999 resultados para histoire contemporaine


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La littérature peut‐elle s'engager pour un monde où le néolibéralisme s'est érigé en triomphe sur les décombres des idéologies rivales ? Où la postmodernité a laissé la société orpheline de ses anciens repères collectifs ? Fondée sur des questions liant le roman français contemporain et des courants de pensée tels que la postmodernité ou le néolibéralisme, cette thèse de doctorat propose une réflexion autour de l'engagement littéraire, dans son acception à la fin du XXe siècle ; autrement dit, une redéfinition de la notion en accord avec les enjeux socio‐économiques contemporains. « Que peut la littérature ? » demandait Sartre en 1947 : cette question, nous la portons sur la fin du XXe siècle. La première partie de cette étude s'intéresse aux écrivains contemporains et mesure les similitudes qui attestent d'une filiation avec la compréhension sartrienne de l'engagement littéraire ou, au contraire, les distinctions qui entérinent une rupture. La deuxième partie témoigne qu'il ne peut y avoir d'engagement littéraire sans prise en considération du monde. La postmodernité et le néolibéralisme : ces deux courants sont interrogés tour à tour dans leur spécificité propre, avant d'interroger la pertinence du rapprochement entre discours littéraire et socio‐économique. L'originalité de cette thèse est de proposer ensuite une définition de l'engagement littéraire contemporain, ainsi qu'une réflexion sur les conditions nécessaires à son expression. La troisième partie est consacrée aux formes littéraires. L'hypothèse faisant de la littérature le révélateur du « surplomb problématique » d'une époque (Wolfgang Iser) s'impose comme le fil conducteur qui relie les textes du corpus : l'agencement des thèmes, les personnages, les emprunts à différentes traditions et les registres de langue constituent autant de variations possibles inscrivant l'hypothèse d'un « individu travaillant » aliéné au sein du texte. Ouvriers, mais aussi employés du secteur tertiaire, ou cadres, reconquièrent par l'entremise de la fiction - qui les met en vedette - une partie de leur visibilité perdue dans la sphère publique.

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(Résumé de l'ouvrage) Que sait-on aujourd'hui de Jésus Christ ? De quel Christ parle-t-on? La confrontation entre théologiens et exégètes se révèle extraordinairement fructueuse et plus que jamais nécessaire.

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(Résumé de l'ouvrage) Ce recueil regroupe les contributions de 35 spécialistes qui reprennent l'orientation principale ayant déterminé la recherche de Gottfried Hammann, professeur d'histoire du christianisme et de l'Eglise à la Faculté de théologie de l'Université de Neuchâtel. Les deux notions d'histoire et d'herméneutique indiquent les piliers sur lesquels repose l'arc historiographique contemporain, cette ligne courbe qui se dessine entre le passé et sa reconstitution. L'historien est appelé à réfléchir soigneusement à sa double tâche de documentaliste et d'interprète.

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Cette thèse de doctorat traite de cinq traductions françaises des Tristes et des Pontiques d'Ovide parues depuis le second tiers du XXe siècle : celles d'Emile Ripert (1937), de Jacques André (1968-1977), de Dominique Poirel (1989), de Chantai Labre (1991) et de Marie Darrieussecq (2008).¦Les deux oeuvres latines, recueils de lettres élégiaques écrites à la première personne, semblent proposer une réflexion sur le statut du ego qui désigne leur protagoniste, poète romain exilé par Auguste. En effet, ce « je » peut se percevoir tantôt comme le reflet spontané de la personne du poète, dans la mesure où la visée d'Ovide est explicitement autobiographique, tantôt comme le produit d'une construction littéraire, inspiré d'oeuvres de fiction. Dans la critique des XXe et XXIe siècles, la question de savoir comment s'articule le rapport, dans les poèmes d'exil, entre l'oeuvre écrite et la réalité historique, entre le «je» textuel et le « je » de l'auteur, a donné Heu à des réponses très variées.¦Dans un premier temps, l'objectif de l'analyse est de montrer qu'un débat similaire se dessine dans les traductions de la même période, que chaque traducteur des Tristes et des Pontiques, à travers des choix lexicaux et stylistiques bien particuliers, par le biais de commentaires prenant place dans le paratexte de la traduction, fournit au lecteur une image différente du « je » ovidien.¦La seconde étape se concentre sur le processus d'appropriation qui sous-tend la traduction. Les caractéristiques du « je » ovidien, telles qu'elles transparaissent dans la traduction, sont mises en lien avec l'image d'auteur, la poétique ou l'approche interprétative qui ressortent de l'ensemble des productions du traducteur (traductions, oeuvres de commentaire, créations littéraires etc.).¦La troisième partie de l'analyse s'interroge sur la manière dont le traducteur envisage sa pratique et se représente lui-même, dans sa préface ou à travers sa poétique de la traduction, en tant que traducteur. En comparant l'image qu'il montre de lui-même avec celle que sa traduction renvoie de l'auteur du texte original, on observe des similitudes qui suggèrent la parenté de la traduction et de la création littéraire.

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Dans ce livre sur les rapports de la foi, de la religion et de la culture, l'auteur - dont Flammarion avait publié un magistral Essai sur le mysticisme grec - et spécialiste de la religion de la Rome antique, très critique envers la phénoménologie religieuse, (Rudolf Otto, Van der Leeuw, Eliade), passe tour à tour en revue « la profession de foi » et les Confessions chrétiennes, la christologie au Concile de Florence, la notion d'« ordre cosmique » dans le domaine indo-iranien, la querelle médiévale des Investitures, le thème du « mandat céleste » en Chine, etc. Toutes les productions magico-religieuses sont ici interprétées comme autant de formations historiques dont il s'agit de retracer les processus d'apparition et de développement ainsi que la fonction culturelle spécifique dans un contexte donné. Mais sont également mis en perspective les pratiques, discours, représentations propres aux savoirs qui étudient ces productions. Une vision des faits religieux qui montre que l'histoire des religions « a problématisé les objets de foi, mais non la foi elle-même », l'abandonnant à la psychologie, à la philosophie ou à l'anthropologie. Or la foi a une histoire, étroitement liée à celle de l'Occident : elle n'est pas, selon l'auteur, une qualité innée chez l'homme, mais relève de circonstances culturelles, non exportables hors de l'Occident. Un essai profondément stimulant...