrait exact d'une personne à risque et ainsi prévenir de futurs cas. La prise en charge s'est systématiquement déroulée en collaboration avec une équipe multidisciplinaire. Connaître les circonstances du DG permettrait d'éviter toute stigmatisation et mauvaise prise en charge. Nous ne pouvons pas espérer prévenir totalement le DG mais nous pouvons limiter ses conséquences. Une façon de le faire serait d'amener ce phénomène à la connaissance de tous, qu'ils soient des professionnels de la santé ou non. Pour les médecins, il s'agit de considérer une telle possibilité face à une femme en âge de procréer qui consulte pour des douleurs abdominales ou l'apparition d'autres symptômes liés habituellement à une grossesse comme par exemple les nausées, une prise de poids avec ou sans aménorrhée. Le DG est une expérience souvent traumatique. L'issue n'est pas nécessairement dramatique ni pour la mère, l'enfant, le géniteur ou l'entourage. Plus la découverte se fait tôt dans la grossesse plus il reste de temps pour l'encadrement et l'acceptation de celle-ci.
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Introduction Selon les recommandations internationales, l'angioplastie primaire est le traitement de choix de l'infarctus transmural aigu du myocarde (STEMI). L'évidence de ce constat reste peu claire en ce qui concerne certaines sous-‐populations. C'est le cas, par exemple, des personnes d'âge avancé. La problématique du traitement de l'infarctus du myocarde chez le sujet âgé semble essentielle à une époque de vieillissement démographique mondial, et ce car le patient type présentant un STEMI évolue parallèlement à ce phénomène. L'objectif de la présente étude était d'observer la survie à long terme des octogénaires résidant en Suisse après traitement d'un infarctus de type STEMI selon les recommandations internationales. Méthodologie Inclusion rétrospective de tous les patients âgés de ≥ 80 ans victimes d'un STEMI entre janvier 2008 et novembre 2011. Informations démographiques et pathologiques récoltées à partir des archives et dossiers informatisés du Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Critère d'évaluation principal : mortalité à 3 ans, toutes causes confondues. Données de mortalité obtenues par le dossier informatisé (si décès intra-‐hospitalier) ou par contact avec les autorités administratives de la Suisse romande. Critères d'évaluation secondaire : réussite de l'intervention et événements intra-‐hospitaliers (informations obtenues grâce au dossier informatisé). Ce\e recherche clinique a reçu l'aval de la Commission d'éthique cantonale vaudoise. Résultats 108 patients correspondaient à nos critères dans la période sélectionnée ; 5 ont été exclus car non domiciliés en Suisse. Collectif final (103 patients) âgé en moyenne de 84.3 ans. Une majorité de femmes (51.4%) et une plus faible proportion de tabagiques étaient les divergences par rapport à la population STEMI générale. À 3 ans, une mortalité supérieure à 32% fut enregistrée dont plus du tiers des décès survenant dans le premier mois suivant l'infarctus. Discussion et conclusion La mortalité objectivée chez l'octogénaire traité par angioplastie pour un STEMI est particulièrement élevée, inattendue et semble plus importante que celle d'un octogénaire non coronarien. Ce constat devra être confirmé par d'autres auteurs car les études concernant cette problématique sont encore rares.
