921 resultados para Lymphocytes CD4 and CD8
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Le virus de l’hépatite C (VHC) est un virus à ARN simple brin positif (ssARN) qui se replique dans le foie. Deux cents millions de personnes sont infectées par le virus dans le monde et environ 80% d’entre elles progresseront vers un stade chronique de l’infection. Les thérapies anti-virales actuelles comme l’interféron (IFN) ou la ribavirin sont de plus en plus utilisées mais ne sont efficaces que dans la moitié des individus traités et sont souvent accompagnées d’une toxicité ou d’effets secondaires indésirables. Le système immunitaire inné est essentiel au contrôle des infections virales. Les réponses immunitaires innées sont activées suite à la reconnaissance par les Pathogen Recognition Receptors (PRRs), de motifs macromoléculaires dérivés du virus appelés Pathogen-Associated Molecular Patterns (PAMPs). Bien que l'activation du système immunitaire par l'ARN ou les protéines du VHC ait été largement étudiée, très peu de choses sont actuellement connues concernant la détection du virus par le système immunitaire inné. Et même si l’on peut très rapidement déceler des réponses immunes in vivo après infection par le VHC, l’augmentation progressive et continue de la charge virale met en évidence une incapacité du système immunitaire à contrôler l’infection virale. Une meilleure compréhension des mécanismes d’activation du système immunitaire par le VHC semble, par conséquent, essentielle au développement de stratégies antivirales plus efficaces. Dans le présent travail nous montrons, dans un modèle de cellule primaire, que le génome ARN du VHC contient des séquences riches en GU capables de stimuler spécifiquement les récepteurs de type Toll (TLR) 7 et 8. Cette stimulation a pour conséquence la maturation des cellules dendritiques plasmacytoïdes (pDCs), le production d’interféron de type I (IFN) ainsi que l’induction de chémokines et cytokines inflammatoires par les différentes types de cellules présentatrices d’antigènes (APCs). Les cytokines produites après stimulation de monocytes ou de pDCs par ces séquences ssARN virales, inhibent la production du virus de façon dépendante de l’IFN. En revanche, les cytokines produites après stimulation de cellules dendritiques myéloïdes (mDCs) ou de macrophages par ces mêmes séquences n’ont pas d’effet inhibiteur sur la production virale car les séquences ssARN virales n’induisent pas la production d’IFN par ces cellules. Les cytokines produites après stimulation des TLR 7/8 ont également pour effet de diminuer, de façon indépendante de l’IFN, l’expression du récepteur au VHC (CD81) sur la lignée cellulaire Huh7.5, ce qui pourrait avoir pour conséquence de restreindre l’infection par le VHC. Quoiqu’il en soit, même si les récepteurs au VHC comme le CD81 sont largement exprimés à la surface de différentes sous populations lymphocytaires, les DCs et les monocytes ne répondent pas aux VHC, Nos résultats indiquent que seuls les macrophages sont capables de reconnaître le VHC et de produire des cytokines inflammatoires en réponse à ce dernier. La reconnaissance du VHC par les macrophages est liée à l’expression membranaire de DC-SIGN et l’engagement des TLR 7/8 qui en résulte. Comme d’autres agonistes du TLR 7/8, le VHC stimule la production de cytokines inflammatoires (TNF-α, IL-8, IL-6 et IL-1b) mais n’induit pas la production d’interféron-beta par les macrophages. De manière attendue, la production de cytokines par des macrophages stimulés par les ligands du TLR 7/8 ou les séquences ssARN virales n’inhibent pas la réplication virale. Nos résultats mettent en évidence la capacité des séquences ssARN dérivées du VHC à stimuler les TLR 7/8 dans différentes populations de DC et à initier une réponse immunitaire innée qui aboutit à la suppression de la réplication virale de façon dépendante de l’IFN. Quoiqu’il en soit, le VHC est capable d’échapper à sa reconnaissance par les monocytes et les DCs qui ont le potentiel pour produire de l’IFN et inhiber la réplication virale après engagement des TLR 7/8. Les macrophages possèdent quant à eux la capacité de reconnaître le VHC grâce en partie à l’expression de DC-SIGN à leur surface, mais n’inhibent pas la réplication du virus car ils ne produisent pas d’IFN. L’échappement du VHC aux défenses antivirales pourrait ainsi expliquer l’échec du système immunitaire inné à contrôler l’infection par le VHC. De plus, la production de cytokines inflammatoires observée après stimulation in vitro des macrophages par le VHC suggère leur potentielle contribution dans l’inflammation que l’on retrouve chez les individus infectés par le VHC.
