976 resultados para philosophy, philosophie, ethics,
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tant pourtant un phnomne extrmement rpandu, la procrastination a trs peu fait lobjet dtudes philosophiques. Inversement, la faiblesse de la volont et les diffrents phnomnes quon lui rattache sont encore aujourdhui tudis en profondeur comme des cas paradigmatiques de dfaillance de la rationalit pratique. Or, la procrastination prsente un cas de dfaillance de la rationalit pratique particulier dans notre rapport avec le temps, rapport qui est trs souvent laiss de ct dans ltude de la faiblesse de la volont. Aprs avoir prsent dans le premier chapitre les phnomnes majeurs associs la faiblesse de la volont et les problmatiques quils soulvent, dans le deuxime chapitre, nous examinerons leurs liens avec la procrastination. Nous verrons comment la procrastination, avec son emphase sur le caractre temporel de notre agentivit, permet de mieux saisir et d'expliquer les problmatiques souleves par la faiblesse de la volont en les insrant dans un cadre explicatif plus large.
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Ce memoire traite de la critique communautarienne du liberalisme et se donne deux projets. Dabord, il sagit de formuler une position de synthese a partir des travaux des philosophes Charles Taylor, Michael Sandel, Alasdair MacIntyre et Michael Walzer. Cette synthese sarticule autour de trois axes, soit ontologique, sociale et methodologique. Le deuxieme projet est devaluer cette position pour statuer sur son rapport au liberalisme, et, plus precisement, pour determiner si elle est seulement une critique, une alternative, ou encore une variante a linterieur du liberalisme. Il est conclu que le communautarisme est reconciliable avec une certaine forme de liberalisme et que sa critique permet meme de lameliorer.
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Le conseil picurien dviter la participation politique a reu maintes interprtations, souvent obscures et mal fondes. Lattitude apolitique ne peut tre dfinie comme un simple manque dintrt ou de proccupation pour la politique ; en effet, selon lopinion de Pierre Hadot, la philosophie ancienne est profondment ancre dans lexistence et les doctrines philosophiques nacquirent de limportance que lorsquelles assistent le praxis. Lattitude dpicure est donc enracine dans le refus de vivre selon des normes prescrites par ltablissement politique. Selon lui, la politique traditionnelle est voue lchec puisquelle poursuit aveuglment le pouvoir et la richesse. En raction cette situation, picure cre une communaut qui instaure de nouvelles valeurs et au sein de laquelle il est possible de vivre conformment ces nouvelles valeurs. Se situant en totale opposition aux modes de vie les plus fondamentaux de la cit, les adeptes dpicure, sils participaient la vie politique, dclencheraient une grande hostilit de la part des partisans des valeurs traditionnelles. Pour cette raison, lattitude picurienne peut dabord reprsenter une manire dviter la perscution politique. De plus, sil est admis que la politique implique la poursuite du pouvoir, les picuriens ne peuvent sy adonner puisque cela serait contradictoire leur qute dataraxie. tous gards et indpendamment de ces deux motifs justifiant le retrait de la vie politique, il est clair que si lattitude dpicure ne reposait pas sur une conscience politique, alors, ses critiques lgard de la vie politique, son dsir de sy soustraire et la cration dune communaut distincte nauraient pas t. La politique a le pouvoir de profondment modeler la vie des gens. Considrant que ce conditionnement sappuie sur des valeurs malsaines, le projet picurien sapplique donc remodeler, la lumire de nouvelles valeurs, la vie de ceux qui ne trouvent aucune satisfaction poursuivre la vie de la cit.
