979 resultados para Berendsen, Herman J.
Resumo:
Il existe une forme de doxa dans les travaux comparant les communiqués de presse et les articles journalistiques: l'influence des premières est considérable, réduisant l'effort journalistique de réécriture et de vérification à portion congrue. Après l'examen des conditions d'analyse de ce trajet textuel particulier, l'article vise à analyser cette doxa au regard d'un cas helvétique (démission exigée du Chef de l'armée voire de son ministre de tutelle) en étudiant les communiqués de presse de partis politiques. Leur nature rhétorique, polémique, est analysée. On rend ainsi compte du faible effet perlocutoire du communiqué de presse helvétique - dans un système politique privilégiant le consensus. Mais on rend aussi compte de leur faible écho dans la presse, ce qui nuance les travaux faits dans d'autres régions.
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L'argument d'autorité, schème argumentatif fréquent et occupant une place de choix dans toutes les typologies de types d'argument, est ici revu à l'aune des définitions qu'on lui donne. Partant d'une définition classique articulant une proposition P, un locuteur expert X et la conclusion Q «P est vrai», notre analyse suggère que la conclusion de l'argument d'autorité est moins une question de vérité que d'indubitabilité postulée. Cette force rhétorique de l'argument présenté, qui agit comme si toute mise en doute était exclue, est d'autant plus prégnante que la structure même de l'argument d'autorité ne permet pas de mettre en discussion le propos autorisé. En effet, l'immense majorité des exemples d'argument d'autorité dans les manuels d'argumentation montre que l'autorité est assurée au niveau d'une prémisse au sein d'une argumentation d'un autre type, ce qui sert la tentative d'imposer P à l'allocutaire comme allant de soi. Sans considérer le schème comme un sophisme, nous observerons s'il reste un schème identifiable en tant qu'argument d'autorité quand on lui retire les constituants classiques de ce type d'argumentation. Que se passe-t-il si l'expert cité n'est pas présenté comme tel ? Si le locuteur ne prend pas en charge le contenu référentiel de P ? Si P est un fait attesté par un expert et non une opinion ? Si, enfin, le locuteur compte sur sa propre autorité ou présuppose son autorité sans recourir à un tiers expert ou témoin ? Nous interrogeons ces différentes perspectives sur la base d'exemples tirés de la presse écrite, en insistant sur les effets rhétoriques de ce schème plutôt atypique dans son fonctionnement et en montrant l'importance de la modalité épistémique dans l'assertion autoritaire dont le schème de l'argument d'autorité serait une sous-catégorie.
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D'une certaine manière, la rhétorique est un art cognitif. L'art de discourir en situation concrète dans l'espoir de faire adhérer l'auditoire à une thèse suppose une forte aptitude cognitive: celle de se représenter la façon dont l'auditoire lui-même se représente une situation rhétorique. Or, à partir du moment où agir sur les représentations d'autrui est facilité par des techniques rhétoriques ou sophistiques, la question de la tromperie verbale s'est immiscée dans des affaires de régulation sociale et, avec elle, des enjeux tant de crédibilité que de crédulité. Dans le cadre démocratique rendant encore plus aiguë une forme de dépendance à l'information d'autrui, la nécessité de croire tout comme la possibilité d'être leurré mettent à l'épreuve tant le fonctionnement social de la Cité que l'évaluation des informations et de leurs auteurs. Le but des contributions de cet ouvrage n'est pas de dénoncer les effets de certains schèmes argumentatifs que d'aucuns jugeraient fallacieux ni d'ajouter une couche nouvelle aux critiques des sophismes, mais d'étudier leur fonctionnement et leurs effets cognitifs hic et nunc. Quels sont les mécanismes langagiers et cognitifs qui expliquent la «performance» des arguments réputés fallacieux? Comment fonctionnent les stratégies rhétoriques à l'intersection entre cognition, sciences du langage et société? Cet ouvrage, issu du colloque Communication et Cognition: manipulation, persuasion et biais dans le langage, tenu à Neuchâtel du 26 au 28 janvier 2011, propose plusieurs propositions originales ou hypothèses stimulantes dans l'espoir qu'elles inspireront tant les chercheurs spécialisés en rhétorique et sciences du langage à aller voir du côté de la psychologie cognitive que les spécialistes de ce domaine