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Il existe plusieurs défis au développement d’une thérapie visant à stimuler l’immunité cellulaire. Dans la prévention contre certains virus et en immunothérapie du cancer, l’induction de lymphocytes T spécifiques est cependant primordiale. Dans la première partie de l’étude, nous avons porté notre attention sur la compréhension de la présentation croisée par le complexe majeur d’histocompatibilité de classe I (CMH I) médiée par des particules pseudo-virales (VLP) composées de la protéine de surface de potexvirus à laquelle nous avons ajouté un épitope de la protéine M1 du virus de l’influenza ou un épitope de la protéine gp100 du mélanome. Cette VLP se caractérise par sa capacité à stimuler, sans l’aide d’adjuvant, le système immunitaire et de présenter de façon croisée l’épitope inséré dans sa protéine de surface et ce, indépendamment de l’activité du protéasome. Nous avons, tout d’abord, comparé les propriétés de présentation antigénique croisée des VLP formées du virus de la mosaïque de la malva (MaMV) à celles des VLP du virus de la mosaïque de la papaye (PapMV). Les résultats confirment que ces propriétés sont partagées par plusieurs membres de la famille des potexvirus malgré des divergences de séquences (Hanafi et al. Vaccine 2010). De plus, nous avons procédé à des expériences pour préciser le mécanisme menant à la présentation de l’épitope inséré dans les VLP de PapMV. Les résultats nous confirment une voie vacuolaire dépendante de l’activité de la cathepsine S et de l’acidification des lysosomes pour l’apprêtement antigénique. L’induction de l’autophagie par les VLP semble également nécessaire à la présentation croisée par les VLP de PapMV. Nous avons donc établi un nouveau mécanisme de présentation croisée vacuolaire dépendant de l’autophagie (Hanafi et al. soumis Autophagy). En second lieu, en immunothérapie du cancer, il est aussi important de contrôler les mécanismes d’évasion immunitaire mis en branle par la tumeur. Nous avons spécifiquement étudié l’enzyme immunosuppressive indoleamine 2,3-dioxygénase (IDO) (revue de la littérature dans les tumeurs humaines; Hanafi et al. Clin. Can. Res 2011) et son inhibition dans les cellules tumorales. Pour ce faire, nous avons tenté d’inhiber son expression par la fludarabine, agent chimiothérapeutique précédemment étudié pour son activité inhibitrice de l’activation de STAT1 (signal transducers and activators of transcription 1). Étonnamment, nos résultats ont montré l’inhibition d’IDO dans les cellules tumorales par la fludarabine, indépendamment de l’inhibition de la phosphorylation de STAT1. Nous avons démontré que le mécanisme d’action dépendait plutôt de l’induction de la dégradation d’IDO par le protéasome (Hanafi et al. PlosOne 2014). Les travaux présentés dans cette thèse ont donc portés autant sur la compréhension d’une nouvelle plateforme de vaccination pouvant médier l’activation de lymphocytes T CD8+ cytotoxiques et sur le contrôle d’une immunosuppression établie par les cellules tumorales pour évader au système immunitaire. Ces deux grandes stratégies sont à considérer en immunothérapie du cancer et la combinaison avec d’autres thérapies déjà existantes pourra permettre une meilleure réponse clinique.
