906 resultados para Currency question
Resumo:
Fragilisé dans son statut et dans son savoir, constamment exposé à une redéfinition de son travail, l'individu contemporain est de moins en moins en mesure de s'assurer de son identité sociale par une identité professionnelle, alors même que les exigences d'implication de soi dans son emploi sont de plus en plus élevées. Comment, en tant que société, ferons-nous face à ce cocktail explosif : d'une part, une extériorité croissante de l'individu à la mission qu'il remplit en tant qu'elle lui est de plus en plus étrangère; et d'autre part, l'exigence, déterminée par l'impératif de rentabilité, de son engagement total dans la réalisation de son travail dont il sait par ailleurs qu'il peut disparaître du jour au lendemain à la faveur d'une restructuration des processus de travail ou de licenciements économiques? Enorme question dans laquelle se joue, sans doute, une part décisive de notre avenir en tant que société : car si, demain, le travail cesse déjouer le rôle intégrateur qu'il a joué depuis la naissance de l'économie industrielle, qu'est-ce qui fera tenir ensemble les individus-travailleurs que nous sommes devenus ?Au travers d'une pluralité de regards disciplinaires allant de la psychologie du travail aux transformations de l'organisation du travail induites par la ©-entreprise en passant par la médecine du travail, la pédagogie, la sociologie des métiers, les contributions réunies ici explorent les mutations récentes advenues dans le travail - en tant qu'il constitue, aujourd'hui encore, le "fait social total ". Le souci commun en est d'interroger la place que le processus organisationnel le plus récent "ménage" à l'individu. Il en est aussi de sonder les stratégies élaborées par celui-ci pour s'y construire et s'y préserver malgré tout, malgré les casses. Sont ainsi offerts différents regards sur la difficulté de l'individu à se forger une place; à conquérir l'estime de soi et de ses semblables par son apport au procès de la production sociale, aussi incontournable qu'impossible. Le présent volume rassemble la majeure partie des contributions présentées dans le cadre d'un cycle de conférences mis sur pied par le Département interfacultaire d'éthique de l'Université de Lausanne et la Haute école de gestion de Neuchâtel au cours des années académiques 2000-2002.
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This communication seeks to draw the attention of researchers and practitioners dealing with forensic DNA profiling analyses to the following question: is a scientist's report, offering support to a hypothesis according to which a particular individual is the source of DNA detected during the analysis of a stain, relevant from the point of view of a Court of Justice? This question relates to skeptical views previously voiced by commentators mainly in the judicial area, but is avoided by a large majority of forensic scientists. Notwithstanding, the pivotal role of this question has recently been evoked during the international conference "The hidden side of DNA profiles. Artifacts, errors and uncertain evidence" held in Rome (April 27th to 28th, 2012). Indeed, despite the fact that this conference brought together some of the world's leading forensic DNA specialists, it appeared clearly that a huge gap still exists between questions lawyers are actually interested in, and the answers that scientists deliver to Courts in written reports or during oral testimony. Participants in the justice system, namely lawyers and jurors on the one hand and forensic geneticists on the other, unfortunately talk considerably different languages. It thus is fundamental to address this issue of communication about results of forensic DNA analyses, and open a dialogue with practicing non-scientists at large who need to make meaningful use of scientific results to approach and help solve judicial cases. This paper intends to emphasize the actuality of this topic and suggest beneficial ways ahead towards a more reasoned use of forensic DNA in criminal proceedings.