318 resultados para Cinéma situationniste
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En 1946, Muni de son Rolleiflex, Dib, tout jeune photographie sa ville natale Tlemcen. En 1994, il publie son livre Tlemcen ou les lieux d’écriture, un texte empreint de nostalgie et d’amour pour sa ville et pour son pays. Ses photos y côtoient ses textes anciens dans un biblio personnel. Le lecteur se trouve entre un présent et un passé appelé sémiologiquement de deux procédés différents, mais complémentaires ; l’image et le texte. Dans cet article, nous nous proposons d’étudier comment la photographie s’est installée dans l’œuvre de Dib et comment elle se trouve au centre de son intérêt littéraire et nostalgique à la fois. Puis, nous verrons comment l’intertexte, devenu autotexte, est un moyen de vivre la nostalgie.
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Le cinéma constitue un langage qui témoigne du réel et de l’imaginaire. Et l’image est une forme d’écriture de ce langage. L’expérience qui sera ici relatée est celle de la genèse d’une transécriture cinématographique du recueil de poésie II n’y a plus de chemin, de Jacques Brault. Par ce processus de transécriture, les images mentales générées par la lecture deviennent images cinématographiques et témoignent d’une nouvelle forme d’écriture des poèmes. La transécriture ne s’effectue cependant pas uniquement par la réalisation d’images cinématographiques. Chaque lecteur, tout comme chaque spectateur, est aussi transécrivain. Utilisant les fragments d’images proposées par le poème et comblant les vides de l’univers décrit, le lecteur imagine le poème, crée des images mentales, réalisant pour lui-même un film intérieur. Par conséquent, plus il s’engage dans cette aventure, plus il se voit forcé d’adopter le parcours intrinsèque des images qui le manipulent.
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Alain Robbe-Grillet, d’abord connu en tant que romancier, a dès le début des années 1960 partagé son temps entre le cinéma et la littérature. Après avoir fourni le scénario de L’année dernière à Marienbad, il est passé derrière la caméra et a réalisé une dizaine de films qui, tant par leur forme que leur propos, poursuivent les recherches esthétiques entreprises dans sa pratique littéraire. Plus encore, il nous semble que le début de cette aventure cinématographique marque un tournant dans son œuvre. Alors que le point de vue qui portait les premiers romans — point de vue que les critiques ont rapproché de celui d’une caméra —, marquait déjà la dimension intermédiale de son œuvre, il apparaît que son passage dans la chaise du réalisateur a été le germe d’une radicalisation de sa pratique. Ainsi, les romans et les films qui ont suivi possèdent une portée intermédiale beaucoup plus large. De fait, c’est l’ensemble de la narration qui s’y trouve remise en question par la mise en évidence des spécificités de chacun des médias et par la transposition de procédés propres à la littérature dans le film, et vice versa. C’est par une étude comparative de La maison de rendez-vous (1965) et de L’homme qui ment (1968) que nous montrons en quoi consiste la relation intermédiale que Robbe-Grillet établit entre les disciplines, en plus de mettre en évidence les mécaniques qui, ancrées dans la matérialité des médias, fondent le roman et le film.
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Notre mémoire se penche sur un corpus de films spécifique; il s’agit des westerns américains racontant la construction d’un chemin de fer. Nous traitons ces films comme un sous-genre du western que nous intitulons Railroad Building Story. Est proposé dans notre étude que la structure narrative étant à la base de tous les récits du sous-genre provient d’une idéalisation des faits historiques entourant la construction du premier chemin de fer transcontinental aux États-Unis. Dans le premier chapitre, nous présentons une adaptation de la méthode d’analyse de Vladimir Propp, telle que présentée dans la Morphologie du conte, dans le but d’identifier la structure narrative stable des films du corpus et d’en décrire les unités narratives constantes. L’application de la méthode est effectuée dans le second chapitre, où chacune des unités narratives constantes est expliquée. De plus, nous confrontons ces unités narratives à l’histoire du chemin de fer transcontinental afin d’analyser les rapports idéologiques existant entre ces récits fictionnels et leur référent historique. Cette description sémionarrative et historique de la Railroad Building Story met en évidence sa fonction idéologique permanente en tant que mythe cinématographique du chemin de fer américain. Dans le troisième chapitre, les films sont analysés d’après leur contexte sociohistorique de production. Le chapitre est divisé selon les quatre périodes historiques dans lesquels les films du sous-genre furent réalisés, soit les années 1920, la Grande Dépression, l’ère maccarthyste et le début des années 1960. En analysant les films d’après une approche sociocritique, nous démontrons comment ceux-ci traduisent des préoccupations idéologiques liées au climat social de la nation américaine. Nous expliquons donc comment le mythe du chemin de fer américain se voit réapproprié à chaque période historique, et ce, afin de répondre aux exigences idéologiques contemporaines à la production des films de la Railroad Building Story.