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Linflation a diminu de faon importante dans les pays riches depuis le dbut des annes 80. Cette baisse de linflation nest pas un hasard et peut, en partie, tre lie la mise en place de nouvelles institutions et politiques montaires. Ce mmoire examine la relation qui existe entre deux de ces institutions, lindpendance politique et le conservatisme dune banque centrale, et lidal dgalit conomique. Peut-on, demandons-nous, tre galitariste et dfendre, la fois, lindpendance politique dune banque centrale et la volont conservatrice de faire de linflation une priorit relativement au chmage? Le mmoire se divise en trois grandes parties. Une version crdible de lgalitarisme conomique est dabord prsente. La relation qui existe entre le phnomne dinflation et lgalitarisme est, ensuite, examine. Une rflexion critique sur les fondements thoriques de lindpendance politique et du conservatisme est, enfin, dveloppe. Nous concluons que la thorie galitariste ne permet pas, elle seule, de dterminer si un modle particulier de banque centrale est moralement dsirable. Pour se porter la dfense dune banque centrale indpendante et conservatrice, un galitariste doit adhrer des prmisses conomiques contestes.
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Les situations d'aprs-guerre demandent plus qu'une dclaration officielle pour retrouver la stabilit et l'entente sociales. Les rflexions philosophiques portant sur les moyens d'atteindre une rconciliation sont nombreuses, mais il y a encore peu de recherches portant sur l'impact de l'art pour ressouder les liens sociaux et gurir les membres constituant la socit. Aprs avoir dmontr la lgitimit d'une rflexion portant sur le rle que pourrait tenir le thtre pour la rconciliation et l'tablissement de normes, nous justifions pourquoi les notions de rcit, de performance publique, de travail de cration et de transmission d'motion deviennent des critres de validation du thtre pour la rconciliation. Par l'usage du thtre, les intervenants pourront ainsi mieux accompagner les victimes dans leur deuil et les aider crer de nouveaux liens profitant au dveloppement d'un contrat social sain pour la refonte de ltat.
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L'objectif de ce mmoire est de comprendre la neutralit axiologique non pas comme une exigence pistmologique, mais plutt comme un idal ducationnel. Max Weber propose une science base sur la description factuelle, de laquelle on exclut la formulation de jugements de valeur. Pour l'auteur, il est prfrable de sparer les jugements descriptifs des jugements valuatifs dans le but de prserver l'autonomie intellectuelle des tudiants. Comme il serait contraire au principe d'autonomie de laisser le professeur influencer et convaincre ses tudiants, de faon partisane, d'adhrer certaines thses normatives, Weber propose un mcanisme pour viter que le professeur n'influence ses tudiants de manire illgitime. Les critiques contemporaines de la neutralit axiologique, en particulier celles de Sen et Putnam, voient dans le critre de neutralit un rejet de l'entrelacement logique des faits et des valeurs. Ils critiquent la suppose subjectivit des valeurs et, ce faisant, dfendent une conception enrichie de la science o les valeurs thiques sont prsentes. Weber n'a jamais dfendu qu'il tait impossible de mener une analyse la fois descriptive et normative. Seulement, on doit s'interroger sur les lieux o s'exprime la normativit, et s'assurer que toutes les conditions sont prsentes pour qu'une discussion normative tende rellement l'objectivit.
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Le prsent mmoire dcrit le rle et lapplication de la mthode platonicienne des divisions telle que dcrite dans le Sophiste, le Politique, le Phdre et le Philbe. Il met en relief les diffrences et les similitudes du rle et de lapplication de la mthode dans ces quatre dialogues, afin danalyser la possibilit ou bien de postuler lunit de la doctrine platonicienne, ou bien de retracer les lieux de son volution. Certains auteurs du sicle dernier affirment quil nest pas possible de retracer quelque volution que ce soit dans la doctrine, et estiment mme que la mthode des divisions est utilise bien au-del de ces quatre dialogues, et que son absence des dialogues de jeunesse ne doit en aucun cas tre prise pour une absence de la doctrine de lpoque. Dautres sont au contraire convaincus que la mthode des divisions est propre un stade de la pense de Platon qui ne peut tre que postrieur lintroduction de la thorie des Formes intelligibles, et que cette mthode incarne mme, toutes fins pratiques, la dialectique platonicienne des dialogues tardifs.
