994 resultados para Education, Secondary|Health Sciences, Public Health|Education, Health
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Introduction : La promotion du port du casque à vélo exige une bonne connaissance des déterminants du port du casque. Objectifs : Estimer l’association entre les caractéristiques sociodémographiques et le port du casque à vélo dans la population des cyclistes de Montréal et examiner les associations entre le port du casque et les comportements sécuritaires à vélo ainsi que les habitudes de vie. Méthode : Le devis est transversal à mesures répétées, via trois sondages téléphoniques complétés entre 2009 et 2010. L’échantillon analysé comprend 3309 Montréalais de 18 ans et plus ayant fait du vélo au cours des douze derniers mois. Des informations sur le port du casque, les caractéristiques sociodémographiques, les autres comportements sécuritaires à vélo, les habitudes de vie et l’environnement routier ont été recueillies. Des analyses de régression logistique, bivariées et multivariées, ont été réalisées. Résultats : Le port du casque est significativement associé à un revenu et un niveau d’éducation plus élevés, au lieu de naissance (Canada vs hors Canada), à d’autres comportements sécuritaires à vélo, à certaines habitudes de vie (non-fumeur, boire une ou deux consommations alcoolisées quotidiennement vs ne pas boire, ou boire trois consommations ou plus quotidiennement) et à l’absence d’une station de vélo en libre-service proche du lieu de résidence. Conclusion : Le port du casque s’inscrit dans l’ensemble des comportements permettant aux cyclistes de se protéger. La présence d’inégalités sociales devrait être prise en compte dans les interventions de promotion du port du casque.
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Objectif de l’étude : Estimer l'association entre la position socioéconomique et l'utilisation des médicaments psychotropes dans cinq populations différentes chez les personnes âgées de 65-74 ans. Méthode : L'échantillon d'étude était composé de 1995 personnes avec des données issues de la première vague de collecte de 2012 faite par l’International Mobility in Aging Study (IMIAS). Il se composait de 401 participants de Saint- Hyacinthe (Québec), 398 de Kingston (Ontario), 394 personnes âgées de Tirana (Albanie), 400 de Manizales (Colombie) et 402 de Natal (Brésil). Tous les médicaments psychotropes consommés pendant les 15 derniers jours ont été identifiés au cours d'une visite à domicile et codés selon la classification ATC. Les médicaments psychotropes inclus étaient les anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques (ASH), les antidépresseurs (ADP) et les analgésiques/antiépileptiques/antiParkinson (AEP). Les associations entre la prévalence de la consommation des médicaments psychotropes et l'éducation, le revenu et l’occupation ont été estimés avec des ratios de prévalence (RP) obtenus en ajustant une régression de Poisson et en utilisant le modèle comportemental de Andersen et Newman sur l'utilisation des services de santé et en contrôlant les besoins (les maladies chroniques et la dépression), les facteurs prédisposants (âge et sexe) ainsi que les facteurs facilitants (en utilisant le site d'étude en tant que mandataire des facteurs lié au système de santé et à l'environnement). Résultats : Les personnes âgées vivant dans les sites canadiens consommaient plus de médicaments psychotropes que celles vivant dans les sites à l'extérieur du Canada, elles consommaient moins d’ASH à Manizales et ne consommaient pas d’ADP en Albanie. Les inégalités socioéconomiques varient selon les sites. Dans les sites canadiens, le faible niveau socioéconomique était associée à une plus grande consommation de médicaments psychotropes : en particulier, les personnes à faible niveau d’instruction consommaient plus d’antidépresseurs et celles à faible revenu consommaient plus d’AEP. Dans les sites de recherche d'Amérique latine, les personnes âgées de niveau d’instruction et de revenu élevé consommaient plus antidépresseurs et celles avec des occupations manuelles consommaient plus d’analgésiques/antiépileptiques/antiParkinson. À Tirana (Albanie), il n'y avait pas de consommation de médicaments antidépresseurs, mais la consommation d’ASH était plus élevée chez les personnes à faible revenu. Les analyses multivariées du modèle final cache les différences entre les sites qui se sont révélées dans les analyses spécifiques au niveau du Canada, de l’Amérique Latine et d’Albanie. Conclusion : Il existe des inégalités socioéconomiques liées à la consommation des médicaments psychotropes chez les personnes âgées. Ces inégalités varient selon les sites. L'utilisation des médicaments psychotropes était plus fréquente chez les personnes les moins instruites et les plus pauvres au Canada alors que l'inverse était vrai dans les sites d'Amérique latine. L'Albanie était caractérisée par une absence de consommation d'antidépresseurs alors qu’il y avait une plus grande utilisation des anxiolytiques, sédatifs et hypnotiques dans les groupes à faible revenu.
