287 resultados para ANTIPREDATORY VIGILANCE


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Depuis environ 40 ans, l’intensification des pratiques agricoles a grandement transformé le paysage agricole et ce tant, dans les Amériques qu’en Europe. Quoique, plusieurs espèces animales soient affectées négativement par ces changements, certaines espèces en bénéficient. C’est le cas de la Grande Oie des neiges (Chen caerulescens atlantica) qui a vu sa population croître de façon importante et ce, au point de devenir problématique. De fait, la Grande Oie des neiges cause des dommages importants aux cultures du Québec (1 646 229 ± 800 000 par an entre 2009 et 2015) et aux écosystèmes qu’elle utilise lorsqu’elle fait halte dans la vallée du Saint-Laurent, Québec, Canada. Bien que plusieurs actions aient été tentées pour contrôler sa population le problème persiste. La quête alimentaire des animaux est entre autres modulée par les comportements anti-prédateurs, tels que le temps passé en vigilance et une utilisation différentielle des habitats. Ces comportements sont à leur tour affectés par le risque de prédation et la vie en groupe. En effet, le risque de prédation perçu par un individu dépend entre autres (1) de la taille du groupe auquel il appartient ; (2) de la densité et de l’activité des proies et des prédateurs dans l’environnement ; (3) de son niveau de connaissance de l’environnement ; et (4) des caractéristiques du paysage qu’il occupe. Il s’ensuit que le risque de prédation varie dans l’espace et dans le temps. La représentation cartographique de ce risque à un moment donné consiste en un paysage de la peur, où chaque location ou chaque élément d’un paysage se voit associé un risque de prédation. On s’attend donc à ce que la quête alimentaire des individus, tant dans leur utilisation des habitats que dans leur budget d’activité, soit affectée par la structure du paysage de la peur. Par conséquent, on peut se demander si le paysage de la peur peut être utilisé comme outil de gestion d’une espèce, notamment pour la Grande Oie des neiges. Mon objectif est de quantifier comment la perception du risque de prédation par la Grande Oie des neiges varie en fonction de différents éléments des paysages agricoles visités par les oies, mais aussi de quantifier cette variation selon différentes contraintes énergétiques et temporelles durant leurs haltes migratoires. Ceci afin de voir si le paysage de la peur pourrait être utiliser comme outil de gestion. À ce titre, je vise à mesurer l’effet du type de cultures, de la nature de l’élément paysager, de la distance de celui-ci et du niveau de compétition intraspécifique au sein des sites d’alimentation et ce, durant les deux migrations, sur l’utilisation des habitats et le budget d’activité des oies. Je pose que les oies prendront plus de risques si les contraintes temporelles sont fortes, de même que si elles se nourrissent dans une parcelle alimentaire de haute qualité et si elles subissent une plus forte de compétition. Pour ce faire, j’ai parcouru les Basses-Terres-du-Saint-Laurent de Salaberry-de-Valleyfield jusqu’à l’Islet lors des printemps 2014 et 2015 et de l’automne 2014. J’ai ainsi repéré et observé 141 groupes d’oies exploitant des terres agricoles pour lesquels j’ai noté la position des individus dans les champs et mesuré leur taux de vigilance, de même que noté divers facteurs qui pourraient affecter ces deux comportements, dont le type de cultures exploitées et le fait d’être ou non au sein d’une zone où la chasse est permise. Au printemps, le taux de vigilance des oies était, plus élevé dans les cultures de maïs, plus bas si la densité locale d’oies augmentait et plus bas dans les sanctuaires (i.e., en absence de chasse). Alors qu’à l’automne, le taux de vigilance était, plus élevé à proximité d’une route ou d’un fossé et plus élevé en bordure du groupe. Au printemps, la distance aux éléments du paysage potentiellement dangereux était, plus grande face à une bordure de forêt et plus faible face à la route. La distance était plus petite dans les cultures de maïs, plus élevée dans le foin et plus faible dans les sanctuaires. À l’automne, les effets des