957 resultados para CELL-PROLIFERATION
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Immune protection from intracellular pathogens depends on the generation of terminally differentiated effector and of multipotent memory precursor CD8 T cells, which rapidly regenerate effector and memory cells during recurrent infection. The identification of factors and pathways involved in CD8 T cell differentiation is of obvious importance to improve vaccination strategies. Here, we show that mice lacking T cell factor 1 (Tcf-1), a nuclear effector of the canonical Wingless/Integration 1 (Wnt) signaling pathway, mount normal effector and effector memory CD8 T cell responses to infection with lymphocytic choriomeningitis virus (LCMV). However, Tcf-1-deficient CD8 T cells are selectively impaired in their ability to expand upon secondary challenge and to protect from recurrent virus infection. Tcf-1-deficient mice essentially lack CD8 memory precursor T cells, which is evident already at the peak of the primary response, suggesting that Tcf-1 programs CD8 memory cell fate. The function of Tcf-1 to establish CD8 T cell memory is dependent on the catenin-binding domain in Tcf-1 and requires the Tcf-1 coactivators and Wnt signaling intermediates beta-catenin and gamma-catenin. These findings demonstrate that the canonical Wnt signaling pathway plays an essential role for CD8 central memory T cell differentiation under physiological conditions in vivo. They raise the possibility that modulation of Wnt signaling may be exploited to improve the generation of CD8 memory T cells during vaccination or for therapies designed to promote sustained cytotoxic CD8 T cell responses against tumors.
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Diabetes is a growing epidemic with devastating human, social and economic impact. It is associated with significant changes in plasma concentrations of lipoproteins. We tested the hypothesis that lipoproteins modulate the function and survival of insulin-secreting cells. We first detected the presence of several receptors that participate in the binding and processing of plasma lipoproteins and confirmed the internalization of fluorescent LDL and HDL particles in insulin-secreting β-cells. Purified human VLDL and LDL particles reduced insulin mRNA levels and β-cell proliferation, and induced a dose-dependent increase in the rate of apoptosis. In mice lacking the LDL receptor, islets showed a dramatic decrease in LDL uptake and were partially resistant to apoptosis caused by LDL. VLDL-induced apoptosis of β-cells involved caspase-3 cleavage and reduction in levels of the c-Jun N-terminal (JNK) Interacting Protein-1 (IB1/JIP-1). In contrast, the pro-apoptotic signaling of lipoproteins was antagonized by HDL particles or by a small peptide inhibitor of JNK. The protective effects of HDL were mediated, in part, by inhibition of caspase-3 cleavage and activation of the protein kinase Akt/PKB. Heart disease is a major cause of morbidity and mortality among patients with diabetes. When heart failure is refractory to medical therapy and cannot be improved by electrical resynchronization, percutaneous angioplasty or coronary graft bypass surgery, heart transplantation remains a "last resort" therapy. Nevertheless, it is limited by the side effects of immunosuppressive drugs and chronic rejection. Localized expression of immunomodulatory genes in the donor organ can create a state of immune privilege within the graft, and was performed in rodent hearts by infecting cells with an adenovirus encoding indoleamine 2,3-dioxygenase (IDO), the rate-limiting enzyme in the catabolism of tryptophane. Other strategies are based on genetic manipulation of dendritic cells (DCs) with immunosuppressive genes and in vitro exposure of DCs to agents that prevent their maturation by inflammatory cytokines. Finally, we used 5-bromo-2'-deoxyuridine, which is incorporated into DNA and diluted with cell division, to identify long-term label retaining cells in the adult rodent heart. The majority of these cells were positive for the stem cell antigen-1 (Sca-1) and negative for the endothelial precursor marker CD31. They formed cardiospheres in vitro and showed differentiation potential into mesenchymal cell lineages. When cultured in cardiomyogenic differentiation medium, they expressed cardiac-specific genes. Taken together, these data provide evidence of slow-cycling stem cells in the rodent heart. Chronic shortage of donor organs opens the way to cardiac stem cell therapy in humans, although the long way from animal experimentation to routine therapy in patients may still take several years. - Du diabète de type 2 à la maladie coronarienne : trois études sur les dysfonctions de la cellule