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La Catalogne a accueilli entre la fin du XXe siècle et le début du XXIe siècle une importante vague d’immigrés aux origines les plus diverses. Les Marocains ont constitué le premier flot de cette vague et ont donné naissance, par le biais des oeuvres de Laila Karrouch et de Najat El Hachmi, à une littérature pionnière construite dans la tension entre deux mondes, le Maghreb et la Catalogne. Cette littérature, faite d’expériences vécues profondes, va permettre à beaucoup d’autres, à la fois, de garder leur identité et de se sentir citoyens de leur nouveau pays.

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Esta comunicación presenta la síntesis de una más amplia investigación que tiene como objetivo comprender el potencial pedagógico del espacio acuático sobre los niños y las niñas en edades tempranas. Concretamente centra su mirada sobre el desarrollo psicomotriz del bebé quien en el agua puede experimentar y sentir una gran cantidad de nuevas sensaciones. En este sentido, la comunicación parte de una concepción del agua como un espacio pluridimensional y totalmente diferente del medio habitual de desarrollo humano que es el medio terrestre. Para hacerlo se parte de un planteamiento metodológico de carácter filosófico que utiliza la fenomenología como vía de descubierta y en donde el proceso vivenciado de los investigadores se manifiesta como un elemento decisivo. La finalidad de este enfoque se sustenta en la necesidad de preguntarse sobre el sentido que tienen y que se pueden conferir a las actividades propuestas en el medio acuático.

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Este artigo pretende ser uma contribuição para o estudo da categoria consciência numa perspectiva sócio-histórica, por conseguinte, elegemos Vygotski como o autor central para o desenvolvimento de nossas reflexões. Para a sua realização, além de Vygotski e de alguns leitores de sua obra, consideramos as contribuições de Fernando G. Rey e de Agnes Heller. Pela articulação das contribuições teóricas apontadas, desenvolvemos algumas reflexões sobre a categoria consciência, ressaltando seu processo de constituição, suas mediações e sua importância para a compreensão das formas de pensar, sentir e agir do ser humano.

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Este artigo procura estudar a associação entre auto-estima e violências que ocorrem no ambiente escolar. Apresenta resultados obtidos em pesquisa realizada em escolas públicas e particulares de São Gonçalo, Estado do Rio de Janeiro. Emprega basicamente metodologia quantitativa (inquérito epidemiológico com uma amostra de 1.686 alunos) com alunos das 7ª e 8ª séries do ensino fundamental e 1º e 2º anos do ensino médio. Os resultados indicam que alunos com baixa auto-estima relacionam-se de forma pior com colegas e professores que os pares de elevada auto-estima, além de se colocarem mais freqüentemente na posição de vítimas de violência na escola e terem mais dificuldade de se sentir bem no espaço escolar. São apontados alguns programas nacionais que têm tentado abordar o problema da violência na escola.

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Este artículo pretende analizar y etiquetar la obra producida por Josep Guinovart (1927-2007), a partir de Federico García Lorca, Joan Salvat-Papasseit, Salvador Espriu, José Hierro y Ramón Guillem, dentro del formato"Libro-Arte." Unas veces la obra es el resultado de un esfuerzo en tándem, otras es el testimonio visual y poético de un mismo sentir. En cualquiera de los casos veremos como la creación artística de uno potencia y enriquece la del otro.

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O estudo traz uma reflexão sobre a dimensão subjetiva da leitura em contexto escolar. Estabelece-se, nele, uma distinção entre leitura analítica (de análise e interpretação de texto, freqüentemente a única praticada na escola) e leitura cursiva (denominação dada, atualmente, na França, para as leituras pessoais, autônomas e livres de coerção avaliativa). Estas últimas, desde 2001, inserem-se no currículo oficial do ensino médio como uma nova possibilidade de ensino de literatura. As pesquisas contemporâneas sobre a questão mostram que ela não se reduz a uma atividade cognitiva e que o processo de elaboração semântica se enraiza na experiência do sujeito. O investimento subjetivo do leitor é uma necessidade funcional da leitura literária; é o leitor quem completa o texto e lhe imprime sua forma singular de pensar e sentir. Não se trata, portanto, de renunciar ao estudo da obra em sua dimensão formal e objetiva, mas de acolher os sentimentos dos alunos, incentivando seu envolvimento pessoal com a leitura.