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La théorie du capital culturel est de plus en plus utilisée en santé publique et pourrait être utile à l’étude des inégalités sociales liées au tabagisme chez les jeunes adultes. Ceux-ci véhiculent une haute prévalence du tabagisme et plusieurs particularités qui font d’eux un groupe cible qui mérite davantage d’attention. Cependant, le développement du capital culturel porte encore peu de consensus quant à sa définition et son opérationnalisation. Nous proposons un nouveau cadre de référence autour de trois dimensions – champs, générations et états – et établissons une application empirique de celui-ci en étudiant l’association entre certains indicateurs du capital culturel et le tabagisme des jeunes adultes. Nous utilisons les données du projet Interdisciplinary Study of Inequalities in Smoking qui a recruté 2 093 jeunes adultes à Montréal, Canada en 2011-2012. Nos variables dépendantes sont le statut tabagique courant et le nombre de cigarettes fumées dans une journée. Nous examinons les corrélations entre les indicateurs de capital culturel et leur association avec le tabagisme au travers de modèles de régression hiérarchique logistique et linéaire. Nous observons de faibles associations entre les indicateurs retenus. Nous observons aussi que les indicateurs du capital culturel liés aux champs de la santé et de l’éducation, chez les participants et leurs parents, étaient tous associés au comportement tabagique. A la lumière de notre cadre de référence, une approche multidimensionnelle à l’utilisation du capital culturel peut nous permettre de mieux comprendre les inégalités sociales liées au tabagisme chez les jeunes adultes.
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Introduction. Les programmes de vélos en libre-service (PVLS) représentent une innovation en transport actif. À ce jour, la sensibilisation à cette innovation en tant que prérequis à l’accessibilité n’a jamais été étudiée. Objectif. Identifier les facteurs liés à l’absence de sensibilisation à l’existence du PVLS à Montréal. Méthode. 7011 Montréalais âgés de 18 ans et plus ont été interrogés au cours de 3 sondages téléphoniques sur une période couvrant deux saisons : avant la première saison (n=2000), après la première saison (n=2502) et après la deuxième saison (n=2509). Des analyses de régression logistique ont été réalisées sur 93,6 % (n=6562) de l’échantillon pour examiner l’effet du temps, de la proximité des stations de vélos et du niveau d’éducation sur l’absence de sensibilisation à l’existence du PVLS. Résultats. Nous constatons que, après la première saison d’implantation du PVLS, la probabilité d’absence de sensibilisation au PVLS est plus élevée chez les individus dont le niveau d’éducation est faible que chez ceux dont le niveau d’éducation est élevé (RC = 1,60; 95 % IC : 1,18; 2,19). Aussi, nous observons que, après la deuxième saison d’implantation, la probabilité d’absence de sensibilisation au PVLS est plus élevée chez les individus dont le niveau d’éducation est faible et qui vivent dans un voisinage pourvu d’un PVLS, que chez ceux dont le niveau d’éducation est élevé et qui vivent dans un voisinage dépourvu d’un PVLS (RC = 1,63, 95 % IC : 1,01; 2,64). Conclusion. Malgré l’accessibilité au PVLS dans un voisinage, des inégalités sociales persistent.