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Les cellules myéloïdes incluant les monocytes, les macrophages et les cellules dendritiques (DCs, dendritic cells) contribuent à la pathogénèse de l’infection à VIH-1 en participant à la dissémination du virus, mais également en représentant des réservoirs viraux potentiels. Leurs fonctions sont exploitées par le VIH-1 afin d’assurer sa propagation à travers l’organisme. Notamment, une infection à VIH-1 est associée à une altération de la présentation antigénique et la perte de lymphocytes T CD4+ spécifiques à des antigènes. L’autophagie est un processus catabolique universel impliqué dans la régulation de la présentation antigénique subséquente à la neutralisation/destruction du pathogène. Des études récentes suggèrent que le VIH-1 altère le mécanisme d’autophagie afin d’assurer sa survie. Le premier volet de ce projet de maîtrise a visé la caractérisation des effets du VIH-1 sur l’autophagie dans les DCs dérivées de monocytes circulants (MDDC, monocyte-derived dendritic cells) et l’identification des stratégies thérapeutiques pour contrecarrer ces effets. Les objectifs spécifiques ont été de : (i) caractériser l’expression de marqueurs de maturation sur des MDDC exposées au VIH-1 in vitro, (ii) quantifier l’expression des protéines liées à la régulation positive (i.e., ATG5, LC3, p62) et négative (i.e., mTOR) de l’autophagie dans les MDDC exposées au VIH, (iii) déterminer le rôle de l’autophagie dans la trans infection du VIH-1 aux lymphocytes T CD4+ et (iv) explorer l’impact de l’autophagie sur la présentation antigénique par les MDDC infectées à VIH-1 in vitro. Nos résultats démontrent qu’une exposition des MDDC au VIH-1 in vitro altère dramatiquement leur maturation et leur habileté à induire la prolifération des cellules T autologues en réponse à Staphylococcus aureus et Cytomegalovirus (CMV) mais pas la réponse induite par Staphylococcal enterotoxin B (SEB). Nous démontrons que l’exposition des MDDC au VIH s’associe à une augmentation de l’expression de la protéine mTOR totale et de sa forme phosphorylée (phospho-mTOR) et de la protéine p62. Le traitement des MDDC à la rapamycine diminue l’expression de mTOR et réduit la capacité de trans infection du VIH-1 par les MDDC, sans toutefois restaurer leur potentiel immunogène. En effet, nous observons que la rapamycine réduit l’expression de CD83 par les MDDC et augmente l’expression de CCR7, indiquant ainsi que l’effet immunosuppresseur documenté de la rapamycine est associé à une défaillance de maturation des MDDC. Le second volet de ce projet de recherche s’est intéressé à la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale chez les sujets infectés par le VIH-1 sous thérapie antirétrovirale. Les objectifs spécifiques ont été : (i) d’évaluer la présence de différentes formes d’ADN viral dans les monocytes circulants de patients infectés par le VIH-1 et (ii) de mesurer l’intégration et la réplication virale dans des macrophages dérivés de monocytes (MDM) de patients infectés sous ART. Nos résultats indiquent que les monocytes portent des formes précoces de transcription virale inverse (ADN du VIH RU5) et que, malgré une charge virale plasmatique indétectable sous ART, les MDM supportent la réplication virale. Ces données très préliminaires apportent des évidences en faveur de la contribution des cellules myéloïdes à la persistance virale sous ART et représentent une ouverture pour un projet de recherche plus complexe dans le futur. En somme, nos résultats démontrent que le VIH-1 altère le potentiel immunogène des MDDC et que la rapamycine peut être employée pour limiter la trans infection des lymphocytes T CD4+ par les MDDC. Néanmoins, l’incapacité de la rapamycine à rétablir le potentiel immunogène des MDDC incite à identifier de nouvelles stratégies manipulant l’autophagie pour une restauration optimale de la compétence immunitaire chez les sujets infectés à VIH-1. Les cellules myéloïdes jouent un rôle primordial dans la dissémination et la persistance virale et doivent donc être ciblées par les stratégies actuelles d’éradication des réservoirs du VIH sous ART.
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La maladie du greffon contre l’hôte (GvHD) est un effet secondaire sérieux de la transplantation de cellules souches hématopoïétiques (HSCT). Cette maladie entraine une haute mortalité et ses symptômes sont dévastateurs. Les traitements actuels de la GvHD comportent plusieurs produits, tels les corticostéroïdes, mais ces derniers sont immunosuppresseurs et leurs effets secondaires sont aussi très dommageables pour les patients et leur guérison. Les cellules stromales mésenchymateuses (MSC) représentent une alternative ou une addition potentielle de traitement pour la GvHD et ces cellules ne semblent pas posséder les effets secondaires des traitements classiques. Un nombre important d’études cliniques faisant l’objet des MSC ont été enregistrées. Malgré cet engouement, le mécanisme de leur immunomodulation reste encore à élucider. Notre objectif est donc de mieux définir ce mécanisme. Nous avons utilisé un modèle simplifié pour simuler la GvHD in vitro. Ce modèle se base sur la stimulation de lymphocytes CD4+ par des cellules dendritiques allogéniques. La mesure de la prolifération de ces cellules stimulées sert d’indicateur de leur réactivité. Selon les résultats obtenus par la technologie CRISPR de génie génétique, les MSC exerceraient leur immunosuppression sur les cellules T CD4+ principalement par la sécrétion de l’enzyme IDO1. Les MSC seraient également capables d’induire certaines cellules CD4+ en cellules régulatrices, un processus indépendant de la sécrétion d’IDO1. Toutefois, ces cellules ne semblent pas correspondre aux cellules Treg conventionnelles.