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A medida que va transcurriendo nuestra vida, nos vamos encontrando con situaciones en la vida personal y laboral en las que, muchas veces no sabemos qué hacer y también se van dando situaciones difíciles unas detrás de otras que llega un momento que nos podemos sentir de muchas formas. Por ejemplo: podemos sentir ira o miedo por no saber afrontar determinadas situaciones, o podemos sentir confianza en que vamos a poder resolver todas ellas.En las empresas, como en la vida privada, las personas, tienen emociones, tanto positivas como negativas, que tarde o temprano se ponen de manifiesto. La proporción y la intensidad de estas emociones, influirán de manera determinante en la creación de personalidades únicas, dando lugar a diez emociones positivas y diez emociones negativas.El agitado ritmo de vida ha contribuido al desarrollo de problemas psíquicos relacionados con el trabajo y que suponen una combinación de las emociones negativas.

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Le thème de la santé mentale des intervenants de l'Aide médicale urgente est particulièrement important. Le sens que revêt le travail pour ces professionnels semble central pour comprendre les motivations qui permettent aux personnes de gérer des situations à forte composante relationnelle. Comment faire pour éviter la perte de sens au travail ou la retrouver ? Une étude réalisée en Suisse auprès de " paramédics " apporte quelques pistes de réflexion. Il convient de rappeler que les ambulanciers français ne disposent pas de la même formation que les ambulanciers suisses. Le sens que revêt le travail pour les ambulanciers est central pour expliquer ce choix de carrière et de vie. Il permet aussi en partie de compenser les différents risques pour la santé que comporte cette profession. C'est du moins ce que suggèrent certaines théories récentes en santé au travail. Selon ces théories, le fait d'accorder une certaine importance à son travail, de se sentir utile et engagé dans un projet qui a du sens contribuerait à préserver la santé et l'implication du travailleur. Toutefois, un travail qui demanderait un engagement trop important (en terme de temps, de compétences ou autre) de la part du travailleur pourrait mener à la sur-implication de ce dernier et dans certains cas porter atteinte à sa santé. Un certain équilibre doit alors être retrouvé. [Auteurs]