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Le présent mémoire entend analyser la pratique de l’auto-filmage dans deux films : La Pudeur ou l’impudeur (Hervé Guibert) et Tarnation (Jonathan Caouette). Nous regroupons ces long-métrages sous l’étiquette « auto-filmage pathographique ». Le malade, s’émancipant de l’imagerie médicale et des pratiques cinématographiques institutionnelles, reprend l’image filmique à son compte, aidé en cela par une technologie toujours plus ergonomique. Cette résurgence de l’image du corps malade dans le champ social ne se fait pas sans heurt ; l’exposition de corps décharnés et agoniques convoque un imaginaire catastrophiste et contredit les rituels d’effacement du corps auxquels procède la société occidentale. La forme que prend le récit de soi dans l’auto-filmage pathographique dépend de la maladie qui affecte chaque créateur. Nous observons une redéfinition de la sincérité, en lien avec l’exercice autobiographique. Il s’agit d’utiliser, dans l’auto-filmage pathographique, certains procédés fictionnels pour créer un discours sur soi-même dont la véracité repose sur d’autres critères que ceux communément admis. L’auto-filmage pathographique suppose en ce sens un véritable changement d’attitude et la mise en place de techniques de soi. Il induit une forme de réconciliation avec sa propre identité physique et psychique. En cela, l’écriture filmique de soi est un agent transformateur de la vie et un exercice spirituel. Les réalisateurs ne sont cependant pas uniquement tournés vers eux-mêmes. Chacun inclut quelques privilégiés au coeur de sa démarche. Le soin de soi, dans l’auto-filmage pathographique, ne se désolidarise pas du soin des autres. Auto-filmage et caméra subjective entretiennent un lien dialectique qui donne son sens à l’auto-filmage pathographique et voit leur antagonisme éclater. L’individu s’auto-filmant n’est pas seul ; sa démarche n’est pas qu’un solipsisme. Elle se voit dépassée par l’émergence de l’autre dans le champ ou parfois même, sa prise en main de la caméra.
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Tutkimuksen aiheena on Jean Rouchin ja Edgar Morinin ohjaama elokuva Ranskalainen päiväkirja vuodelta 1961 ja sen dokumentaarisuus. Tutkielma osoittaa, miten cinéma vérité -tyylisuunta on tapa, jolla dokumentaarisuus Ranskalaisessa päiväkirjassa toteutuu. Tutkin, minkälaisia uusia näkökulmia teos pystyy dokumentaarisuudellaan aikakauteensa avaamaan. Tyylisuunta-ajattelun lisäksi tarkastelen dokumentaarisuutta myös metodina ja elokuvallisena keinona. Ranskalaisen päiväkirjan ohella alkuperäislähteenä on dokumenttielokuva Un été + 50 (2011), jossa elokuvan tekijät ja henkilöt kertovat tutkittavan elokuvan taustoista 50 vuotta elokuvan ilmestymisen jälkeen. Ranskalainen päiväkirja sijoittuu 1950- ja 1960-lukujen vaihteeseen, jolloin Ranska oli muuttumassa. Suurvalta-asema oli menetetty, ja uutta hyvinvointivaltiota rakennettiin epäyhtenäisen ja vieraantuneen kansakunnan varaan. Kolonialismin jälkimainingeissa ranskalaisten oli määriteltävä suhteensa muun muassa käynnissä olleeseen Algerian sotaan. Autosta oli tullut kulutuskulttuurin symboli, mutta kehittyvä teknologia alkoi tarjota mahdollisuuksia myös elokuvalle ja sen ilmaisukeinojen laajentamiselle. Tutkielma selvittää, miten uusi elokuvateknologia, elokuvanteon representaatiot ja elokuvan välittämä sisältö kytkeytyvät yhteen ja muodostavat perustan Ranskalaisen päiväkirjan dokumentaarisuudelle. Elokuva antaa mahdollisuuden pohtia, miten teknologia ja eri aikakausien ajatuskehikot ovat toimineet vuorovaikutuksessa keskenään. Tyylisuunta-ajattelu kytkee elokuvan myös aikakauden filosofisiin ja elokuvateoreettisiin virtauksiin. Muutoksen mahdollisuudet, todellisuuden luonne ja paikka askarruttivat niin ikään filosofeja, sosiologeja ja muiden alojen taiteilijoita.