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Ce mmoire est consacr lapproche hirarchique de Frankfurt, laquelle donne une explication de laction autonome grce son modle thorique deux niveaux de dsirs. Pour Frankfurt, laction autonome est une action cause ou guide par un dsir qui est lui-mme caus ou guid par un dsir de deuxime niveau, lequel est form par un processus didentification qui fait lvaluation du dsir de premier niveau. Dans un premier temps, jtudie le dveloppement de lapproche de Frankfurt afin de dmontrer que celle-ci subit une modification essentielle : Frankfurt donne dabord une explication causale de laction autonome pour ensuite lui donner une explication structurale. Dans un deuxime temps, je marrte sur les diffrentes versions dune critique adresse son approche, la critique fministe de lautonomie du processus didentification. Dans un troisime temps, je prsente une dfense de lapproche de Frankfurt lgard de cette critique. Cette dfense est fonde sur une interprtation du processus didentification : je soutiens, laide des dveloppements du premier chapitre, que lvaluation consiste en une valuation de la conformit dun dsir lgard dun modle motivationnel, et que cette interprtation permet de rpondre la critique fministe prcdemment traite.
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Le rveil de la question de ltre fut le grand leitmotiv de la pense de Martin Heidegger. Or cette question ne trouve pas la mme formulation de Sein und Zeit jusquaux derniers crits. En effet, si luvre matresse du penseur prpare le terrain pour un questionnement sur le langage et la parole authentique, elle ne rattache pas explicitement la problmatique de ltre celle de la posie. partir du milieu des annes trente, un tournant se fera jour : la posie deviendra un partenaire privilgi dans la mise en uvre de la question de ltre. Cette tendance de pense se radicalisera dans les dcennies ultrieures, o la comprhension du langage vritable comme pome deviendra de plus en plus centrale. quoi tient ce rle imparti au discours potique dans luvre de Heidegger? Quelle place occupe le dire potique dans le cadre plus large dune hermneutique philosophique tourne vers laspect langagier de toute existence? Comment comprendre le lien entre une pense de lEreignis, du Quadriparti et de la fondation de ltre travers le dire du pote? Enfin, quels parallles faut-il dresser entre les tches respectives du penseur et du pote dans le contexte dun dialogue authentique? Ces questions guideront notre parcours et traceront la voie dune interprtation dont laccent portera sur les thmes privilgis du dpassement du langage conceptuel de la philosophie, de la place dterminante du Sacr et de la responsabilit insigne du pote et du penseur dans le projet de la garde de ltre. Notre objectif sera dclaircir le sens de ce recours la posie afin de mieux comprendre en quoi Heidegger a pu trouver dans un tel dialogue les ressources ncessaires qui alimenteront llan de son unique qute : une approche authentique du sens de ltre, de son altheia et de son topos. On sait limportance de ce dialogue : estimant que la mtaphysique stait caractrise par un oubli de ltre (Seinsvergessenheit), Heidegger juge quune autre pense (das andere Denken) reste malgr tout possible, mais quelle aurait se dployer en tant que dialogue entre pense et posie.