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La présente recherche se propose de désobstruer un certain nombre de catégories « esthétiques », au sens étendu du terme, de leur métaphysique implicite. La thèse que je souhaite défendre se présente sous la forme d'un paradoxe : d'une part, le sens originel d'« esthétique » a été perdu de vue, d'autre part, malgré cet oubli, quiconque s'interroge philosophiquement sur les beaux-arts reçoit, nolens volens, Baumgarten en héritage. Avec AEsthetica (1750/1758), ouvrage inachevé et hautement problématique, nous pourrions dire, citant René Char, qu'il s'agit-là d'un « héritage précédé d'aucun testament ». En d'autres termes, ce qui nous échoit nous occupe, voire nous préoccupe, sans que nous disposions des outils conceptuels pour nous y rapporter librement. Soyons clairs, je ne soutiens pas que l'esthétique philosophique, telle qu'elle s'énonce à ses débuts, soit un passage obligé pour penser l'art, et ce d'autant plus qu'il ne s'agit pas d'un passage, mais proprement d'une impasse. Ce que je veux dire, c'est que Kant répond à Baumgarten, et que Hegel répond à Kant et ainsi de suite. Il n'y a pas de tabula rasa dans l'histoire de la pensée, et l'oubli de l'historicité d'une pensée est le meilleur moyen de la neutraliser en simple supplément culturel, tout en demeurant entièrement captifs de ses présupposés.Au départ, la question qui motivait implicitement la rédaction de cette recherche se formulait ainsi : « Dans quelle mesure la philosophie énonce-t-elle quelque chose d'important au sujet des beaux-arts ? » Au fil du temps, la question s'est inversée pour devenir : « Qu'est-ce que les écrits sur les beaux- arts, tels qu'ils foisonnent au 18e siècle, nous enseignent à propos de la philosophie et des limites inhérentes à sa manière de questionner ?» Et gardons-nous de penser qu'une telle inversion cantonne la question de l'esthétique, au sens très large du terme, à n'être qu'une critique immanente à l'histoire de la philosophie. Si la philosophie était une « discipline » parmi d'autres, un « objet » d'étude possible dans la liste des matières universitaires à choix, elle ne vaudrait pas, à mon sens, une seule heure de peine. Mais c'est bien parce que la philosophie continue à orienter la manière dont nous nous rapportons au « réel », au « monde » ou à l'« art » - je place les termes entre guillemets pour indiquer qu'il s'agit à la fois de termes usuels et de concepts philosophiques - que les enjeux de la question de l'esthétique, qui est aussi et avant tout la question du sentir, excèdent l'histoire de la philosophie.Pour introduire aux problèmes soulevés par l'esthétique comme discipline philosophique, j'ai commencé par esquisser à grands traits la question du statut de l'image, au sens le plus général du terme. Le fil conducteur a été celui de l'antique comparaison qui conçoit la poésie comme une « peinture parlante » et la peinture comme une « poésie muette ». Dans le prolongement de cette comparaison, le fameux adage ut pictura poesis erit a été conçu comme le véritable noeud de toute conception esthétique à venir.Il s'est avéré nécessaire d'insister sur la double origine de la question de l'esthétique, c'est-à-dire la rencontre entre la pensée grecque et le christianisme. En effet, l'un des concepts fondamentaux de l'esthétique, le concept de création et, plus spécifiquement la possibilité d'une création ex nihiio, a été en premier lieu un dogme théologique. Si j'ai beaucoup insisté sur ce point, ce n'est point pour établir une stricte identité entre ce dogme théologique et le concept de création esthétique qui, force est de l'admettre, est somme toute souvent assez flottant dans les écrits du 18e siècle. L'essor majeur de la notion de création, couplée avec celle de génie, sera davantage l'une des caractéristiques majeures du romantisme au siècle suivant. La démonstration vise plutôt à mettre en perspective l'idée selon laquelle, à la suite des théoriciens de l'art de la Renaissance, les philosophes du Siècle des Lumières ont accordé au faire artistique ou littéraire une valeur parfaitement inédite. Si l'inventeur du terme « esthétique » n'emploie pas explicitement le concept de création, il n'en demeure pas moins qu'il attribue aux poètes et aux artistes le pouvoir de faire surgir des mondes possibles et que ceux-ci, au même titre que d'autres régions de l'étant, font l'objet d'une saisie systématique qui vise à faire apparaître la vérité qui leur est propre. Par l'extension de l'horizon de la logique classique, Baumgarten inclut les beaux-arts, à titre de partie constituante des arts libéraux, comme objets de la logique au sens élargi du terme, appelée « esthético- logique ». L'inclusion de ce domaine spécifique d'étants est justifiée, selon les dires de son auteur, par le manque de concrétude de la logique formelle. Or, et cela n'est pas le moindre des paradoxes de l'esthétique, la subsomption des beaux-arts sous un concept unitaire d'Art et la portée noétique qui leur est conférée, s'opère à la faveur du sacrifice de leur singularité et de leur spécificité. Cela explique le choix du titre : « métaphysique de l'Art » et non pas « métaphysique de l'oeuvre d'art » ou « métaphysique des beaux-arts ». Et cette aporîe constitutive de la première esthétique est indépassable à partir des prémices que son auteur a établies, faisant de la nouvelle discipline une science qui, à ce titre, ne peut que prétendre à l'universalité.Au 18e siècle, certaines théories du beau empruntent la voie alternative de la critique du goût. J'ai souhaité questionner ces alternatives pour voir si elles échappent aux problèmes posés par la métaphysique de l'Art. Ce point peut être considéré comme une réplique à Kant qui, dans une note devenue célèbre, soutient que « les Allemands sont les seuls à se servir du mot "esthétique" pour désigner ce que d'autres appellent la critique du goût ». J'ai démontré que ces deux termes ne sont pas synonymes bien que ces deux positions philosophiques partagent et s'appuient sur des présupposés analogues.La distinction entre ces deux manières de penser l'art peut être restituée synthétiquement de la sorte : la saisie systématique des arts du beau en leur diversité et leur subsomption en un concept d'Art unitaire, qui leur attribue des qualités objectives et une valeur de vérité indépendante de toute saisie subjective, relègue, de facto, la question du jugement de goût à l'arrière-plan. La valeur de vérité de l'Art, définie comme la totalité des qualités intrinsèques des oeuvres est, par définition, non tributaire du jugement subjectif. Autrement dit, si les oeuvres d'art présentent des qualités intrinsèques, la question directrice inhérente à la démarche de Baumgarten ne peut donc nullement être celle d'une critique du goût, comme opération subjective {Le. relative au sujet, sans que cela soit forcément synonyme de « relativisme »), mais bien la quête d'un fondement qui soit en mesure de conférer à l'esthétique philosophique, en tant que métaphysique spéciale, sa légitimité.Ce qui distingue sur le plan philosophique le projet d'une métaphysique de l'Art de celui d'une esthétique du goût réside en ceci que le premier est guidé, a priori, par la nécessité de produire un discours valant universellement, indépendant des oeuvres d'art, tandis que le goût, pour s'exercer, implique toujours une oeuvre singulière, concrète, sans laquelle celui-ci ne reste qu'à l'état de potentialité. Le goût a trait au particulier et au contingent, sans être pour autant quelque chose d'aléatoire. En effet, il n'est pas un véritable philosophe s'interrogeant sur cette notion qui n'ait entrevu, d'une manière ou d'une autre, la nécessité de porter le goût à la hauteur d'un jugement, c'est-à-dire lui conférer au moins