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Très puissante au Québec, l'action de l'Église catholique du milieu du Me siècle ne se borne pas seulement à la religion. Elle s'étend dans les domaines de l'éducation, de la santé et des services sociaux. Les nombreuses maisons d'enseignement, les hôpitaux de même que les diverses oeuvres charitables sont majoritairement dirigées par des membres du clergé. Au fil des années, devant les transformations de la société québécoise, ces institutions ont été intimement touchées par les répercussions des interventions d’un État toujours plus soucieux d'améliorer la qualité de ses services. L'évolution du catholicisme québécois constitue la trame de fond sur laquelle l'Accueil de la jeune fille de Sherbrooke a développé sa propre histoire. De 1942 à 1992, l'Église se tourne vers différentes ressources pour préserver son influence, son rayonnement et sa puissance dans ce foyer. Au début des années quarante, le cinéma, les mauvaises fréquentations, la danse, les «grills» sont, selon les bien-pensants, des menaces qu'il faut éviter à tout prix. Devant l'urbanisation et l'industrialisation croissantes, l'Église doit réagir. C'est par l'Action catholique spécialisée qu'elle tentera d'influencer différents milieux. À l'Accueil de la jeune fille de Sherbrooke, les responsables jocistes, conseillées par l'aumônier, tentent d'atténuer ces divers problèmes sociaux intensifiés par le développement de la société urbaine et industrielle. En 1956, la direction de l'Accueil est confiée à la Milice du Rosaire, un institut séculier de Chicoutimi. Au contact des Miliciennes, les jeunes pensionnaires approfondissent leurs connaissances sur cette nouvelle forme de vie dans l'Église. En 1969, la communauté des Filles de la Charité du Sacré-Coeur de Jésus prend la relève. La prise en charge de l'Accueil témoigne de la volonté de ces religieuses de s'assurer une place dans le domaine de l'éducation transformé et de favoriser les contacts avec les jeunes filles. À partir de 1979, la mission de la maison se transforme: l'oeuvre doit désormais répondre à l'évolution des problèmes sociaux et de leur traitement. Les nouveaux besoins de la population incitent désormais les Filles de la Charité à mettre l'accent sur la croissance personnelle de l'individu. De 1942 à 1992, la maison du 217 Belvédère Nord à Sherbrooke offre de nombreux services aux jeunes filles: hébergement, service de placement, assistance, protection et réconfort. Par sa succession de propriétaires de même que par les services dispensés, l'Accueil illustre concrètement la capacité de l'Église d'influencer divers milieux et de conserver son emprise.
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In the dialogue cinema-literature the issue of cinematographic adaptations has been abundantly discussed. This controversy has attended specially to the recoding of the text into cinematographic language, neglecting, nevertheless, the own imprint that the intervention can impose to the work. Therefore, the case of the short film À feu by Mavounia-Kouka based on «Le loup-garou», story by Vian, becomes significant. This one works, in order to question them, with commonplaces also present in the cinematographic work, although re-signified here with the introduction of a Virgin that represents morality. Thus, the subversion of commonplaces becomes in the film a moral questioning.