sécrétrice d'insuline induites par les dyslipidémies, l'immunomodulation dans la transplantation cardiaque, et la thérapie par des cellules souches myocardiques. Le diabète de type 2 a pris les dimensions d'une épidémie, avec des conséquences sociales et économiques dont nous n'avons pas encore pris toute la mesure. La maladie s'accompagne souvent d'une dyslipidémie caractérisée par une hypertriglycéridémie, des taux abaissés de cholestérol HDL, et des concentrations de cholestérol LDL à la limite supérieure de ce qui est considéré comme acceptable. L'hypothèse à la base de cette étude est qu'une modification des taux plasmatiques de lipoprotéines pourrait avoir une influence directe sur la cellule β sécrétrice d'insuline en modifiant sa fonction, sa durée de vie et son taux de régénération. Dans un premier temps, nous avons mis en évidence, sur la cellule β, la présence de plusieurs récepteurs impliqués dans la captation des lipoprotéines. Nous avons confirmé la fonctionnalité de ces récepteurs en suivant l'internalisation de LDL et de HDL marqués. En présence de VLDL ou de LDL humains, nous avons observé une diminution de la transcription du gène de l'insuline, une prolifération cellulaire réduite, et une augmentation de l'apoptose, toutes fonctions de la dose et du temps d'exposition. L'apoptose induite par les VLDL passe par une activation de la caspase-3 et une réduction du taux de la protéine IB1/JIP-1 (Islet Brain1/JNK Interacting Protein 1), dont une mutation est associée à une forme monogénique de diabète de type 2. Par opposition, les HDL, ainsi que des peptides inhibiteurs de JNK, sont capables de contrer la cascade pro-apoptotique déclenchée, respectivement, par les LDL et les VLDL. Ces effets protecteurs comprennent l'inhibition du clivage de la caspase-3 et l'activation de la protéine kinase Akt/PKB. En conclusion, les lipoprotéines sont des éléments clés de la survie de la cellule β, et pourraient contribuer au dysfonctionnement observé dans le pancréas endocrine au cours du développement du diabète. La maladie cardiaque, et plus particulièrement la maladie coronarienne, est une cause majeure de morbidité et de mortalité chez les patients atteints de diabète. Plusieurs stratégies sont utilisées quotidiennement pour pallier les atteintes cardiaques: traitements médicamenteux, électromécaniques par resynchronisation électrique, ou communément appelés « interventionnels » lorsqu'ils font appel à l'angioplastie percutanée. La revascularisation du myocarde par des pontages coronariens donne également de très bons résultats dans certaines situations. Il existe toutefois des cas où plus aucune de ces approches n'est suffisante. La transplantation cardiaque est alors la thérapie de choix pour un nombre restreint de patients. La thérapie génique, en permettant l'expression locale de gènes immunomodulateurs dans l'organe greffé, permet de diminuer les réactions de rejet inhérentes à toute transplantation (à l'exception de celles réalisées entre deux jumeaux homozygotes). Nous avons appliqué chez des rongeurs cette stratégie en infectant le coeur greffé avec un adénovirus codant pour l'enzyme indoleamine 2,3-dioxygénase (IDO), une enzyme clé dans le catabolisme du tryptophane. Nous avons procédé de manière identique in vitro en surexprimant IDO dans les cellules dendritiques, dont le rôle est de présenter les antigènes aux lymphocytes Τ du receveur. Des expériences similaires ont été réalisées en traitant les cellules dendritiques avec des substances capables de prévenir, en partie du moins, leur maturation par des agents pro-inflammatoires. Finalement, nous avons exploré une stratégie utilisée couramment en hématologie, mais qui n'en est encore qu'à ses débuts au niveau cardiaque : la thérapie par des cellules souches. En traitant des rongeurs avec un marqueur qui s'incorpore dans l'ADN nucléaire, le 5-bromo- 2'-deoxyuridine, nous avons identifié une population cellulaire se divisant rarement, positive en grande partie pour l'antigène embryonnaire Sca-1 et négative pour le marqueur endothélial CD31. En culture, ces cellules forment des cardiosphères et sont capables de se différencier dans les principaux types tissulaires mésenchymateux. Dans un milieu de differentiation adéquat, ces cellules expriment des gènes cardiomyocytaires. En résumé, ces données confirment la présence chez le rongeur d'une population résidente de précurseurs myocardiques. En addenda, on trouvera deux publications relatives à la cellule β productrice d'insuline. Le premier article démontre le rôle essentiel joué par la complexine dans l'insulino-sécrétion, tandis que le second souligne l'importance de la protéine IB1/JIP-1 dans la protection contre l'apoptose de la cellule β induite par certaines cytokines.