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Les contre-exemples de Frankfurt sont inoffensifs contre largument de la consquence (consequence argument), largument qui, partir du principe des possibilits alternatives et du dterminisme, montre que nous ne pouvons tre tenus moralement responsables de nos actions. En effet, ils sont formuls soit dans un cadre dterministe, soit dans un cadre indterministe. Sils sont formuls dans un cadre indterministe, ils sont inoffensifs parce quils contreviennent un principe mthodologique que nous dfendons : le principe de non-ngation des prmisses (PNNP). En fait, nous montrons que pour tout argument donn, il est proscrit de supposer la ngation dune prmisse afin de rfuter une autre prmisse moins que lattaque russisse rfuter les deux prmisses en question. Or, dune part, les contre-exemples de Frankfurt indterministes supposent explicitement quune prmisse de largument de la consquence le dterminisme est vrai est fausse; et dautre part, ils ne peuvent pas nous donner de raisons de croire en lindterminisme, ce que nous montrons grce des considrations sur la transmission de la justification. Construire des contre-exemples de Frankfurt indterministes est donc incorrect pour des raisons mthodologiques et logiques. Sils sont formuls dans un cadre dterministe, les contre-exemples de Frankfurt font face une autre accusation dentorse argumentative, prsente dans la dfense du dilemme (Dilemma Defence) de Kane-Ginet-Widerker : celle de la ptition de principe. Nous inspectons et nuanons cette accusation, mais concluons quelle tient puisque les contre-exemples de Frankfurt dterministes supposent au final une analyse des agents contrefactuels dans les mondes dterministes et de la relation rendre invitable que ne peuvent endosser ni les incompatibilistes de la marge de manuvre (leeway incompatibilists), ni les incompatibilistes de la source (source incompatibilists) ni non plus les semicompatibilistes. Consquemment, les contre-exemples de Frankfurt ne peuvent plus soutenir la forme de compatibilisme laquelle ils ont donn naissance. Lincompatibilisme de la source ne peut plus tre prfr lincompatibilisme de la marge de manuvre ni non plus rejeter toute participation des possibilits alternatives dans lexplication de la responsabilit morale sur cette seule base.
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Thse par articles.
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Ce mmoire a pour but de caractriser la conception moderniste du nationalisme chez la sociologue amricaine Liah Greenfeld. Celle-ci fait une contribution significative la littrature sur le nationalisme, notamment par son approche pluridisciplinaire que l'on peut diviser en trois axes principaux : philosophique, historique et psychologique. Le mmoire propose donc une synthse de l'uvre de l'auteure tout en accordant comme il se doit une place prpondrante l'axe philosophique de sa pense. On dfinira dans un premier temps la conception mentaliste et empiriste du monde que Greenfeld dveloppe et qui est inspire de Max Weber, en prenant le temps de distinguer celle-ci des autres conceptions canoniques (idalisme, ralisme, structuralisme, etc.). Cela permettra d'tablir sur des bases philosophiques et sociologiques solides la conception de la nation et du nationalisme de Greenfeld, tout en dmontrant que le nationalisme est selon elle l'lment fondamental qui caractrise la modernit. On analysera ensuite les diffrents types de nationalismes mentionns par la sociologue, en soulignant l'importance qu'elle accorde la composante conomique du nationalisme. On terminera en soulevant les enjeux philosophiques qui se trouvent au cur de la description historiciste et psychologisante que fait Greenfeld pour analyser l'mergence, le dploiement et la perptuation du nationalisme dans le monde travers diffrentes nations modernes (principalement Angleterre, France, Russie, tats-Unis, Allemagne). Le mmoire se termine en soulevant quelques critiques.
