944 resultados para Case-Control Study


Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

We identified a bipolar disorder (BPD) susceptibility region on chromosome 3q29 in a genome-wide linkage scan (Bailer et al. 2002 (Biol Psychiatry 52: 40), NPL-score 4.09) and follow-up linkage analysis (Schosser et al. 2004 (J Psychiatr Res 38(3): 357), NPL-scores >3 with five markers). These findings were supported by further fine-mapping of this region (Schosser et al. 2007 (Eur Neuropsychopharmacol 17(6-7): 501)), finding NPL-scores >3.9 with SNPs (single nucleotide polymorphisms) spanning a region of 3.46 Mbp in BPD families. Since genetic association studies are more powerful than linkage studies for detecting susceptibility genes of small effect size, we aimed to replicate these findings in an independent case-control sample collected in London (UK) and Vienna (Austria).

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Objectifs: Examiner les tendances temporelles, les déterminants en lien avec le design des études et la qualité des taux de réponse rapportés dans des études cas-témoins sur le cancer publiées lors des 30 dernières années. Méthodes: Une revue des études cas-témoins sur le cancer a été menée. Les critères d'inclusion étaient la publication (i) dans l’un de 15 grands périodiques ciblés et (ii) lors de quatre périodes de publication (1984-1986, 1995, 2005 et 2013) couvrant trois décennies. 370 études ont été sélectionnées et examinées. La méthodologie en lien avec le recrutement des sujets et la collecte de données, les caractéristiques de la population, les taux de participation et les raisons de la non-participation ont été extraites de ces études. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour résumer la qualité des taux de réponse rapportés (en fonction de la quantité d’information disponible), les tendances temporelles et les déterminants des taux de réponse; des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour analyser les tendances temporelles et les déterminants des taux de participation. Résultats: Dans l'ensemble, les qualités des taux de réponse rapportés et des raisons de non-participation étaient très faible, particulièrement chez les témoins. La participation a diminué au cours des 30 dernières années, et cette baisse est plus marquée dans les études menées après 2000. Lorsque l'on compare les taux de réponse dans les études récentes a ceux des études menées au cours de 1971 à 1980, il y a une plus grande baisse chez les témoins sélectionnés en population générale ( -17,04%, IC 95%: -23,17%, -10,91%) que chez les cas (-5,99%, IC 95%: -11,50%, -0,48%). Les déterminants statistiquement significatifs du taux de réponse chez les cas étaient: le type de cancer examiné, la localisation géographique de la population de l'étude, et le mode de collecte des données. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de réponse chez les témoins hospitaliers était leur localisation géographique. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de participation chez les témoins sélectionnés en population générale était le type de répondant (sujet uniquement ou accompagné d’une tierce personne). Conclusion: Le taux de participation dans les études cas-témoins sur le cancer semble avoir diminué au cours des 30 dernières années et cette baisse serait plus marquée dans les études récentes. Afin d'évaluer le niveau réel de non-participation et ses déterminants, ainsi que l'impact de la non-participation sur la validité des études, il est nécessaire que les études publiées utilisent une approche normalisée pour calculer leurs taux de participation et qu’elles rapportent ceux-ci de façon transparente.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Objectifs: Examiner les tendances temporelles, les déterminants en lien avec le design des études et la qualité des taux de réponse rapportés dans des études cas-témoins sur le cancer publiées lors des 30 dernières années. Méthodes: Une revue des études cas-témoins sur le cancer a été menée. Les critères d'inclusion étaient la publication (i) dans l’un de 15 grands périodiques ciblés et (ii) lors de quatre périodes de publication (1984-1986, 1995, 2005 et 2013) couvrant trois décennies. 370 études ont été sélectionnées et examinées. La méthodologie en lien avec le recrutement des sujets et la collecte de données, les caractéristiques de la population, les taux de participation et les raisons de la non-participation ont été extraites de ces études. Des statistiques descriptives ont été utilisées pour résumer la qualité des taux de réponse rapportés (en fonction de la quantité d’information disponible), les tendances temporelles et les déterminants des taux de réponse; des modèles de régression linéaire ont été utilisés pour analyser les tendances temporelles et les déterminants des taux de participation. Résultats: Dans l'ensemble, les qualités des taux de réponse rapportés et des raisons de non-participation étaient très faible, particulièrement chez les témoins. La participation a diminué au cours des 30 dernières années, et cette baisse est plus marquée dans les études menées après 2000. Lorsque l'on compare les taux de réponse dans les études récentes a ceux des études menées au cours de 1971 à 1980, il y a une plus grande baisse chez les témoins sélectionnés en population générale ( -17,04%, IC 95%: -23,17%, -10,91%) que chez les cas (-5,99%, IC 95%: -11,50%, -0,48%). Les déterminants statistiquement significatifs du taux de réponse chez les cas étaient: le type de cancer examiné, la localisation géographique de la population de l'étude, et le mode de collecte des données. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de réponse chez les témoins hospitaliers était leur localisation géographique. Le seul déterminant statistiquement significatif du taux de participation chez les témoins sélectionnés en population générale était le type de répondant (sujet uniquement ou accompagné d’une tierce personne). Conclusion: Le taux de participation dans les études cas-témoins sur le cancer semble avoir diminué au cours des 30 dernières années et cette baisse serait plus marquée dans les études récentes. Afin d'évaluer le niveau réel de non-participation et ses déterminants, ainsi que l'impact de la non-participation sur la validité des études, il est nécessaire que les études publiées utilisent une approche normalisée pour calculer leurs taux de participation et qu’elles rapportent ceux-ci de façon transparente.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