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Summary : Control of pancreatic ß-cell mass and function by gluco-incretin hormones: Identification of novel regulatory mechanisms for the treatment of diabetes The ß-cells of islets of Langerhans secrete insulin to reduce hyperglycemia. The number of pancreatic islet ß-cells and their capacity to secrete insulin is modulated in normal physiological conditions to respond to the metabolic demand of the organism. A failure of the endocrine pancreas to maintain an adequate insulin secretory capacity due to a reduced ß-cell number and function underlies the pathogenesis of both type 1 and type 2 diabetes. The molecular mechanisms controlling the glucose competence of mature ß-cells, i.e., the magnitude of their insulin secretion response to glucose, ß-cell replication, their differentiation from precursor cells and protection against apoptosis are poorly understood. To investigate these mechanisms, we studied the effects on ß-cells of the gluco-incretin hormones, glucose-dependent insulinotropic polypeptide (GIP) and glucagon-like peptide-1 (GLP-1) which are secreted by intestinal endocrine cells after food intake. Besides acutely potentiating glucose-stimulated insulin secretion, these hormones induce ß-cell differentiation from precursor cells, stimulate mature ß-cell replication, and protect them against apoptosis. Therefore, understanding the molecular basis for gluco-incretin action may lead to the uncovering of novel ß-cell regulatory events with potential application for the treatment or prevention of diabetes. Islets from mice with inactivation of both GIP and GLP-1 receptor genes (dK0) present a defect in glucose-induced insulin secretion and are more sensitive than control islets to cytokine-induced apoptosis. To search for regulatory genes, that may control both glucose competence and protection against apoptosis, we performed comparative transcriptomic analysis of islets from control and dK0 mice. We found a strong down-regulation of the IGF1 Rexpression in dK0 islets. We demonstrated in both a mouse insulin-secreting cell line and primary islets, that GLP-1 stimulated IGF-1R expression and signaling. Importantly, GLP-1induced IGF-1R-dependent Akt phosphorylation required active secretion, indicating the presence of an autocrine activation mechanism. We further showed that activation of IGF-1R signaling was dependent on the secretion of IGF-2 and IGF-2 expression was regulated by nutrients. Finally, we demonstrated that the IGF-Z/IGF-1R autocrine loop was required for GLP-1 i) to protect ß-cells against cytokine-induced apoptosis, ii) to enhance their glucose competence and iii) to increase ß-cell proliferation. Résumé : Contrôle de la masse des cellules ß pancréatiques et de leur fonction par les hormones glucoincrétines: Identification de nouveaux mécanismes régulateurs pour le traitement du diabète Les cellules ß des îlots de Langerhans sécrètent l'insuline pour diminuer l'hyperglycémie. Le nombre de cellules ß et leur capacité à sécréter l'insuline sont modulés dans les conditions physiologiques normales pour répondre à la demande métabolique de l'organisme. Un échec du pancréas endocrine à maintenir sa capacité sécrétoire d'insuline dû à une diminution du nombre et de la fonction des cellules ß conduit au diabète de type 1 et de type 2. Les mécanismes moléculaires contrôlant la compétence au glucose des cellules ß matures, tels que, l'augmentation de la sécrétion d'insuline en réponse au glucose, la réplication des cellules ß, leur différentiation à partir de cellules précurseurs et la protection contre l'apoptose sont encore peu connus. Afin d'examiner ces mécanismes, nous avons étudié les effets sur les cellules ß des hormones gluco-incrétines, glucose-dépendent insulinotropic polypeptide (G1P) et glucagon-like peptide-1 (GLP-1) qui sont sécrétées par les cellules endocrines de l'intestin après la prise alimentaire. En plus de potentialiser la sécrétion d'insuline induite par le glucose, ces hormones induisent la différentiation de cellules ß à partir de cellules précurseurs, stimulent leur prolifération et les protègent contre l'apoptose. Par conséquent, comprendre les mécanismes d'action des gluco-incrétines permettrait de découvrir de nouveaux processus régulant les cellules ß avec d'éventuelles applications dans le traitement ou la prévention du diabète. Les îlots de souris ayant une double inactivation des gènes pour les récepteurs du GIP et du GLP-1 (dK0) présentent un défaut de sécrétion d'insuline stimulée par le glucose et une sensibilité accrue à l'apoptose induite par les cytokines. Afin de déterminer les gènes régulés, qui pourraient contrôler à la fois la compétence au glucose et la protection contre l'apoptose, nous avons effectué une analyse comparative transcriptomique sur des îlots de souris contrôles et dKO. Nous avons constaté une forte diminution de l'expression d'IGF-1R dans les îlots dKO. Nous avons démontré, à la fois dans une lignée cellulaire murine sécrétant l'insuline et dans îlots primaires, que le GLP-1 stimulait l'expression d'IGF-1R et sa voie de signalisation. Par ailleurs, la phosphorylation d'Akt dépendante d'IGF1-R induite parle GLP-1 nécessite une sécrétion active, indiquant la présence d'un mécanisme d'activation autocrine. Nous avons ensuite montré que l'activation de la voie de signalisation d'IGF-1R était dépendante de la sécrétion d'IGF-2, dont l'expression est régulée par les nutriments. Finalement, nous avons démontré que la boucle autocrine IGF-2/IGF-1R est nécessaire pour le GLP-1 i) pour protéger les cellules ß contre l'apoptose induite par les cytokines, ii) pour améliorer la compétence au glucose et iii) pour augmenter la prolifération des cellules ß. Résumé tout public : Contrôle de la masse des cellules ß pancréatiques et de leur fonction par les hormones gluco-incrétines: Identification de nouveaux mécanismes régulateurs pour le traitement du diabète Chez les mammifères, la concentration de glucose sanguine (glycémie) est régulée et maintenue à une valeur relativement constante d'environ 5 mM. Cette régulation est principalement contrôlée par 2 hormones produites par les îlots pancréatiques de Langerhans: l'insuline sécrétée par les cellules ß et le glucagon sécrété par les cellules