831 resultados para Female hypoactive sexual desire disorder
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Problématique : Les femmes travailleuses du sexe (TS) constituent la population le plus à risque d’infection au VIH dans différents pays d’Afrique subsaharienne. Plusieurs interventions y ont ainsi été menées pour réduire le risque d’infection en influant sur les facteurs de risque. Parmi ces interventions, on peut citer la promotion de l’utilisation du préservatif de même que le dépistage et le traitement des infections sexuellement transmissibles (IST). Cependant, certaines composantes sont peu représentées dans ce panel d’interventions offertes aux femmes TS. Le conseil dépistage volontaire pourrait s’avérer une intervention utile de prévention primaire et secondaire pour cette population mais son acceptabilité est mal connue. Par ailleurs, en termes de surveillance de l’épidémie, l’évaluation de la validité de l’auto-rapport d’utilisation du préservatif, indicateur fréquemment utilisé lors d’enquêtes populationnelles serait souhaitable. Enfin, pour ce qui est de la prévention de l’infection dans cette population, l’effet du désir d’enfant sur l’utilisation non systématique du condom avec le principal partenaire régulier non payant est peu connu. Il en est de même pour la prévalence de certaines IST comme le VPH-16 et l’effet combiné de facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs sur la présence de ces IST. Objectifs : Les objectifs de cette thèse sont 1) de mesurer l’acceptabilité et les conséquences du conseil dépistage volontaire du VIH chez les femmes TS de Conakry en Guinée; 2) d’évaluer la validité de l’auto-rapport de l’utilisation du préservatif dans cette population grâce à un indicateur biologique de présence de sperme, l’antigène spécifique de la prostate (PSA); 3) d’estimer la fréquence d’utilisation systématique du préservatif avec les partenaires clients et non-clients des femmes TS et d’étudier l’importance du désir d’enfant dans l’utilisation non systématique du préservatif avec le principal partenaire régulier non-client et 4) de mesurer la prévalence des IST et du VIH et d’étudier les facteurs sociodémographiques, comportementaux et préventifs qui y sont associés. Méthodologie : Nous avons mené une étude longitudinale dans la ville de Conakry en Guinée auprès de 421 femmes TS recrutées dans trois services de santé adaptés pour elles. Un devis mixte répété un an plus tard a permis de collecter des données quantitatives et qualitatives. Des analyses biologiques de dépistage des IST et du VIH ont été effectuées. Résultats : Le premier article de résultats présenté dans cette thèse montre que l’acceptabilité du conseil dépistage volontaire est élevée chez les femmes TS. En effet, les taux d’acceptation du test, de retour pour la prise de résultats et de notification du statut sérologique avoisinaient les 100%. Cette acceptabilité semblait être le fait d’une perception de risque d’infection élevé, mais aussi d’une pression sociale du milieu prostitutionnel pour effectuer le dépistage et révéler le statut sérologique. Les conséquences négatives au dépistage étaient rares. Le deuxième article montre que l’auto-rapport de l’usage récent du préservatif a une très faible sensibilité lorsque comparé à l’étalon d’or que constitue la PSA. Ainsi, la plupart des personnes chez qui la PSA était retrouvée ne rapportaient aucun rapport non protégé récent. La discordance entre l’auto-rapport d’utilisation récente du préservatif et la présence de PSA était associée à une perception de risque d’infection au VIH élevé. Enfin, la troisième section montre que si l’utilisation systématique du préservatif était très fréquente avec les clients, elle l’est beaucoup moins avec le principal partenaire régulier non-client. Le désir d’enfant de la femme TS contribue de manière significative à l’utilisation non systématique du condom avec ce type de partenaire. Des facteurs sociodémographiques, comportementaux et la coinfection par d’autres IST sont associés à la présence d’IST/VIH, ces dernières étant fréquentes dans la population des femmes TS malgré les nombreuses interventions qui y sont menées. Conclusion : En conclusion, l’on peut dire que la prévention du VIH chez les femmes TS constitue un défi nécessitant des interventions intégrées tenant compte du contexte commercial dans lequel ces interventions sont implantées et des aspirations des femmes TS en matière de reproduction.