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Problématique : Depuis bientôt deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) est le territoire d’un conflit armé qui, selon l’International Rescue Commite, aurait occasionné plus de 3 millions de décès et autant de déplacés internes. Plusieurs rapports font également cas des nombreux actes de violence sexuelle (les viols, les mutilations, l’esclavage, l’exploitation sexuelle, etc.) commis envers les filles, les femmes et dans une moindre ampleur les hommes. S’il existe un consensus sur le côté barbare des actes de violence sexuelle liés aux conflits armés, rares sont les études qui ont évalué leurs conséquences sur la santé reproductive des survivantes surtout en termes d’issues telles que les fistules, les douleurs pelviennes chroniques (DPC), le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue de tels actes. Par ailleurs, même si la santé mentale des populations en zones de conflit représente un sujet d’intérêt, l’impact spécifique de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale des survivantes a été peu étudié. De plus, ces travaux s’intéressent aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale et sur la santé reproductive séparément et ce, sans évaluer les relations qui peuvent exister entre ces deux dimensions qui, pourtant, s’influencent mutuellement. Aussi, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit, ainsi que la contribution des normes socioculturelles aux difficultés que rencontrent les survivantes, a été peu étudié. Pourtant, l’impact social de la violence sexuelle liée au conflit peut permettre de mieux comprendre comment l’expérience d’un tel acte peut affecter la santé mentale. Enfin, aucune étude n’a évalué les effets de la violence sexuelle liée au conflit en la comparant à la violence sexuelle non liée au conflit (VSNLC). Pourtant, il est reconnu qu’à de nombreux égards, la violence sexuelle liée au conflit est bien différente de la VSNLC puisqu’elle est perpétrée avec l’intention de créer le maximum d’effets adverses pour la victime et sa communauté. Objectifs : Les objectifs poursuivis dans cette thèse visent à : 1) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé reproductive; 2) évaluer les effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale en termes de sévérité des symptômes de stress posttraumatique (PTSD), de sévérité des symptômes de détresse psychologique et de probabilité de souffrir de troubles mentaux communs (TMC); 3) évaluer la contribution des troubles physiques de santé reproductive, en particulier les fistules et les douleurs pelviennes chroniques (DPC), aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur la santé mentale; 4) évaluer la contribution de l’état de santé mentale aux effets de la violence sexuelle liée au conflit sur le désir de rapports sexuels et le désir d’enfant; et 5) étudier l’impact de la violence sexuelle liée au conflit sur le plan social ainsi que la contribution des normes socioculturelles à ses effets adverses et la façon dont ces effets pourraient à leur tour influencer la santé des femmes et leur relation avec l’enfant issu de l’acte de violence sexuelle subi. Méthodologie : Un devis mixte de nature convergente a permis de collecter des données quantitatives auprès de l’ensemble des participantes (étude transversale) et des données qualitatives sur un nombre plus restreint de femmes (étude phénoménologique). Une étude transversale populationnelle a été conduite entre juillet et août 2012 auprès de 320 femmes âgées de 15 à 45 ans habitant quatre (4) quartiers de la ville de Goma située dans la province du Nord-Kivu en RDC. Les femmes ont été recrutées à travers des annonces faites par les responsables des programmes d’alphabétisation et de résolution de conflits implantés dans les différents quartiers par le Collectif Alpha Ujuvi, une ONG locale. Les issues de santé reproductive évaluées sont : les fistules, les DPC, le désir de rapports sexuels, le désir d’enfant et le désir d’interruption de la grossesse issue d’un acte de violence sexuelle. Les variables de santé mentale d’intérêt sont : la sévérité des symptômes de détresse psychologique, la sévérité des symptômes de PTSD et la probabilité de souffrir de TMC. Pour les analyses, l’exposition a été définie en trois (3) catégories selon l’expérience passée de violence sexuelle : les femmes qui ont vécu des actes de violence sexuelle liée au conflit, celles qui ont vécu des actes de VSNLC et celles qui ont déclaré n’avoir jamais subi d’acte de violence sexuelle au cours de leur vie. Les variables de confusion potentielles mesurées sont : l’âge, le statut matrimonial, le nombre d’enfants, le niveau d’éducation le plus élevé atteint et l’occupation professionnelle. Les mesures d’associations ont été évaluées à l’aide de modèles de régressions logistiques et linéaires simples et multiples. Des tests d’interaction multiplicative et des analyses stratifiées ont été également conduits pour évaluer l’effet potentiellement modificateur de quelques variables (âge, statut matrimonial, nombre d’enfants) sur la relation entre la violence sexuelle et les variables de santé reproductive ou de santé mentale. Ces tests ont également été utilisés pour évaluer la contribution d’une variable de santé reproductive ou de santé mentale aux effets de la violence sexuelle sur l’autre dimension de la santé d’intérêt dans cette étude. Une étude phénoménologique a été conduite dans le même intervalle de temps auprès de 12 femmes ayant participé à la partie quantitative de l’étude qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit et ont eu un enfant issu d’une agression sexuelle. Les sujets explorés incluent : la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit vécu et de la vie quotidienne par les victimes; la perception de l’acte de violence sexuelle liée au conflit par la famille et l’entourage et leurs réactions après l’agression; la perception de la grossesse issue de l’acte de violence sexuelle par la victime; la perception de l’enfant