Tipagem das células do infiltrado inflamatório peritumoral em carcinoma de células escamosas da mucosa bucal: correlação com expressão de Ki67

O emprego de técnicas imunoistoquímicas, utilizando marcadores biológicos como o Ki67, que permite a avaliação do índice de proliferação celular em neoplasias malignas, vem sendo preconizado como um importante caminho de investigação do comportamento biológico das neoplasias malignas, tendo como consequências contribuições para o estabelecimento do prognóstico e desenvolvimento de novos protocolos terapêuticos. Neste trabalho, utiliza-se o método imunoistoquímico da avidina-biotina-peroxidase avaliada a expressão de Ki67 no parênquima de amostras de carcinomas de células escamosas da mucosa bucal com diferentes graus de diferenciação histológica. Além disso, a quantificação da área de infiltrado inflamatório foi avaliada. Os resultados demonstraram que a resposta imunológica celular é o principal mecanismo de defesa no carcinoma de células escamosas da mucosa bucal, expressada pelo grande número de linfócitos T e macrófagos e a expressão de Ki67 está relacionado ao índice mitótico e, consequentemente, à proliferação celular e, também, à diferenciação da neoplasia.

Caractérisation de la réponse immunitaire cellulaire dirigée contre ARFP et cartographie des épitopes du génotype 3a lors de l’infection au virus de l’hépatite C

L’interféron-α pegylé en combinaison avec la ribavirin est le seul traitement approuvé pour le traitement de l’infection au virus de l’hépatite C (VHC). L’efficacité est de 50-75%, la thérapie est coûteuse et induit beaucoup d’effets secondaires. Il est impératif d’avoir une meilleure compréhension de la pathogenèse du VHC afin de développer des traitements plus efficaces ou un vaccin. À cette fin, notre approche est de caractériser la réponse immunitaire cellulaire induite par ARFP, un antigène nouveau et conservé chez le VHC, et de cartographier les épitopes de la réponse immunitaire cellulaire d’un patient infecté au génotype 3a ayant résolu spontanément. Le génotype 3a, étant prévalant chez les utilisateurs de drogues intraveineuses (IDUs) constitue 60% des nouvelles infections. Peu d’épitopes furent identifiés auparavant pour ce génotype, ce qui rend l’étude de la réponse immunitaire difficile chez cette population. Dans cette étude, pour la réponse immunitaire cellulaire dirigée contre ARFP, nous n’avons pas observé de différence significative entre les patients ayant résolu spontanément comparativement avec ceux ayant développé une infection persistante. Ceci suggère fortement que ARFP ne joue pas un rôle majeur lors de la résolution de l’infection aigue au VHC. Pour la caractérisation de la réponse immunitaire cellulaire chez un des patients infectés au génotype 3a, nous avons identifié et caractérisé 5 épitopes spécifiquement reconnus par des lymphocytes T, CD3+, CD4+ et CD8- : E2504-521, NS31064-1081, NS4b1759-1776, NS5a2074-2091, NS5b2421-2436. Nous avons comparé avec ceux connus pour le génotype 1a. Nous avons identifié 4 nouveaux épitopes. Enfin, l’épitope NS4b1759-1776, identifié auparavant, pourrait s’avérer être un candidat intéressant dans la mise au point d’un vaccin à base de peptides immunogéniques contre le VHC.

Réponse cellulaire pan-spécifique : analyse de la présentation d’antigènes conservés du virus de l’influenza

