904 resultados para glucose 6 phosphate dehydrogenase
Resumo:
EpsinR is a clathrin-coated vesicle (CCV) enriched 70-kD protein that binds to phosphatidylinositol-4-phosphate, clathrin, and the gamma appendage domain of the adaptor protein complex 1 (AP1). In cells, its distribution overlaps with the perinuclear pool of clathrin and AP1 adaptors. Overexpression disrupts the CCV-dependent trafficking of cathepsin D from the trans-Golgi network to lysosomes and the incorporation of mannose-6-phosphate receptors into CCVs. These biochemical and cell biological data point to a role for epsinR in AP1/clathrin budding events in the cell, just as epsin1 is involved in the budding of AP2 CCVs. Furthermore, we show that two gamma appendage domains can simultaneously bind to epsinR with affinities of 0.7 and 45 microM, respectively. Thus, potentially, two AP1 complexes can bind to one epsinR. This high affinity binding allowed us to identify a consensus binding motif of the form DFxDF, which we also find in gamma-synergin and use to predict that an uncharacterized EF-hand-containing protein will be a new gamma binding partner.
Resumo:
Background The diagnosis of gestational diabetes (GDM) during pregnancy can lead to anxiety. Little research has focused on the education these women receive and how this is best delivered in a busy clinic. Aim This study evaluated the impact of an innovative patient-centred educational DVD on anxiety and glycaemic control and in newly diagnosed women with GDM. Method 150 multi-ethnic women, aged 19-44 years, from three UK hospitals were randomised to either standard care plus DVD (DVD group, n=77) or standard care alone (control group, n=73) at GDM diagnosis. Women were followed up at their next clinic visit at a mean ± SD of 2.5 ± 1.6 weeks later. Primary outcomes were anxiety (State-Trait Anxiety Inventory) and mean 1-hour postprandial capillary self-monitored blood glucose for all meals, on day prior to follow-up. Secondary outcomes included pregnancy specific stress (Pregnancy Distress Questionnaire), emotional adjustment to diabetes (Appraisal of Diabetes Scale), self-efficacy (Diabetes Empowerment Scale) and GDM knowledge (non-validated questionnaire). Other outcomes included mean fasting and 1-hour postprandial blood glucose at each meal, on day prior to follow-up. Women in the DVD group completed a feedback questionnaire on the resource. Results No significant difference between the DVD and control group were reported, for anxiety (37.7 ± 11.7 vs 36.2 ± 10.9; mean difference after adjustment for covariates (95%CI) 2.5 (-0.8, 5.9) or for mean 1-hour postprandial glucose (6.9 ± 0.9 vs 7.0 ± 1.2 mmol/L; -0.2 (-0.5, 0.2). Similarly, no significant differences in the other psychosocial variables were identified between the groups. However, the DVD group had significantly lower postprandial breakfast glucose compared to the control group (6.8 ± 1.2 vs 7.4 ± 1.9 mmol/L; -0.5 (-1.1, -<0.1; p=0.04). Using a scale of 0-10, 84% rated the DVD 7 or above for usefulness (10 being very useful), and 88% rated it 7 or above when asked if they would recommend to a friend (10 being very strongly recommend). Women described the DVD as ‘reassuring’, ‘a fantastic tool’, that ‘provided a lot of information in a quick and easy way’ and ‘helped reinforce all the information from clinic’. Discussion While no significant change was observed in anxiety or mean postprandial glucose, the DVD was rated highly by women with GDM and may be a useful resource to assist with educating newly diagnosed women. This project is supported by BRIDGES, an IDF programme supported by an educational grant from Lilly Diabetes.
