1000 resultados para Enfants inuits--Nunavik--Psychologie--Études longitudinales
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Résumé Introduction : Plusieurs études américaines et australiennes ont décrit des systèmes de tri téléphonique des urgences pédiatriques. En Europe, les services publics d'urgences pédiatriques ont peu de données épidémiologiques sur lesquelles s'appuyer pour répondre à la demande de soins. Depuis 1996, le département de pédiatrie de l'hôpital Pourtalès, Neuchâtel, offre, en dehors des heures ouvrables, mi tri téléphonique infirmier gratuit. Le présent travail analyse : 1) la situation suisse de l'offre en tri téléphonique infirmier pour les urgences pédiatriques ; 2) une partie des données épidémiologiques de l'expérience neuchâteloise. Méthode : 1) Un questionnaire a été envoyé aux 35 services d'urgences pédiatriques publics de Suisse pour Savoir si un tel tri était utilisé ; 2) une analyse rétrospective de tous les appels reçus, consignés sur fiches standardisées, en 1997 et 2000 a été menée. Résultats : 1) La majorité des services (27/35) ont effectivement un système de tri infirmier. Peu offrent une formation spécifique pour ce travail (14/27) ; 2) Au total, 7870 appels ont été analysés (3242 en 1997; 4628 en 2000, ± 43%). En semaine, la majorité ont été reçus entre 18h et 23h et le week-end en milieu de matinée. Septante-cinq % des appels ont concerné des enfants de 5 ans ou moins. La fièvre, les otalgies et la toux ont représenté 42% des plaintes. Vingt-sept % des appels ont été pris en charge uniquement par les conseils infirmiers, 15 % ont été transmis à l'interne de garde et 50% ont conduit à un rendez-vous dans le service le jour même. Conclusion : Nos données peuvent aider d'autres services d'urgences pédiatriques à planifier au mieux la mise en place d'un tel système de tri téléphonique. Abstract Delivery of paediatric primary care by call centres has emerged as a satisfactory system. It been reported in the literature in the United States and Australia. European public-funded paediatric emergency departments (ED) have little epidemiological data to rely on to match the demand in care. Since 1996, we have run a free nurse-led after-hours paediatric telephone triage and advice (TTA) system, To determine wether other Swiss public paediatric departments practiced formal TTA, we conducted a nation-wide postal survey. To delineate who used our call centre and for what reasons, we embarked on a retrospective study of ail the 1997/2000 calls. Most of the units run a TTA (27/35) but few specifically train their staff (14/27). A 43% increase in call numbers was seen between 1997 (3242) and 2000 (4628). During week-days, most of the calls were between 6 and 11 pm and at weekends, a mid morning activity peak was seen. Some 75% of calls were for children aged 5 years or less. Fever, earache and cough accounted for 42% of the main complaints. Of all calls, 27% were dealt by nurses' advice only. About 15% of the calls were transferred to the on-call resident. About 50% led to a same day ED appointment. Conclusion: Nurse-led paediatric telephone triage and advice is common in Switzerland where training seems to be irregular. Our data can help units to better plan an eventual paediatric telephone triage and advice service. After-hours; Paediatric; Telephone advice; Telephone triage
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Référence bibliographique : Rol, 55461
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Référence bibliographique : Rol, 55450
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Actuellement, en Suisse, environ 1% des femmes en âge de procréer ont une hépatite B chronique(8). En l'absence de mesures de prévention, le risque de transmission du virus de l'hépatite B, de la mère à son enfant, est estimé à 40%(3,4,5) lors de l'accouchement. Ce risque s'étend bien au-delà de la période péri¬natale. Les enfants infectés dans ces circonstances ont une probabilité de 90% de développer une infection chronique(5,7) et un quart meurent prématurément de cirrhose ou d'hépatocarcinome(2). L'Office fédéral de la santé publique recommande d'effectuer un dépistage anténatal de l'antigène HBsAg lors de toute grossesse(1) et d'effectuer une vaccination passive et active chez tous les enfants naissant