issu de la violence sexuelle liée au conflit par la victime ainsi que son entourage; les conséquences sociales de l’expérience de violence sexuelle liée au conflit et les besoins des victimes pour leur réhabilitation. Une analyse thématique avec un codage ouvert a permis de ressortir les thèmes clés des récits des participantes. Par la suite, l’approche de théorisation ancrée a été utilisée pour induire un cadre décrivant l’impact social de l’expérience de la violence sexuelle liée au conflit et les facteurs y contribuant. Résultats : Le premier article de cette thèse montre que, comparées aux femmes qui n’ont jamais vécu un acte de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=11.1, IC 95% [3.1-39.3]), des DPC (OR=5.1, IC 95% [2.4-10.9]), de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=3.5, IC 95% [1.7-6.9]) et une absence de désir d’enfant (OR=3.5, IC 95% [1.6-7.8]). Comparées aux mêmes femmes, celles qui ont vécu la VSNLC ont plus de probabilité de souffrir de DPC (OR=2.3, IC 95% [0.95-5.8]) et de rapporter une absence de désir d’enfant (OR=2.7, IC 95% [1.1-6.5]). Comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit ont également une probabilité plus élevée d’avoir une fistule (OR=9.5, IC 95% [1.6-56.4]), des DPC (OR=2.2, IC 95% [0.8-5.7]) et de rapporter une absence de désir de rapports sexuels (OR=2.5, IC 95% [1.1-6.1]). En ce qui concerne les grossesses issues des viols, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit sont plus nombreuses à souhaiter avorter (55% vs 25% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Elles sont également plus nombreuses à déclarer qu’elles auraient avorté si les soins appropriés étaient accessibles (39% vs 21% pour celles qui ont vécu la VSNLC). Le second article montre qu’en comparaison aux femmes qui n’ont jamais subi de violence sexuelle, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 8.6 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (30% vs 76%, p<0.0001). De plus, comparées aux femmes qui ont vécu la VSNLC, celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au conflit présentent des symptômes de détresse psychologique (moyennes de score respectives 10.1 et 12.6, p<0.0001) et des symptômes de PTSD (moyennes de score respectives 2.2 et 2.6, p<0.0001) plus sévères et ont plus de probabilité d’être dépistées comme un cas de TMC (48% vs 76%, p<0.001). Les valeurs minimales et maximales de score de sévérité de symptômes de détresse psychologique sont de 0/12 pour les femmes qui n’ont jamais vécu de violence sexuelle, 4/19 pour celles qui ont vécu la VSNLC et de 5/18 pour celles qui ont vécu la violence sexuelle liée au confit. En ce qui concerne la sévérité des symptômes de PTSD, les scores minimal et maximal sont respectivement de 0.36/3.22, 0.41/3.41 et 0.95/3.45. Le fait d’avoir développé une fistule ou de souffrir de DPC après l’agression sexuelle augmente la force des associations entre la violence sexuelle et la santé mentale. Les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui ont souffert de fistules présentent des symptômes de détresse psychologique et de PTSD plus sévères comparées aux femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit mais n’ont pas de fistules. Les résultats sont similaires pour les femmes qui ont subi la violence sexuelle liée au conflit et qui souffrent de DPC. Des résultats complémentaires suggèrent que le statut matrimonial modifie l’effet de la violence sexuelle sur la sévérité des symptômes de détresse psychologique, les femmes divorcées/séparées et les veuves étant celles qui ont les moyennes de score les plus élevées (respectivement 11.3 et 12.1 vs 9.26 et 9.49 pour les célibataires et les mariées). Par ailleurs, la sévérité des symptômes de détresse psychologique modifie l’association entre la violence sexuelle liée au conflit et le désir d’enfant. Le troisième article montre que, sur le plan social, l’expérience de violence sexuelle liée au conflit entraine également de lourdes conséquences. Toutes celles qui ont vécu ce type d’acte décrivent leur vie de survivante et de mère d’un enfant issu d’une agression sexuelle comme difficile, oppressive, faite de peines et de soucis et sans valeur. Plusieurs facteurs influencent la description que les victimes de violence sexuelle liée au conflit font de leur vie quotidienne, et ils sont tous reliés aux normes socioculturelles qui font de la femme une citoyenne de seconde zone, ne font aucune différence entre un viol et un adultère, condamnent les victimes de violence sexuelle plutôt que leurs agresseurs, rejettent et stigmatisent les victimes de tels actes ainsi que l’enfant qui en est issu. En réponse au rejet et au manque de considération, les femmes victimes de violence sexuelle liée au conflit ont tendance à s’isoler pour éviter les insultes et à garder le silence sur leur agression. En plus, les réactions de leur entourage/communauté ont tendance à leur faire revivre l’agression sexuelle subie, autant d’éléments qui nuisent davantage à leur réhabilitation. D’autres résultats démontrent que les enfants issus d’actes de violence sexuelle liée au conflit sont également rejetés par leur communauté, leur famille adoptive ainsi que le conjoint de leur mère, ce qui affecte davantage les survivantes. Avec leurs mères, les relations développées varient entre le rejet, la résignation et l’affection. Néanmoins, ces relations sont plus souvent tendues probablement à cause de la stigmatisation de la communauté. Conclusion: La violence sexuelle liée au conflit a des effets adverses sur la santé reproductive, la santé mentale mais également sur le plan social. Ces trois dimensions sont loin d’être isolées puisque cette étude a permis de démontrer qu’elles s’influencent mutuellement. Ceci suggère que la prise en charge des victimes de violence sexuelle liée au conflit ne doit pas se concentrer sur un aspect ou un autre de la santé mais prendre en compte l’ensemble des dimensions de la femme pour offrir une aide holistique, plus adaptée et qui sera plus efficace à long terme.