Resumo:
Dissertação de Mestrado, Biologia Marinha, Especialização em Biotecnologia Marinha, Faculdade de Ciências do Mar e do Ambiente, Universidade do Algarve, 2008
Resumo:
Les infections à Salmonella Enteritidis chez les humains sont associées à la consommation d’œufs ou d’ovoproduits contaminés. La vaccination est un outil utilisé pour diminuer les risques d’infection à SE chez la volaille, mais avec des résultats variables. Au Canada deux bactérines, MBL SE4C et Layermune, sont couramment utilisées pour lutter contre SE. Cependant, leur efficacité n’a pas été complètement déterminée chez les poules pondeuses plus âgées. Par ailleurs, la capacité de ces vaccins à prévenir la transmission verticale et horizontale n’a pas encore été étudiée. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’effet des deux bactérines sur la réponse immunitaire chez les poules pondeuses, de vérifier la protection conférée par ces vaccins contre l’infection expérimentale à SE, et d’identifier des protéines immunogènes afin de développer un vaccin sous-unitaire. Les oiseaux ont été vaccinés avec deux protocoles d’immunisation en cours d’élevage (soit à 12 et 18, ou à 16 semaines d’âge). Le groupe contrôle a été injecté avec la solution saline. Les oiseaux ont été inoculés per os avec 2 x 109 CFU de la souche SE lysotype 4 à 55 ou à 65 semaines d’âge. Les anticorps (IgG et IgA) ont été mesurés à différents temps avec un ELISA maison en utilisant l’antigène entier de SE. La phagocytose, flambée oxydative, les populations des splénocytes B et T ont été analysées en utilisant la cytométrie en flux. Les signes cliniques, l’excrétion fécale, la contamination des jaunes d’œufs et l’invasion des salmonelles dans les organes ont été étudiés pour évaluer l’efficacité de protection. La transmission horizontale a aussi été étudiée en évaluant l’infection à SE chez les oiseaux mis en contact avec les oiseaux inoculés. Les protéines immunogènes ont été identifiées par SDS-PAGE et Western blot à l’aide d’antisérums prélevés suite à la vaccination et/ou à l’infection expérimentale/naturelle, puis caractérisées par la spectrométrie de masse. Le protocole de vaccination avec deux immunisations a généré un niveau élevé de séroconversion à partir de 3 jusqu’à 32-34 semaines post-vaccination par rapport à celui avec une seule immunisation (p < 0.02), mais il n’y avait plus de différence entre les groupes à 54 et 64 semaines d’âge. Il n’y a pas eu de corrélation entre les niveaux d’IgG et les taux d’isolement des salmonelles dans les organes et des jaunes d’œuf. La production des IgA n’a été observée que chez les oiseaux vaccinés avec 2 injections de MBL SE4C (p ≤ 0.04). Après l’infection expérimentale, la production des IgA a été significativement plus élevée aux jours 1 et 7 p.i dans l’oviducte des oiseaux vaccinés (sauf pour le groupe vacciné avec 2 injections de Layermune) par comparaison avec le groupe contrôle (p ≤ 0.03). Seule la bactérine MBL SE4C a eu un effet protecteur contre la contamination des jaunes d’œuf chez les oiseaux infectés. Ce vaccin réduit partiellement en utilisant deux immunisations, le taux d’excrétion fécale des salmonelles chez les oiseaux inoculés et les oiseaux horizontalement infectés (p ≤ 0.02). Cinq des protéines identifiées par la spectrométrie de masse sont considérées comme des protéines potentiellement candidates pour une étude plus approfondie de leur immonogénicité: Lipoamide dehydrogenase, Enolase (2-phosphoglycerate dehydratase) (2-phospho-D-glycerate hydro-lyase), Elongation factor Tu (EF-Tu), Glyceraldehyde-3-phosphate dehydrogenase (GAPDH) et DNA protection during starvation protein. En général, les bactérines ont induit une immunité humorale (IgG et IgA) chez les poules pondeuses. Cette réponse immunitaire a protégé partiellement les oiseaux quant à l’élimination des salmonelles, la contamination des jaunes d’œuf, ainsi que la transmission horizontale. Dans cette étude, la bactérine MBL SE4C (avec deux immunisations) s’est montrée plus efficace pour protéger les oiseaux que la bactérine Layermune. Nos résultats apportent des informations objectives et complémentaires sur le potentiel de deux bactérines pour lutter contre SE chez les poules pondeuses. Étant donné la protection partielle obtenue en utilisant ces vaccins, l’identification des antigènes immunogènes a permis de sélectionner des protéines spécifiques pour l’élaboration éventuelle d’un vaccin plus efficace contre SE chez les volailles.
