998 resultados para Notation musicale. aquitaine carrée avec lettres-clefs
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Si on raconte volontiers que les Muses sont des divinités féminines d'origine grecque, en lien avec l'art et à l'inspiration, on est toutefois bien démuni lorsqu'il s'agit d'en présenter une image claire. Liées qu'elles sont aux mystères de la création, elles ne s'inscrivent que difficilement dans notre vision pragmatique et utilitaire du monde, - et par suite dans les concepts, catégories et autres réflexes inhérents à notre raison moderne. N'étant pas des figures historiques factuelles et univoques, mais des déesses et personnages mythiques, par définition multiples et ambigus, elles sont impossibles à déterminer en bonne et due forme en leur complexe réalité. Comment faire alors pour ne pas se fourvoyer en se mettant à l'écoute des Muses telles qu'elles apparaissent à l'aube de notre tradition, dans les textes de la Grèce archaïque (8è-5è s. av. J.-C.) ? Il faut d'abord constituer un corpus cohérent : à l'exception des tragédies et comédies ainsi que des écrits aujourd'hui classés en philosophie, l'étude prend en considération tous les passages explicitement ou implicitement musicaux de cette époque - un ensemble de 250 extraits de 22 auteurs et 2 corpus de textes pour un total de 279 occurrences musicales. Il s'agit ensuite de faire un pari : gager que loin d'être de simples fictions ou enjolivures, les Muses ont une existence, importance et partant influence bien réelle pour les Grecs ; que chacune de leurs mentions ou évocations exprime une expérience sincère, dénuée de faux-semblant et forte d'une certaine cohérence logique. Il convient enfin d'employer - par-delà les diverses écoles et chapelles - tous les moyens d'investigation à disposition pour creuser et déployer en toute patience et toute rigueur chacun des passages qui concerne, directement ou indirectement, les divinités ; non sans à la fois tout mettre en oeuvre pour ne pas y plaquer nos vues et par suite éviter tout anachronisme. Au vu des divergences que présentent les textes - en fonction de l'époque, des genres poétiques, sans doute également de la sensibilité des auteurs et de la nature de leur auditoire -, on a tôt fait de remarquer que loin de former une vérité unique, les multiples indications musicales constituent bien plutôt une somme de vérités successives, tantôt individuelles, propres à tel ou tel chanteur ou chanteur-poète, tantôt communes à quelques-uns, parfois semblables chez tous. Dépendantes à la fois de la tradition et de l'expérience individuelle, elles présentent somme toute une instructive multiplicité de constantes et de variantes. L'enjeu de chacun des six mouvements du travail - qui concernent respectivement les chants d'Homère, d'Hésiode, des Hymnes homériques, les fragments lyriques, ainsi que les vers de Pindare et de Bacchylide - est de repérer, dévoiler et valoriser les continuités et divergences à l'oeuvre. Les résultats ont été synthétisés dans autant de reprises, à chaque fois centrées sur les questions rectrices de l'origine, de la nature, des rôles et de l'influence des Muses, dans le but de dégager l'image la plus nette possible des divinités et de gagner une vue d'ensemble inédite offrant un nouvel éclairage du phénomène musical à ses origines. S'il ne fallait retenir que trois gains, ce seraient ceux-ci: 1. Bien que mêlant quantité de ressemblances et de dissemblances a priori fantaisistes, la pléthore d'attributs et d'épithètes musicaux s'inscrit dans une étonnante logique - appelée musicale -, qui déborde par maints côtés notre vision rationnelle-morale du monde. 2. Si les rapports qu'entretiennent les chanteurs et chanteurs-poètes avec les Muses sont multiples et s'inscrivent dans un mouvement non linéaire, ils se situent cependant entre deux relations extrêmes, allant de la « fusion » (Homère) à la « confusion » (Bacchylide). 3. Se faisant jour pour célébrer et rappeler les hauts-faits divins ou/et humains du monde, la tâche des Muses s'avère finalement de l'ordre de l'éducation : par l'intermédiaire des chanteurs(-poètes), elles ouvrent les hommes à l'équilibre et à l'harmonie de toute chose au sein du monde.