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Depuis la fin des années 1990, une nouvelle génération d’écrivaines s’est emparée des thèmes du corps et de la sexualité. Certaines de leurs œuvres ont fait scandale pour l’impudeur qui les caractériserait, d’autres pour leur violence ou leur appartenance supposée à la pornographie. Si ces textes témoignent de changements profonds au sein de la société, ils attirent également notre attention sur leur inscription manifeste hors des catégories génériques qu’ils semblaient indiquer. Ce mémoire rend compte de la façon dont À ciel ouvert de Nelly Arcan, Baise-moi de Virginie Despentes, La brèche de Marie-Sissi Labrèche, La vie sexuelle de Catherine M. de Catherine Millet et La nouvelle pornographie de Marie Nimier traitent la thématique du corps et du sexe. La politique des corps révèle que les récits d’aujourd’hui expriment, certainement aussi fortement que dans les années 1970, la nécessité de dissoudre et de réinventer les identités sexuées. De plus, une analyse centrée sur la notion de sujet telle qu’elle s’écrit dans la relation du plaisir et du désir montre que le thème sexuel est un moyen pour les auteures d’explorer une réalité qui devient flagrante lorsque les êtres de langage se mettent à habiter leur corps. Enfin, une lecture générique souligne toute la complexité de l’utilisation de la pornographie dans les récits étudiés et s’intéresse aux stratégies de légitimation indiquant vers quelle définition de la littérature tendent les auteures.
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Pour respecter les droits d’auteur, la version électronique de cette thèse a été dépouillée de certains documents visuels et audio-visuels. La version intégrale de la thèse a été déposée au Service de la gestion des documents et des archives de l'Université de Montréal.
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Essai doctoral présenté à la Faculté des Arts et des Sciences en vue de l’obtention du grade de Doctorat en Psychologie Clinique
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Problématique : Depuis bientôt deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est le territoire d’un conflit armé qui, selon l’International Rescue Commite, aurait occasionné plus de 3 millions de décès et autant de déplacés internes. Plusieurs rapports font également cas des nombreux actes de violence sexuelle (les viols, les mutilations, l’esclavage, l’exploitation sexuelle, etc.) commis envers les filles, les femmes et dans une moindre ampleur les hommes. S’il existe un consensus sur le côté barbare des actes de violence sexuelle liés aux conflits armés, rares sont les études qui ont évalué leurs conséquences sur la santé reproductive des survivantes surtout en termes d’issues telles que les fistules, les douleurs pelviennes chroniques (DPC), le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue de tels actes. Par ailleurs, même si la santé mentale des populations en zones de conflit représente un sujet d’intérêt, l’impact spécifique de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale des survivantes a été peu étudié. De plus, ces travaux s’intéressent aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale et sur la santé reproductive séparément et ce, sans évaluer les relations qui peuvent exister entre ces deux dimensions qui, pourtant, s’influencent mutuellement. Aussi, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit, ainsi que la contribution des normes socioculturelles aux difficultés que rencontrent les survivantes, a été peu étudié. Pourtant, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit peut permettre de mieux comprendre comment l’expérience d’un tel acte peut affecter la santé mentale. Enfin, aucune étude n’a évalué les effets de la violence sexuelle liée au conflit en la comparant à la violence sexuelle non liée au conflit (VSNLC). Pourtant, il est reconnu qu’à de nombreux égards, la violence sexuelle liée au conflit est bien différente de la VSNLC puisqu’elle est perpétrée avec l’intention de créer le maximum d’effets adverses pour la victime et sa communauté. Objectifs : Les objectifs poursuivis dans cette thèse visent à : 1) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé reproductive; 2) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale en termes de sévérité des symptômes de stress posttraumatique (PTSD), de sévérité des symptômes de détresse psychologique et de probabilité de souffrir de troubles mentaux communs (TMC); 3) évaluer la contribution des troubles physiques de santé reproductive, en particulier les