Resumo:
Les sites apuriniques/apyrimidiniques (AP) sont des sites de l’ADN hautement mutagène. Les dommages au niveau de ces sites peuvent survenir spontanément ou être induits par une variété d’agents. Chez l’humain, les sites AP sont réparés principalement par APE1, une enzyme de réparation de l’ADN qui fait partie de la voie de réparation par excision de base (BER). APE1 est une enzyme multifonctionnelle; c’est une AP endonucléase, 3’-diestérase et un facteur redox impliqué dans l’activation des facteurs de transcription. Récemment, il a été démontré qu’APE1 interagit avec l’enzyme glycolytique GAPDH. Cette interaction induit l’activation d’APE1 par réduction. En outre, la délétion du gène GAPDH sensibilise les cellules aux agents endommageant l’ADN, induit une augmentation de formation spontanée des sites AP et réduit la prolifération cellulaire. A partir de toutes ces données, il était donc intéressant d’étudier l’effet de la délétion de GAPDH sur la progression du cycle cellulaire, sur la distribution cellulaire d’APE1 et d’identifier la cystéine(s) d’APE1 cible(s) de la réduction par GAPDH. Nos travaux de recherche ont montré que la déficience en GAPDH cause un arrêt du cycle cellulaire en phase G1. Cet arrêt est probablement dû à l’accumulation des dommages engendrant un retard au cours duquel la cellule pourra réparer son ADN. De plus, nous avons observé des foci nucléaires dans les cellules déficientes en GAPDH qui peuvent représenter des agrégats d’APE1 sous sa forme oxydée ou bien des focis de la protéine inactive au niveau des lésions d’ADN. Nous avons utilisé la mutagénèse dirigée pour créer des mutants (Cys en Ala) des sept cystéines d’APE1 qui ont été cloné dans un vecteur d’expression dans les cellules de mammifères. Nous émettons l’hypothèse qu’au moins un mutant ou plus va être résistant à l’inactivation par oxydation puisque l’alanine ne peut pas s’engager dans la formation des ponts disulfures. Par conséquent, on anticipe que l’expression de ce mutant dans les cellules déficientes en GAPDH pourrait restaurer une distribution cellulaire normale de APE1, libérerait les cellules de l’arrêt en phase G1 et diminuerait la sensibilité aux agents endommageant l’ADN. En conclusion, il semble que GAPDH, en préservant l’activité d’APE1, joue un nouveau rôle pour maintenir l’intégrité génomique des cellules aussi bien dans les conditions normales qu’en réponse au stress oxydatif.
Resumo:
Bien que l’environnement intra-utérin défavorable soit associé à des conditions pathologiques à l’âge adulte, les mécanismes mis en place in utero ne sont pas encore élucidés. Nous avons établi un modèle de restriction de croissance intra-utérine (RCIU) en donnant une diète faible en sodium à la rate pendant la dernière semaine de gestation. Ce modèle se caractérise par une diminution de perfusion placentaire et une redistribution du flot sanguin, favorisant l’irrigation des organes nobles (cœur et cerveau) au détriment du rein fœtal. De plus, l’expression rénale du facteur de croissance endothéliale vasculaire (VEGF) est diminuée chez le fœtus. L’hypothèse de travail est que la néoglucogenèse hépatique et rénale augmente chez les fœtus RCIU afin de compenser la diminution de perfusion placentaire, et que l’expression rénale des récepteurs de VEGF (Flt-1 et Flk-1) est altérée à la suite de la redistribution du flot sanguin. Nos objectifs étaient de comparer l’expression protéique des enzymes de la néoglucogenèse et des récepteurs de VEGF entre les fœtus témoins et RCIU. L’aldolase B, la fructose-1,6-biphosphatase et la glucose-6-phosphatase augmentent dans les reins de fœtus RCIU par rapport aux témoins alors qu’aucun changement n’est observé dans le foie. De plus, l’expression de ces enzymes est différente selon le sexe du fœtus. Une diminution de Flt-1 est notée dans les reins de fœtus RCIU. Nos résultats démontrent que des adaptations surviennent chez le fœtus à la suite d’une insulte intra-utérine favorisant sa survie mais ayant des conséquences telles que la dysfonction rénale observée chez les adultes de ce modèle animal. À long terme, ces travaux pourront permettre d’entrevoir des avenues pour mieux identifier les approches de prévention lors de naissance à la suite d’une RCIU.