une règle ou une norme qui puisse le légitimer comme tel et le sauver du relativisme, pris en son sens le plus péjoratif. La délicatesse du goût va même jusqu'à être tenue pour une forme de « connaissance », par laquelle les choses sont appréhendées dans toute leur subtilité. Les différents auteurs évoqués pour cette question (Francis Hutcheson, David Hume, Alexander Gerard, Louis de Jaucourt, Montesquieu, Voltaire, D'Alembert, Denis Diderot, Edmund Burke), soutiennent qu'il y a bien quelque chose comme des « normes » du goût, que celles-ci soient inférées des oeuvres de génie ou qu'elles soient postulées a priori, garanties par une transcendance divine ou par la bonté de la Nature elle-même, ce qui revient, en dernière instance au même puisque le geste est similaire : rechercher dans le suprasensible, dans l'Idée, un fondement stable et identique à soi en mesure de garantir la stabilité de l'expérience du monde phénoménal.La seconde partie de la recherche s'est articulée autour de la question suivante : est-ce que les esthétiques du goût qui mesurent la « valeur » de l'oeuvre d'art à l'aune d'un jugement subjectif et par l'intensité du sentiment échappent aux apories constitutives de la métaphysique de l'Art ?En un sens, une réponse partielle à cette question est déjà contenue dans l'expression « esthétique du goût ». Cette expression ne doit pas être prise au sens d'une discipline ou d'un corpus unifié : la diversité des positions présentées dans cette recherche, bien que non exhaustive, suffit à le démontrer. Mais ce qui est suggéré par cette expression, c'est que ces manières de questionner l'art sont plus proches du sens original du terme aisthêsis que ne l'est la première esthétique philosophique de l'histoire de la philosophie. L'exercice du goût est une activité propre du sentir qui, en même temps, est en rapport direct avec la capacité intellectuelle à discerner les choses et à un juger avec finesse et justesse.Avec le goût esthétique s'invente une espèce de « sens sans organe » dont la teneur ontologique est hybride, mais dont le nom est identique à celui des cinq sens qui procurent la jouissance sensible la plus immédiate et la moins raisonnable qui soit. Par la reconnaissance de l'existence d'un goût « juste » et « vrai », ou à défaut, au moins de l'existence d'une « norme » indiscutable de celui-ci, c'est-à-dire de la possibilité de formuler un jugement de goût une tentative inédite de spîritualisation de la sensibilité a lieu.Par conséquent, il est loin d'être évident que ce que j'ai appelé les esthétiques du goût échappent à un autre aspect aporétique de la métaphysique de l'Art, à savoir : passer à côté du caractère singulier de telle ou telle oeuvre afin d'en dégager les traits universels qui permettent au discours de s'étayer. Dans une moindre mesure, cela est même le cas dans les Salons de Diderot où, trop souvent, le tableau sert de prétexte à l'élaboration d'un discours brillant.Par contre, tout l'intérêt de la question du goût réside en ceci qu'elle présente, de façon particulièrement aiguë, les limites proprement métaphysiques dont l'esthétique, à titre de discipline philosophique, se fait la légataire et tente à sa manière d'y remédier par une extension inédite du concept de vérité et sa caractérisai ion en termes de vérité « esthéticologique » au paragraphe 427 de Y Esthétique. Cela dit, le fait même que dans l'empirisme la sensibilité s'oppose, une fois de plus, à l'intellect comme source de la naissance des idées - même si c'est dans la perspective d'une réhabilitation de la sensibilité -, indique que l'horizon même de questionnement demeure inchangé. Si le goût a pu enfin acquérir ses lettres de noblesse philosophique, c'est parce qu'il a été ramené, plus ou moins explicitement, du côté de la raison. Le jugement portant sur les arts et, de manière plus générale, sur tout ce qui est affaire de goût ne saurait se limiter au sentiment de plaisir immédiat. Le vécu personnel doit se transcender en vertu de critères qui non seulement permettent de dépasser le relativisme solipsiste, mais aussi de donner forme à l'expérience vécue afin qu'elle manifeste à chaque fois, et de façon singulière, une portée universelle.Le goût, tel qu'il devient un topos des discours sur l'art au 18e siècle, peut, à mon sens, être interprété comme l'équivalent de la glande pinéale dans la physiologie cartésienne : l'invention d'un « je ne sais quoi » situé on ne sait où, sorte d'Hermès qui assure la communication entre l'âme et le corps et sert l'intermédiaire entre l'intellect et la sensibilité. L'expérience décrite dans l'exercice du goût implique de facto une dimension par définition occultée par la métaphysique de l'Art : le désir. Pour goûter, il faut désirer et accepter d'être rempli par l'objet de goût. Dans l'exercice du goût, le corps est en jeu autant que l'intellect, il s'agit d'une expérience totale dans laquelle aucune mise à distance théorétique n'est, en un premier temps, à même de nous prémunir de la violence des passions qui nous affectent. L'ambiguïté de cette notion réside précisément dans son statut ontologiquement problématique. Mais cette incertitude est féconde puisqu'elle met en exergue le caractère problématique de la distinction entre corps et esprit. Dans la notion de goût est contenue l'idée que le corps pense aussi et que, par voie de conséquence, la sensibilité n'est pas dépourvue de dimension spirituelle. Reste que formuler les choses de la sorte revient à rejouer, en quelque sorte, l'antique diaphorâ platonicienne et à convoquer, une fois de plus, les grandes oppositions métaphysiques telles que corps et âme, sensible et intelligible, matière et forme.La troisième partie est entièrement consacrée à Shaftesbury qui anticipe le statut ontologiquement fort de l'oeuvre d'art (tel qu'il sera thématisé par Baumgarten) et l'allie à une critique du goût. Cet auteur peut être considéré comme une forme d'exception qui confirme la règle puisque sa métaphysique de l'Art laisse une place prépondérante à une critique du goût. Mais le cumul de ces deux caractéristiques opposées un peu schématiquement pour les besoins de la démonstration n'invalide pas l'hypothèse de départ qui consiste à dire que la saisie philosophique de la question du goût et l'invention conjointe de l'esthétique au 18e siècle sont deux tentatives de trouver une issue au problème du dualisme des substances.Cette recherche doit être prise comme une forme de propédeutique à la fois absolument nécessaire et parfaitement insuffisante. Après Baumgarten et le siècle du goût philosophique, les propositions de dépassement des apories constitutives d'une tradition qui pense l'art à partir de couples d'oppositions métaphysiques tels qu'âme et corps, forme et matière, ainsi que leurs traductions dans les arts visuels (dessin et couleur ou encore figuration et abstraction), n'ont pas manqué. Il aurait fallu in fine s'effacer pour laisser la place aux plasticiens eux-mêmes, mais aussi aux poètes, non plus dans l'horizon de Y ut pictura, mais lorsqu'ils expriment, sans verser dans l'analyse conceptuelle, leurs rencontres avec telle ou telle oeuvre (je pense à Baudelaire lorsqu'il évoque Constantin Guys, à Charles Ferdinand Ramuz lorsqu'il rend hommage à Cézanne ou encore à Pascal Quignard lorsqu'il raconte les fresques de la maison des Dioscures à Pompéi, pour ne citer que trois noms qui affleurent immédiatement à ma mémoire tant leur souvenir est vivace et leur exemple un modèle). Et puis il s'agit, malgré tout, de ne pas renoncer pour autant au discours esthétique, c'est- à-dire à la philosophie, mais de réinterroger les catégories dont nous sommes les légataires et de penser avec et au-delà des limites qu'elles nous assignent. Mais cela ferait l'objet d'un autre ouvrage.