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La vaccination figure parmi les interventions sanitaires les plus efficaces et les plus rentables connues. Pourtant, des inégalités de couverture persistent entre les régions et les pays. Les interventions visant à améliorer la couverture vaccinale sont généralement regroupées soit comme interventions pour améliorer l’offre ou la prestation des services de santé, soit comme interventions pour stimuler la demande pour les services de vaccination. L’objectif de cette étude est d’évaluer si les interventions du côté de la demande qui visent à améliorer la couverture vaccinale peuvent accroître la vaccination de routine des enfants dans les pays en développement. Nous avons effectué une revue systématique et une méta-analyse des essais randomisés contrôlés ainsi que d’autres types d’études scientifiques réalisées dans des pays en développement. La population ciblée comprenait les parents et les gardiens d'enfants de moins de deux ans qui sont exposés à une intervention visant à accroître la demande de vaccination de routine des enfants. La recherche des études originales dans les différentes bases de données a été limitée aux études publiées avant septembre 2013 (dernière mise à jour le 25 Mars 2014) dans 6 langues. Onze études ont été sélectionnées puis classifiées dans deux catégories: (a) éducation ou transfert de connaissances (7 études) et (b) incitations (4 études). Les résultats de la métaanalyse ont démontré un impact positif des interventions sur la demande de vaccination des enfants dans les pays en développement (RR 1.30; 95% CI 1.17, 1.44). Ces impacts positifs ont été constatés autant pour les interventions qui comprennent l’éducation ou transfert de connaissances (RR 1.40; 95% CI1.20, 1.63) que pour les interventions de type incitation (RR 1.28; 95% CI 1.12, 1.45). Les résultats suggèrent que diverses stratégies visant à accroître la demande peuvent conduire à une augmentation de la couverture vaccinale dans différents pays en développement.
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Food safety is a global concern. Meat represents the most important protein source for humans. Thus, contamination of meat products by nonessential elements is a ready source of human exposure. In addition, knowledge of the concentration of essential elements is also relevant with respect to human nutrition. The aim of the present study was to determine the concentration of 17 elements in pork, beef, and chicken produced in Brazil. Meat samples were analyzed by inductively coupled plasma mass spectrometry. The estimated daily intake for nonessential elements including arsenic (As), cadmium (Cd), lead (Pb), mercury (Hg), and antimony (Sb) through meat consumption is below the toxicological reference values. However, high levels were detected for the nonessential element cesium (Cs), mainly in beef samples, an observation that deserves future studies to identify the source of contamination and potential adverse consequences.