fistules et les douleurs pelviennes chroniques (DPC), aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale; 4) évaluer la contribution de l’état de santé mentale aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur le désir de rapports sexuels et le désir d’enfant; et 5) étudier l’impact de la violence sexuelle liée au conflit sur le plan social ainsi que la contribution des normes socioculturelles à ses effets adverses et la façon dont ces effets pourraient à leur tour influencer la santé des femmes et leur relation avec l’enfant issu de l’acte de violence sexuelle subi. Méthodologie : Un devis mixte de nature convergente a permis de collecter des données quantitatives auprès de l’ensemble des participantes (étude transversale) et des données qualitatives sur un nombre plus restreint de femmes (étude phénoménologique). Une étude transversale populationnelle a été conduite entre juillet et août 2012 auprès de 320 femmes âgées de 15 à 45 ans habitant quatre (4) quartiers de la ville de Goma située dans la province du Nord-Kivu en RDC. Les femmes ont été recrutées à travers des annonces faites par les responsables des programmes d’alphabétisation et de résolution de conflits implantés dans les différents quartiers par le Collectif Alpha Ujuvi, une ONG locale. Les issues de santé reproductive évaluées sont : les fistules, les DPC, le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue d’un acte de violence sexuelle. Les variables de santé mentale d’intérêt sont : la sévérité des symptômes de détresse psychologique, la sévérité des symptômes de PTSD et la probabilité de souffrir de TMC. Pour les analyses, l’exposition a été définie en trois (3) catégories selon l’expérience passée de violence sexuelle : les femmes qui ont vécu des actes de violence sexuelle liée au conflit, celles qui ont vécu des actes de VSNLC et celles qui ont déclaré n’avoir jamais subi d’acte de violence sexuelle au cours de leur vie. Les variables de confusion potentielles mesurées sont : l’âge, le statut matrimonial, le nombre d’enfants, le niveau d’éducation le plus élevé atteint et l’occupation professionnelle. Les mesures d’associations ont été évaluées à l’aide de modèles de régressions logistiques et linéaires simples et multiples. Des tests d’interaction multiplicative et des analyses stratifiées ont été également conduits pour évaluer l’effet potentiellement modificateur de quelques variables (âge, statut matrimonial, nombre d’enfants) sur la relation entre la violence sexuelle et les variables de santé reproductive ou de santé mentale. Ces tests ont également été utilisés pour évaluer la contribution d’une variable de santé reproductive ou de santé mentale aux effets de la violence sexuelle sur l’autre dimension de la santé d’intérêt dans cette étude. Une étude phénoménologique a été conduite dans le même intervalle de temps auprès de 12 femmes ayant participé à la partie quantitative de l’étude qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit et ont eu un enfant issu d’une agression sexuelle. Les sujets explorés incluent : la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit vécu et de la vie quotidienne par les victimes; la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit par la famille et l’entourage et leurs réactions après l’agression; la perception de la grossesse issue de l’acte de violence sexuelle par la victime; la perception de l’enfant issu de la violence sexuelle liée au conflit par la victime ainsi que son entourage; les conséquences sociales de l’expérience de violence sexuelle liée au conflit et les besoins des victimes pour leur réhabilitation. Une analyse thématique avec un codage ouvert a permis de ressortir les thèmes clés des récits des participantes. Par la suite, l’approche de théorisation ancrée a été utilisée pour induire un cadre décrivant l’impact social de l’expérience de la violence sexuelle liée au conflit et les facteurs y contribuant. Résultats : Le premier article de cette thèse montre que, comparées aux femmes qui n’ont jamais vécu un acte de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=11.1, IC 95% [3.1-39.3]), des DPC (OR=5.1, IC 95% [2.4-10.9]), de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=3.5, IC 95% [1.7-6.9]) et une absence de désir d’enfant (OR=3.5, IC 95% [1.6-7.8]). Comparées aux mêmes femmes, celles qui ont vécu la VSNLC ont plus de probabilité de souffrir de DPC (OR=2.3, IC 95% [0.95-5.8]) et de rapporter une absence de désir d’enfant (OR=2.7, IC 95% [1.1-6.5]). Comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont également une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=9.5, IC 95% [1.6-56.4]), des DPC (OR=2.2, IC 95% [0.8-5.7]) et de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=2.5, IC 95% [1.1-6.1]). En ce qui concerne les grossesses issues des viols, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit sont plus nombreuses à souhaiter avorter (55% vs 25% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Elles sont également plus nombreuses à déclarer qu’elles auraient avorté si les soins appropriés étaient accessibles (39% vs 21% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Le second article montre qu’en comparaison aux femmes qui n’ont jamais subi de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 8.6 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (30% vs 76%, p<0.0001). De plus, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 10.1 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (48% vs 76%, p<0.001). Les valeurs minimales et maximales de score de sévérité de symptômes de détresse psychologique sont de 0/12 pour les femmes qui n’ont jamais vécu de violence sexuelle, 4/19 pour celles qui ont vécu la VSNLC et de 5/18 pour celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au confit. En ce qui concerne la sévérité des symptômes de PTSD, les scores minimal et maximal sont respectivement de 0.36/3.22, 0.41/3.41 et 0.95/3.45. Le fait d’avoir développé une fistule ou de souffrir de DPC après l’agression sexuelle augmente la force des associations entre la violence sexuelle et la santé mentale. Les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui ont souffert de fistules présentent des symptômes de détresse psychologique et de PTSD plus sévères comparées aux femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit mais n’ont pas de fistules. Les résultats sont similaires pour les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui souffrent de DPC. Des résultats complémentaires suggèrent que le statut matrimonial modifie l’effet de la violence sexuelle sur la sévérité des symptômes de détresse psychologique, les femmes divorcées/séparées et les veuves étant celles qui ont les moyennes de score les plus élevées (respectivement 11.3 et 12.1 vs 9.26 et 9.49 pour les célibataires et les mariées). Par ailleurs, la sévérité des symptômes de détresse psychologique modifie l’association entre la violence sexuelle liée au conflit et le désir d’enfant. Le troisième article montre que, sur le plan social, l’expérience de violence sexuelle liée au conflit entraine également de lourdes conséquences. Toutes celles qui ont vécu ce type d’acte décrivent leur vie de survivante et de mère d’un enfant issu d’une agression sexuelle comme difficile, oppressive, faite de peines et de soucis et sans valeur. Plusieurs facteurs influencent la description que les victimes de violence sexuelle liée au conflit font de leur vie quotidienne, et ils sont tous reliés aux normes socioculturelles qui font de la femme une citoyenne de seconde zone, ne font aucune différence entre un viol et un adultère, condamnent les victimes de violence sexuelle plutôt que leurs agresseurs, rejettent et stigmatisent les victimes de tels actes ainsi que l’enfant qui en est issu. En réponse au rejet et au manque de considération, les femmes victimes de violence sexuelle liée au conflit ont tendance à s’isoler pour éviter les insultes et à garder le silence sur leur agression. En plus, les réactions de leur entourage/communauté ont tendance à leur faire revivre l’agression sexuelle subie, autant d’éléments qui nuisent davantage à leur réhabilitation. D’autres résultats démontrent que les enfants issus d’actes de violence sexuelle liée au conflit sont également rejetés par leur communauté, leur famille adoptive ainsi que le conjoint de leur mère, ce qui affecte davantage les survivantes. Avec leurs mères, les relations développées varient entre le rejet, la résignation et l’affection. Néanmoins, ces relations sont plus souvent tendues probablement à cause de la stigmatisation de la communauté. Conclusion: La violence sexuelle liée au conflit a des effets adverses sur la santé reproductive, la santé mentale mais également sur le plan social. Ces trois dimensions sont loin d’être isolées puisque cette étude a permis de démontrer qu’elles s’influencent mutuellement. Ceci suggère que la prise en charge des victimes de violence sexuelle liée au conflit ne doit pas se concentrer sur un aspect ou un autre de la santé mais prendre en compte l’ensemble des dimensions de la femme pour offrir une aide holistique, plus adaptée et qui sera plus efficace à long terme.