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Objectif : D'analyser l'évolution naturelle de la taille de la tumeur et de l'audition chez 151 patients avec schwannome vestibulaire (VS) en suivi et d'évaluer les mêmes paramètres pour une partie du group traité par Radiochirurgie Stéréotaxique Linac (SRS). Méthodes: Etude prospective des patients bilantés par IRM et tests audio-vestibulaires à l'inclusion, pendant la période du suivi et après SRS. L'audition a été gradé selon l'échelle de Gardner-Robertson (GR) et la taille tumorale selon l'échelle de Koos. L'analyse statistique inclut l'analyse de survie de Kaplan-Meier, analyse multivariée avec régression linéaire et logistique. Les patients avec une audition utile ont étés spécifiquement analysés. Résultats: Pendant la période du suivi (moyenne 24 mois, déviation 6-96), le risqué annuel de dégradation de la classe GR était 6% pour les patients GRI et 15% pour les GRII. La perte auditive comme symptôme initial était un facteur signifïcativement prédictif pour une aggravation auditive ultérieure (p=0.003). La croissance tumorale était de 25% à la dernière observation pendant le suivi. Pour les patients traités par Linac, la préservation d'une audition utile était 51% à 1 an et 36% à 3 ans. Le contrôle tumoral était 94 % and 91% respectivement. Conclusion: Chez les patients avec VS, la perte auditive déjà présente au diagnostique est un facteur prédictif négatif pour l'évolution de l'audition. La Radiochirurgie Stéréotaxique Linac est efficace pour le contrôle tumoral. Les patients ayant préservés leur status auditif prétraitement présentent un rythme annuel de perte auditive diminué après SRS compare à celle-ci avant le traitement. Cette constatation suggère un effet protectif potentiel de la SRS, à condition que la fonction cochléaire soit préservée.
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Introduction : Le bloc transverse de l'abdomen (bloc TAP, Transversus Abdominis Plane) échoguidé consiste en l'injection d'anesthésique local dans la paroi abdominale entre les muscles oblique interne et transverse de l'abdomen sous contrôle échographique. Ceci permet de bloquer l'innervation sensitive de la paroi antérolatérale de l'abdomen afin de soulager la douleur après des interventions chirurgicales. Auparavant, cette procédure reposait sur une technique dite « à l'aveugle » qui utilisait des repères anatomiques de surface. Depuis quelques années, cette technique est effectuée sous guidage échographique ; ainsi, il est possible de visualiser les structures anatomiques, l'aiguille et l'anesthésique local permettant ainsi une injection précise de l'anesthésique local à l'endroit désiré. Les précédentes méta- analyses sur le bloc TAP n'ont inclus qu'un nombre limité d'articles et n'ont pas examiné l'effet analgésique spécifique de la technique échoguidée. L'objectif de cette méta-analyse est donc de définir l'efficacité analgésique propre du bloc TAP échoguidé après des interventions abdominales chez une population adulte. Méthode : Cette méta-analyse a été effectuée selon les recommandations PRISMA. Une recherche a été effectuée dans les bases de donnée MEDLINE, Cochrane Central Register of Controlled Clinical Trials, Excerpta Medica database (EMBASE) et Cumulative Index to Nursing and Allied Health Literature (CINAHL). Le critère de jugement principal est la consommation intraveineuse de morphine cumulée à 6 h postopératoires, analysée selon le type de chirurgie (laparotomie, laparoscopie, césarienne), la technique anesthésique (anesthésie générale, anesthésie spinale avec/ou sans morphine intrathécale), le moment de l'injection (début ou fin de l'intervention), et la présence ou non d'une analgésie multimodale. Les critères de jugement secondaires sont, entre autres, les scores de douleur au repos et à l'effort à 6 h postopératoires (échelle analogique de 0 à 100), la présence ou non de nausées et vomissements postopératoires, la présence ou non de prurit, et le taux de complications de la technique. Résultats : Trente et une études randomisées contrôlées, incluant un total de 1611 adultes ont été incluses. Indépendamment du type de chirurgie, le bloc TAP échoguidé réduit la consommation de morphine à 6 h postopératoires (différence moyenne : 6 mg ; 95%IC : -7, -4 mg ; I =94% ; p<0.00001), sauf si les patients sont au bénéfice d'une anesthésie spinale avec morphine intrathécale. Le degré de réduction de consommation de morphine n'est pas influencé par le moment de l'injection (I2=0% ; p=0.72) ou la présence d'une analgésie multimodale (I2=73% ; p=0.05). Les scores de douleurs au repos et à l'effort à 6h postopératoire sont également réduits (différence moyenne au repos : -10 ; 95%IC : -15, -5 ; I =92% ; p=0.0002; différence moyenne en mouvement : -9 ; 95%IC : -14, -5 ; I2=58% ; p<0. 00001). Aucune différence n'a été retrouvée au niveau des nausées et vomissements postopératoires et du prurit. Deux complications mineures ont été identifiées (1 hématome, 1 réaction anaphylactoïde sur 1028 patients). Conclusions : Le bloc TAP échoguidé procure une analgésie postopératoire mineure et ne présente aucun bénéfice chez les patients ayant reçu de la morphine intrathécale. L'effet analgésique mineure est indépendant du moment de l'injection ou de la présence ou non d'une analgésie multimodale.