Resumo:
Nous avons utilisé une approche ethnobotanique pour identifier des espèces de plantes utilisées par les Cris afin de traiter les symptômes du diabète de type 2. Larix laricina du Roi (L. laricina) a récemment été identifiée comme une des meilleures plantes qui a stimulé le transport de glucose dans les cellules C2C12 et fortement potentialisé la différenciation des 3T3-L1 en indiquant une sensibilité potentiellement accrue à l’insuline. Ensuite, ces études de criblage ont été effectuées sur des extraits éthanolique (EE) en utilisant une série de bioessais in vitro. Cependant, les préparations traditionnelles des plantes sont souvent faites avec l’eau chaude. Le but de cette thèse de doctorat était d’isoler les principes actifs de L. laricina par un fractionnement guidé par l’adipogenèse; d’évaluer et de comparer l’activité et les mécanismes antidiabétiques des EE et des extraits aqueux (HWE) de ces 17 plantes. Pour le fractionnement de L. laricina, on a isolé plusieurs composés connus et identifié un nouveau composé actif cycloartane triterpene, qui a amélioré fortement l’adipogenèse et a été responsable en partie de l’activité adipogénique (potentiellement similaire à l’effet sensibilisateur à l’insuline des glitazone) de l’extrait éthanolique issu de l’écorce de L. laricina. Pour le métabolisme lipidique, nos résultats ont confirmé que 10 parmi les 17 EE ont augmenté la différenciation des adipocytes alors que 2 extraits seulement l’ont inhibée. Les HWE ont montré une faible activité adipogénique ou antiadipogénique. Les EE de R. groenlandicum et K. angustifolia ont le PPAR γ (peroxisome proliferator-activated receptor γ), le SREBP-1 (sterol regulatory element binding protein-1) et le C/EBP (CCAAT-enhancer binding proteins) α, alors que ceux de P. balsamifera et A. incana les ont inhibés. L’effet inhibiteur de P. balsamifera a également été prouvé d’avoir impliqué l’activation de la protéine kinase activée par l’AMP (AMPK). Les EE et HWE de R. groenlandicum ont stimulé les mêmes facteurs de transcription alors que les extraits aqueux d’autres plantes sélectionnées ont perdu ces effets en comparaison avec leurs extraits éthanoliques respectifs. L’analyse phytochimique a également identifié le groupe des espèces actives et inactives, notamment lorsque les espèces ont été séparées par famille de plante. Finalement concernant l’homéostasie de glucose, nos résultats ont confirmé que plusieurs EE ont stimulé le transport de glucose musculaire et inhibé l’activité de la glucose-6-phosphatase (G6Pase) hépatique. Certains des HWE ont partiellement ou complètement perdu ces activités antidiabétiques par rapport aux EE, tandis qu’une seule plante (R.groenlandicum) a juste conservé un potentiel similaire entre les EE et HWE dans les deux essais. Dans les cellules musculaires, les EE de R.groenlandicum, A. incana et S. purpurea ont stimulé le transport de glucose en activant la voie de signalisation de l’AMPK et en augmentant le niveau d’expression des GLUT4. En comparaison avec les EE, les HWE de R.groenlandicum ont montré des activités similaires; les HWE de A. incana ont complètement perdu leur effet sur tous les paramètres étudiés; les HWE de S. purpurea ont activé la voie de l’insuline au lieu de celle de l’AMPK pour augmenter le transport de glucose. Dans les cellules H4IIE, les EE et HWE des 5 plantes ont activé la voie de l’AMPK, et en plus les EE et HWE de 2 plantes ont activé la voie de l’insuline. La quercétine-3-O-galactoside et la quercétine 3-O-α-L-arabinopyranoside ont été identifiées comme des composés ayant un fort potentiel antidiabétique et donc responsables de l'activité biologique des plantes HWE actifs avec le transport du glucose. En conclusion, on a isolé plusieurs composés connus et identifié un nouveau triterpène actif à partir du fractionnement de L. laricina. Nous avons fourni également une preuve directe pour l'évaluation et la comparaison d'une action analogue à l'insuline ou insulino-sensibilisateur des EE et HWE de plantes médicinales Cris au niveau de muscle, de foie et de tissus adipeux. Une partie de leur action peut être liée à la stimulation des voies de signalisation intracellulaire insulino-dépendante et non-insulino-dépendante, ainsi que l’activation de PPARγ. Nos résultats indiquent que les espèces de plantes, les tissus ou les cellules cibles, ainsi que les méthodes d'extraction sont tous des déterminants significatifs de l'activité biologique de plantes médicinales Cris sur le métabolisme glucidique et lipidique.