Les méthodes de vaccination actuelles contre l’influenza, axées sur la réponse à anticorps dirigée contre des antigènes hautement variables, nécessitent la production d’un vaccin pour chaque nouvelle souche. Le défi est maintenant de stimuler simultanément une réponse cellulaire pan-spécifique ciblant des antigènes conservés du virus, tel que la protéine de la matrice (M1) ou la nucléoprotéine (NP). Or, la présentation antigénique de ces protéines est peu définie chez l’humain. Nous avons analysé la présentation endogène par les complexes majeurs d’histocompatibilité de classes (CMH)-I et -II de M1 et de NP. Ainsi, les protéines M1 et NP ont été exprimées dans des cellules présentatrices d’antigènes (CPAs). Notamment, des épitopes de M1 et de NP endogènes peuvent être présentées par CMH-I et -II, ce qui résulte en une activation respectivement de lymphocytes T CD8+ et CD4+ précédemment isolés. Étant donné l’importance des lymphocytes T CD4+ dans la réponse cellulaire, nous avons cloné M1 ou NP en fusion avec des séquences de la protéine gp100 permettant la mobilisation vers les compartiments du CMH-II sans affecter la présentation par CMH-I. Des CPAs exprimant de façon endogène ces constructions modifiées ou sauvages ont ensuite été utilisées pour stimuler in vitro des lymphocytes T humains dont la qualité a été évaluée selon la production de cytokines et la présence de molécules de surface (ELISA ou marquage de cytokines intracellulaire). Nous avons observé une expansion de lymphocytes T CD8+ et CD4+ effecteurs spécifiques sécrétant diverses cytokines pro-inflammatoires (IFN-γ, TNF, MIP-1β) dans des proportions comparables avec une présentation par CMH-II basale ou améliorée. Cette qualité indépendante du niveau de présentation endogène par CMH-II de M1 et de NP des lymphocytes T CD4+ et CD8+ suggère que cette présentation est suffisante à court terme. En outre, la présentation endogène de M1 et NP a permis de stimuler des lymphocytes T spécifiques à des épitopes conservés du virus, tel qu’identifié à l’aide une méthode d’identification originale basée sur des segments d’ARNm, « mRNA PCR-based epitope chase (mPEC) ». Ensemble, ces nouvelles connaissances sur la présentation antigénique de M1 et de NP pourraient servir à établir de nouvelles stratégies vaccinales pan-spécifiques contre l’influenza.

L'expression de la protéine de l'hémochromatose HFE est modulée par les lymphocytes T activés et inhibe la présentation antigénique par MHC I

La présentation antigénique par le complexe majeur d’histocompatibilité (MHC) I est un processus ubiquitaire permettant la présentation de protéines endogènes qui reflètent l'état de la cellule à la surface cellulaire aux lymphocytes T CD8+ dans le contexte de la surveillance et la réponse immunitaires. Ainsi, l'expression des molécules du MHC I classiques est induite en réponse aux stimuli inflammatoires afin de favoriser la reconnaissance immunitaire et l'élimination des pathogènes. HFE est une molécule du MHC Ib non-classique qui sert de régulateur négatif de l'absorption du fer. HFE est associé au développement de l'hémochromatose héréditaire (HH), maladie associée au métabolisme du fer mais souvent accompagnée de défauts immunitaires. Ainsi, nous avons en premier lieu étudié l'impact de HFE sur la présentation antigénique par MHC I, afin d'expliquer en partie les défauts immunitaires liés à l'HH associée à HFEC282Y. Puis, compte tenu de l'impact de l'inflammation sur l'expression des molécules du MHC I classiques, nous avons étudié la régulation de l'expression de HFE en réponse aux stimuli inflammatoires induits par les cellules du sang périphérique mononucléées (PBMC). Nous avons mis au point un système d’expression antigénique dans lequel nous contrôlons l’expression de MHC I, de HFE et d’un antigène pour lequel nous avons généré des lymphocytes T CD8+ spécifiques. Nos résultats démontrent que la forme sauvage de HFE (HFEWT), contrairement à sa forme mutée (HFEC282Y), inhibe la reconnaissance de complexes MHC I/peptide (pMHC). Nous avons également démontré que l'inhibition de la reconnaissance est maintenue, indépendamment des niveaux d'expression de MHC I à la surface, d'une compétition pour la β2-microglobuline, de la capacité de HFE d'interagir avec le récepteur de la transferrine, de l'origine de l'antigène ou de l'affinité de celui-ci. Par ailleurs, nous avons identifié les domaines α1-2 de HFEWT comme étant responsables de l'inhibition de la reconnaissance antigénique. Par contre, la reconnaissance de peptides chargés de manière externe sur les molécules du MHC I présentes à la surface n'a démontré aucune inhibition en présence de HFEWT, suggérant que HFEWT pourrait affecter la reconnaissance en interférant avec le processus d'apprêtement antigénique intracellulaire. À l’inverse, nous avons souhaité déterminer si les lymphocytes T activés pouvaient influencer les niveaux d'expression de HFE. En termes de régulation de l'expression de HFE, nous avons établi que HFE est exprimé dans les tissus sains chez l'humain et induit chez les lignées de cancers du colon, du sein, du poumon, du rein et du mélanome. Par ailleurs, en co-cultivant des lymphocytes T activés avec ces lignées tumorales, nous avons démontré que l'expression de HFE est fortement inhibée dans toutes ces lignées tumorales lorsqu'exposées à des lymphocytes T activés. Finalement, la modulation de l'expression de HFE est indépendante du contact cellulaire et semble médiée en partie par le GM-CSF, l'IFN-γ et le TNF. En somme, ces résultats suggèrent que les lymphocytes T de l'hôte modulent l'expression de HFE dans le microenvironnement inflammatoire, ce qui pourrait promouvoir la reconnaissance des antigènes présentés sur les molécules du MHC I présentées aux lymphocytes T CD8+ antigène-spécifiques. De plus, ces études soulèvent la possibilité d'un nouveau rôle physiologique de HFEWT dans la voie de présentation antigénique par MHC I, qui pourrait moduler l'immunogénicité des antigènes et la réponse immunitaire cellulaire chez l'hôte.