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CONTEXTE: L'ablation percutanée par cathéter de la fibrillation auriculaire (AC-FA) est une option de traitement pour les patients souffrant de fibrillation auriculaire (FA) symptomatique réfractaire au traitement médicamenteux. L'AC-FA comporte un risque de complications thromboemboliques qui a été réduit par l'utilisation de l'héparine non fractionnée (HNF) intraveineuse durant la procédure. L'administration optimale de l'HNF ainsi que sa cinétique ne sont pas bien établies et nécessitent d'être déterminées avec précision. MÉTHODES ET RÉSULTATS: Cette étude a inclus 102 patients consécutifs atteints de FA symptomatique, réfractaire au traitement médicamenteux, référés pour une AC-FA. L'âge moyen était de 61 ± 10 ans. Après une ponction transseptale de la fosse ovale, une injection intraveineuse de HNF ajustée au poids (100 U / kg) a été administré. Une augmentation significative du temps de coagulation activé (ACT) a été observée passant d'une valeur de base moyenne de 100 ± 27 secondes, à 355 ± 94 secondes à 10 minutes (T10) et à 375 ± 90 secondes à 20 minutes (T20). 24 patients n'ont pas atteint la valeur visée d'ACT > 300 secondes à T10 et plus de la moitié de ce collectif est resté avec les valeurs d'ACT infrathérapeutiques à T20. Ce sous-ensemble de patients avait des caractéristiques cliniques similaires et avait reçu des doses similaires d'HNF, mais s'était plus fréquemment fait prescrire de la vitamine Kl pré-procédurale que le reste de la population de l'étude. CONCLUSION: Au cours d'une intervention standard, l'HNF montre, de manière inattendue, une cinétique d'anticoagulation lente dans une proportion significative des procédures et ceci jusqu'à 20 minutes après l'administration. Ces résultats soutiennent l'importance d'une administration d'HNF avant la ponction transseptale ou tout cathétérisme gauche avec des mesures précoces et répétées d'ACT afin d'identifier les patients avec une cinétique retardée. Ils sont en ligne avec les directives récentes proposant d'effectuer l'AC-FA sous anticoagulation thérapeutique.
