ArmA methyltransferase in a monophasic Salmonella enterica isolate from food

The 16S rRNA methyltransferase ArmA is a worldwide emerging determinant that confers high-level resistance to most clinically relevant aminoglycosides. We report here the identification and characterization of a multidrug-resistant Salmonella enterica subspecies I.4,12:i:- isolate recovered from chicken meat sampled in a supermarket on February 2009 in La Reunion, a French island in the Indian Ocean. Susceptibility testing showed an unusually high-level resistance to gentamicin, as well as to ampicillin, expanded-spectrum cephalosporins and amoxicillin-clavulanate. Molecular analysis of the 16S rRNA methyltransferases revealed presence of the armA gene, together with bla(TEM-1), bla(CMY-2), and bla(CTX-M-3). All of these genes could be transferred en bloc through conjugation into Escherichia coli at a frequency of 10(-5) CFU/donor. Replicon typing and S1 pulsed-field gel electrophoresis revealed that the armA gene was borne on an ~150-kb broad-host-range IncP plasmid, pB1010. To elucidate how armA had integrated in pB1010, a PCR mapping strategy was developed for Tn1548, the genetic platform for armA. The gene was embedded in a Tn1548-like structure, albeit with a deletion of the macrolide resistance genes, and an IS26 was inserted within the mel gene. To our knowledge, this is the first report of ArmA methyltransferase in food, showing a novel route of transmission for this resistance determinant. Further surveillance in food-borne bacteria will be crucial to determine the role of food in the spread of 16S rRNA methyltransferase genes worldwide.

Dégradation chimique de l’interface cathodique carbone-fonte de cellules de production d’aluminium

Les producteurs d’aluminium sont des acteurs majeurs dans l’économie du Québec. Le métal gris est apprécié pour sa légèreté et sa résistance à la corrosion. Bien qu’il possède des qualités indéniables, sa production consomme une quantité considérable d’électricité. L’amélioration de l’efficacité énergétique du procédé est donc primordiale d’un point de vue économique et environnemental. L’étude du contact électrique entre le carbone et la fonte à l’intérieur de l’ensemble cathodique fait partie de la liste des paramètres pour optimiser la consommation énergétique de la cellule Hall-Héroult. Ce contact doit offrir une résistance minimale au passage du courant nécessaire pour la réaction d’électrolyse. Au cours du temps, la qualité du contact se dégrade en raison de la transformation physique et chimique des matériaux. Cette thèse se concentre sur l’étude de la dégradation chimique de la surface de la fonte. La première partie étudie la pénétration des composés chimiques provenant du bain d’électrolyse à l’intérieur du bloc de carbone. Le gonflement sodique suit généralement la diffusion du sodium, un sous-produit de la réaction cathodique, et du bain. Le gonflement causé par le sodium a été mesuré directement à l’aide de LVDT alors que la diffusion du bain électrolytique a été déterminée par microtomographie à rayons X. La seconde partie évalue le mécanisme de la dégradation du contact électrique entre le carbone et la fonte. Des travaux en laboratoire ont été réalisés pour quantifier l’impact des paramètres d’opération. Les résultats obtenus ont été comparés par la suite à des échantillons industriels provenant de deux technologies pour évaluer leur degré de dégradation. Un modèle numérique a été calibré à partir de ces résultats pour estimer l’effet de la dégradation de la fonte sur la chute de voltage cathodique. Les résultats démontrent que les paramètres d’opération de la cellule d’électrolyse ont des effets sur la vitesse de pénétration des espèces chimiques dans le bloc de carbone. Un bain plus riche en sodium ou une densité de courant cathodique plus élevée augmente la vitesse de pénétration. La présence d’une nappe d’aluminium au démarrage de l’électrolyse au contraire divise le gonflement et la pénétration du bain de moitié. La vitesse de dégradation de la fonte suit la même tendance. De plus, une augmentation de température de 50 °C provoque une fusion partielle de la surface de la fonte. Ces résultats intégrés au modèle numérique montre que la dégradation du contact entre le carbone et la fonte augmente la chute de voltage cathodique mais aussi change la distribution du courant à la surface du bloc de carbone. La détermination du mécanisme de dégradation de la fonte par des essais en laboratoire combinée avec la pénétration des espèces chimiques constitue l’apport original de cette thèse et ceci permet d’éclaircir le processus d’évolution de ce contact électrique sous condition d’opération.