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Tobacco use is a major health hazard, and the onset of tobacco use occurs almost entirely in the teenage years. For this reason, schools are an ideal site for tobacco prevention programs. Although studies have shown that effective school-based tobacco prevention programs exist, all too frequently these programs are not used. In order for effective programs to achieve their potential impact, strategies for speeding the diffusion of these programs to school districts and seeing that, once adopted, programs are implemented as they are intended, must be developed and tested.^ This study (SC2) set out to replicate the findings of an earlier quasi-experimental study (The Smart Choices Diffusion Study, or SC1) in which strategies based on diffusion theory and social learning theory were found to be effective in encouraging adoption and implementation of an effective tobacco prevention program in schools. To increase awareness and encourage adoption, intervention strategies in both studies utilized opinion leaders, messages highlighting positive aspects of the program, and modeling of benefits and effective use through videotape and newsletters. To encourage accurate implementation of the curriculum, teacher training for the two studies utilized videotaped modeling and practice of activities by teachers. SC2 subjects were 38 school districts that make up one of Texas' 20 education service regions. These districts had served as the comparison group in SC1, and findings for the SC1 comparison and intervention groups were utilized as historic controls.^ SC2 achieved a 76.3% adoption rate and found that an average of 84% of the curriculum was taught with an 82% fidelity to methods utilized by the curriculum. These rates and rates for implementation of dissemination strategies were equal to or greater than corresponding rates for SC1. The proportion of teachers implementing the curriculum in SC2 was found to be equal to SC1's video-trained districts but lower than the SC1 workshop-trained group.^ SC2's findings corroborate and support the findings from the earlier study, and increase our confidence in its findings. Taken together, the findings from SC2 and SC1 point to the effectiveness of their theory-based intervention strategies in encouraging adoption and accurate implementation of the tobacco prevention curriculum. ^
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The purpose of this study was to design, implement and evaluate the effectiveness of a date rape prevention program among new students at Rice University. Six-hundred and fifteen new students were randomly assigned to one of eight residential colleges or dormitories. The distribution of students to each of the dormitories was carried out in accordance with a stratified random sampling procedure. The study population was divided into strata based on ethnicity, gender, geographical region, and academic major. The number of students randomly assigned to each of the eight dormitories was approximately 75. After this procedure was completed, each of the colleges was randomly selected to either the intervention or control group. A randomized pretest and posttest control group design was used to assess changes in attitudes, self-efficacy, and behavior with regard to date rape. All participants were given an anonymous pretest and posttest measuring attitudes, self-efficacy, and behavior immediately prior to and following the intervention. The intervention group attended the play Scruples, designed to promote date rape prevention, after which they were immediately posttested. After this initial posttest the intervention group also participated in an interactive group role-playing activity led by trained peer instructors. The control group was pretested and subject to the placebo intervention of a multiculturalism play and was posttested immediately afterwards. Later in the week this group saw the Scruples play only. Both control and intervention groups were sent a two month follow-up survey questionnaire, to measure any changes in attitudes, self-efficacy, and behavior over time. As hypothesized students who saw the play Scruples showed a change in attitudes immediately posttest but no difference in self-efficacy or behavior. The two month follow-up survey showed no change in attitudes, self-efficacy, or behavior. There was a difference at pretest in males and females attitudes, with males showing significantly more rape tolerant attitudes than females. Thus, the proposed research findings will provide a better understanding of the attitudes that perpetuate date rape, and will inform strategies for prevention programs. ^
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1230 year 11 and 12 college students, modal age 16 and 17, in three colleges in Bombay, India, were studied on sexual behaviors or risk of sexual behaviors, beliefs about sex, HIV/STD knowledge, perceived norms regarding sexual behaviors, and the relationships between social skills/anxieties in HIV/STD prevention and actual and anticipated sexual behaviors. A quantitative questionnaire examining HIV/STD risk behaviors, knowledge, attitudes and beliefs, and the AIDS Social Assertiveness Scale (ASAS) were administered to these 1230 college students. Data indicated that 8% of males and 1% of females had had sexual experience, but over one third were not sure at all of being able to abstain from sexual activity with either steady or casual partners. Perceived norms were slanted toward sexual abstinence for the majority of the sample. Knowledge of protective effects of condoms was high, although half of those who had had sex did not use condoms. Logistic regression showed knowledge was higher among males, those who believed it was OK to have sex with a steady partner and that they should not wait until they were older, those who believed that condoms should be used even if the partner is known, and those who believed it was acceptable to have multiple partners. Gender differences in sexual activity and beliefs about sexual activity showed males were less likely to believe in abstaining from sexual activity. The 5 scales of the ASAS were scored and compared on ANOVA on: those who had had sexual experience (HS), those who anticipated being unable to refuse sex (AS), and those who did not anticipate problems in refusing sex (DS). Those in the AS group had greater anxieties about refusing sexual or other risk behaviors than HS and DS groups. There were greater anxieties about dealing with condoms in the AS and DS groups compared with the HS group. Confiding sexual or HIV/STD-related problems to significant others was more anxiety-provoking for the AS group compared with the HS group, and the AS group were more anxious about interactions with people with HIV. Factor analysis produced the same 5 factors as those found in previous studies. Of these, condom interactions and confiding in significant others were most anxiety provoking, and condom interactions most variable based on demographic and attitudinal factors.^ This age group is appropriate for HIV/STD reduction education given the low rate of sexual activity but despite knowledge of the importance of condom use, social skills to apply this knowledge are lacking. Social skills training in sexual negotiations, condom negotiations, and confiding HIV/STD-related concerns to significant others should reduce the risks of Indian college students having unwanted or unprotected sex. ^