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The human immunodeficiency virus (HIV) envelope (Env) glycoprotein (gp) 120 is a highly disulfide-bonded molecule that attaches HIV to the lymphocyte surface receptors CD4 and CXCR4. Conformation changes within gp120 result from binding and trigger HIV/cell fusion. Inhibition of lymphocyte surface-associated protein-disulfide isomerase (PDI) blocks HIV/cell fusion, suggesting that redox changes within Env are required. Using a sensitive assay based on a thiol reagent, we show that (i) the thiol content of gp120, either secreted by mammalian cells or bound to a lymphocyte surface enabling CD4 but not CXCR4 binding, was 0.5-1 pmol SH/pmol gp120 (SH/gp120), whereas that of gp120 after its interaction with a surface enabling both CD4 and CXCR4 binding was raised to 4 SH/gp120; (ii) PDI inhibitors prevented this change; and (iii) gp120 displaying 2 SH/gp120 exhibited CD4 but not CXCR4 binding capacity. In addition, PDI inhibition did not impair gp120 binding to receptors. We conclude that on average two of the nine disulfides of gp120 are reduced during interaction with the lymphocyte surface after CXCR4 binding prior to fusion and that cell surface PDI catalyzes this process. Disulfide bond restructuring within Env may constitute the molecular basis of the post-receptor binding conformational changes that induce fusion competence.
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Mannose-binding C-type lectin receptors, expressed on Langerhans cells and subepithelial dendritic cells (DCs) of cervico-vaginal tissues, play an important role in HIV-1 capture and subsequent dissemination to lymph nodes. DC-SIGN has been implicated in both productive infection of DCs and the DC-mediated trans infection of CD4(+) T cells that occurs in the absence of replication. However, the molecular events that underlie this efficient transmission have not been fully defined. In this study, we have examined the effect of the extracellular domains of DC-SIGN and Langerin on the stability of the interaction of the HIV-1 envelope glycoprotein with CD4 and also on replication in permissive cells. Surface plasmon resonance analysis showed that DC-SIGN increases the binding affinity of trimeric gp140 envelope glycoproteins to CD4. In contrast, Langerin had no effect on the stability of the gp140:CD4 complex. In vitro infection experiments to compare DC-SIGN enhancement of CD4-dependent and CD4-independent strains demonstrated significantly lower enhancement of the CD4-independent strain. In addition DC-SIGN increased the relative rate of infection of the CD4-dependent strain but had no effect on the CD4-independent strain. DC-SIGN binding to the HIV envelope protein effectively increases exposure of the CD4 binding site, which in turn contributes to enhancement of infection.
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Dendritic cells (DC) can produce Th-polarizing cytokines and direct the class of the adaptive immune response. Microbial stimuli, cytokines, chemokines, and T cell-derived signals all have been shown to trigger cytokine synthesis by DC, but it remains unclear whether these signals are functionally equivalent and whether they determine the nature of the cytokine produced or simply initiate a preprogrammed pattern of cytokine production, which may be DC subtype specific. Here, we demonstrate that microbial and T cell-derived stimuli can synergize to induce production of high levels of IL-12 p70 or IL-10 by individual murine DC subsets but that the choice of cytokine is dictated by the microbial pattern recognition receptor engaged. We show that bacterial components such as CpG-containing DNA or extracts from Mycobacterium tuberculosis predispose CD8alpha(+) and CD8alpha(-)CD4(-) DC to make IL-12 p70. In contrast, exposure of CD8alpha(+), CD4(+) and CD8alpha(-)CD4(-) DC to heat-killed yeasts leads to production of IL-10. In both cases, secretion of high levels of cytokine requires a second signal from T cells, which can be replaced by CD40 ligand. Consistent with their differential effects on cytokine production, extracts from M. tuberculosis promote IL-12 production primarily via Toll-like receptor 2 and an MyD88-dependent pathway, whereas heat-killed yeasts activate DC via a Toll-like receptor 2-, MyD88-, and Toll/IL-1R domain containing protein-independent pathway. These results show that T cell feedback amplifies innate signals for cytokine production by DC and suggest that pattern recognition rather than ontogeny determines the production of cytokines by individual DC subsets.