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Il faut distinguer timing pubertaire objectif (TPO ; comparaison du timing pubertaire réel d'un sujet avec celui d'un groupe de référence) et timing pubertaire subjectif (TPS ; perception subjective par le sujet de son timing pubertaire par rapport à celui de ses pairs). Chez l'adolescente, la ménarche est couramment utilisée comme marqueur du TPO. La littérature s'intéressant aux variations physiologiques (normales) du timing pubertaire montre qu'un TPO précoce est corrélé chez les adolescentes avec de nombreux problèmes de santé (p.ex. dépression, abus de substances, comportements à risques, niveau d'études inférieur). Un TPO tardif chez l'adolescente serait quant à lui associé à une meilleure réussite scolaire. Les diverses hypothèses expliquant ces corrélations sont brièvement décrites dans notre travail. Certaines hypothèses impliquent des facteurs objectifs tels les changements du corps à la puberté, alors que d'autres privilégient des facteurs plus subjectifs, dans le registre de la perception de soi. A ce jour, la littérature ne s'est que très peu intéressée au TPS en soi. Une adolescente percevant son timing pubertaire comme précoce est-elle à risque même si sa puberté survient objectivement au même âge que la majorité de ses pairs ? L'objectif de ce travail est de rechercher d'éventuelles corrélations entre TPS et adoption de comportements à risque chez des adolescentes rapportant un TPO dans la moyenne. Nos données proviennent de l'enquête SMASH 2002, une étude par questionnaire auto-administré conduite parmi un échantillon de 7548 adolescentes et adolescents suisses âgés de 16-20 ans. Des 3658 adolescentes de l'échantillon initial, nous ne sélectionnons que les 1003 d'entre elles qui ont répondu à la question sur le TPS et qui ont rapporté un âge à la ménarche de 13 ans, soit la moyenne et la médiane de l'âge à la ménarche rapporté par les 3658 adolescentes de l'échantillon initial. Ces 1003 adolescentes sélectionnées sont considérées comme ayant un TPO dans la moyenne. Ces 1003 adolescentes sont séparées en 3 groupes en fonction de leur TPS (précoce/correspondant à la moyenne/tardif). A l'aide d'analyses bivariées et logistiques, nous comparons ces 3 groupes en termes d'adoption de comportements à risque dans le champ de la sexualité (précocité des rapports sexuels) et dans celui de la consommation de substances (tabac, cannabis, drogues dures). Nos résultats montrent principalement qu'une perception de précocité pubertaire est associée avec une précocité des premiers rapports sexuels et de l'usage de drogues dures. A l'inverse, les adolescentes percevant leur puberté comme tardive rapportent moins fréquemment des rapports sexuels avant 16 ans que les adolescentes percevant leur puberté comme dans la moyenne. Les implications cliniques sont les suivantes : face à une adolescente percevant sa puberté comme étant ou ayant été précoce, le praticien devrait investiguer l'existence de comportements à risque même si la puberté survient ou est survenue à un âge similaire à ce qui est retrouvé chez la majorité des pairs. En effet, notre étude suggère que même si cette adolescente se trompe en percevant sa puberté comme précoce, la probabilité de comportements à risque est augmentée dans le champ de la sexualité et de la consommation de substances. Nos résultats suggèrent aussi que l'association retrouvée dans la littérature entre précocité objective de la puberté et comportements à risque chez les adolescentes n'est pas uniquement médiée par les changements corporels pubertaires mais qu'un facteur psychologique tel que la perception subjective est également impliqué.
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O conhecimento das doenças dos animais domésticos, nas diferentes regiões do Brasil é importante para determinar formas eficientes de profilaxia e controle. Este trabalho tem como objetivo descrever a epidemiologia, sinais clínicos e patologia das enfermidades do sistema nervoso central (SNC) de caprinos e ovinos, que ocorreram de janeiro de 2000 a maio de 2006 no semi-árido, principalmente do estado da Paraíba. Durante o período, 365 casos ou surtos foram diagnosticados em caprinos e 270 em ovinos. Desses, 63 (9,92%) eram doenças do SNC, sendo 34 (9,31%) em caprinos e 29 (10,7%) em ovinos. As principais enfermidades foram abscessos (19,04%), tétano (15,9%), raiva (9,52%) intoxicação por Ipomoea asarifolia (7,93%), listeriose (6,34%), trauma (6,34%), polioencefalomalacia (4,77%), toxemia da prenhez (3,17%), ataxia enzoótica (3,17%) e meningite (3,17%). Outras doenças diagnosticadas numa única oportunidade (1,59%) foram intoxicações por Crotalaria retusa, Ipomoea carnea, Ipomoea sericophylla e Prosopis juliflora, otite com encefalite, malformação, linfossarcoma linfoblástico, meduloblastoma e necrose simétrica focal. Em 6,34% dos casos o diagnóstico foi inconclusivo.