a. A la suite d'un repas, l'augmentation de la glycémie entraîne la sécrétion d'insuline ce qui permet le stockage du glucose dans le foie, les muscles et le tissu adipeux afin de diminuer le taux de glucose circulant. Lors d'un jeûne, la diminution de la glycémie permet la sécrétion de glucagon favorisant alors la production de glucose par le foie, normalisant ainsi la glycémie. Le nombre de cellules ß et leur capacité sécrétoire s'adaptent aux variations de la demande métabolique pour assurer une normoglycémie. Une destruction complète ou partielle des cellules ß conduit respectivement au diabète de type 1 et de type 2. Bien que l'augmentation de la glycémie soit le facteur stimulant de la sécrétion d'insuline, des hormones gluco-incrétines, principalement le GLP-1 (glucagon-like peptide-1) et le GIP (glucose-dependent insulinotropic polypeptide) sont libérées par l'intestin en réponse aux nutriments (glucose, acides gras) et agissent au niveau des cellules ß, potentialisant la sécrétion d'insuline induite par le glucose, stimulant leur prolifération, induisant la différentiation de cellules précurseurs en cellules ß matures et les protègent contre la mort cellulaire (apoptose). Afin d'étudier plus en détail ces mécanismes, nous avons généré des souris déficientes pour les récepteurs du GIP et du GLP-l. Les îlots pancréatiques de ces souris présentent un défaut de sécrétion d'insuline stimulée par le glucose et une sensibilité accrue à l'apoptose par rapport aux îlots de souris contrôles. Nous avons donc cherché les gènes régulés pas ces hormones contrôlant la sécrétion d'insuline et la protection contre l'apoptose. Nous avons constaté une forte diminution de l'expression du récepteur à l'IGF-1 (IGF-1R) dans les îlots de souris déficientes pour les récepteurs des gluco-incrétines. Nous avons démontré dans un model de cellules ß en culture et d'îlots que le GLP-1 augmentait l'expression d'IGF-1R et la sécrétion de son ligand (IGF-2) permettant l'activation de la voie de signalisation. Finalement, nous avons montré que l'activation de la boucle IGF-2/IGF-1R induite par le GLP-1 était nécessaire pour la protection contre l'apoptose, l'augmentation de la sécrétion et la prolifération des cellules ß.
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The acquisition of neuroendocrine (NE) characteristics by prostate cancer (PCa) cells is closely related to tumour progression and hormone resistance. The mechanisms by which NE cells influence PCa growth and progression are not fully understood. Macrophage migration inhibitory factor (MIF) is a pro-inflammatory cytokine involved in oncogenic processes, and MIF serum levels correlate with aggressiveness of PCa. Here, we investigated the regulation and the functional consequences of MIF expression during NE transdifferentiation of PCa cells. NE differentiation (NED) of LNCaP cells, initiated either by increasing intracellular levels of cAMP or by culturing cells in an androgen-depleted medium, was associated with markedly increased MIF release. Yet, intracellular MIF protein and mRNA levels and MIF gene promoter activity decreased during NED of LNCaP cells, suggesting that NED favours MIF release despite decreasing MIF synthesis. Adenoviral-mediated forced MIF expression in NE-differentiated LNCaP cells increased cell proliferation without affecting the expression of NE markers. Addition of exogenous recombinant MIF to LNCaP and PC-3 cells stimulated the AKT and ERK1/2 signalling pathways, the expression of genes involved in PCa, as well as proliferation and resistance to paclitaxel and thapsigargin-induced apoptosis. Altogether, these data provide evidence that increased MIF release during NED in PCa may facilitate cancer progression or recurrence, especially following androgen deprivation. Thus, MIF could represent an attractive target for PCa therapy.
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Members of the tumor necrosis factor (TNF) family induce pleiotropic biological responses, including cell growth, differentiation, and even death. Here we describe a novel member of the TNF family, designated BAFF (for B cell activating factor belonging to the TNF family), which is expressed by T cells and dendritic cells. Human BAFF was mapped to chromosome 13q32-34. Membrane-bound BAFF was processed and secreted through the action of a protease whose specificity matches that of the furin family of proprotein convertases. The expression of BAFF receptor appeared to be restricted to B cells. Both membrane-bound and soluble BAFF induced proliferation of anti-immunoglobulin M-stimulated peripheral blood B lymphocytes. Moreover, increased amounts of immunoglobulins were found in supernatants of germinal center-like B cells costimulated with BAFF. These results suggest that BAFF plays an important role as costimulator of B cell proliferation and function.
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Human Ag-specific CD8(+) T lymphocytes are heterogeneous and include functionally distinct populations. In this study, we report that at least two distinct mechanisms control the expansion of circulating naive, memory, and effector CD8(+) T lymphocytes when exposed to mitogen or Ag stimulation. The first one leads to apoptosis and occurs shortly after in vitro stimulation. Susceptibility to cell death is prominent among primed T cell subsets, and it is inversely correlated with the size of the ex vivo Bcl-2(high) population within these subsets. Importantly, the Bcl-2(high) phenotype is associated to the proportion of responsive CD8(+) T cells, independently of their differentiation stage. The second one depends on the expression of newly synthesized cyclin-dependent kinase inhibitor p16(INK4a) that occurs in a significant fraction of T cells that had been actively cycling, leading to their cell cycle arrest upon stimulation. Strikingly, accumulation of p16(INK4a) protein preferentially occurs in naive as opposed to primed derived T lymphocytes and is not related to apoptosis. Significant levels of p16 are readily detectable in a small number of ex vivo CD8(+) T cells. Our observations reveal that activation-induced p16 expression represents an alternative process to apoptosis, limiting the proliferation potential of activated naive derived T lymphocytes.