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Visceral leishmaniasis (VL) in Brazil is a disease caused by Leishmania infantum chagasi (L.i.chagasi). The clinical evolution post-infection depends on the vertebrate host immune response, which is genetically mediated. This study aimed to evaluate the immune response of individuals living in endemic area for VL in the state of the Rio Grande do Norte, considering individuals with VL under treatment (n = 9), recovered VL <1 year post treatment (n = 10), > 10 years posttreatment (n = 9), uninfected individuals living in endemic areas (n = 7), individuals that lost DTH response (n=6) and asymptomatic individuals for VL (n=9). Peripheral blood cells were evaluated in the presence and absence of soluble Leishmania antigens (SLA) and ex vivo, to determine activation, presence of regulatory cells and memory cells. The Leishmania parasitemia and anti-Leishmania antibodies were determined respectively by qPCR and ELISA. Cells from individuals with VL under treatment showed less cell activation after stimulation with SLA for the markers CD4/CD69, CD8/CD69 and CD8/CD25 compared with VL post treatment treatment (p <0.001). Apparently uninfected individuals have a higher cell activation than symptomatic VL (p <0.001), with the exception of CD8/CD25 marker (p = 0.6662). On the other hand, in the ex-vivo group, significant differences were observed for CD4/CD69, CD8/CD69 and CD8/CD25 between the 4 groups due to increased cell activation present in cells of individuals symptomatic LV (p <0.001). VL cells under treatment, ex vivo, have a lower percentage of memory cells (CD4/CD45RO and CD8/CD45RO) than individuals VL post-treatment or control group (p = <0.01). Likewise, individuals with symptomatic VL have fewer regulatory cells when stimulated by SLA [CD4/CD25 (p = 0.0022) and CD4/FOXP3 (p = 0.0016)] and in the ex-vivo group (p = 0.0017). Finally, DNA isolated from recovered VL contained Leishmania DNA, supporting the hypothesis of non-sterile clinical cure for Leishmania infection. Recovered VL, even 10 years after treatment have high levels of memory cells, which may be due to the presence of stimulation, either by reexposure to Leishmania or non-sterile cure
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Iron is an essential element for many cellular functions, including the immune response against intracellular pathogens. In this study, we aimed evaluate the effect of iron on IRP2, IFN-γ, TNF-α, IL-6, IL-10, MIG and IP10 expression in PBMC and assess the effect of the spleen parasite load on the expression of these genes in the spleen of L. infantum naturally infected dogs. Blood sample from 7 DTH+ donor was collected and PBMC was obtained. The cells were cultivated in absence (iron chelator desferroximane, DFO 10 μM supplemented media) or in presence of iron (hemin 6 mM) for 1 h, followed by stimulation with Leishmania infatum antigen for 4 h. 44 dog spleen samples were obtained and parasite load in this organ was determinate by qPCR. Gene expression was analyzed by qPCR and cytokine production quantified by flow cytometry. In antigen stimulated cells, genes involved in immune response are significantly more expressed in presence of iron. T CD4+ and TCD8+ lymphocytes produces IFN-γ, TNF-α and IL-10 possibly in iron dependent pathway. Monocytes antigen stimulated reduced TNF-α, IL-6 and IL-10 production in presence of iron. We found spleen of infected dogs IRP2 expression increases according to parasite load in that organ, while an inverse profile was found for IFN-γ, TNF-α e IL-10 expression. These results suggest that T lymphocytes depends on iron to produce IFN-γ, TNF-α and IL-10, while iron seems to inhibit cytokine production in monocytes. So, we propose an immunoregulatory mechanism carried out by iron during L. infantum infection in humans and dogs
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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Conselho Nacional de Desenvolvimento CientÃfico e Tecnológico (CNPq)
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The most common malignant neoplasm of the oral cavity and oropharynx are squamous cell carcinoma. Injuries to the same stage and subjected to the same treatment protocol have sometimes different evolutionary courses. The scope of this study was to investigate, through a retrospective cohort, associations between the number of CD8 + T cells and natural killer, identified immunohistochemically in the inflammatory infiltrate in a series of cases of oral squamous cell carcinoma and orofaringeano, and the level of tumor response to radiotherapy and chemotherapy, overall survival and relapse-free survival of patients. We identified 54 patients with unresectable disease were treated exclusively with radiotherapy and chemotherapy. The median follow-up was 22 months. The sample was