à mettre en évidence la rhétoricité de leurs recherches. English version: In a way, rhetoric is a cognitive art. The art of speaking in concrete situations in the hope of gaining the audience's consent on a given issue requires the operation of a cognitive ability: that of being able to represent the way an audience represents itself a rhetorical situation. Nonetheless, once we consider that rhetorical or sophistic techniques influence people's representations, verbal deception becomes a matter of social regulation, together with issues of credibility and credulity. In a democratic context fostering a form of dependence towards other people's information, the necessity of believing everything and the possibility of being duped are challenges for both the social management of the City and the evaluation of information and of its sources. The contribution of the chapters of this volume is neither to be found in the condemnation of the fallacious effects of specific argument schemes nor in the addition of yet another layer to fallacy criticism, but in the study of how fallacies work, hic et nunc. What are the linguistic and cognitive mechanisms at play behind the "performance" of fallacious arguments? How do rhetorical strategies work at the interface of cognition, language science and society? This book gathers papers that were presented during the international conference Communication & Cognition: manipulation, persuasion and biases in language, held at the University of Neuchâtel in January 2011. A number of original proposals and stimulating hypotheses emerge from them: we hope that these will inspire researchers in the language sciences who specialise in rhetoric to take on board cognitive scientific insights but also researchers in cognitive science to engage with the rhetoricity of their own research.
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BACKGROUND: Platinum-based doublet chemotherapy is recommended to treat advanced non-small-cell lung cancer (NSCLC) in fit, non-elderly adults, but monotherapy is recommended for patients older than 70 years. We compared a carboplatin and paclitaxel doublet chemotherapy regimen with monotherapy in elderly patients with advanced NSCLC. METHODS: In this multicentre, open-label, phase 3, randomised trial we recruited patients aged 70-89 years with locally advanced or metastatic NSCLC and WHO performance status scores of 0-2. Patients received either four cycles (3 weeks on treatment, 1 week off treatment) of carboplatin (on day 1) plus paclitaxel (on days 1, 8, and 15) or five cycles (2 weeks on treatment, 1 week off treatment) of vinorelbine or gemcitabine monotherapy. Randomisation was done centrally with the minimisation method. The primary endpoint was overall survival, and analysis was done by intention to treat. This trial is registered, number NCT00298415. FINDINGS: 451 patients were enrolled. 226 were randomly assigned monotherapy and 225 doublet chemotherapy. Median age was 77 years and median follow-up was 30.3 months (range 8.6-45.2). Median overall survival was 10.3 months for doublet chemotherapy and 6.2 months for monotherapy (hazard ratio 0.64, 95% CI 0.52-0.78; p<0.0001); 1-year survival was 44.5% (95% CI 37.9-50.9) and 25.4% (19.9-31.3), respectively. Toxic effects were more frequent in the doublet chemotherapy group than in the monotherapy group (most frequent, decreased neutrophil count (108 [48.4%] vs 28 [12.4%]; asthenia 23 [10.3%] vs 13 [5.8%]). INTERPRETATION: Despite increased toxic effects, platinum-based doublet chemotherapy was associated with survival benefits compared with vinorelbine or gemcitabine monotherapy in elderly patients with NSCLC. We feel that the current treatment paradigm for these patients should be reconsidered. FUNDING: Intergroupe Francophone de Cancérologie Thoracique, Institut National du Cancer.
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The objective of this work was to establish and test the induced-feeding bioassay in order to detect Bacillus thuringiensis insecticidal activity against Epilachna paenulata (Coleoptera: Coccinellidae). Larvae were induced to swallow high concentrations of spore-crystal suspensions of seven exotic and 30 Argentine B. thuringiensis strains. The great majority of strains showed no toxicity to E. paenulata larvae, and observed mortality was lower than 30%. Induced-feeding bioassay is feasible, and should be used for prospecting strains that produce right combinations of Cry proteins needed to an efficient pest control.