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Neste trabalho, foi estudada a ocorrência e a bacteriologia das otites purulentas em suínos apresentando três condições clínico-patológicas distintas: síndrome multissistêmica do definhamento dos suínos (SMDS), crescimento retardado (porém sem apresentação de sinais clínicos da SMDS) e crescimento normal. No total, foram examinados 385 animais com idade de 60-130 dias, sendo a confirmação do diagnóstico da SMDS obtida pelos sinais clínicos e achados patológicos e pela detecção de antígenos virais por imunoistoquímica. De 242 animais com a SMDS, 57 (23,5%) apresentaram lesões purulentas no ouvido médio. Entre os 119 animais de baixo desenvolvimento, apenas 1 (0,7%) apresentou a lesão. Não foram detectadas lesões macroscópicas no ouvido médio dos 24 animais com crescimento normal. Os agentes isolados com maior freqüência foram Arcanobacterium pyogenes (43%), Streptococcus α-hemolíticos (37,2%) e Pasteurella multocida (27,9%) dos 86 ouvidos submetidos à bacteriologia. A alta ocorrência de lesões purulentas no ouvido médio de animais com a SMDS sugere que a infecção pelo PCV2 pode tornar o suíno mais suscetível às otites bacterianas. A ocorrência reduzida dessas lesões em suínos de baixo desenvolvimento, sem a manifestação clínica da SMDS, sugere que a otite média não representa uma causa importante de mau desempenho em leitões nas fases de crescimento e terminação. O envolvimento de A. pyogenes, Streptococcus α-hemolíticos e P. multocida na maioria das lesões apontam a importância desses organismos como agentes causais de otite média em suínos.
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O propósito deste trabalho foi determinar a viabilidade da ultrassonografia para avaliar o canal auditivo externo de cães, aferindo a espessura e arquitetura da parede do conduto auditivo e bula timpânica. Foram avaliados 10 cães da raça Retriever do Labrador não portadores de otite externa. O exame foi realizado com o aparelho de ultrassonografia bidimensional e transdutor linear de 14 MHz, com todos os animais sob efeito de anestesia geral. O exame foi efetivado antes e depois do conduto ser preenchido com solução salina, promovendo uma janela acústica anecóica. A artéria maxilar foi identificada com o Doppler colorido o que facilitou a localização da bula timpânica em todos os cães. A definição da imagem da parede proximal ao transdutor foi pior quando comparada à parede distal r em todos os animais, isto devido à proximidade da parede com a face de leitura do transdutor. Nos cães que apresentavam uma maior quantidade de cerúmen a superfície do epitélio estava com uma camada hiperecóica mais evidente. A membrana timpânica não foi identificada em nenhum animal. Conclui-se que ultrassonografia é viável e deve ser mais pesquisada na contribuição diagnóstica das doenças óticas em cães.
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As doenças de chinchilas foram estudadas através da avaliação de laudos de necropsia entre janeiro de 1997 e dezembro de 2011. Em 202 chinchilas necropsiadas, 189 (93,5%) tiveram o diagnóstico determinado, e 13 (6,5%) tiveram diagnóstico inconclusivo, por ausência de lesões ou autólise acentuada. Dentre as 202 chinchilas computadas, 162 eram fêmeas (80%), 37 eram machos (18%), e em quatro chinchilas (2%) o sexo não foi anotado. As chinchilas tinham entre um dia a 12 anos de idade. As doenças foram agrupadas nas seguintes categorias: doenças inflamatórias, doenças causadas por intoxicações, doenças causadas por agentes físicos, doenças metabólicas, doenças parasitárias, doenças degenerativas, distúrbios circulatórios, neoplasmas, distúrbios do desenvolvimento e "outros distúrbios". As doenças inflamatórias foram as mais prevalentes (52 casos [25,7%]) e foram representadas por casos de gastrite (10 casos), listeriose (5 casos), septicemia (5 casos), broncopneumonia bacteriana (4 casos), enterite necrosante (4 casos), piometra (4 casos), diarreia com isolamento de Proteus sp. (3 casos), abscessos subcutâneos e em linfonodos (2 casos), endometrite (2 casos), otite (2 casos), pielonefrite (2 casos), abscesso do ligamento redondo do fígado (1 caso), pneumonia fibrinosa (1 caso), pneumonia intersticial (1 caso), hepatite e colecistite com isolamento de Salmonella sp. (1 caso), histiocitose pulmonar (1 caso), miosite linfo-histiocítica (1 caso) e um caso de dermatofitose (Trichopyton metagrophytes). O segundo grupo de doenças mais prevalentes foram as intoxicações (22,3%), representado por 45 casos de intoxicação por salinomicina. As doenças causadas por agentes físicos (21 casos [10,4%]) incluíam casos de traumas causados por outros animais (8 casos), automutilação após injeção intramuscular (8 casos), prolapso de reto (3 casos) e parto distócico (2 casos). A categoria de doenças metabólicas foi representada por 16 casos (7,9%) de lipidose hepática. As doenças parasitárias (8 casos [4%]) consistiram em infestação por pulga (4 casos), piolho (3 casos) e giardíase (1 caso). Doenças degenerativas (4 casos [2,5%]) incluíam insuficiência renal crônica (2 casos), necrose aleatória de hepatócitos (1 caso) e necrose muscular de origem desconhecida (1 caso). Os distúrbios circulatórios incluíram dois casos (0,99%) de insuficiência cardíaca congestiva. Neoplasmas foram representados por dois casos (0,99%) de adenocarcinoma gástrico. Um caso de atresia ani, associado a ausência do trato reprodutor, intestino grosso e rins policíticos representou a categoria de distúrbios do desenvolvimento (0,5%). Algumas doenças não se enquadraram nas categorias acima e foram enquadradas em "outros distúrbios" (38 casos [18,8%]). Nesta categoria, doenças dentárias foi o distúrbio mais comum, diagnosticado em 9% (18 de 202) de todas as chinchilas examinadas. Seguido por casos de hipertermia (14 casos), dois casos de anemia, dois casos de metaplasia de células adiposas do córtex da adrenal, e dois casos de mucometra.
Resumo:
Avaliaram-se retrospectivamente as cirurgias realizadas em aves no Serviço de Cirurgia de Pequenos Animais do Hospital Veterinário da Faculdade de Medicina Veterinária e Zootecnia, Universidade de São Paulo, durante período de oito anos. De um total de 90 intervenções cirúrgicas para diagnóstico e/ou tratamento de afecções, 27 foram ortopédicas e 63 de tecidos moles. Quanto ao percentual de cirurgias ortopédicas realizadas segundo as diferentes ordens, observou-se: Psittaciformes 85,19%, Piciformes 7,41%, Anseriformes 3,70% e Falconiformes 3,70%. Para as de tecidos moles os Psittaciformes representaram 92,06%, Columbiformes 3,17%, Passeriformes 3,17% e Anseriformes 1,60%. Entre os tipos de afecções ortopédicas encontradas as fraturas apresentaram a maior ocorrência (88,90%), seguidas de luxação (3,70%), avulsão traumática de extremidade (3,70%) e artrite/osteomielite (3,70%). Dentre as afecções cirúrgicas de tecidos moles as neoplasias apresentaram a maior ocorrência (30,15%), seguidas das neoformações cutâneas ou de anexos não neoplásicos (17,46%), neoformações cutâneas sem diagnóstico (7,94%), distocia (7,94%), fístula de papo (7,94%), hérnia abdominal (4,76%), sinusite (4,76%), gangrena de extremidade de membros (3,17%), perfuração de esôfago (3,17%), prolapso de cloaca (3,17%), "Necrose avascular de dígito" (1,59%), ferida na região da quilha (1,59%), perfuração de cavidade celomática (1,59%), neoformação em cavidade celomática sem diagnóstico (1,59%), corpo estranho em trato gastrointestinal (1,59%) e otite (1,59%). A distribuição das afecções cirúrgicas segundo as espécies acometidas mostrou o "grupo dos papagaios", representado em sua maioria por espécies do gênero Amazona, como prevalente. O conhecimento das afecções cirúrgicas e espécies de aves mais acometidas acrescentam informações para aqueles que já atuam nesta área e servem como indicador de estudo para futuros cirurgiões de aves.