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Mouse mammary tumor virus (MMTV[SW]) encodes a superantigen expressed by infected B cells. It evokes an antibody response specific for viral envelope protein, indicating selective activation of antigen-specific B cells. The response to MMTV(SW) in draining lymph nodes was compared with the response to haptenated chicken gamma globulin (NP-CGG) using flow cytometry and immunohistology. T cell priming occurs in both responses, with T cells proliferating in association with interdigitating dendritic cells in the T zone. T cell proliferation continues in the presence of B cells in the outer T zone, and B blasts then undergo exponential growth and differentiation into plasma cells in the medullary cords. Germinal centers develop in both responses, but those induced by MMTV(SW) appear later and are smaller. Most T cells activated in the T zone and germinal centers in the MMTV(SW) response are superantigen specific and these persist for weeks in lymph nodes draining the site MMTV(SW) injection: this contrasts with the selective loss of superantigen-specific T cells from other secondary lymphoid tissues. The results indicate that this viral superantigen, when expressed by professional antigen-presenting cells, drives extrafollicular and follicular B cell differentiation leading to virus-specific antibody production.
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In conditions of T lymphopenia, interleukin (IL) 7 levels rise and, via T cell receptor for antigen-self-major histocompatibility complex (MHC) interaction, induce residual naive T cells to proliferate. This pattern of lymphopenia-induced "homeostatic" proliferation is typically quite slow and causes a gradual increase in total T cell numbers and differentiation into cells with features of memory cells. In contrast, we describe a novel form of homeostatic proliferation that occurs when naive T cells encounter raised levels of IL-2 and IL-15 in vivo. In this situation, CD8(+) T cells undergo massive expansion and rapid differentiation into effector cells, thus closely resembling the T cell response to foreign antigens. However, the responses induced by IL-2/IL-15 are not seen in MHC-deficient hosts, implying that the responses are driven by self-ligands. Hence, homeostatic proliferation of naive T cells can be either slow or fast, with the quality of the response to self being dictated by the particular cytokine (IL-7 vs. IL-2/IL-15) concerned. The relevance of the data to the gradual transition of naive T cells into memory-phenotype (MP) cells with age is discussed.
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Group 3 innate lymphoid cells (ILC3s) have emerged as important cellular players in tissue repair and innate immunity. Whether these cells meaningfully regulate adaptive immune responses upon activation has yet to be explored. Here we show that upon IL-1β stimulation, peripheral ILC3s become activated, secrete cytokines, up-regulate surface MHC class II molecules, and express costimulatory molecules. ILC3s can take up latex beads, process protein antigen, and consequently prime CD4(+) T-cell responses in vitro. The cognate interaction of ILC3s and CD4(+) T cells leads to T-cell proliferation both in vitro and in vivo, whereas its disruption impairs specific T-cell and T-dependent B-cell responses in vivo. In addition, the ILC3-CD4(+) T-cell interaction is bidirectional and leads to the activation of ILC3s. Taken together, our data reveal a novel activation-dependent function of peripheral ILC3s in eliciting cognate CD4(+) T-cell immune responses.
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Hematopoietic stem cells (HSCs) are the most primitive cells in the hematopoietic system and are under tight regulation for self-renewal and differentiation. Notch signals are essential for the emergence of definitive hematopoiesis in mouse embryos and are critical regulators of lymphoid lineage fate determination. However, it remains unclear how Notch regulates the balance between HSC self-renewal and differentiation in the adult bone marrow (BM). Here we report a novel mechanism that prevents HSCs from undergoing premature lymphoid differentiation in BM. Using a series of in vivo mouse models and functional HSC assays, we show that leukemia/lymphoma related factor (LRF) is necessary for HSC maintenance by functioning as an erythroid-specific repressor of Delta-like 4 (Dll4) expression. Lrf deletion in erythroblasts promoted up-regulation of Dll4 in erythroblasts, sensitizing HSCs to T-cell instructive signals in the BM. Our study reveals novel cross-talk between HSCs and erythroblasts, and sheds a new light on the regulatory mechanisms regulating the balance between HSC self-renewal and differentiation.
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Human cytomegalovirus (CMV) infection may be a serious complication related to immunosuppression after solid organ transplantation. Due to their cytotoxicity, T-cells and natural killer (NK) cells target and clear the virus from CMV-infected cells. Although immunosuppressive drugs suppress T-cell proliferation and activation, they do not affect NK cells that are crucial for controlling the infection. The regulation of NK cells depends on a wide range of activating and inhibitory receptors such as the family of killer-cell immunoglobulin-like receptors (KIRs). Several human genetic studies have demonstrated the association of KIR genes with the clearance of infections. Since the respective activities of the different KIR proteins expressed by NK cells during CMV infection have not been extensively studied, we analyzed the expression of KIRs in a cohort of 22 CMV-IgG(+) renal transplant patients at the time of CMV reactivation, after antiviral therapy and 6 months later. Our data revealed a marked expression of KIR3DL1 during the acute phase of the reactivation. We set up an in vitro model in which NK cells, derived either from healthy donors or from transplanted patients, target allogeneic fibroblasts, CMV-infected or uninfected. Our results demonstrate a significant correlation between the lysis of CMV-infected fibroblasts and the expression of KIR3DL1. Blocking experiments with antibodies to MHC-I, to NKG2D and to NKG2C confirmed the importance of KIR3DL1. Consequently, our results suggest that KIR proteins and especially KIR3DL1 could play an important role during CMV-infection or CMV reactivation in immunosuppressed patients.