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A cross-sectional study on the use of three pesticides and their presence in drinking water sources was conducted in Githunguri/Kiaria community between January 1994-March 1995. The main objective of the study was to determine the extent to which some of the pesticides used by the Githunguri/Kiaria agricultural community were polluting their drinking water sources. Due to monetary and physical limitations, only DDT, its isomers and metabolites, carbofuran and carbaryl pesticides were identified and used as surrogates of pollution for the other pesticides.^ The study area was divided into high and low lying geographic surface areas. Thirty-four and 38 water sampling sites were randomly selected respectively. During wet and dry seasons, a total of 144 water samples were collected and analyzed at the Kenya Bureau of Standards Laboratory in Nairobi. Gas chromatography was used to analyze samples for possible presence of DDT, its isomers and metabolites, while high pressure liquid chromatography was used to analyze samples for carbofuran and carbaryl pesticides.^ Six sites testing positively for DDT, its isomers and metabolites represented 19.4% of the total sampled sites, with a mean concentration of 0.00310 ppb in the dry season and 0.0130 ppb in the wet season. All the six sites testing positively for the same pesticide exceeded the European maximum contaminant limit (MCL) in the wet season, and only one site exceeded the European MCL in the dry season.^ Those sites testing positively for carbofuran and carbaryl represented 5.6% of the total sampled sites. The mean concentration for the carbofuran at the sites was 2.500 ppb and 1.590 ppb in the dry and wet seasons respectively. Similarly, the mean concentration for carbaryl at the sites was 0.281 ppb in the dry season and 0.326 ppb in the wet season.^ One site testing positively for carbofuran exceeded the European MCL and WHO set limit in the wet season, while one site testing positively for the same pesticide exceeded the USA, Canada, European and WHO MCLs in the dry season. Similarly, one site which tested positively for carbaryl pesticide exceeded the European MCL in both seasons.^ Out of the 2,587 community members in the study area, 333 (13%) were exposed through their drinking water sources to the three pesticides investigated by this study. As a public health measure, integrated pest management approaches (IPM), protection of the wells and education of the community is necessary to minimize the pollution of the environment and safeguard the drinking water sources from pollution by the pesticides. ^
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Several studies have shown that successful Employee Assistance Programs (EAPs) have strong management endorsement. Strong management endorsement is defined as positive support in utilizing EAP services for themselves and their employees. This study focuses solely on middle management as opposed to upper or general management support. The study further examines success or lack of success of an EAP by the utilization rate defined as the number of employees over a year period who access EAP services.^ A analytical cross-sectional design was used to compare and observe differences between two groups of middle managers (utilizers and nonutilizers). Middle manager data was collected through a mail questionnaire. The study focused on identifying predictors that influence middle managers' utilization rate specifically: attitude toward EAPs, EAP knowledge level, attitude toward mental health professionals, age, gender, years worked as a middle manager, education level, training, and other possible predictors of utilization. The overall hypothesis states middle manager utilizers of EAP services have more positive attitudes and a better understanding of their EAP than middle management nonutilizers.^ As predicted, nonparametric bivariate results showed significant differences between the two groups. Middle managers in the utilization group (n = 473) tended to show more positive attitudes toward their EAP and mental health professionals and demonstrated greater EAP knowledge compared to the nonutilization group (n = 154). These findings support past studies on variables that influence EAP utilization rates.^ Further variables found to influence middle management utilization were identified by multivariate logistic regression results. These variable were gender (female supervisors), educational levels of employees supervised (employees with lower levels of education), number of employees supervised (greater the number supervised, more likely to utilize), managerial EAP training (trained supervisors) and awareness that problems do influence an employee's productivity.^ These findings strengthen the assertion that middle management's attitudes, as well as other variables may influence utilization. Study findings add new information about important variables specifically influencing middle management who utilize EAPs. An understanding of these variables is essential in developing competent EAP program training and orientation programs for middle managers. ^