study-specific results, their findings should be interpreted with caution

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Arg72Pro is a common polymorphism in TP53, showing differences in its biological functions. Case-control studies have been performed to elucidate the role of Arg72Pro in cancer, although the results are conflicting and heterogeneous. Here, we analyzed pooled data from case-control studies to determine the role of Arg72Pro in different cancer sites. We performed a systematic review and meta-analysis of 302 case-control studies that analyzed Arg72Pro in cancer susceptibility. Odds ratios were estimated for different tumor sites using distinct genetic models, and the heterogeneity between studies was explored using I(2) values and meta-regression. We adopted quality criteria to classify the studies. Subgroup analyses were done for tumor sites according to ethnicity, histological, and anatomical sites. Results indicated that Arg72Pro is associated with higher susceptibility to cancer in some tumor sites, mainly hepatocarcinoma. For some tumor sites, quality of studies was associated with the size of genetic association, mainly in cervical, head and neck, gastric, and lung cancer. However, study quality did not explain the observed heterogeneity substantially. Meta-regression showed that ethnicity, allelic frequency and genotyping method were responsible for a substantial part of the heterogeneity observed. Our results suggest ethnicity and histological and anatomical sites may modulate the penetrance of Arg72Pro in cancer susceptibility. This meta-analysis denotes the importance for more studies with good quality and that the covariates responsible for heterogeneity should be controlled to obtain a more conclusive response about the function of Arg72Pro in cancer.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Methods We pooled data from 17 case-control studies including 12 716 cases and the 17 438 controls. Odds ratios (ORs) and 95% confidence intervals (CIs) were estimated for associations between body mass index (BMI) at different ages and HNC risk, adjusted for age, sex, centre, race, education, tobacco smoking and alcohol consumption. Results Adjusted ORs (95% CIs) were elevated for people with BMI at reference (date of diagnosis for cases and date of selection for controls) < 18.5 kg/m(2) (2.13, 1.75-2.58) and reduced for BMI > 25.0-30.0 kg/m(2) (0.52, 0.44-0.60) and BMI >= 30 kg/m(2) (0.43, 0.33-0.57), compared with BMI > 18.5-25.0 kg/m(2). These associations did not differ by age, sex, tumour site or control source. Although the increased risk among people with BMI < 18.5 kg/m(2) was not modified by tobacco smoking or alcohol drinking, the inverse association for people with BMI > 25 kg/m(2) was present only in smokers and drinkers. Conclusions In our large pooled analysis, leanness was associated with increased HNC risk regardless of smoking and drinking status, although reverse causality cannot be excluded. The reduced risk among overweight or obese people may indicate body size is a modifier of the risk associated with smoking and drinking. Further clarification may be provided by analyses of prospective cohort and mechanistic studies.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