Resumo:
Le tri et le transport efficace des hydrolases acides vers le lysosome jouent un rôle critique pour la fonction des cellules. Plus de 50 maladies humaines sont dues à des mutations des enzymes lysosomales, des protéines régulant des processus-clés du transport vers le lysosome ou des enzymes effectuant des modifications posttraductionnelles importantes pour la fonction du lysosome. L’objectif de cette thèse est d’identifier des protéines et des mécanismes permettant à la cellule de réguler le transport des enzymes vers le lysosome. Nous avons formulé l’hypothèse que des protéines mutées dans des maladies lysosomales et dont les fonctions étaient inconnues pouvaient jouer un rôle dans le transport vers le lysosome. Les céroïdes-lipofuscinoses neuronales forment une famille de maladies lysosomales rares mais sont aussi les maladies neurodégénératives infantiles les plus fréquentes. Plusieurs gènes impliqués dans les NCL encodent des protéines aux fonctions inconnues. Les travaux présentés dans cette thèse ont identifié la protéine « ceroid lipofuscinosis neuronal-5 » (CLN5) qui est localisée à l’endosome et au lysosome comme élément nécessaire au recrutement et à l’activation de rab7. Rab7 est une protéine Rab-clé qui contrôle le trafic à l’endosome tardif. Cette petite GTPase est impliquée dans le recrutement de retromer, un complexe protéique qui régule le trafic de l’endosome vers l’appareil de Golgi des récepteurs de tri lysosomal comme sortilin et le récepteur du mannose-6-phosphate. Dans les cellules où CLN5 est déplété, les récepteurs de tri lysosomal sont moins recyclés plus rapidement dégradés. En utilisant des expériences de photomarquage nous avons aussi pu démontrer que Rab7 est moins activées en l’absence de CLN5. Pour exécuter leur fonction les protéines rabs doivent être recrutée à la membrane et activées par l’échange d’une molécule de GDP pour une molécule de GTP. Le recrutement des Rabs à la membrane nécessite une modification posttraductionnelle lipidique pour être facilités. En utilisant un modèle de levures nous avons démontré que l’homologue de Rab7, Ypt7 est palmitoylée. Nous avons aussi démontré que la palmitoyltransférase Swif1 est nécessaire au recrutement de Ypt7 à la membrane. Nous avons aussi remarqué que les sous- unités de retromer chez la levure sont moins recrutées lorsque les palmitoyltransférases sont déplétées. Dans les cellules de mammifères nous avons démontré que Rab7 est également palmitoylé et que cette palmitoylation est possiblement effectuée par les palmitoyltransférases DHHC1 et DHHC8. La palmitoylation de Rab7 a lieu sur les cystéines en C-terminal qui sont nécessaires au recrutement membranaire et qui auparavant étaient uniquement décrites comme prénylées. En utilisant la méthode de « click chemistry » nous avons découvert que lorsque la prénylation de Rab7 est bloquée le niveau de palmitoylation augmente. Pour caractériser l’interaction entre CLN5 et Rab7 nous avons performé des expériences afin d’établir définitivement la topologie de cette protéine. Nous avons ainsi démontré que CLN5 est une protéine hautement glycosylée qui est initialement traduite en protéine transmembranaire et subséquemment clivée par un membre de la famille des peptidase de peptide signal (SPP). Cette protéine soluble peut alors possiblement interagir avec CLN3 qui est aussi palmitoylée pour recruter et activer Rab7. Nos études suggèrent pour la première fois que CLN5 pourrait être un recruteur et un activateur de Rab7 qui agirait avec la protéine CLN3 pour séquestrer Rab7 avec les autres récepteurs palmitoylés et permettre leur recyclage vers l’appareil de Golgi.