characterized by the predominance of male subjects, median age 60 years, all were smokers. The most frequent site was the tongue and 81.5% were in stage IV. Patients with disease in the oral cavity had a worse response to treatment (p = 0.006), worse relapse-free survival (p = 0.007), worse overall survival (p = 0.007). The advanced T stage was shown a negative prognostic factor (p= 0.006) for the clinical treatment response made. Immunohistochemistry was performed to select CD8 + cells (anti-CD8) and NK cells (anti-CD57). Lymphocytes positive and negative markings were counted using the program ImageJ ®. Two groups were created for each marking evaluated: Group I patients with more than 50% cells positive, Group II: less than 50% of labeled cells. For CD8 + cells detected in 38 (70.3%) of Group I were CD8 + and 16 (29.7%) Group II CD8 +. For NK cells, 26 (48.15%) Group I NK and 28 (51.85%) Group II NK. Regarding the clinical response to treatment, we observed that 39% of patients achieved a complete response and 25.9% remained without recurrence at the end of follow-up. These results were better in Group I CD8 + (p = 0.2). Identified that 72.2% of patients progressed to death, this finding had no association with the immunohistochemical data. There was no statistically significant differences between the number of CD8 + and NK cells and the ability of tumor response to radiotherapy and chemotherapy, or with overall survival and relapse-free survival of patients. However, especially in relation to a learned response, we found that this group of patients with advanced disease have a low count of CD8 + T cells active. Believing in the role that the immune response plays in the local fight against neoplastic cells, however, our results do not support the use of quantitative analysis of CD8 + T cells and NK cells as a prognostic factors for oral squamous cell carcinoma and oropharynx
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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In order to assess the immunotherapeutic potential on canine visceral leishmaniasis of the Leishmune (R) vaccine, formulated with an increased adjuvant concentration (1 mg of saponin rather than 0.5 mg), 24 mongrel dogs were infected with Leishmania (L.) chagasi. The enriched-Leishmune (R) vaccine was injected on month 6, 7 and 8 after infection, when animals were seropositive and symptomatic. The control group were injected with a saline solution. Leishmune (R)-treated dogs showed significantly higher levels of anti-FML IgG antibodies (ANOVA; p < 0.0001), a higher and stable IgG2 and a decreasing IgG I response, pointing to a TH1 T cell mediated response. The vaccine had the following effects: it led to more positive delayed type hypersensitivity reactions against Leishmania lysate in vaccinated dogs (75%) than in controls (50%), to a decreased average of CD4+ Leishmania-specific lymphocytes in saline controls (32.13%) that fell outside the 95% confidence interval of the vaccinees (41.62%, CI95% 43.93-49.80) and an increased average of the clinical scores from the saline controls (17.83) that falls outside the 95% confidence interval for the Leishmune (R) immumotherapy-treated dogs (15.75, CI95% 13.97-17.53). All dogs that received the vaccine were clustered, and showed lower clinical scores and normal CD4+ counts, whereas 42% of the untreated dogs showed very diminished CD4+ and higher clinical score. The increase in clinical signs of the saline treated group was correlated with an increase in anti-FML antibodies (p < 0.0001), the parasitological evidence (p = 0.038) and a decrease in Leishinania-specific CD4+ lymphocyte proportions (p = 0.035). These results confirm the immunotherapeutic potential of the enriched-Leishmune (R) vaccine. The vaccine reduced the clinical symptoms and evidence of parasite, modulating the outcome of the infection and the dog's potential infectiosity to phlebotomines. The enriched-Leishmune (R) vaccine was subjected to a safety analysis and found to be well tolerated and safe. (c) 2007 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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The immunological status of five children with West syndrome consequent to previous cerebral lesions was investigated. Three children had West syndrome and two were in transition from West to Lennox-Gastaut syndrome. All of them showed cellular immunological deficiencies in the following tests: sensitization to DNCB, intracutaneous reaction to PHA, inhibition of leukocyte migration, blastic transformation of lymphocytes, T and B lymphocytes in peripheral blood and levels of serum immunoglobulins. These immunological deficiencies, of different degrees of severity, were associated with frequent infections in these children. A possible association between the immunological deficiencies and autoimmunity is discussed.