The evolutionary ecology of resistance to parasitoids by Drosophila

Parasitoids are the most important natural enemies of many insect species. Larvae of many Drosophila species can defend themselves against attack by parasitoids through a cellular immune response called encapsulation. The paper reviews recent studies of the evolutionary biology and ecological genetics of resistance in Drosophila, concentrating on D. melanogaster. The physiological basis of encapsulation, and the genes known to interfere with resistance are briefly summarized. Evidence for within- and between-population genetic variation in resistance from isofemale line, artificial selection and classical genetic studies are reviewed. There is now firm evidence that resistance is costly to Drosophila, and the nature of this cost is discussed, and the possibility that it may involve a reduction in metabolic rate considered. Comparative data on encapsulation and metabolic rates across seven Drosophila species provides support for this hypothesis. Finally, the possible population and community ecological consequences of evolution in the levels of host resistance are examined.

Attempts at a peptide vaccine against paracoccidioidomycosis, adjuvant to chemotherapy

Chemotherapy is the basis of treatment of paracoccidioidomycosis in its various forms. Depending on the Paracoccidioides brasiliensis virulence, the status of host immunity, the degree of tissue involvement and fungal dissemination, treatment can be extended for long periods with an alarming frequency of relapses. Association of chemotherapy with a vaccine to boost the cellular immune response seemed a relevant project not only to reduce the time of treatment but also to prevent relapses and improve the prognosis of anergic cases. The candidate immunogen is the gp43 major diagnostic antigen of P. brasiliensis and more specifically its derived peptide P10, carrying the CD4(+) T-cell epitope. Both gp43 and P10 protected Balb/c mice against intratracheal infections with virulent P. brasiliensis strain. P10 as single peptide or in a multiple-antigen-peptide (MAP) tetravalent construction was protective without adjuvant either by preimmunization and intratracheal challenge or as a therapeutic agent in mice with installed infection. P10 showed additive protective effects in drug-treated mice stimulating a Th-1 type immune response with high IFN-gamma and IL-12. P10 and few other peptides in the gp43 were selected by Tepitope algorithm and actually shown to promiscuously bind several prominent HLA-DR molecules suggesting that a peptide vaccine could be devised for a genetically heterogenous population. P10 was protective in animals turned anergic, was effective in a DNA minigene vaccine, and increased the protection by monoclonal antibodies in Balb/c mice. DNA vaccines and peptide vaccines are promising therapeutic tools to be explored in the control of systemic mycoses.

Leishmania (Viannia) shawi purified antigens confer protection against murine cutaneous leishmaniasis

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Influence of Th1/Th2 cytokines and nitric oxide in murine systemic infection induced by Sporothrix schenckii

In an attempt to elucidate the effects of Sporothrix schenckii infection on the immune response, our laboratory has developed a murine model of disseminated sporotrichosis. Helper T cells can be further subdivided into Th1 and Th2 phenotypes. The differentiation of two subsets of T lymphocytes is driven by IL-12 and IL-4 cytokines, respectively. Th1 cells produce IFN-gamma that activate macrophages and promote cell-mediated immunity. In addition, we found low levels of iNOS and NO production in the initial (1st and 2nd weeks) and final (9th and 10th weeks) periods of the infection, in contrast with the period of week 4 to 7 of elevated values. The determination of IFN-gamma and IL-12 are in agreement with NO/iNOS detection, showing the presence of cellular immune response throughout the infectious process. However, the production of IL-4 shows an increase in levels after the 5th and 6th weeks suggesting a participation of Th2 response in this period as well. Regarding these results, the study demonstrated that in experimental sporotrichosis infection the cellular immune response participated throughout the period analyzed as a nitric oxide dependent mechanism. In contrast, the presence of Th2 response began in the 5th week, suggesting the participation of humoral immune response in advanced stages of sporotrichosis.