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Algunos filósofos no han vacilado en afirmar que la teoria de la relatividad era el relativismo aplicado a la Física. Para probar su apreciación han aducido algunas expresiones de EINSTEIN -de otros físicosno nos ocuparemos aquí-, que pueden inducir a confusión: así, por ejemplo, la afirmación de que no se puede hablar de la trayectoria deun móvil, de que en la realidad no es válida la ley de composición de ve locidades, etc. Con su acostumbrada brillantez ha dicho ORTEGA YGASSET frases como la siguiente: "Para la física de EINSTEIN, nuestro conocimiento es absoluto, la realidad es la relativa".Para ver si aquellas aprensiones son justificadas y, sobre todo, para ver si se puede admitir lo filosófico que hay en la teoría de la relatividad,vamos a someter a ésta a una dura prueba: a ser examinada por la filosofía que mejor ha sabido armonizar, a nuestro parecer, lo sensible y loideal: la filosofía escolástica, que al no apoyarse en teorías científicas, sino en la observación cierta de las cosas, podemos considerarla comoadecuado instrumento de trabajo. Entre los filósofos escolásticos nos ha parecido muy digno de tenerse en cuenta SUAREZ. El llega, efectivamente,al campo escolástico en una época de intenso renacimiento. Las grandes aportaciones medievales son sometidas por él a una aguda críticay sin integrarse en ninguna escuela, tiene la suficiente libertad de espíritu para seguir sus propios derroteros. Además, en este problema, nose aparta SUAREZ en lo esencial del sentir común de los filósofos escolásticos.