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During the last decade, extensive research has been performed in the field of orthopedic medicine to develop cell-based therapies for the restoration of injured bone tissue. We previously demonstrated that human primary fetal bone cells (HFBCs) associated with porous scaffolds induced a bone formation in critical calvaria defect; however, the environmental factors regulating their behavior in culture have not been identified. HFBCs (human fetal femur,12 week development) were compared to marrow-derived human mesenchymal stem cells (HMSCs) for their capacity to proliferate and differentiate into osteoblasts under various culture conditions. When cultured in standard alphaMEM medium, PDGF and FGF-2 increased cell proliferation of both cell types. Investigation of the differentiating capacity of HFBCs and HMSCs in a normal culture medium indicated that HFBCs expressed higher expression levels of RUNX2, OSX, and osteogenic markers compared with HMSCs, while SOX9 was expressed at very low levels in both cells types. However, HMSCs, but not HFBCs enhanced osteoblastic markers in response to osteogenic factors. Surprisingly, BMP-2 with osteogenic factors increased cell numbers and reduced osteoblastic differentiation in HFBCs with the opposite effect seen in HMSCs. Associated with a higher expression of osteoblastic markers, HFBCs produced a higher calcified extra cellular matrix compared with HMSCs. Taken together, data presented in this study suggest that HFBCs have characteristics of osteoprecursor cells that are more advanced in their osteogenesis development compared with mesenchymal stem cells, making fetal cells an interesting biological tool for treatment of skeletal defects and diseases.
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Le diabète est une maladie chronique caractérisée par une élévation du taux de sucre dans le sang aussi appelé « glycémie » reflétant un état pathologique. L'élévation de la glycémie au long cours a des répercussions délétères sur nombreux de nos tissus et organes d'où l'apparition de complications sévères chez les sujets diabétiques pouvant atteindre les yeux, les reins, le système nerveux, le système cardiovasculaire et les membres inférieurs. La carence en une hormone essentielle à notre organisme, l'insuline, est au coeur du développement de la maladie. L'insuline induit la captation du glucose circulant dans le sang en excès suite à une prise alimentaire riche en glucides et favorise son utilisation et éventuellement son stockage dans les tissus tels que le foie, le tissu adipeux et les muscles. Ainsi, l'insuline est vitale pour réguler et maintenir stable notre niveau de glycémie. Les cellules bêta du pancréas sont les seules entités de notre corps capables de produire de l'insuline et une perte de fonctionnalité associée à leur destruction ont été mises en cause dans le processus pathologique du diabète de type 2. Cependant la pleine fonctionnalité et la maturation des cellules bêta n'apparaissent qu'après la naissance lorsque le pancréas en développement a atteint sa masse adulte définitive. Enfin, une fois la masse des cellules bêta définitive établie, leur nombre et volume restent relativement constants au cours de la vie adulte chez un sujet sain. Néanmoins, au cours de périodes critiques les besoins en insuline sont augmentés tel qu'observé chez les femmes enceintes et les personnes obèses qui ont une perte de sensibilité à l'insuline qui se traduit par la nécessité de sécréter plus d'insuline afin de maintenir une glycémie normale. Dans l'hypothèse où la compensation n'a pas lieu ou n'est pas aboutie, le diabète se développe. Le processus de maturation postnatale ainsi que les événements compensatoires sont donc des étapes essentielles et de nombreuses questions sont encore non résolues concernant l'identification des mécanismes les régulant. Parmi les acteurs potentiels figurent de petites molécules d'ARN découvertes récemment appelées microARNs et qui ont été rapidement suggérées très prometteuses dans l'identification de nouvelles cibles thérapeutiques dans le cadre du diabète et d'autres pathologies. Les microARNs vont réguler l'expression de notre génome sans en modifier la séquence, phénomène également appelé épigénétique, ce qui résulte en des différences de comportement et de fonction cellulaires. Les microARNs sont donc susceptibles de jouer un rôle clé dans l'ensemble des processus biologiques et notre environnement associé à nos prédispositions génétiques peuvent grandement modifier leur niveau et donc leur action, qui à son tour se répercutera sur notre état physiologique. En effet nous avons identifié des changements de microARNs dans les cellules d'îlots pancréatiques de modèles animaux (rats et souris) associés à un état de résistance à l'insuline (grossesse et obésité). Par le biais d'expériences in vitro sur des cellules bêta extraites de rats et conservées en culture, nous avons pu analyser de plus près l'implication des microARNs dans la capacité des cellules bêta à sécréter de l'insuline mais aussi à se multiplier et à survivre au sein d'un environnement toxique. Ainsi, nous avons identifié des microARNs qui participent positivement à la compensation des cellules bêta, sous la direction d'hormones telles les estrogènes ou d'une hormone libérée par l'intestin au cours de la digestion (l'inerétine GLP1) et qui est largement utilisée comme agent thérapeutique dans la médication contre le diabète. Dans un second temps nous avons utilisé une stratégie similaire afin de déterminer le rôle de microARNs préalablement détectés comme étant changés au cours du développement postnatal des cellules bêta chez le rat. Cette étude a