différents éléments étaient semblables à ceux du printemps. La distance était plus grande si la taille du groupe augmentait et plus petite dans les sanctuaires. De plus, les oies semblaient montrer un évitement des bordures forestières alors que les autres éléments du paysage étudiés ne semblent pas être sélectionnés ou évités. Les oies subissent des contraintes différentes au printemps et à l’automne. Ces contraintes semblent moduler la prise en compte du risque de prédation entre les saisons. En effet, les oies semblent privilégier l’alimentation au détriment de la prise de risques au printemps, une décision probablement liée à la reproduction dont le succès dépend d’une arrivée relativement hâtive sur les aires de nidification arctiques et donc, des réserves énergétiques accumulées sur les haltes migratoires. En opposition, les oies semblent prendre davantage conscience du risque de prédation dans leur quête alimentaire à l’automne, ce qui pourrait être lié au fait qu’elles sont accompagnées de leurs jeunes et à une contrainte énergétique et temporelle plus faible qu’au printemps. En bref, les oies semblent subir les effets de la peur reliée à la chasse. Mes résultats semblent indiquer que le paysage de la peur pourrait être utilisé dans les stratégies de gestion. Par exemple, en instaurant des haies brise-vent dans les secteurs où le risque de dommages agricoles est élevé, le risque de prédation perçu par les oies y serait plus élevé et pourrait ainsi diminuer l’utilisation de ces secteurs.

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INTRODUCCIÓN: Todos los individuos dentro de una sociedad tienen derecho a disfrutar de una integridad física, mental y de sus bienes materiales, que en principio debe ser garantizada por el Estado, sin embargo, debido a la ineficacia y falta de alcance en la disponibilidad de hombres y mujeres para cuidar a cada persona y empresa, la Seguridad Privada ha surgido como actividad económica para garantizar éste servicio de manera individualizada. No obstante a ello, poco se sabe acerca de las características de las personas que desempeñan ésta labor, así como las demandas inherentes a ésta actividad económica; sin embargo, en poblaciones económicamente similares, se documenta a través de la literatura la aparente relación entre la condición física del individuo y la presentación de accidentes de trabajo. OBJETIVO: Establecer la relación entre los accidentes de trabajo y el índice de masa corporal (IMC) en vigilantes atendidos en una I.P.S. de Salud Ocupacional en la ciudad de Bogotá-Colombia, durante el año 2015. MATERIALES Y MÉTODOS: Se llevó a cabo un estudio de corte transversal, con datos secundarios de una base de datos de 76 registros, procedentes de las historias clínicas médico ocupacionales realizadas a una población de trabajadores del sector de la Vigilancia o Seguridad Privada, durante su atención en una Institución Prestadora de Salud (I.P.S.) de Salud Ocupacional. Se incluyeron variables sociodemográficas, ocupacionales, las relacionadas con los accidentes de trabajo y el índice de masa corporal. Se obtuvieron las frecuencias univariadas y para las variables de tipo cuantitativo, medidas de tendencia central y dispersión, además de buscar potenciales asociaciones estadísticas, para conocer las variables que se relacionan con el evento estudiado. RESULTADOS: En éste proyecto se destaca que de los trabajadores que desempeñan la actividad económica de Vigilancia y Seguridad Privada, se encuentran en el grupo de 20 a 39 años (56.5%) y pertenecen al género masculino (84.2%); dichos factores contribuyen a la ocurrencia de los accidentes de trabajo (OR de 1.7 y 2.0 respectivamente). Además el I.M.C. de sobrepeso (OR 1.8), la obesidad (OR 1.4); y en sí el cargo de Vigilante concurren a la accidentalidad laboral (OR de 1.1) y con ello al incremento de incapacidad laboral en un 85.5% de 0 a 60 días. CONCLUSIONES: Se deben establecer medidas encaminadas al emprendimiento de sistemas de vigilancia epidemiológica que mitiguen y minimicen el riesgo, con ello la presencia de eventos no deseados en el ámbito laboral para ésta población y la disminución del ausentismo laboral.