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Notre étude porte le western crépusculaire et cherche plus précisément à extraire le « crépusculaire » du genre. L'épithète « crépusculaire », héritée du vocabulaire critique des années 1960 et 1970, définit généralement un nombre relativement restreint d'œuvres dont le récit met en scène des cowboys vieillissants dans un style qui privilégie un réalisme esthétique et psychologique, fréquemment associé à un révisionnisme historique, voire au « western pro-indien », mais qui se démarque par sa propension à filmer des protagonistes fatigués et dépassés par la marche de l'Histoire. Par un détour sur les formes littéraires ayant comme contexte diégétique l’Ouest américain (dime-novel et romans de la frontière), nous effectuons des allers et retours entre les formes épique et romanesque, entre l’Histoire et son mythe, entre le littéraire et le filmique pour mieux saisir la relation dyadique qu’entretient le western avec l’écriture, d’une part monumentale et d’autre part critique, de l’Histoire. Moins intéressée à l’esthétique des images qu’aux aspects narratologiques du film pris comme texte, notre approche tire profit des analyses littéraires pour remettre en cause les classifications étanches qui ont marqué l’évolution du western cinématographique. Nous étudions, à partir des intuitions d’André Bazin au sujet du sur-western, les modulations narratives du western ainsi que l’émergence d’une conscience critique à partir de ses héros mythologiques (notamment le cow-boy). Notre approche est à la fois épistémologique et transhistorique en ce qu’elle cherche à dégager du western crépusculaire un genre au-delà des genres, fondé sur une incitation à la narrativisation crépusculaire de la part du spectateur. Cette dernière, concentrée par une approche deleuzienne de l’image-cristal, renvoie non plus seulement à une conception existentialiste du personnage dans l’Histoire, mais aussi à une mise en relief pointue du hors-cadre du cinéma, moment de clairvoyance à la fois pragmatique et historicisant que nous définissons comme une image-fin, une image chronogénétique relevant de la contemporanéité de ses figures et de leurs auteurs.
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Depuis les années 2000, l’apparition du terme Bromance marque la culture populaire américaine. Cette notion est apparue pour définir les amitiés entre hommes au cinéma, à la télévision et sur Internet. Les films de Bromance, caractérisés par une multitude de scènes de déclaration d’amour entre hommes, traduisent bien cette nouvelle façon d’aborder l’amitié au masculin. À travers les définitions de la masculinité dans ces films, l’enjeu de l’hétérosexualité demeure omniprésent. Malgré la fragilisation de certains stéréotypes traditionnels liés au masculin, il n’en demeure pas moins que la notion de «vraie» masculinité persiste et demeure systématiquement liée à l’hétérosexualité des hommes qui partagent cette amitié particulière qu’on appelle Bromance. Dans cette optique, plusieurs stratégies se manifestent pour prouver la masculinité et donc l’hétérosexualité des protagonistes, mais l’une d’entre elles semble être au cœur de ces films. Cette stratégie s’incarne sous la forme d’une compétition entre hommes qui mise sur la capacité à performer un acte conventionnellement associé à l’homosexualité. Sur Internet, des vidéos qui prennent le nom « Gay Chicken » présentent des hommes qui s’embrassent et qui se touchent sans être dérangés ou ébranlés. C’est la capacité à être calme et en contrôle en restant insensible au corps d’un autre homme qui démontrerait le côté inébranlable de son hétérosexualité et donc de sa masculinité. C’est cet esprit du « Gay Chicken » qui se retrouve un peu partout dans l’univers des films de Bromance. Paradoxalement, ces nouveaux «modèles» d’homme doivent pouvoir à la fois incarner une masculinité plus flexible, plus ouverte et sensible, mais doivent également prouver leur virilité. Cette « masculinité contemporaine » brouille les cartes entre ce qui est viril et ce qui ne l’est pas, entre ce qui est féminin et ce qui ne l’est pas et entre ce qui est homosexuel et ce qui ne l’est pas. Les relations homosociales dans le cadre de Bromances présentent alors des opportunités indispensables pour prouver à tous la force de son hétérosexualité. Ce travail de recherche se penchera donc plus précisément sur les paradoxes d’une « masculinité contemporaine » intimement liée à l’orientation hétérosexuelle, par l’entremise de certains films issus de la culture populaire américaine associée à la Bromance. L’objectif est de montrer comment ces films sont des manifestations significatives d’une nouvelle forme d’affirmation identitaire masculine qui passe par des relations homosociales où les tensions et sous-textes homosexuels se multiplient et doivent être réprimés ou invalidés continuellement.