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Le présent projet doctoral vise à considérer les lacunes dans la documentation scientifique sur le Trouble Paraphilique Coercitif (TPC) en mettant l’accent sur la validité des critères diagnostiques proposés pour inclusion dans le DSM-5 et les marqueurs comportementaux. À ce fait, les données archivées d’individus ayant sexuellement agressé des femmes adultes ont été étudiées. La thèse est constituée de trois articles empiriques. Le premier article présente des résultats clés découlant des analyses, élaborés dans les articles subséquents. Le second (N = 47) évalue les fréquences observées du TPC, la validité et l’impact du recours au nombre minimal de victimes comme critère diagnostique, ainsi que les indices prédisant la récidive sexuelle. Le troisième article (N = 52) compare les groupes diagnostiques sur une série de comportements délictuels, tels que les gestes sexuels et les comportements violents, dans le but d’identifier les marqueurs comportementaux associés avec la propension au viol qui pourraient assister dans le processus diagnostique. Dans le même ordre d’idées, nous avons créé des typologies de violeurs à partir des gestes sexuels commis, d’un côté, et des comportements violents, de l’autre côté. Conséquemment, les caractéristiques des typologies ainsi obtenues et leur association avec le TPC furent examinées. Dans l’ensemble, nos résultats ne soutiennent pas le recours au nombre de victimes. Nos données suggèrent que, globalement, les violeurs avec le TPC utilisent un niveau de gestes sexuels plus envahissant et un niveau de violence moindre que les violeurs n’ayant pas ce diagnostic, et que l’exhibitionnisme et l’attouchement pourraient servir de marqueurs comportementaux pour le TPC. En outre, les violeurs avec le TPC sont caractérisés davantage par demande indécente, exhibitionnisme, attouchement, masturbation, tentative de pénétration et pénétration digitale que par pénétration vaginale et sodomie. De plus, ces derniers font moins recours à l’utilisation d’armes, semblent ne pas frapper/donner des coups à la victime et sont caractérisés par la manipulation plutôt que par le recours aux menaces de mort, force excessive et utilisation d’armes. En somme, nos données soulignent la nécessité de s’appuyer sur une combinaison de méthodes d’évaluation afin d’améliorer la validité diagnostique et discriminante du TPC.
