980 resultados para Représentations externes et concept-mapping
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L’enseignement fait l’objet de nombreux débats au Québec et à travers le monde, pratiquement depuis qu’il existe. L’implantation du nouveau programme de formation au Québec durant les années 2000 a donné lieu à des débats particulièrement vigoureux. En effet, ceux-ci ont mené à la révision des programmes d’histoire du Québec au secondaire moins de dix ans après leur mise en application. Au cœur de ces discussions se trouvait la place de la nation et de la mémoire collective. Pour plusieurs, le nouveau curriculum négligeait de transmettre aux élèves les principales connaissances historiques liées aux origines et à l’évolution de la nation québécoise. Notre recherche tente de mieux comprendre le rôle que joue l’identification à la nation dans l’enseignement de l’histoire et l’impact que peut avoir le programme de formation sur cet aspect de la pratique enseignante. Pour apporter des éléments de réponse à cette question, nous avons mis en place deux dispositifs méthodologiques : un qualitatif et un quantitatif. Nous visions ainsi à cerner les représentations sociales des enseignants à propos des finalités de l’enseignement de l’histoire et de la place que doit y tenir l’identification à la nation. Pour ce faire, nous avons situé les réponses des participants à l’aide des finalités de l’enseignement de l’histoire évoquées par Audigier (1995): patrimoniales et civiques, intellectuelles et critiques ainsi que pratiques. La phase qualitative de notre étude consiste en des entrevues avec huit enseignants d’histoire du Québec au secondaire. Fondées sur les écrits à propos des représentations sociales, les entrevues présentent le profil de huit enseignants qui intègrent, à leur façon, la nation dans leur enseignement. Les données recueillies lors de cette phase de la recherche nous ont permis de créer un sondage à l'aide duquel nous avons recueilli des données pour la phase quantitative de la recherche. Ce sondage, mené auprès de 36 enseignants d’histoire du Québec au secondaire, montre que les finalités patrimoniales iii et civiques de l’enseignement de l’histoire sont toujours bien présentes dans les représentations sociales des enseignants, malgré le changement de programme.
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Doctorat effectué en cotutelle Pour le département d'histoire de l'Université de Montréal, M.M. Jacques G. Ruelland et Othmar Keel, Pour le laboratoire P.A.C.E.A.– U.M.R. 5199. C.N.R.S., de l'École doctorale des sciences Terre-Mer, directeurs successifs, M. P.-Y. Demars, puis M. Michel Lenoir. Thèse soutenue à Bordeaux le 6 juin 2012.
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La société québécoise a, comme toutes les sociétés, ses crimes et criminels légendaires. Or, si ces faits divers célèbres ont fait l’objet, dans les dernières décennies, de quelques reconstitutions historiographiques, on connaît beaucoup moins, en revanche, le mécanisme de leur légendarisation, le processus historique et culturel par lequel ils passent du « fait divers » au fait mémorable. C’est d’abord ce processus que s’attache à étudier cette thèse de doctorat, qui porte sur quatre crimes célèbres des XVIIIe et XIXe siècles (le meurtre du seigneur de Kamouraska [1839] ainsi que les crimes commis par « la Corriveau » [1763], par le « docteur l’Indienne » [1829] et par les « brigands du Cap-Rouge » [1834-1835]) : pour chacun de ces cas particuliers, l’analyse reconstitue la généalogie des représentations du crime et du criminel de manière à retracer la fabrication et l’évolution d’une mémoire collective. Celles-ci font chaque fois intervenir un système complexe de discours : au croisement entre les textes de presse, les récits issus de la tradition orale et les textes littéraires, l’imaginaire social fabrique, à partir de faits criminels ordinaires, de grandes figures antagoniques, incarnations du mal ou avatars du diable. Ce vaste processus d’antagonisation est en fait largement tributaire d’une époque (le XIXe siècle) où, dans les sociétés occidentales, le « crime » se trouve soudainement placé au cœur de toutes les préoccupations sociales et politiques : l’époque invente un véritable engouement littéraire pour le crime de même que tout un arsenal de savoirs spécialisés, d’idées nouvelles et de technologies destinées à connaître, mesurer et enrayer la criminalité. Dès les premières décennies du XIXe siècle, le phénomène se propage de ce côté-ci de l’Atlantique. Dans la foulée, les grands criminels qui marquent la mémoire collective sont appelés à devenir des ennemis imaginaires particulièrement rassembleurs : figures d’une altérité radicale, ils en viennent à constituer le repoussoir contre lequel, à partir du XIXe siècle, s’est en partie instituée la société québécoise.
