999 resultados para Français (langue) -- Rimes -- Dictionnaires


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Article consacré à ce "complice" central dans l'oeuvre d'Alexakis, pour qui on peut dire que le français est, contrairement à l'adage, la langue du Robert. A l'entrée « dictionnaire » du Grand Robert, on trouve une citation d'Alexakis. On ne s'en étonne guère tant la pratique du dictionnaire occupe une place centrale dans la deuxième partie de son oeuvre. Certains écrivains ont pu déplorer l'entrave à l'expressivité que constitue l'usage littéraire d'une langue étrangère et dire comme Cioran que « changer de langue, c'est écrire une lettre d'amour avec un dictionnaire ». Or Alexakis n'y verrait rien de mal qui met régulièrement en scène l'attachement complice d'un écrivain à un lexique, une encyclopédie ou un Trésor. Explorant les intervalles qui se créent entre le sujet multilingue et ses langues d'expression, plusieurs de ses textes vérifient ces deux propositions : que la langue n'est pas une ; et que l'on peut aussi être séparé de sa langue première. Par une lecture de La Langue maternelle ([1995] 2006), cet article se propose de montrer comment Alexakis actualise les potentialités que Roland Barthes attribuait au dictionnaire. Débordant son « ustensilité », il devient pour le narrateur de ce roman une véritable « machine à rêver », à la fois adjuvant et résultat de la quête de sa langue maternelle.

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Cette recherche vise à décrire 1) les erreurs lexicales commises en production écrite par des élèves francophones de 3e secondaire et 2) le rapport à l’erreur lexicale d’enseignants de français (conception de l’erreur lexicale, pratiques d’évaluation du vocabulaire en production écrite, modes de rétroaction aux erreurs lexicales). Le premier volet de la recherche consiste en une analyse d’erreurs à trois niveaux : 1) une description linguistique des erreurs à l’aide d’une typologie, 2) une évaluation de la gravité des erreurs et 3) une explication de leurs sources possibles. Le corpus analysé est constitué de 300 textes rédigés en classe de français par des élèves de 3e secondaire. L’analyse a révélé 1144 erreurs lexicales. Les plus fréquentes sont les problèmes sémantiques (30%), les erreurs liées aux propriétés morphosyntaxiques des unités lexicales (21%) et l’utilisation de termes familiers (17%). Cette répartition démontre que la moitié des erreurs lexicales sont attribuables à une méconnaissance de propriétés des mots autres que le sens et la forme. L’évaluation de la gravité des erreurs repose sur trois critères : leur acceptation linguistique selon les dictionnaires, leur impact sur la compréhension et leur degré d’intégration à l’usage. Les problèmes liés aux registres de langue sont généralement ceux qui sont considérés comme les moins graves et les erreurs sémantiques représentent la quasi-totalité des erreurs graves. Le troisième axe d’analyse concerne la source des erreurs et fait ressortir trois sources principales : l’influence de la langue orale, la proximité sémantique et la parenté formelle entre le mot utilisé et celui visé. Le second volet de la thèse concerne le rapport des enseignants de français à l’erreur lexicale et repose sur l’analyse de 224 rédactions corrigées ainsi que sur une série de huit entrevues menées avec des enseignants de 3e secondaire. Lors de la correction, les enseignants relèvent surtout les erreurs orthographiques ainsi que celles relevant des propriétés morphosyntaxiques des mots (genre, invariabilité, régime), qu’ils classent parmi les erreurs de grammaire. Les erreurs plus purement lexicales, c’est-à-dire les erreurs sémantiques, l’emploi de termes familiers et les erreurs de collocation, demeurent peu relevées, et les annotations des enseignants concernant ces types d’erreurs sont vagues et peu systématiques, donnant peu de pistes aux élèves pour la correction. L’évaluation du vocabulaire en production écrite est toujours soumise à une appréciation qualitative, qui repose sur l’impression générale des enseignants plutôt que sur des critères précis, le seul indicateur clair étant la répétition. Les explications des enseignants concernant les erreurs lexicales reposent beaucoup sur l’intuition, ce qui témoigne de certaines lacunes dans leur formation en lien avec le vocabulaire. Les enseignants admettent enseigner très peu le vocabulaire en classe au secondaire et expliquent ce choix par le manque de temps et d’outils adéquats. L’enseignement du vocabulaire est toujours subordonné à des tâches d’écriture ou de lecture et vise davantage l’acquisition de mots précis que le développement d’une réelle compétence lexicale.