988 resultados para Femme domestique


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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

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Le Bətí-faŋ est une langue parlée dans la sous-région Afrique centrale, notamment au Cameroun, en Guinée Équatorial, au Gabon et à Sao Tomé et Principe. Le Bətí-faŋ est un peuple fier, avec un passé culturel à la fois important et mystérieux. Certains de ses aspects culturels aujourd'hui sont perdus, dû, en grande partie, à l'action de la religion occidentale et de la colonisation. De nombreuses pratiques alors usitées se voient interdites, à cause des idées préconçues et des interprétations subjectives qui sont accordées à ses pratiques. De même, la valeur et la place que l'Homme Bətí accorde à la femme dans la société s’en trouve pervertie, ceci pour servir les desseins de l’oppresseur. Cet aspect en particulier de la société traditionnelle Bətí-faŋ a souvent porté à polémique. Ces préjugés et interprétations, sont pour la plupart, fréquemment avancées sans que la philosophie de cette société, le contexte, l'époque, et le symbolisme des dits effets ou individus ne soient pris en compte. Cet article va s’arrêter sur la femme Bətí en particulier. Nous essaierons de faire ressortir le symbolisme qui entoure celle-ci. Nous insisterons sur la valeur, ainsi que sur la place et l'importance accordées à celle-ci dans la société traditionnelle des seigneurs de la forêt. Pour se faire, nous porterons notre attention sur les formes de mariages qui ont marquées cette époque. Nous nous étendrons aussi sur l’importance accordée au nombre, ainsi que son impact sur la vie culturelle de l'« Atí ». Nous brosserons enfin, un petit aperçu des rites spécifiques aux femmes qui dénotent de leur impact sur le quotidien des seigneurs de la forêt.

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par Emmanuel Weill

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Si les hommes bénéficient d’emblée de mythes (Pygmalion, Orphée) qui légitiment et motivent leur créativité, il faut attendre Corinne (1807) de Mme Staël et Consuelo (1842) de George Sand pour que le mythe de la femme créatrice trouve enfin, dans la littérature européenne, à se concrétiser et à se développer sous la forme de Künstlerromane féminins. Corinne la poétesse et Consuelo la cantatrice sont devenues des exemples littéraires non seulement pour les femmes victoriennes, comme le montre par exemple le livre de Linda Lewis intitulé Germaine de Staël, George Sand and the Victorian Woman Artist, mais également pour les femmes polonaises issues des classes favorisées - qui lisaient d’ailleurs couramment en français. En effet, même si elles ont été officiellement décriées par la critique conservatrice polonaise pour leur « immoralité », George Sand et Mme de Staël ont été lues, bien lues et même beaucoup lues par leurs contemporaines polonaises - comme le témoigne la correspondance de ces dernières, dans laquelle elles ont moins de peine à se livrer. Le thème de la femme artiste déchirée entre la carrière publique et la vie privée, tel qu’il est représenté dans Corinne et dans Consuelo, a en particulier attiré toute leur attention et suscité chez les femmes écrivains le désir d’apporter de nouvelles manières de résoudre ce conflit. Dans cet article, le Künstlerinroman polonais Książka Pamiątek (Livre des souvenirs, 1846) de Narcyza Żmichowska fait l’objet d’une analyse comparative détaillée avec les deux Künstlerinromane français dont par ailleurs il se réclame.