Dermatophytosis: association between ABO blood groups and reactivity to the trichophytin

Os autores investigaram a relação entre dermatofitose e grupo sanguíneo ABO através da tipagem sanguínea, identificação do dermatófito isolado e resposta imune celular específica de 40 indivíduos portadores desta micose. Verificaram que o fungo Trichophyton rubrum foi isolado em 54,5% dos pacientes, sendo mais frequente em indivíduos pertencentes ao grupo sanguíneo A. A resposta imune celular, avaliada através do antígeno tricofitina, foi positiva em 25% dos pacientes estudados; a presença de reações imediatas (30 min) foi verificada em 35%. A distribuição dos grupos sanguíneos entre pacientes com dermatofitose e grupo controle foi a seguinte: 47,5% x 36% grupo A, 40% x 50% grupo O, 12,5% x 11% grupo B. Embora os autores tenham encontrado um número maior de pacientes pertencentes ao grupo sanguíneo A e infectados pelo T. rubrum, não obtiveram evidência estatística de que esses indivíduos sejam mais suscetíveis as dermatofitoses.

Dermatophyte-host relationship of a murine model of experimental invasive dermatophytosis

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

A comparative study of the immunoantigenicity of eight Paracoccidioides brasiliensis isolates

Para se detectar diferenças imuno-antigênicas entre 8 amostras de P. brasiliensis isoladas de diferentes áreas endêmicas (Botucatu: Pb 1, 2 e 3; São Paulo: Pb: 18, 192 e 265; Venezuela: Pb 9 e 73), esutdaram-se: 1. A reatividade antigênica de cada amostra nas reações de imunofluorescência indireta (II) e de imunodifusão dupla em gel de agar (ID) contra painel de 20 soros controles positivos para paracoccidioidomicose; 2. A capacidade de induzir resposta imune humoral (medida por imunodifusão) e celular (medida pelo teste de coxim plantar) em camundongos imunizados com an-tígenos de cada amostra. Observamos: 1. As amostras Pb 265 e Pb 9 mostraram-se mais reativas na II; 2. Os antígenos das amostras Pb 192 e Pb 73 foram significativamente mais reativas na ID; 3. Estes dados demonstram diferenças de antigenicidade entre estas amostras; 4. A amostra Pb 18 mostrou baixo poder indutor de resposta imune celular e alta capacidade de indução de resposta imune humoral em camundongos imunizados, revelando dissociação de sua imunogenicidade. Estas diferenças podem indicar a existência de cepas distintas do fungo ou refletir modificações do parasita no hospedeiro ou du rante seu cultivo.

Toxoplasma gondii: host-parasite interaction and behavior manipulation

Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)

Structural alterations in the seminiferous tubules of rats treated with immunosuppressor tacrolimus

Coordenação de Aperfeiçoamento de Pessoal de Nível Superior (CAPES)

Correlation between antigenemia of Paracoccidioides brasiliensis and inhibiting effects of plasma in patients with paracoccidioidomycosis

Metabolites produced by pathogenic fungi may be involved in the pathogenesis of fungal infections consequently altering the defence mechanisms of the host. In this study the levels of Paracoccidioides brasiliensis antigens detected in the plasma of patients with paracoccidioidomycosis correlated with the suppression index detected by the low mitogenic response of peripheral blood mononuclear cells (PBMC) to phytohaemaglutinin (PHA). This inhibitory effect on lymphoproliferation was observed in the plasma of 58% of the patients, suggesting the presence of inhibitory factors. Plasma samples from paracoccidioidomycosis patients having or not having inhibitory factors showed no significant effect on chromosomes of lymphocytes from healthy individuals, However, these plasmas had a suppressive activity on the blastogenic response of these lymphocytes stimulated with PHA, that was independent of a cytotoxic effect. P. brasiliensis antigens added to the proliferative response of PBMC from healthy individuals stimulated or not stimulated with PHA showed a dose-dependent suppressor effect, reproducing the inhibitory effect of patients' plasma. We suggest that the antigens of P, brasiliensis present in the plasma of patients, even at low concentrations, can play an important role in the reduction of the cellular immune response and in the genesis of the immuneregulatory disturbances observed in paracoccidioidomycosis.

Effect of Bacillus of Calmette-Guérin, Avridine and Propionlbacterium acnes as immunomodulators on rabies in mice

Avaliou-se a resposta imune celular e humoral de camundongos inoculados com vírus rábico de rua e submetidos aos imunomoduladores Onco-BCG, avridina e Propionibacterium acnes. Os animais submetidos ao tratamento com P.acnes apresentaram um maior percentual de sobrevivência quando comparados aos dos demais tratamentos. Foram observados menores níveis de IFN-g nos animais infectados, sugerindo imunossupressão viral. O teste do Coxim Plantar não foi eficaz para a detecção da resposta de hipersensibilidade retardada na metodologia utilizada, contrariamente ao MIF. A sobrevivência dos animais não apresentou correlação com os níveis de anticorpos soroneutralizantes, concentração de IFN-g e resposta ao MIF.