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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD) is the most frequent subtype of vulvodynia. Women report negative consequences of PVD on their sexual and romantic relationships. Researchers have recently highlighted the importance of examining interpersonal factors such as intimacy, and of including both women and their partners in study designs. Aim The aim of this study was to investigate sexual and relationship intimacy as defined by the Interpersonal Process Model of Intimacy and their associations with sexual satisfaction, sexual function, pain self-efficacy, and pain intensity among women with PVD and their partners. Methods Ninety-one heterosexual women (M age = 27.38, SD = 6.04) diagnosed with PVD and their partners (M age = 29.37, SD = 7.79) completed measures of sexual and relationship intimacy, sexual satisfaction, sexual function, pain self-efficacy, and pain intensity. Main Outcome Measures Dependent measures were the (i) Global Measure of Sexual Satisfaction Scale; (ii) Female Sexual Function Index; (iii) Painful Intercourse Self-Efficacy Scale; and (iv) visual analog scale of pain intensity during intercourse. Results After controlling for women's age, women's greater sexual intimacy (β = 0.49, P < 0.001) was associated with women's greater sexual satisfaction and higher pain self-efficacy (β = 0.39, P = 0.001), beyond the effects of partners’ sexual intimacy. Also, women's greater sexual intimacy (β = 0.24, P = 0.05) and women's greater relationship intimacy (β = 0.54, P = 0.003) were associated with greater women's sexual function, beyond the effects of partners’ sexual and relationship intimacy. Conclusions Women's self-reported sexual and relationship intimacy in the couple relationship may promote higher sexual satisfaction, sexual function, and pain self-efficacy, as well as possibly foster greater sexual well-being among women with PVD. The authors discuss implications for the inclusion of emotional and interpersonal aspects of the couple's dynamic in clinical interventions and future research in PVD.
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Introduction Provoked vestibulodynia (PVD) is suspected to be the most frequent cause of vulvodynia in premenopausal women. Based on the onset of PVD relative to the start of sexual experience, PVD can be divided into primary (PVD1) and secondary PVD (PVD2). Studies comparing these PVD subgroups are inconclusive as to whether differences exist in sexual and psychosocial functioning. Aim The aim of this study was to compare the pain, sexual and psychosocial functioning of a large clinical and community-based sample of premenopausal women with PVD1 and PVD2. Methods A total of 269 women (n = 94 PVD1; n = 175 PVD2) completed measures on sociodemographics, pain, sexual, and psychosocial functioning. Main Outcome Measures Dependent variables were the 0–10 pain numerical rating scale, McGill–Melzack Pain Questionnaire, Female Sexual Function Index, Global Measure of Sexual Satisfaction, Beck Depression Inventory-II, Painful Intercourse Self-Efficacy Scale, Pain Catastrophizing Scale, State-Trait Anxiety Inventory Trait Subscale, Ambivalence over Emotional Expression Questionnaire, Hurlbert Index of Sexual Assertiveness, Experiences in Close Relationships Scale—Revised, and Dyadic Adjustment Scale-Revised. Results At first sexual relationship, women with PVD2 were significantly younger than women with PVD1 (P < 0.01). The average relationship duration was significantly longer in women with PVD2 compared with women with PVD1 (P < 0.01). Although women with PVD1 described a significantly longer duration of pain compared with women with PVD2 (P < 0.01), no significant subtype differences were found in pain intensity during intercourse. When controlling for the sociodemographics mentioned earlier, no significant differences were found in sexual, psychological, and relational functioning between the PVD subgroups. Nevertheless, on average, both groups were in the clinical range of sexual dysfunction and reported impaired psychological functioning. Conclusions The findings show that there are no significant differences in the sexual and psychosocial profiles of women with PVD1 and PVD2. Results suggest that similar psychosocial and sex therapy interventions should be offered to both subgroups of PVD.
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Note de l'éditeur : This article may not exactly replicate the final version published in the journal. It is not the copy of record. / Cet article ne constitue pas la version officielle, et peut différer de la version publiée dans la revue.