Resumo:
Le diabète de type 2 est une maladie chronique dont l’incidence est en augmentation continuelle. Le risque de développer le diabète de type 2 chez les populations autochtones du Canada est de trois à cinq fois plus élevé que le reste de la population canadienne. La forêt boréale comporte plusieurs plantes médicinales ayant un potentiel pour le traitement ou la prévention du diabète. Certaines de ces plantes font partie de la médecine traditionnelle et alternative Crie. Des enquêtes ethnobotaniques ont amené notre équipe de recherche à identifier 17 extraits de plantes médicinales utilisées par les Cris d’Eeyou Istchee (Baie James, Québec) pour traiter les symptômes du diabète. Parmi ces extraits, certains ont montré des activités anti-diabétiques au niveau des cellules musculaires, des adipocytes et dans des études in vivo réalisées chez des animaux. Le but de cette thèse est d’élucider l’effet de ces 17 plantes sur l’homéostasie hépatique de glucose, d’identifier l’espèce la plus prometteuse et isoler ces constituants actifs. De même, le bleuet nain du genre Vaccinium angustifolium fait partie de la forêt boréale canadienne et est connu pour ses activités anti-diabétiques. Une biotransformation du jus de bleuet lui confère une activité antioxydante accrue et un profil biologique différent. Le deuxième but de cette thèse est d’élucider les mécanismes d’action par lesquels le jus de bleuet biotransformé (BJ) exerce son effet anti-diabétique et d’identifier ses principes actifs. Les résultats ont montré que trois extraits de plantes Cris se sont démarqués par leur effet sur l’homéostasie hépatique de glucose. Picea glauca exerce son effet en diminuant la production de glucose alors que Larix laricina agit en augmentant le stockage de glucose. Abies balsamea a montré le profil le plus prometteur, elle agit simultanément en diminuant l’activité de la Glucose-6-phosphatase (G6Pase) via la stimulation des voies insulino-dépendante et - indépendante et en augmentant l’activité de la Glycogène synthétase (GS) suite à la phosphorylation de la Glycogène synthase kinase-3. Le fractionnement de l’extrait d’Abies balsamea guidé par les deux bioessais a mené à l’isolation de trois composés actifs; l’acide abiétique (AA), l’acide déhydroabiétique (DAA) et le squalène (SQ). Les principes actifs ont montré le même mécanisme d’action que l’extrait brut en diminuant l’activité de la G6Pase et augmentant celle de la GS ainsi qu’en activant les voies de signalisation impliquées. Le DAA ii s’est démarqué par son effet le plus puissant et très comparable à celui de l’extrait d’Abies balsamea dans toutes les expériences. De son côté le BJ a montré un effet sur la diminution de la production hépatique de glucose, l’augmentation de son stockage ainsi que l’augmentation de son transport dans le muscle. Son fractionnement guidé par les bioessais a permis d’isoler sept fractions dont trois étaient les plus actives. L’identification des constituants de ces fractions actives a mené à isoler quatres composés phénoliques; l’acide chlorogénique, l’acide gallique, l’acide protocatéchique et le catéchol. Le catéchol s’est démarqué avec ses effets les plus puissants en diminuant l’activité de la G6Pase, augmentant celle de la GS et en stimulant le transport de glucose dans le muscle. Les résultats de cette thèse indiquent que la diminution de la production hépatique de glucose peut s’ajouter au profil anti-diabétique de certaines plantes médicinales Cries et surtout à celui d’A.balsamea dont les composés actifs peuvent aider dans le développement de nouvelles molécules anti-diabétiques. De plus, les résultats de cette thèse ont montré que l’activité antidiabétique du BJ implique le contrôle de l’homéostasie de glucose au niveau du foie et du muscle. L’identification du catéchol comme principe actif avec potentiel anti-diabétique prometteur pourra servir pour des fins thérapeutiques ultérieures.