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Les suivis spécialisés de douleurs chroniques comportent des enjeux communicationnels sensibles liés notamment à la subjectivité des ressentis douloureux et aux fréquentes divergences de vue entre médecins et patients quant à l'origine du problème de santé et à son traitement. Centré sur ces suivis, ce travail de thèse a cherché à appréhender comment les situations sociolinguistiques des patients migrants allophones se répercutent sur la communication médicale et, plus particulièrement, sur la compréhension mutuelle dans les consultations. Il a emprunté une approche discursive s'appuyant sur l'analyse interactionnelle de consultations filmées et sur un riche corpus de données contextuelles recueillies dans des interviews de patients et de cliniciens. Les analyses réalisées ont, entre autres, mis en évidence que les difficultés de compréhension non résolues se concentrent dans les consultations des patients les moins à l'aise en français et que ces difficultés renferment pour la plupart une charge problématique certaine en termes de qualité des soins. Il apparaît également que lorsque des malentendus ou incompréhensions cliniquement pertinents ne peuvent être résolus, le caractère limité des compétences de français de base des patients migrants n'est jamais seul en cause. Des facteurs de complexité médicaux (ex. surestimations des connaissances médicales de base des patients), relationnels (ex. non-signalement de malentendus par les patients pour éviter de faire perdre la face au médecin) et discursifs (ex. nécessité de traiter de discours ou « voix » venant de l'extérieur de la consultation dans le cadre d'une polyphonie particulièrement marquée) jouent également des rôles de premier plan dans les difficultés non résolues les plus problématiques au plan clinique et sont généralement étroitement intriqués avec le langagier au sens strict. En termes pratiques, les résultats soulignent le rôle décisif de l'autoréflexivité chez les médecins, ainsi que de leur capacité à ajuster de manière flexible leurs styles communicationnels afin, par exemple, d'éviter le cumul de facteurs de complexités favorisant des malentendus ou incompréhensions problématiques. Les observations effectuées rappellent également l'importance du recours à des ressources d'interprétariat.
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1er juillet [1861] : Promet un article sur la distribution des récompenses des Salons et des Concours où il rappellera le nom et les oeuvres de Gustave Doré dont il a "le talent en grande estime" : "Le concours de sculpture a été très fort ; le nombre de médailles est trop restreint, et les Grands Prix de Rome toujours favorisés". Evoque aussi le nom de Charles Garnier : "Le "Sujet d'Opéra" de Garnier a obtenu la première médaille d'architecture. Décision tout exceptionnelle et très flatteuse car l'oeuvre ne faisait point partie, à proprement parler, de l'Exposition d'Architecture" (NLAS-212-1). - Février 1865 : Réclame un droit de réponse à un article de Blaze de Bury paru dans le "Ménestrel". La lettre contient également la réponse de Heugel datée du 3 février 1865 dans laquelle l'éditeur lui demande d'adoucir ses propos (NLAS-212-9). - 30 juillet 1866 : Echanges et négociations au sujet de la publication de "Tobie" de Fromental Halévy. Est vexé que l'éditeur ne voie pas dans cette parution une bonne affaire et rappelle qu'il a donné au "Ménestrel" "à titre purement gratuit" un travail important sur l'oeuvre de son frère, alors que tant d'autres collègues sont très bien payés pour fournir des notices sur des compositeurs auxquelles il reproche "un esprit de dénigrement à l'égard de [s]on cher frère". Tente de rendre justice à son frère : "Je ne puis cependant m'empêcher de remarquer, quand j'entre chez vous, qu'à côté des bustes ou portraits de Meyerbeer, de Rossini, d'Auber, qui décorent vos magasins, je ne vois pas une seule image du grand maître qui fut leur égal" (NLAS-212-11). - 2 août 1866 : Le remercie pour le témoignage personnel de ses sentiments à l'égard de son "cher et regretté frère" : "cette justice que vous lui avez toujours rendue me dédommage amplement des torts que peuvent avoir envers sa mémoire plusieurs écrivains qui ont coopéré avec moi au monument que vous élevez à la gloire de nos grands maîtres français et étrangers" (NLAS-212-12). - 25 avril 1867 : au sujet des droits d'auteur de "Tobie" (NLAS-212-16). - 7 mai 1873 : Se dit heureux que son article convienne au directeur du "Ménestrel". Évoque "Carmen" de Bizet : "Ludovic [Halévy] et Meilhac sont à l'oeuvre et achèvent un poème où l'ami Bizet aura toute occasion de déployer son talent" (NLAS-212-17). - 16 juin 1875 : Le remercie pour son article consacré à "[leur] cher et infortuné Bizet" : "Impossible de rendre un hommage plus complet et en meilleurs termes à une existence si courte et si bien remplie" (NLAS-212-19). - 22 juin 1875 : Au sujet d'un opéra inachevé de Bizet, "Le Cid" : "La seule personne qui pourrait vous donner des renseignements que vous désirez sur l'opéra laissé inachevé par Bizet [...] serait sa jeune et malheureuse veuve, ma pauvre nièce Geneviève, mais elle est dans un tel état de prostration, d'accablement et d'inconsolable affliction qu'il est encore impossible de l'interroger sur un sujet si douloureux pour elle et qui raviverait de si poignants souvenirs" (NLAS-212-20). - Contient aussi 2 LAS de sa belle-soeur Léonie Halévy au sujet de sa fondation "Le Pain à bon marché" (NLAS-212-22/23)
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On trouve dans ce recueil la correspondance de Dupuy avec CHARLES Ier et CHARLES II, ducs de Mantoue, HENRY et CHARLES DE LORRAINE, M. D'IRVAL, M. DE LORME, CORADE, ANNE DE GONZAGUE, DES NOYERS, Mme DES ESSARS, M. DE BOLAIRE, VALLOT, EMON, SEVE, J. REGNIER, le B. P. TRUC, ROUSSET.
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Ce volume est incomplet de son commencement, avec lequel ont disparu son titre et le nom de son auteur.