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Female genital pain is a prevalent condition that can disrupt the psychosexual and relational well-being of affected women and their romantic partners. Despite the intimate context in which the pain can be elicited (i.e., during sexual intercourse), interpersonal correlates of genital pain and sexuality have not been widely studied in comparison to other psychosocial factors. This review describes several prevailing theoretical models explaining the role of the partner in female genital pain: the operant learning model, cognitive-behavioral and communal coping models, and intimacy models. The review includes a discussion of empirical research on the interpersonal and partner correlates of female genital pain and the impact of genital pain on partners’ psychosexual adjustment. Together, this research highlights a potential reciprocal interaction between both partners’ experiences of female genital pain. The direction of future theoretical, methodological, and clinical research is discussed with regard to the potential to enhance understanding of the highly interpersonal context of female genital pain
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Introduction. Provoked vestibulodynia (PVD) is a highly prevalent vulvovaginal pain condition that results in significant sexual dysfunction, psychological distress, and reduced quality of life. Although some intra-individual psychological factors have been associated with PVD, studies to date have neglected the interpersonal context of this condition. Aim. We examined whether partner responses to women's pain experience—from the perspective of both the woman and her partner—are associated with pain intensity, sexual function, and sexual satisfaction. Methods. One hundred ninety-one couples (M age for women = 33.28, standard deviation [SD] = 12.07, M age for men = 35.79, SD = 12.44) in which the woman suffered from PVD completed the spouse response scale of the Multidimensional Pain Inventory, assessing perceptions of partners' responses to the pain. Women with PVD also completed measures of pain, sexual function, sexual satisfaction, depression, and dyadic adjustment. Main Outcome Measures. Dependent measures were women's responses to: (i) a horizontal analog scale assessing the intensity of their pain during intercourse; (ii) the Female Sexual Function Index; and (iii) the Global Measure of Sexual Satisfaction Scale. Results. Controlling for depression, higher solicitous partner responses were associated with higher levels of women's vulvovaginal pain intensity. This association was significant for partner-perceived responses (β = 0.29, P < 0.001) and for woman-perceived partner responses (β = 0.16, P = 0.04). After controlling for sexual function and dyadic adjustment, woman-perceived greater solicitous partner responses (β = 0.16, P = 0.02) predicted greater sexual satisfaction. Partner-perceived responses did not predict women's sexual satisfaction. Partner responses were not associated with women's sexual function. Conclusions. Findings support the integration of dyadic processes in the conceptualization and treatment of PVD by suggesting that partner responses to pain affect pain intensity and sexual satisfaction in affected women.
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This report examines why women pursue careers in computer science and related fields far less frequently than men do. In 1990, only 13% of PhDs in computer science went to women, and only 7.8% of computer science professors were female. Causes include the different ways in which boys and girls are raised, the stereotypes of female engineers, subtle biases that females face, problems resulting from working in predominantly male environments, and sexual biases in language. A theme of the report is that women's underrepresentation is not primarily due to direct discrimination but to subconscious behavior that perpetuates the status quo.
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En una muestra de 119 estudiantes de cuarto de Educación Secundaria Obligatoria (ESO) y primero de Bachillerato (52,6% mujeres) se analizan los conocimientos sobre la prevención de la transmisión sexual del virus del sida, las expectativas de resultados y de autoeficacia respecto a los métodos preventivos y el tipo de prevención utilizada durante la última relación sexual. Para evitar las respuestas inducidas respecto a los comportamientos preventivos se emplea un formato de pregunta abierta. Los resultados muestran que sólo el 23,5% de los estudiantes han dado dos respuestas totalmente correctas sobre estrategias consideradas eficaces en la prevención sexual del VIH: uso del preservativo y abstinencia (por este orden). El 70,5% valoran totalmente o muy eficaz el preservativo para evitar la transmisión sexual del VIH y el 95% de los que dan la segunda respuesta juzgan totalmente eficaz la práctica de la abstinencia con la misma finalidad. En el caso del preservativo se sienten totalmente o muy capaces de usarlo el 64,3%, mientras que cuando se trata de la abstinencia sólo se perciben con esa