également mené à l'identification de microARNs participant à la maturation et à l'expansion de la masse des cellules bêta sous l'influence de la composition du régime alimentaire et des besoins en insuline adéquats qui en dépendent. Ces études apportent la vision de nouveaux mécanismes moléculaires impliquant les microARNs et démontrant leur importance pour le bon fonctionnement des cellules bêta et leur capacité d'adaptation à l'environnement. -- Les cellules bêta sont une composante des îlots pancréatiques de Langerhans et sont des cellules hautement différenciées qui ont l'unique capacité de sécréter de l'insuline sous l'influence des nutriments suite à une prise alimentaire. L'insuline facilite l'incorporation de glucose dans ses tissus cibles tels le foie, le tissu adipeux et les muscles. Bien que les besoins en insuline soient relativement constants au cours de la vie d'un individu sain, certaines conditions associées à un état de résistance à l'insuline, telles la grossesse ou l'obésité, requièrent une libération d'insuline majorée. En cas de résistance à l'insuline, une dysfonction des cellules bêta plus ou moins associée à leur mort cellulaire, conduisent à une sécrétion d'insuline insuffisante et au développement d'une hyperglycémie chronique, caractéristique du diabète de type 2. Jusqu'à présent, les mécanismes moléculaires sous- jacents à la compensation des cellules bêta ou encore menant à leur dysfonction restent peu connus. Découverts récemment, les petits ARNs non-codant appelés microARNs (miARNs), suscitent un intérêt grandissant de par leur potentiel thérapeutique pour la prise en charge et le traitement du diabète. Les miARNs sont de puissants régulateurs de l'expression génique qui lient directement le 3'UTR de leurs ARN messagers cibles afin d'inhiber leur traduction ou d'induire leur dégradation, ce qui leur permet de contrôler des fonctions biologiques multiples. Ainsi, nous avons pris pour hypothèse que les miARNs pourraient jouer un rôle essentiel en maintenant la fonction des cellules bêta et des processus compensatoires afin de prévenir le développement du diabète. Lors d'une première étude, une analyse transcriptomique a permis l'identification de miARNs différemment exprimés au sein d'îlots pancréatiques de rattes gestantes. Parmi eux, le miR-338-3p a démontré la capacité de promouvoir la prolifération et la survie des cellules bêta exposées à des acides gras saturés et des cytokines pro-inflammatoires, sans altérer leur propriété sécrétrice d'insuline. Nous avons également identifié deux hormones reconnues pour leurs propriétés bénéfiques pour la physiologie de la cellule bêta, l'estradiol et l'incrétine GLP1, qui régulent les niveaux du miR-338-3p. Ce miARN intègre parfaitement les voies de signalisation de ces deux hormones dépendantes de l'AMP cyclique, afin de contrôler l'expression de nombreux gènes conduisant à son action biologique. Dans un projet ultérieur, notre objectif était de déterminer la contribution de miARNs dans l'acquisition de l'identité fonctionnelle des cellules bêta en période postnatale. En effet, directement après la naissance les cellules bêta sont reconnues pour être encore immatures et incapables de sécréter de l'insuline spécifiquement en réponse à l'élévation de la glycémie. Au contraire, la réponse insulinique induite par les acides aminés ainsi que la biosynthèse d'insuline sont déjà fonctionnelles. Nos recherches ont permis de montrer que les changements de miARNs corrélés avec l'apparition du phénotype sécrétoire en réponse au glucose, sont régis par la composition nutritionnelle du régime alimentaire et des besoins en insuline qui en découlent. En parallèle, le taux de prolifération des cellules bêta est considérablement réduit. Les miARNs que nous avons étudiés coordonnent des changements d'expression de gènes clés impliqués dans l'acquisition de propriétés vitales de la cellule bêta et dans la maintenancé de son identité propre. Enfin, ces études ont permis de clairement démontrer l'importance des miARNs dans la régulation de la fonction des cellules bêta pancréatiques. -- Beta-cells are highly differentiated cells localized in the pancreatic islets and are characterized by the unique property of secreting insulin in response to nutrient stimulation after meal intake. Insulin is then in charge of facilitating glucose uptake by insulin target tissues such as liver, adipose tissue and muscles. Despite insulin needs stay more or less constant throughout life of healthy individuals, there are circumstances such as during pregnancy or obesity which are associated to insulin resistance, where insulin needs are increased. In this context, defects in beta-cell function, sometimes associated with beta-cell loss, may result in the release of inappropriate amounts of insulin leading to chronic hyperglycemia, properly defined as type 2 diabetes mellitus. So far, the mechanisms underlying beta- cell compensation as well as beta-cell failure remain to be established. The recently discovered small non-coding RNAs called microRNAs (miRNAs) are emerging as interesting therapeutic targets and are bringing new hope for the treatment of diabetes. miRNAs display a massive potential in regulating gene expression by directly binding to the 3'UTR of messenger RNAs and by inhibiting their translation and/or stability, enabling them to modify a wide range of biological functions. In view of this, we hypothesized that miRNAs may play an essential role in preserving the functional beta-cell mass and permitting to fight against beta-cell exhaustion and decompensation that can lead to diabetes development. In a first study, global profiling in pancreatic islets of pregnant rats, a model of insulin resistance, led