The study aimed to identify significant antenatal risk factors for cerebral palsy (CP) among extremely preterm infants with a matched case-control design. Infants born between 1989 and 1996 at 24 to 27 weeks' gestation who survived to hospital discharge were evaluated: 30 with a proven diagnosis of CP at 2 years corrected for prematurity and 120 control children matched for gestational age without CP. Information on maternal obstetric risk factors and medication was obtained. Matched analyses were performed and odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (CI) were calculated. An antenatal diagnosis of intrauterine growth restriction was associated with an increased risk of CP (OR 6.6; 95% CI 1.8 to 25.2), while maternal administration of corticosteroids was associated with a reduced risk of CP (OR 0.4; 95% CI 0.1 to 0.98). A high rate of placental histopathology was achieved but no relation between clinical or histological chorioamnionitis or funisitis and CP was demonstrated. Maternal preeclampsia was not associated with a statistically significant reduction in the risk of CP. It is concluded that a reduced risk of CP in extremely preterm infants is associated with the antenatal use of corticosteroids.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Lymphatic filariasis (LF) causes a wide range of clinical signs and symptoms, including urogenital manifestations. Transmission control and disability/morbidity management/control are the two pillars of the overall elimination strategy for LF. Lymph scrotum is an unusual urological clinical presentation of LF with important medical, psychological, social and economic repercussions. A retrospective case series study was conducted on outpatients attended at the National Reference Service for Filariasis, in an endemic area for filariasis (Recife, Brazil), between 2000 and 2007. Over this period, 6,361 patients were attended and seven cases with lymph scrotum were identified. Mean patient age was 45 years (range, 26 to 64 years). Mean disease duration was 8.5 years (range, two to 15 years). All patients had evidence of filarial infection from at least one laboratory test (parasitological, antigen investigation or "filarial dance sign" on ultrasound). Six patients presented histories of urological surgery. The authors highlight the importance of the association between filarial infection and the inadequate surgical and clinical management of hydrocele in an endemic area, as risk factors for lymph scrotum. Thus, filarial infection should be routinely investigated in all individuals presenting urological morbidity within endemic areas, in order to identify likely links in the transmission chain.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Background Folate deficiency leads to DNA damage and inadequate repair, caused by a decreased synthesis of thymidylate and purines. We analyzed the relationship between dietary folate intake and the risk of several cancers. Patients and methods The study is based on a network of case-control studies conducted in Italy and Switzerland in 1991-2009. The odds ratios (ORs) for dietary folate intake were estimated by multiple logistic regression models, adjusted for major identified confounding factors. Results For a few cancer sites, we found a significant inverse relation, with ORs for an increment of 100 μg/day of dietary folate of 0.65 for oropharyngeal (1467 cases), 0.58 for esophageal (505 cases), 0.83 for colorectal (2390 cases), 0.72 for pancreatic (326 cases), 0.67 for laryngeal (851 cases) and 0.87 for breast (3034 cases) cancers. The risk estimates were below unity, although not significantly, for cancers of the endometrium (OR = 0.87, 454 cases), ovary (OR = 0.86, 1031 cases), prostate (OR = 0.91, 1468 cases) and kidney (OR = 0.88, 767 cases), and was 1.00 for stomach cancer (230 cases). No material heterogeneity was found in strata of sex, age, smoking and alcohol drinking. Conclusions Our data support a real inverse association of dietary folate intake with the risk of several common cancers.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: The risk of many cancers is higher in subjects with a family history (FH) of cancer at a concordant site. However, few studies investigated FH of cancer at discordant sites. PATIENTS AND METHODS: This study is based on a network of Italian and Swiss case-control studies on 13 cancer sites conducted between 1991 and 2009, and including more than 12 000 cases and 11 000 controls. We collected information on history of any cancer in first degree relatives, and age at diagnosis. Odds ratios (ORs) for FH were calculated by multiple logistic regression models, adjusted for major confounding factors. RESULTS: All sites showed an excess risk in relation to FH of cancer at the same site. Increased risks were also found for oral and pharyngeal cancer and FH of laryngeal cancer (OR = 3.3), esophageal cancer and FH of oral and pharyngeal cancer (OR = 4.1), breast cancer and FH of colorectal cancer (OR = 1.5) and of hemolymphopoietic cancers (OR = 1.7), ovarian cancer and FH of breast cancer (OR = 2.3), and prostate cancer and FH of bladder cancer (OR = 3.4). For most cancer sites, the association with FH was stronger when the proband was affected at age <60 years. CONCLUSIONS: Our results point to several potential cancer syndromes that appear among close relatives and may indicate the presence of genetic factors influencing multiple cancer sites.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