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Construir una identitat europea es sentir-se membre d'una comunitat culturalment plural. Des d'Europa s'han establert diverses mesures per fomentar aquesta construcció d'una identitat europea. En aquest article s'analitzen de forma crítica alguns dels models proposats, els seus fonaments i les mesures educatives adoptades per fer-los realitat, fonamentalment des de la dimensió europea de l'educació. Es defensa un model de construcció de la identitat europea des de la ciutadaia múltiple, per la qual: "l'espai cívic comú europeu" implica la construcció conjunta d'una representació que té en compte les diferències i en el que els punts de vista diferents aconsegueixen complementar-se uns amb els altres. Per això es necessiten estratègies educatives que promoguin una noció de personalitat emancipadora i transcultural.

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[cat] La finalitat d’aquest projecte és aprofundir en el procés d’integració socioeducativa de la joventut migrada a Catalunya, específicament, dels i les joves entre 14 i 18 anys. Entre els resultats destaquem que els joves tenen un concepte força tancat i excloent del concepte de ciutadania com a estatus, i un baix grau de coneixement de la diversitat cultural, especialment els joves autòctons; tot i que tenen una actitud de reconeixement i acceptació, favorable a la convivència intercultural, tant al centre educatiu com al seu barri. No obstant, tenen una visió de la diversitat cultural i del fet migratori en clau de coexistència, sense el reconeixement que suposaria un pas més per a la convivència. La immigració és vista com un col·lectiu vulnerable, amb un baix nivell econòmic i cultural i que també és percebut com un problema i, fins i tot, com a causant de les dificultats que actualment pateix i travessa el conjunt de la societat. Els joves tendeixen a relacionar-se amb el seu grup cultural, i responen de forma passiva en la comprensió i actuació davant dels problemes i assumptes públics. Entre els elements que valoren per sentir-se ciutadà té una especial importància la llengua. Els joves que fa més de 10 anys que viuen a Catalunya són els que tendeixen a tenir un sentiment de pertinença cívica amb el lloc de residència. De fet, com més temps porten els joves estrangers vivint al lloc d’acollida, perden importància elements d’identificació cultural del país d’origen, però la religió, les celebracions populars, l’art i la tendència a formar parella són elements identitaris del lloc d’origen, més estables. Es demana una intervenció urgent en diversos nivells i destinades a diferents agents. Destaquem: -La importància d’una acollida afectiva i efectiva, -Potenciar espais de trobada, -Treballar els prejudicis, -Transversalitzar l’educació intercultural, - Potenciació de l’aprenentatge de la llengua catalana, -Formació del professorat en competències interculturals.