to the identification of a set of differentially expressed miRNAs. Among them, miR-338- 3p was found to promote beta-cell proliferation and survival upon exposure of islet cells to pro- apoptotic stimuli such as saturated fatty acids or pro-inflammatory cytokines, without impairment in their capacity to release insulin. We also discovered that miR-338-3p changes are driven by two hormones, the estradiol and the incretin GLP1, both well known for their beneficial impact on beta- cell physiology. Consistently, we found that miR-338-3p integrates the cAMP-dependent signaling pathways regulated by these two hormones in order to control the expression of numerous genes and execute its biological functions. In a second project, we aimed at determining whether miRNAs contribute to the acquisition of beta-cell identity. Indeed, we confirmed that right after birth beta-cells are still immature and are unable to secrete insulin specifically in response to elevated concentrations of glucose. In contrast, amino acid-stimulated insulin release as well as insulin biosynthesis are already fully functional. In parallel, newborn beta-cells are proliferating intensively within the expanding pancreas. Interestingly, we demonstrated that the miRNA changes and the subsequent acquisition of glucose responsiveness is influenced by the diet composition and the resulting insulin needs. At the same time, beta-cell proliferation declines. The miRNAs that we have identified orchestrate expression changes of essential genes involved in the acquisition of specific beta-cell properties and in the maintenance of a mature beta-cell identity. Altogether, these studies clearly demonstrate that miRNAs play important roles in the regulation of beta-cell function.
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OBJECTIVE: Fibrotic changes are initiated early in acute respiratory distress syndrome. This may involve overproliferation of alveolar type II cells. In an animal model of acute respiratory distress syndrome, we have shown that the administration of an adenoviral vector overexpressing the 70-kd heat shock protein (AdHSP) limited pathophysiological changes. We hypothesized that this improvement may be modulated, in part, by an early AdHSP-induced attenuation of alveolar type II cell proliferation. DESIGN: Laboratory investigation. SETTING: Hadassah-Hebrew University and University of Pennsylvania animal laboratories. SUBJECTS: Sprague-Dawley Rats (250 g). INTERVENTIONS: Lung injury was induced in male Sprague-Dawley rats via cecal ligation and double puncture. At the time of cecal ligation and double puncture, we injected phosphate-buffered saline, AdHSP, or AdGFP (an adenoviral vector expressing the marker green fluorescent protein) into the trachea. Rats then received subcutaneous bromodeoxyuridine. In separate experiments, A549 cells were incubated with medium, AdHSP, or AdGFP. Some cells were also stimulated with tumor necrosis factor-alpha. After 48 hrs, cytosolic and nuclear proteins from rat lungs or cell cultures were isolated. These were subjected to immunoblotting, immunoprecipitation, electrophoretic mobility shift assay, fluorescent immunohistochemistry, and Northern blot analysis. MEASUREMENTS AND MAIN RESULTS: Alveolar type I cells were lost within 48 hrs of inducing acute respiratory distress syndrome. This was accompanied by alveolar type II cell proliferation. Treatment with AdHSP preserved alveolar type I cells and limited alveolar type II cell proliferation. Heat shock protein 70 prevented overexuberant cell division, in part, by inhibiting hyperphosphorylation of the regulatory retinoblastoma protein. This prevented retinoblastoma protein ubiquitination and degradation and, thus, stabilized the interaction of retinoblastoma protein with E2F1, a key cell division transcription factor. CONCLUSIONS: : Heat shock protein 70-induced attenuation of cell proliferation may be a useful strategy for limiting lung injury when treating acute respiratory distress syndrome if consistent in later time points.
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PURPOSE: The phosphoinositide 3-kinase (PI3K)/Akt pathway is frequently activated in human cancer and plays a crucial role in medulloblastoma biology. We were interested in gaining further insight into the potential of targeting PI3K/Akt signaling as a novel antiproliferative approach in medulloblastoma. EXPERIMENTAL DESIGN: The expression pattern and functions of class I(A) PI3K isoforms were investigated in medulloblastoma tumour samples and cell lines. Effects on cell survival and downstream signaling were analyzed following down-regulation of p110alpha, p110beta, or p110delta by means of RNA interference or inhibition with isoform-specific PI3K inhibitors. RESULTS: Overexpression of the catalytic p110alpha isoform was detected in a panel of primary medulloblastoma samples and cell lines compared with normal brain tissue. Down-regulation of p110alpha expression by RNA interference impaired the growth of medulloblastoma cells, induced apoptosis, and led to decreased migratory capacity of the cells. This effect was selective, because RNA interference targeting of p110beta or p110delta did not result in a comparable impairment of DAOY cell survival. Isoform-specific p110alpha inhibitors also impaired medulloblastoma cell proliferation and sensitized the cells to chemotherapy. Medulloblastoma cells treated with p110alpha inhibitors further displayed reduced activation of Akt and the ribosomal protein S6 kinase in response to stimulation with hepatocyte growth factor and insulin-like growth factor-I. CONCLUSIONS: Together, our data reveal a novel function of p110alpha in medulloblastoma growth and survival.