Resumo:
We conducted the first molecular phylogenetic study of Ficus section Malvanthera (Moraceae; subgenus Urostigma) based on 32 Malvanthera accessions and seven outgroups representing other sections of Ficus subgenus Urostigma. We used DNA sequences from the nuclear ribosomal internal and external transcribed spacers (ITS and ETS), and the glyceraldehyde-3-phosphate dehydrogenase (G3pdh) region. Phylogenetic analysis using maximum parsimony, maximum likelihood and Bayesian methods recovered a monophyletic section Malvanthera to the exclusion of the rubber fig, Ficus elastica. The results of the phylogenetic analyses do not conform to any previously proposed taxonomic subdivision of the section and characters used for previous classification are homoplasious. Geographic distribution, however, is highly conserved and Melanesian Malvanthera are monophyletic. A new subdivision of section Malvanthera reflecting phylogenetic relationships is presented. Section Malvanthera likely diversified during a period of isolation in Australia and subsequently colonized New Guinea. Two Australian series are consistent with a pattern of dispersal out of rainforest habitat into drier habitats accompanied by a reduction in plant height during the transition from hemi-epiphytic trees to lithophytic trees and shrubs. In contradiction with a previous study of Pleistodontes phylogeny suggesting multiple changes in pollination behaviour, reconstruction of changes in pollination behaviour on Malvanthera, suggests only one or a few gains of active pollination within the section. (C) 2008 Elsevier Inc. All rights reserved.
Resumo:
Background: Transcriptomic techniques are now being applied in ecotoxicology and toxicology to measure the impact of stressors and develop understanding of mechanisms of toxicity. Microarray technology in particular offers the potential to measure thousands of gene responses simultaneously. However, it is important that microarrays responses should be validated, at least initially, using real-time quantitative polymerase chain reaction (QPCR). The accurate measurement of target gene expression requires normalisation to an invariant internal control e. g., total RNA or reference genes. Reference genes are preferable, as they control for variation inherent in the cDNA synthesis and PCR. However, reference gene expression can vary between tissues and experimental conditions, which makes it crucial to validate them prior to application. Results: We evaluated 10 candidate reference genes for QPCR in Daphnia magna following a 24 h exposure to the non-steroidal anti-inflammatory drug (NSAID) ibuprofen (IB) at 0, 20, 40 and 80 mg IB l(-1). Six of the 10 candidates appeared suitable for use as reference genes. As a robust approach, we used a combination normalisation factor (NF), calculated using the geNorm application, based on the geometric mean of three selected reference genes: glyceraldehyde-3-phosphate dehydrogenase, ubiquitin conjugating enzyme and actin. The effects of normalisation are illustrated using as target gene leukotriene B4 12-hydroxydehydrogenase (Ltb4dh), which was upregulated following 24 h exposure to 63-81 mg IB l(-1). Conclusions: As anticipated, use of the NF clarified the response of Ltb4dh in daphnids exposed to sublethal levels of ibuprofen. Our findings emphasise the importance in toxicogenomics of finding and applying invariant internal QPCR control(s) relevant to the study conditions.
Resumo:
Five strains of an unusual catalase-negative Gram-positive asporogenous rod-shaped bacterium from human sources were subjected to a polyphasic taxonomic study. The presence of fructose-6-phosphate phosphoketolase, a key enzyme of bifidobacterial hexose metabolism, indicated the strains were members of the genus Bifidobacterium but they did not correspond to any of the recognized species of this genus on the basis of biochemical profiles and whole-cell protein analyses. Comparative 16S rRNA gene sequencing confirmed the placement of the isolates in the genus Bifidobacterium, and demonstrated they represent a hitherto unknown subline within the genus displaying > 5% sequence divergence with recognized species. Based on both phenotypic and phylogenetic criteria, it is proposed that the isolates recovered from human sources be classified as a new species, Bifidobacterium scardovii sp. nov.; the type strain is CCUG 13008T (= DSM 13734T).