competencia el 20%. Por lo que se refiere al uso autoinformado de métodos preventivos en la última relación, por parte de los 29 estudiantes que tuvieron actividad sexual durante el mes anterior, se observa que 21 de ellos emplearon el preservativo, dos la píldora anticonceptiva, otros dos no precisan el tipo de precaución y el resto no tomó ninguna. Tanto el reducido nivel de conocimientos sobre prevención, como la baja percepción de autoeficacia para mantenerse abstinentes, nos alertan sobre la necesidad de hacer un mayor esfuerzo de información para eliminar creencias equivocadas, como por ejemplo: sobre la pretendida eficacia protectora de tener relaciones sexuales con una pareja estable o conocida. Así mismo, conviene insistir en el uso del preservativo como anticonceptivo de elección entre los adolescentes
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Objetivo: establecer la prevalencia de la disfunción sexual en las pacientes sometidas a corrección de incontinencia urinaria por medio de la uretrocistopexia con cabestrillo en el Hospital Universitario Mayor. Metodología: se realizo un estudio analítico de corte transversal donde se evaluara la disfunción sexual en pacientes con incontinencia urinaria por medio de la encuesta PISQ-12 después de 6 meses de la realización de cabestrillo suburetral dentro del manejo de incontinencia urinaria femenina y buscarán la asociación con otros factores como el tipo de cirugía asociada al cabestrillo, menopausia, terapia hormonal, edad, número de embarazos utilizando la prueba de asociación ji-cuadrado de Pearson o el test exacto de Fisher o razón de verosimilitud exacta (valores esperados < 5). Resultados: la prevalencia de disfunción sexual fue del 27% (12 pacientes), de ellas 25% tuvieron disfunción moderada (11 pacientes) y dos por ciento disfunción severa (1 paciente) deacuerdo con la escala PISQ-12. La disfunción sexual fue más frecuente en las pacientes con prolapso posterior estadio 2 (4 de las 5 mujeres), seguido del prolapso anterior y posterior estadio 2 (4 de 10 mujeres), las otras categorías fueron menores, mostrando asociación significativa (p=0.011, Test exacto de Razón de verosimilitud). Conclusión: del presente estudio podemos concluir que la cirugía de piso pelvico (colporrafías) contomintante a la cirugía de incontinencia urinaria con cabestrillo suburetral está asociada a un mayor grado de disfunción sexual femenina.
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Background: Sexual risk behaviors associated with poor information on sexuality have contributed to major public health problems in the area of sexual and reproductive health in teenagers and young adults in Colombia. Objective: To measure the perception of changes in sexual and reproductive risk behavior after the use of a teleconsultation service via mobile devices in a sample of young adults. Methods: A before and after observational study was designed, where a mobile application to inquire about sexual and reproductive health was developed. The perception of changes in sexual and reproductive health risk behaviors in a sample of young adults after the use of the application was measured using the validated survey “Family Health International (FHI) – Behavioral Surveillance Survey (BSS) – Survey for Adults between 15 to 40 Years”. Non-probabilistic convenience recruitment was undertaken through the study´s web page. Participants answered the survey online before and after the use of the mobile application for a six month period (intervention). For the inferential analysis, data was divided into three groups (dichotomous data, discrete quantitative data, and ordinal data), to compare the results of the questions between the first and the second survey. For all tests, a confidence interval of 95% was established. For dichotomous data, the Chi-squared test was used. For quantitative data, we used the Student’s t-test, and for ordinal data, the Mann-Whitney-Wilcoxon test. Results: A total of 257 subjects were registered in the study and met the selection criteria. The pre-intervention survey was answered by 232 subjects, and 127 completely answered the post-intervention survey, of which 54.3% did not use the application, leaving an effective population of 58 subjects for analysis. 53% (n=31) were female, and 47% (n=27) were male. The mean age was 21 years, ranging between 18 and 40 years. The differences between the answers on the first and the second survey were not statistically significant. The main risk behaviors identified in the population were homosexual relations, non-use of condoms, sexual relations with non-regular and commercial partners, the use of psychoactive substances, and ignorance about the symptoms of sexually transmitted diseases and HIV transmission. Conclusions: Although there were no differences between the pre- and post-intervention results, the study revealed different risk behaviors among the participating subjects. These findings highlight the importance of promoting educational strategies on this matter and the importance of providing patients with easily accessible tools with reliable health information.