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Cotutelle de thèse France-Québec : Université Paul-Valéry Montpellier 3 et Université de Montréal. Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Malgré les deux millénaires séparant le Grec Aristote et le Français Alexis de Tocqueville, les deux philosophes partagent certains éléments théoriques communs. D’abord, les deux effectuent une critique serrée de la démocratie, mais surtout, ils ont l’avantage de bénéficier d’un terrain d’enquête privilégié où une jeune démocratie se déploie : Athènes pour Aristote et les États-Unis pour Tocqueville. Nous verrons d’abord en quoi la méthodologie de ces auteurs se rejoint. Puis, il sera question de la typologie des différents régimes chez chacun, leurs finalités et ce qui caractérise particulièrement la démocratie. Finalement, nous verrons de quelle manière Aristote et Tocqueville s’accordent pour dire que le « pouvoir du nombre » peut mener à une forme de tyrannie plus insidieuse et plus terrible que maintes autres formes de gouvernement.
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The project investigated whether it would be possible to remove the main technical hindrance to precision application of herbicides to arable crops in the UK, namely creating geo-referenced weed maps for each field. The ultimate goal is an information system so that agronomists and farmers can plan precision weed control and create spraying maps. The project focussed on black-grass in wheat, but research was also carried out on barley and beans and on wild-oats, barren brome, rye-grass, cleavers and thistles which form stable patches in arable fields. Farmers may also make special efforts to control them. Using cameras mounted on farm machinery, the project explored the feasibility of automating the process of mapping black-grass in fields. Geo-referenced images were captured from June to December 2009, using sprayers, a tractor, combine harvesters and on foot. Cameras were mounted on the sprayer boom, on windows or on top of tractor and combine cabs and images were captured with a range of vibration levels and at speeds up to 20 km h-1. For acceptability to farmers, it was important that every image containing black-grass was classified as containing black-grass; false negatives are highly undesirable. The software algorithms recorded no false negatives in sample images analysed to date, although some black-grass heads were unclassified and there were also false positives. The density of black-grass heads per unit area estimated by machine vision increased as a linear function of the actual density with a mean detection rate of 47% of black-grass heads in sample images at T3 within a density range of 13 to 1230 heads m-2. A final part of the project was to create geo-referenced weed maps using software written in previous HGCA-funded projects and two examples show that geo-location by machine vision compares well with manually-mapped weed patches. The consortium therefore demonstrated for the first time the feasibility of using a GPS-linked computer-controlled camera system mounted on farm machinery (tractor, sprayer or combine) to geo-reference black-grass in winter wheat between black-grass head emergence and seed shedding.
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At the moment actions are undertaken in order to introduce National Languages in Primary Schools, it is interesting to study The Cameroon linguistic and educational policy: Attitudes and Representations relating to the Integration of national languages in the Adamawa Primary Schools. This study on images is a survey carried out with the collaboration of 115 teachers, 120 parents and some of the Adamawa educational Responsibles. The fundamental question which guides this survey is: are Attitudes and Representations of the Adamawa educational actors favourable to the Introduction of National Languages in the Primary Schools of that Region ? Our research’s hypothesis is that these perceptions impede the implementation of this policy. In the end of the data processing and the analysing of the field’s information, we are led to the following results. The basic education actors of the Adamawa Region don’t have information about legal and constitutional texts that support promotion and teaching of local languages. Nevertheless, they are disposed to support this policy. They propose fulani as the first language to be taught and the other languages after. But also, the selection of these languages is smeared by demeaning stereotypes. That’s why we recommend the organisation of wide Sensitization Campaigns destined for all the educational actors, the implication of ENIEG in the formation of teachers in local languages, and finally, the introduction of specific Contents for the teaching of National Languages in Cameroonian Primary Schools.
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The core issues comparative territorial politics addresses are how and why territory is used to delimit, maintain, or create political power; and with what kind of consequences for efficiency (output) and legitimacy (input). The aim of this article is to integrate various research strands into the comparative study of territorial politics, with federal studies at its core. As an example of a conceptual payoff, ‘political territoriality’ refers the observer to three dimensions of the strategic use of areal boundaries for political power. By focusing on territory as a key variable of political systems, the actors, processes and institutions are first analytically separated and continuously measured, enhancing internal validity, and then theoretically integrated, which allows more valid external inferences than classic, legal-institutionalist federal studies. After discussing the boundaries and substance of comparative territorial politics as a federal discipline, political territoriality is developed towards an analytical framework applicable to politics at any governmental level. The claims are modest: political territoriality does not serve so much as an explanatory concept as rather an ‘attention-directing device’ for federal studies.