Resumo:
De 2006 a 2013 foram diagnosticados 81 casos de doença vestibular canina no serviço de rotina em neurologia de um hospital veterinário universitário do sul do Brasil. Desses, aproximadamente dois terços foram diagnosticados com doença vestibular central (DVC) e cerca de um terço como doença vestibular periférica (DVP). Cães com raça definida foram mais acometidos que aqueles sem raça definida, principalmente Dachshund (DVP) e Boxer (DVC). Os principais sinais clínicos observados, tanto na DVP quanto na DVC, incluíram: inclinação de cabeça, ataxia vestibular e estrabismo ventral ou ventrolateral. Deficiência proprioceptiva, disfunção dos nervos cranianos V-XII e alteração de nível de consciência foram vistos apenas em casos de DVC, já a ausência de reflexo palpebral ocorreu apenas em casos de DVP. Doenças inflamatórias/infecciosas, principalmente cinomose e otite bacteriana, foram as condições mais comumente associadas à DVC e à DVP, respectivamente. Esse artigo estabelece os aspectos epidemiológicos (sexo, idade e raça) e a prevalência dos sinais clínicos observados em cães com doença vestibular na Região Central do Rio Grande do Sul, discute a utilização dos achados clínicos no diagnóstico correto e na diferenciação entre DVC e DVP, e define quais as principais doenças responsáveis pela ocorrência dessas duas síndromes clínicas.
Resumo:
Resumo Ácaros do gênero Otodectes são parasitos encontrados frequentemente no ouvido de cães e gatos, sendo reconhecidos como os principais causadores de otite externa nesses animais. Trezentos e vinte cães, oriundos do município de Cuiabá, Mato Grosso, foram examinados através da otoscopia e do exame do swab parasitológico, com o objetivo de avaliar, através da análise bayesiana para a estimativa da prevalência, sensibilidade e especificidade destes métodos no diagnóstico da infestação causada pelo ácaro utilizando-se de dados a priori informativos e não informativos. Cada animal foi considerado uma unidade experimental. Do total de cães examinados, 142 (44,37%) apresentaram-se positivos para otocariose. Em 100 animais (31,25%) a infestação foi diagnosticada pelos dois métodos, em 31 (9,69%) apenas pelo exame do swab parasitológico, em 11 (3,44%) apenas pela otoscopia e em 178 (55,62%) animais o resultado foi negativo por ambos os métodos. A sensibilidade da otoscopia, quando comparada ao exame do swab parasitológico, foi considerada menor, a especificidade dos testes, porém, não difere estatisticamente. O modelo, a priori informativo, demonstrou ser o mais plausível e reduziu consideravelmente o intervalo de credibilidade das estimativas dos parâmetros. Conclui-se que a análise bayesiana é efetiva na estimativa da prevalência e características dos testes diagnósticos.
Resumo:
Ce ms. a été légué au chapitre de Notre-Dame par Pierre du Jardin, prêtre du diocèse de Limoges et chapelain de Notre-Dame de Paris, mort en 1431, comme l'indique la note au f. 251v: "Venerabilis et discretus vir deffunctus dominus Petrus de Orto, alias dictus Mallerat, presbiter Lemovicensis diocesis, quondam cappellanus hujus venerabilis eccelesie Parisiensis, qui obiit anno M° CCCC° XXXI° die XXIII° mensis aprilis, legavit per suum testamentum supra dicte ecclesie hunc presentem librum..." (XVe s.). Au f. 1 figure l'ex-libris "A la bibliotheque de l'Eglise de Paris" (XVIIe s.). Notre-Dame.