Resumo:
The effects, over periods from 3 days to 9 months of administration, of diets containing di-2-ethylhexyl phthalate are very similar to those observed in rats administered diets containing hypolipidemic drugs such as clofibrate. Changes occur in a characteristic order commencing with alterations in the distribution of lipid within the liver, quickly followed by proliferation of hepatic peroxisomes and induction of the specialized P-450 isoenzyme(s) catalyzing omega oxidation of fatty acids. There follows a phase of mild liver damage indicated by induction of glucose-6-phosphatase activity and a loss of glycogen, eventually leading to the formation of enlarged lysosomes through autophagy and the accumulation of lipofuscin. Associated changes are found in the kidney and thyroid. The renal changes are limited to the proximal convoluted tubules and are generally similar to changes found in the liver. The effects on the thyroid are more marked. Although the levels of thyroxine in plasma fail to about half normal values, serum triiodothyronine remains close to normal values while the appearance of the thyroid varies, very marked hyperactivity being noted 7 days after commencement of treatment, this is less marked at 14 days, but even after 9 months treatment there is clear cut evidence for hyperactivity with colloid changes which indicate this has persisted for some time. Straight chain analogs of di-2-ethylhexyl phthalate, di-n-hexyl phthalate and di-n-oxtyl phthalate differ entirely in their short-term effects on the liver and kidney but have similar effects on the thyroid. The short-term in vivo hepatic effects of the three phthalate esters can be reproduced in hepatocytes in tissue culture. All three phthalate esters, as well as clofibrate, have early marked effects on the metabolism of fatty acids in isolated hepatocytes. The nature of these changes is such as to increase storage of lipid in the liver. A hypothesis is presented to explain the progress from these initial metabolic effects to the final formation of liver tumors.
Resumo:
Salivarian trypanosomes pose a substantial threat to livestock, but their full diversity is not known. To survey trypanosomes carried by tsetse in Tanzania, DNA samples from infected proboscides of Glossina pallidipes and G. swynnertoni were identified using fluorescent fragment length barcoding (FFLB), which discriminates species by size polymorphisms in multiple regions of the ribosomal RNA locus. FELLB identified the trypanosomes in 65 of 105 (61.9%) infected proboscides, revealing 9 mixed infections. Of 7 different FFLB profiles, 2 were similar but not identical to reference West African Trypanosoma vivax; 5 other profiles belonged to known species also identified in fly midguts. Phylogenetic analysis of the glycosomal glyceraldehyde phosphate dehydrogenase gene revealed that the Tanzanian T. vivax samples fell into 2 distinct groups, both outside the main chide of African and South American T. vivax. These new T. vivax genotypes were common and widespread in tsetse in Tanzania. The T. brucei-like trypanosome previously described from tsetse midguts was also found in 2 proboscides, demonstrating a salivarian transmission route. Investigation of mammalian host range and pathogenicity will reveal the importance of these new trypanosomes for the epidemiology and control of animal trypanosomiasis in East Africa.
Resumo:
The genetic diversity and phylogeographical patterns of Trypanosoma species that infect Brazilian bats were evaluated by examining 1043 bats from 63 species of seven families captured in Amazonia, the Pantanal, Cerrado and the Atlantic Forest biomes of Brazil. The prevalence of trypanosonne-infected bats, as estimated by haemoculture, was 12.9%, resulting in 77 Cultures of isolates, most morphologically identified as Trypanosoma cf. cruzi, classified by barcoding using partial sequences from ssrRNA gene into the subgenus Schizotrypanum and identified as T. cruzi (15), T cruzi marinkellei (37) or T. cf. dionisii (25). Phylogenetic analyses using nuclear ssrRNA, glycosomal glyceraldehyde 3-phosphate dehydrogenase (gGAPDH) and mitochondrial cytochrome b (Cyt b) gene sequences generated three clades, which clustered together forming the subgenus Schizotrypanum. In addition to vector association, bat trypanosomes were related by the evolutionary history, ecology and phylogeography of the bats. Tryponosoma cf. dionisii trypanosomes (32.4%) infected 12 species from four bat families captured in all biomes, from North to South Brazil, and clustered with T. dionisii from Europe despite being separated by some genetic distance. Trypanosoma cruzi marinkellei (49.3%) was restricted to phyllostomid bats from Amazonia to the Pantanal (North to Central). Trypanosoma cruzi (18.2%) was found mainly in vespertilionid and phyllostomid bats from the Pantanal/Cerrado and the Atlantic Forest (Central to Southeast), with a few isolates from Amazonia. (C) 2009 Australian Society for Parasitology Inc. Published by Elsevier Ltd. All rights reserved.