BACKGROUND: Some components of the Mediterranean diet have favourable effects on endometrial cancer, and the Mediterranean diet as a whole has been shown to have a beneficial role on various neoplasms. METHODS: We analysed this issue pooling data from three case-control studies carried out between 1983 and 2006 in various Italian areas and in the Swiss Canton of Vaud. Cases were 1411 women with incident, histologically confirmed endometrial cancer, and controls were 3668 patients in hospital for acute diseases. We measured the adherence to the Mediterranean diet using a Mediterranean Diet Score (MDS), based on the nine dietary components characteristics of this diet, that is, high intake of vegetables, fruits/nuts, cereals, legumes, fish; low intake of dairy products and meat; high monounsaturated to saturated fatty acid ratio; and moderate alcohol intake. We estimated the odds ratios (OR) and the corresponding 95% confidence intervals (CI) for increasing levels of the MDS (varying from 0, no adherence, to 9, maximum adherence) using multiple logistic regression models, adjusted for major confounding factors. RESULTS: The adjusted OR for a 6-9 components of the MDS (high adherence) compared with 0-3 (low adherence) was 0.43 (95% CI 0.34-0.56). The OR for an increment of one component of MDS diet was 0.84 (95% CI 0.80-0.88). The association was consistent in strata of various covariates, although somewhat stronger in older women, in never oral contraceptive users and in hormone-replacement therapy users. CONCLUSIONS: Our study provides evidence for a beneficial role of the Mediterranean diet on endometrial cancer risk, suggesting a favourable effect of a combination of foods rich in antioxidants, fibres, phytochemicals, and unsaturated fatty acids.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

OBJECTIVE: To quantify the relation between body mass index (BMI) and endometrial cancer risk, and to describe the shape of such a relation. DESIGN: Pooled analysis of three hospital-based case-control studies. SETTING: Italy and Switzerland. POPULATION: A total of 1449 women with endometrial cancer and 3811 controls. METHODS: Multivariate odds ratios (OR) and 95% confidence intervals (95% CI) were obtained from logistic regression models. The shape of the relation was determined using a class of flexible regression models. MAIN OUTCOME MEASURE: The relation of BMI with endometrial cancer. RESULTS: Compared with women with BMI 18.5 to <25 kg/m(2) , the odds ratio was 5.73 (95% CI 4.28-7.68) for women with a BMI ≥35 kg/m(2) . The odds ratios were 1.10 (95% CI 1.09-1.12) and 1.63 (95% CI 1.52-1.75) respectively for an increment of BMI of 1 and 5 units. The relation was stronger in never-users of oral contraceptives (OR 3.35, 95% CI 2.78-4.03, for BMI ≥30 versus <25 kg/m(2) ) than in users (OR 1.22, 95% CI 0.56-2.67), and in women with diabetes (OR 8.10, 95% CI 4.10-16.01, for BMI ≥30 versus <25 kg/m(2) ) than in those without diabetes (OR 2.95, 95% CI 2.44-3.56). The relation was best fitted by a cubic model, although after the exclusion of the 5% upper and lower tails, it was best fitted by a linear model. CONCLUSIONS: The results of this study confirm a role of elevated BMI in the aetiology of endometrial cancer and suggest that the risk in obese women increases in a cubic nonlinear fashion. The relation was stronger in never-users of oral contraceptives and in women with diabetes. TWEETABLE ABSTRACT: Risk of endometrial cancer increases with elevated body weight in a cubic nonlinear fashion.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Cancer du poumon associé à l’exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium dans le milieu de travail utilisant deux études populationnelles cas-témoins à Montréal. Au début des années 1990, le nickel, le chrome VI et le cadmium ont été classés en tant qu’agents cancérigènes de classe 1 par le CIRC (Centre International de Recherche sur le Cancer). Cependant, les résultats des études ayant permis la classification de ces métaux n’ont pas toujours été reproduits, et d’importantes questions demeurent quant aux effets de ces métaux à de faibles niveaux d’exposition. Un plus grand nombre de recherches empiriques est donc nécessaire afin de réaffirmer la cancérogénicité de ces agents, et d’identifier les circonstances dans lesquelles ils peuvent être néfastes. L'objectif de cette étude était d'explorer la relation entre l’exposition à un des métaux (soit le nickel, le chrome VI, ou le cadmium) et les risques subséquents de développer un cancer du poumon chez des travailleurs provenant de différents milieux de travail qui sont exposés à ces métaux à de différents degrés. Deux études cas-témoins de base populationnelle menées à Montréal ont fourni les données nécessaires pour examiner la cancérogénicité de ces métaux. La première étude était menée entre 1979 et 1986 chez des hommes âgés de 35 à 70 ans ayant un cancer dans l’un de 19 sites anatomiques de cancer sélectionnés. La seconde étude était menée entre 1996 et 2001 chez des hommes et des femmes âgés de 35 à 75 ans, avec un diagnostic de tumeur maligne au poumon. Dans ces deux études, les cas ont été recensés dans tous les hôpitaux de l'île de Montréal, tandis que les contrôles populationnels appariés par âge et stratifiés par sexe, ont été sélectionnés des listes électorales. Une entrevue avec chaque sujet a permis d'obtenir un historique d'emploi détaillé ainsi que des informations précises sur les facteurs de risques socio-économiques et personnels. Les descriptions de poste ont été évaluées par une équipe d'experts chimistes et hygiénistes afin de déterminer si le sujet a été exposé à chaque agent, et pour mesurer à la fois la concentration et la durée de chaque exposition, ainsi que l’exposition cumulative tout au long de la vie de chaque participant. Pour déterminer si une exposition à l’un des trois métaux en cause était associée à une augmentation de l'incidence du cancer du poumon, des données ont été analysées par régression logistique : des ajustements ont été effectués pour des facteurs de confusion pertinents incluant un historique détaillé du tabagisme. Des mesures catégoriques d'exposition cumulée ont été également analysées, ainsi que la modification des effets par le tabagisme. Les deux études ont été analysées séparément, puis par la suite combinées afin d'augmenter la puissance statistique. Les niveaux d'exposition mesurés dans cette population ne semblaient pas poser un excès de risque de cancer du poumon pour les travailleurs exposés au chrome VI. Cependant, ceux qui ont été exposés au nickel ont subi une augmentation significative du risque, et ce, quel que soit leur niveau d'exposition. Le risque de développer un cancer du poumon suite à une exposition au cadmium était élevé, mais pas de manière significative. Pour chacun des trois métaux, le risque de cancer du poumon était très élevé parmi les non-fumeurs, mais pas parmi les fumeurs. L’effet combiné du tabagisme et de l’exposition aux métaux était compatible avec un excès de risque additif. Cependant, les intervalles de confiance dans cette étude tendaient à être larges, et une faiblesse de puissance statistique peut limiter l’interprétation de certains résultats. Cette étude est unique dans la mesure où elle a fourni des preuves empiriques sur les risques de développer le cancer du poumon liés aux faibles niveaux d’exposition au nickel, au chrome VI, ou au cadmium provenant de divers contextes de travail. Dans la plupart des autres études, la majorité des expositions pertinentes n’ont pas été bien contrôlées. À l'inverse, cette étude a bénéficié de la collecte et de la disponibilité d'information détaillée concernant le tabagisme et d’autres facteurs de risque. Les résultats de cette étude ont d'importantes conséquences pour la santé publique, tant au niveau de la détermination des risques pour les travailleurs actuellement exposés à ces métaux, qu'au niveau de l’évaluation des risques pour la population en général, elle-même exposée à ces métaux par le biais de la pollution et de la fumée de cigarette. Cette analyse contribuera fort probablement à une réévaluation par le CIRC de la cancérogénicité de ces métaux. L'exploration de la relation entre les risques de cancer du poumon et l'exposition au nickel, au chrome VI et au cadmium est donc opportune et pertinente.