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A Shine of Truth in the universal delusional context of reification (Theodor W. Adorno) comprend sept chapitres, un prologue et un pilogue. Chaque partie se construit deux niveaux : (1) partir des liens qui se tissent entre les phrases contigus ; et (2) partir des liens qui se tissent entre les phrases non contigus. Les incipit des paragraphes forment largument principal de la thse. Le sujet de la thse, Schein (apparence, illusion, clart) est abord de manire non formaliste, cest dire, de manire que la forme donne delle-mme une ide de la chose : illusion comme contradiction impose. Bien que le sujet de la thse soit lillusion, son but est la vrit. Le Chapitre I prsente une dialectique de perspectives (celles de Marx, de Lukcs, de Hegel, de Horkheimer et d'Adorno) pour arriver un critre de vrit, compte tenu du contexte daveuglement universel de la rification ; cest la dtermination de la dissolution de lapparence. Le Chapitre II prsente le concept dapparence esthtiqueune apparence rversible qui soppose lapparence sociale gnre par lindustrie de la culture. Le Chapitre III cherche savoir si la vrit en philosophie et la vrit en art sont deux genres distincts de vrits. Le Chapitre IV dtermine si lappel la vrit comme immdiatet de lexpression, fait par le mouvement expressionniste du 20e sicle, est nouveau, jug laune dun important antcdent lexpressionisme musical : Der Dichter spricht de Robert Schumann. Le Chapitre V se penche sur la question savoir si le montage inorganique est plus avanc que lexpressionisme. Le Chapitre VI reprend l o Peter Brger clt son essai Theorie de lavant-garde : ce chapitre cherche savoir quel point loeuvre dart aprs le Dada et le Surralisme correspond au modle hglien de la prose . Le Chapitre VII soutient que Dichterliebe, op. 48, (1840), est une oeuvre dart vraie. Trois conclusions rsultent de cette analyse musicale dtaille : (1) en exploitant, dans certains passages, une ambigit dans les rgles de lharmonie qui fait en sorte tous les douze tons sont admis dans lharmonie, lOpus 48 anticipe sur Schoenbergtout en restant une musique tonale ; (2) lOpus 48, no 1 cache une tonalit secrte : l'oeil, sa tonalit est soit la majeur, soit fa-dise mineur, mais une nouvelle analyse dans la napolitaine de do-dise majeur est propose ici ; (3) une modulation passagre la napolitaine dans lOpus 48, no 12 contient lautre moiti de la cadence interrompue la fin de lOpus 48, no 1. Considrs la lumire de la socit fausse, lAllemagne des annes 1930, ces trois aspects anti-organiques tmoignent dune conscience avance. La seule praxis de vie quapporte lart, selon Adorno, est la remmoration. Mais leffet social ultime de garder la souffrance vcue en souvenir est non ngligeable : lmancipation universelle.
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La Critique de la raison pure est traverse de part en part par une analogie juridique dont ltude peut enrichir la comprhension de luvre. Il est ainsi question, ds la prface, dune raison qui se juge elle-mme devant son propre tribunal, ce qui constituera le point de dpart de notre analyse. Or, ce tribunal trs particulier doit se fonder sur une connaissance de soi approfondie de la raison. Cette entreprise est de fait ralise au fil des dveloppements de la Critique. Le rle bien particulier jou cet gard par les trois dductions prsentes dans luvre sera dment examin. On verra par ailleurs que la dduction doit elle-mme tre considre plutt comme procdure dinspiration juridique que comme infrence, tout en conservant pourtant un statut de preuve philosophique. Les nombreuses allusions juridiques effectues par Kant au fil de luvre seront ainsi mises profit dans le cadre de cette interprtation.
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Michel Foucault fait remarquer quil y a dans la conception des Lumires europennes une tension entre la croissance de lautonomie et la croissance des capacits par la science et la technique (Foucault, 1994, p. 83). Or, dans Quest-ce que les Lumires? , Kant privilgie clairement le premier volet, lautonomie, tel quen tmoigne sa dfinition: sortie de lhomme de ltat de minorit, o il se maintient par sa propre faute . Force lui est toutefois dadmettre que lautonomie qui sexprime dans le penser par soi-mme ncessite un accs lespace public, car la libert de pense implique la possibilit de publier ses opinions et de penser avec autrui. Le texte de Kant voque donc les conditions politiques permettant un libre accs au public des lecteurs . Il importe ainsi que le despote clair, en loccurrence Frdric le Grand, gouverne tout le moins dans un esprit rpublicain en maintenant un espace public exempt de censure. Il importe en outre quil sabstienne dintervenir en matire religieuse. Ce nest pas un hasard si le thme de la libert de conscience religieuse occupe une large place dans le texte de Kant, car la tentation est grande pour lautorit politique de bafouer cette libert et dinstrumentaliser la religion des fins politiques.