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International audience
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Notre mémoire prend en charge de re-conceptualiser notre nouvel environnement audio-visuel et l’expérience que nous en faisons. À l’ère du numérique et de la dissémination généralisée des images animées, nous circonscrivons une catégorie d’images que nous concevons comme la plus à même d’avoir un impact sur le développement humain. Nous les appelons des images-sons synchrono-photo-temporalisées. Plus spécifiquement, nous cherchons à mettre en lumière leur puissance d’affection et de contrôle en démontrant qu’elles ont une influence certaine sur le processus d’individuation, influence qui est grandement facilitée par l’isotopie structurelle qui existe entre le flux de conscience et leur flux d’écoulement. Par le biais des recherches de Bernard Stiegler, nous remarquons également l’important rôle que jouent l’attention et la mémoire dans le processus d’individuation. L’ensemble de notre réflexion nous fait réaliser à quel point le système d’éducation actuel québécois manque à sa tâche de formation citoyenne en ne dispensant pas un enseignement adéquat des images animées.
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En partant de la documentation filmique de deux performances (Da ist eine kriminelle Berührung in der Kunst [Ulay, 1976] et Data [Gagnon, 2010]) qui a comme particularité commune d’avoir été soumise à des manœuvres cinématographiques, ce mémoire élabore une théorisation permettant de les penser autrement qu’en tant que documents, mais en tant que films, et plus précisément en tant qu’œuvres esthétiques complémentaires à la performance d’origine. Tombant dans une béance théorique par le fait de leur hybridité supposément contradictoire (performance, éphémère/cinéma, préservation), les deux films nous invitent à penser une conceptualisation renouvelée de la performance. Depuis cette perspective, nous démontrerons que, si le geste de performance est lui-même enchâssé dans le geste cinématographique, c’est en fonction de cette co-constitution des œuvres qu’il faut les aborder : en plus de référer à un contenu performatif, ces films performent une réalité inachevée, en termes de classification théorique mais aussi en termes de valeur politique. Nous verrons finalement qu’à travers le thème fédérateur du détournement artistique, pensé dans un rapport critique des institutions culturelles, les deux œuvres ont pour visée une transformation qui a pour but l’établissement de nouveaux rapports sociaux et politiques. Ultimement, nous défendrons que cette intervention à même une structure sociale établie ne soit possible que si la performance d’origine est présentée cinématographiquement, par le concept du geste cinématographique de performance.
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Mon mémoire de recherche-création se divise en deux volets. Le premier volet est une partie théorique qui est partagée en trois parties. Dans l’introduction, je parle de la figure iconique que renvoie l’image de « Che » Guevara. Dans la première partie, je fais une distinction entre une révolution et une révolte. Ensuite, je fais un résumé de différents ouvrages concernant les groupes contestataires dans la littérature québécoise et comment les auteurs ont parlé de révolte et d’identité plutôt que de faire un portrait du révolutionnaire québécois. Parallèlement, je démontre comment le cinéma québécois a dépeint les révolutionnaires, soit de manière ironique et cynique, soit en démontrant le côté humain et héroïque des contestataires. Dans la deuxième partie, j’explique pourquoi j’ai décidé de faire un film documentaire sur les figures de la révolution au Québec. Je parle de mes choix esthétiques, du choix des intervenants, de la voix au cinéma et de la puissance des archives. Mon film documentaire traite spécifiquement de la question des figures contestataires et est complémentaire du mémoire écrit. Dans mon film, j’essaie surtout de démontrer s’il existe des figures contestataires iconiques québécoises qui renvoient à l’idée de la révolution, comme la célèbre image et l’individu qu’était Ernesto « Che » Guevara. Puisqu’il a inspiré des générations de contestataires dont ceux du Québec dans les années 1960 et 1970, quelles personnalités québécoises peuvent être identifiées comme étant des icônes de la révolution?
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Notre travail s'articule autour du film Laurence Anyways (2012), de Xavier Dolan. Nous y explorons la représentation du personnage de femme transgenre. Dans un premier temps, nous procédons à une analyse filmique axée sur la transidentité, puis à une analyse de réception à deux volets : celle dans la presse, mais aussi celle des personnes trans. Enfin, nous précisons la démarche de recherche-création ayant mené à la réalisation d'un documentaire où figurent deux personnes trans qui témoignent de leurs rapports à la représentation des personnes trans dans les médias audiovisuels contemporains.