Relevância:

100.00% 100.00%

Publicador:

Resumo:

Objective: To determine the risk of lung cancer associated with exposure at home to the radioactive disintegration products of naturally Occurring radon gas. Design: Collaborative analysis of individual data from 13 case-control studies of residential radon and lung cancer. Setting Nine European countries. Subjects 7148 cases Of lung cancer and 14 208 controls. Main outcome measures: Relative risks of lung cancer and radon gas concentrations in homes inhabited during the previous 5-34 years measured in becquerels (radon disintegrations per second) per cubic incite (Bq/m(3)) Of household air. Results: The mean measured radon concentration in homes of people in tire control group was 97 Bq/m(3), with 11% measuring > 200 and 4% measuring > 400 Bq/m(3). For cases of lung cancer the mean concentration was 104 Bq/m(3). The risk of lung cancer increased by 8.4% (95% confidence interval 3.0% to 15.8%) per 100 Bq/m(3) increase in measured radon (P = 0.0007). This corresponds to an increase of 16% (5% to 31%) per 100 Bq/m(3) increase in usual radon-that is, after correction for the dilution caused by random uncertainties in measuring radon concentrations. The dose-response relation seemed to be linear with no threshold and remained significant (P=0.04) in analyses limited to individuals from homes with measured radon < 200 Bq/m(3). The proportionate excess risk did not differ significantly with study, age, sex, or smoking. In the absence of other causes of death, the absolute risks of lung cancer by age 75 years at usual radon concentrations of 0, 100, and 400 Bq/m(3) would be about 0.4%, 0.5%, and 0.7%, respectively, for lifelong non-smokers, and about 25 times greater (10%, 12%, and 16%) for cigarette smokers. Conclusions: Collectively, though not separately, these studies show appreciable hazards from residential radon, particularly for smokers and recent ex-smokers, and indicate that it is responsible for about 2% of all deaths from cancer in Europe.