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This study investigates the relationship between cigarette smoking and adolescents in Ecuador, South America. Using the Social Learning Theory as a basis, the cross-sectional survey focuses attention on such social influences as the smoking habits of family members and peers as well as, the role of cigarette advertisements. Actual use prevalence, access to cigarettes and knowledge and attitudes about smoking are also obtained.^ The survey was conducted in both urban and rural areas, with 50 schools in 40 different communities participating. Two thousand four hundred and fifty-seven adolescents aged 9 to 15 years completed a self-administered questionnaire. This part of the study was conducted in collaboration with the international health organization Amigos de las Americas (AMIGOS). Staff assigned to the AMIGOS Ecuador projects worked with local health and education officials to implement the cross-sectional survey in the field.^ The key informant survey and subsequent policy review were designed to illuminate the social, cultural and institutional environment for anti-smoking activities and interventions in Ecuador. Key individuals involved with this issue on both national and local levels were interviewed. A review of past legislative efforts and present anti-smoking laws was also conducted.^ The current smoking prevalence among the study population was 8.6 percent. Findings from the cross-sectional survey revealed significant positive associations between the smoking habits of siblings and peers and the smoking behavior of the adolescents surveyed. Significant age and gender differences were also found in association with several different variables.^ The policy review found an unfavorable environment for anti-smoking efforts. Several factors contribute to this including, most importantly, lack of funding and lack of public support. The present anti-smoking law is often vague and lacks important provisions, such as a prohibition on selling tobacco products to minors.^ Together, the two surveys provide comprehensive information for the purpose of designing smoking prevention interventions. Using the results from the two surveys, recommendations for intervention are proposed. ^
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The factorial validity of the SF-36 was evaluated using confirmatory factor analysis (CFA) methods, structural equation modeling (SEM), and multigroup structural equation modeling (MSEM). First, the measurement and structural model of the hypothesized SF-36 was explicated. Second, the model was tested for the validity of a second-order factorial structure, upon evidence of model misfit, determined the best-fitting model, and tested the validity of the best-fitting model on a second random sample from the same population. Third, the best-fitting model was tested for invariance of the factorial structure across race, age, and educational subgroups using MSEM.^ The findings support the second-order factorial structure of the SF-36 as proposed by Ware and Sherbourne (1992). However, the results suggest that: (a) Mental Health and Physical Health covary; (b) general mental health cross-loads onto Physical Health; (c) general health perception loads onto Mental Health instead of Physical Health; (d) many of the error terms are correlated; and (e) the physical function scale is not reliable across these two samples. This hierarchical factor pattern was replicated across both samples of health care workers, suggesting that the post hoc model fitting was not data specific. Subgroup analysis suggests that the physical function scale is not reliable across the "age" or "education" subgroups and that the general mental health scale path from Mental Health is not reliable across the "white/nonwhite" or "education" subgroups.^ The importance of this study is in the use of SEM and MSEM in evaluating sample data from the use of the SF-36. These methods are uniquely suited to the analysis of latent variable structures and are widely used in other fields. The use of latent variable models for self reported outcome measures has become widespread, and should now be applied to medical outcomes research. Invariance testing is superior to mean scores or summary scores when evaluating differences between groups. From a practical, as well as, psychometric perspective, it seems imperative that construct validity research related to the SF-36 establish whether this same hierarchical structure and invariance holds for other populations.^ This project is presented as three articles to be submitted for publication. ^
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Diarrhea disease is a leading cause of morbidity and mortality, especially in children in developing countries. An estimate of the global mortality caused by diarrhea among children under five years of age was 3.3 million deaths per year. Cryptosporidium parvum was first identified in 1907, but it was not until 1970 that this organism was recognized as a cause of diarrhea in calves. Then it was as late as 1976 that the first reported case of human Cryptosporidiosis occurred. This study was conducted to ascertain the risk factors of first symptomatic infection with Cryptosporidium parvum in a cohort of infants in a rural area of Egypt. The cohort was followed from birth through the first year of life. Univariate and multivariate analyses of data demonstrated that infants greater than six months of age had a two-fold risk of infection compared with infants less than six months of age (RR = 2.17; 95% C.I. = 1.01-4.82). When stratified, male infants greater than six months of age were four times more likely to become infected than male infants less than six months of age. Among female infants, there was no difference in risk between infants greater than six months of age and infants less than six months of age. Female infants less than six months of age were twice more likely to become infected than male infants less than six months of age. The reverse occurred for infants greater than six months of age, i.e., male infants greater than six months of age had twice the risk of infection compared to females of the same age group. Further analysis of the data revealed an increased risk of Cryptosporidiosis infection in infants who were attended in childbirth by traditional childbirth attendants compared to infants who were attended by modern childbirth attendants (nurses, trained midwives, physicians) (RR = 4. 18; 95% C.I. = 1.05-36.06). The final risk factor of significance was the number of people residing in the household. Infants in households which housed more than seven persons had an almost two-fold risk of infection compared with infants in homes with fewer than seven persons. Other risk factors which suggested increased risk were lack of education among the mothers, absence of latrines and faucets in the homes, and mud used as building material for walls and floors in the homes. ^