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'Problemas fundamentales de la gramática del español como 2/L' es un volumen que apreciarán y agradecerán todos aquellos profesores o futuros profesores y aprendices de nivel superior que cuenten con un bagaje formativo filológico-lingüístico, ya que el metalenguaje que se emplea en las explicaciones y en los epígrafes hará sentir cómodo y seguro a este tipo de lector, hispanista, ya acostumbrado a reflexionar sobre la lengua española pero que necesita aprender a analizarla desde la perspectiva de quien no la tiene como lengua materna.

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Com sabem, hi ha suficients símptomes per afirmar que el sistema escolar català no acaba d"aconseguir un desenvolupament òptim de la fluïdesa oral en català que pogués permetre als alumnes que no tenen aquesta llengua com a inicial un grau de col·loquialització suficient per poder-la usar sense sentir incomoditat o inseguretat. Certament, això no és la sola responsabi litat del sistema en si sinó també del context demosociolingüístic en què les institucions escolars es troben inserides. Aquest context és caracteritzat, per a molta de la població escolar, per una altíssima concentració residencial d"individus de llengua inicial castellana amb poques oportunitats de relació habitual amb altres persones de llengua inicial catalana. Aquest estat de coses fa que el procés de bilingüització en català hagi de dependre fonamentalment del sistema escolar, ja que no pot obtenir els efectes contextuals d"un contacte sovintejat i habitual entre les poblacions, com el que es produïa encara a Catalunya abans, diguem, del 1960.

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La reforma de l'ensenyament secundari ha estat i és encara un tema polémic, controvertit. En sentir crítiques referents a l'estat actual de l'ensenyament secundari per part de professionals procedents de sectors deis diferents estaments educatius, tant si aquestes crítiques són favorables a la reforma com si no ho són, és facil percebre un ambient general de preocupació. Davant d'aquest ambient, cal pensar que alguna cosa no deu acabar d'anar bé perqué s'hagi creat un clima de descontent tan generalitzat.