d'une mère avec une hépatite B chronique. Cette prophylaxie doit être effectuée comme suit : immunoglobuline spécifique et lere dose de vaccin dans les 12 heures suivant la naissance (en maternité) ; 2eme dose de vaccin à 1 mois, 3eme dose de vaccin à 6 mois et contrôle de la réponse immune entre le 7eme et le 12eme mois (par le médecin traitant). Cette étude vise à évaluer la compliance du système de soins envers ces recommandations qui exigent l'intervention des maternités et des médecins traitants et qui s'étalent dans le temps. Pour ce faire, un recensement rétrospectif des enfants nés de mère avec une hépatite B chronique, en 2005 et 2006 dans 4 maternités vaudoises, a été effectué. Les mesures appliquées par les maternités, les informations transmises aux médecins traitants et les mesures appliquées par ces derniers ont été évaluées. Sur un total de 10'412 parturientes testées, 70 présentent une infection chronique et 51 acceptent le recrutement dans l'étude (représentant un collectif de 54 enfants). En maternité, l'immunisation active et passive est effectuée chez tous les enfants. L'évidence qu'elle est effectuée dans les 12 heures suivant la naissance est fournie dans 61% des cas (mais dans 100% des dossiers dans lequel ce renseignement est consigné). La nécessité de poursuivre la vaccination n'est mentionné au médecin traitant que dans 15% des cas, et dans seulement 11% des cas les modalités du calendrier vaccinal sont précisées. La recommandation d'effectuer un contrôle sérologique n'apparaît dans aucun document de transmission. Chez les médecins traitants, la 2eme dose de vaccin est administrée à 100% des enfants, mais seulement dans 15% des cas dans les délais recommandés. La 3eme dose de vaccination est administrée à 98% des enfants, mais seulement dans 43% des cas dans les délais recommandés. La sérologie de contrôle n'est effectuée que chez 24% des enfants, et seulement dans 7% des cas dans les délais recommandés. Les maternités appliquent les mesures de prophylaxie dans le délai imparti, tout au moins quand l'heure d'intervention est indiquée. Les médecins traitants sont rarement informés de la nécessité de compléter la vaccination et jamais des modalités ni de la nécessité d'effectuer un contrôle sérologique. L'application des mesures de prévention par les médecins traitants est non conforme aux recommandations. Nous émettons l'hypothèse que cet état reflète la carence d'information de la part des maternités et nous proposons que celles-ci utilisent un document de transmission standardisé qui indique précisément aux médecins traitants ce qui reste à faire, et quand, en matière de prévention de l'hépatite B chez le nouveau-né/nourrisson.
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Quarante-cinq pour cent de la population active suisse est constituée de femmes. Parmi celles-ci beaucoup auront à concilier vie professionnelle et grossesse. La grossesse n'est certes pas une maladie mais elle engendre des changements dans l'organisme de la femme qui rendent certains travaux plus pénibles, voire dangereux pour leur santé et celle de l'enfant à naître. Employeurs et médecins se doivent donc d'assurer à la travailleuse enceinte une grossesse sans danger. Pour ce faire, il existe des directives légales relatives à la loi sur le travail et portant sur la protection de la femme enceinte qui doivent être connues et appliquées. L'article résume ainsi cette problématique et propose aux médecins des sources d'informations pratiques tout en leur faisant part de l'utilité de faire appel au médecin du travail. 45% of workers in Switzerland are women who will sooner or later have to accomodate work and pregnancy. Pregnancy is not a disease but some occupational activities become more difficult and may cause health problems for the pregnant woman or the child to be born. Employers and medical doctors have to assure to the working pregnant women a pregnancy without work risks. Consequently they have to know the legal recommandations for the pregnancy protection which are noticed in the Swiss law. This article summarizes this topic in giving to medical doctors the necessary informations and advices, and explains the role of the occupational physician
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Référence bibliographique : Rol, 55376