988 resultados para urgences psychiatriques - ambulatoire - hospitalisation psychiatrique - HoNOS - CHUV
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The complexity and difficulty of assessing psychiatric care for children and adolescents is a widely accepted reality. However, this should not discourage necessary efforts to stress the richness and efficiency of clinical practices, regardless of their theoretical models. We present the results of a quality-like survey addressing patient satisfaction and therapeutic alliance conducted in 2007 in an outpatient ward of the department of psychiatry for children and adolescents of the University of Lausanne (Service Universitaire de Psychiatrie de l'Enfant et de l'Adolescent - SUPEA, Lausanne). We developed a questionnaire on the basis of a "traditional" patient satisfaction survey, consisting of questions dealing with a range of different types of ambulatory settings and evaluating: access to care, quality of reception, patient's perception of the type of care and support offered, the therapeutic alliance and global satisfaction. Questions regarding the therapeutic alliance were based on the Revised Help Alliance Questionnaire (HAQ-II, Lester Luborski). Questionnaires were anonymous and self-administered by children from 10 years old up and parents separately. High levels of global satisfaction were reported (80% satisfied or very satisfied). Certain specific aspects seem to influence the global satisfaction level and therapeutic alliance. Patients with self-reported anxiety problems were less satisfied than those with selfreported conduct problems. The mode of reference of the patient, self or by parents versus by school or social workers, affected the perceived alliance. A higher frequency of sessions was also related to a better perceived alliance and satisfaction.
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Résumé Le trouble de l'adaptation est un diagnostic très fréquent, mais étonnamment peu étudié et controversé. Il est, selon les études, considéré comme une forme mineure d'un trouble psychiatrique spécifique, comme une fragilité psychologique révélée par un événement stressant pour le sujet ou encore comme une forme précoce annonçant un trouble psychiatrique majeur. Ces trois points de vue ramènent en fait tous à la question de fond concernant son étiologie. L'objectif de cette étude est de montrer si le trouble de l'adaptation est un diagnostic clairement différencié dont l'existence est justifiée. Afin de tenter de répondre à cette question, il nous est apparu intéressant de comparer cette catégorie diagnostique à une autre catégorie diagnostique psychiatrique importante, le trouble dépressif majeur. Dans cette étude rétrospective nous avons sélectionné tous les patients avec un diagnostic de trouble de l'adaptation ou un trouble dépressif majeur parmi les patients hospitalisés à l'hôpital psychiatrique de Malévoz en Valais en 1993 (580). Elle est basée sur des diagnostics cliniques. Nous avons comparé leurs données socio-démographiques (âge, sexe, nationalité, état civil, activité professionnelle), leurs antécédents psychiatriques (hospitalisations antérieures, suivi psychiatrique ambulatoire, antécédents de tentamen), leurs hospitalisations ultérieures dans les 5 ans, leur hospitalisation actuelle (durée, tentamens, comorbidité) et les traitements médicamenteux prescrits (leur nombre et leur classe). Notre étude met en évidence certaines distinctions entre le trouble de l'adaptation et le trouble dépressif majeur: les patients souffrant de trouble de l'adaptation diffèrent des troubles dépressifs majeurs par le fait qu'ils sont plus fréquemment des hommes, célibataires et plus jeunes que ceux souffrant de trouble dépressif majeur; leur durée d'hospitalisation est plus courte, leur évolution entre les hospitalisations est meilleure et ils reçoivent moins de psychotropes. Nous ne pouvons cependant pas conclure à une distinction claire de ces deux catégories diagnostiques, ni que le trouble de l'adaptation n'est pas simplement lié à une moindre gravité. Nos résultats confirment par contre que ce diagnostic n'est pas non plus un diagnostic anodin (nombre élevé d'antécédents psychiatriques, de tentamens, d'hospitalisations psychiatriques ultérieures, importance des comorbidités de même que la lourdeur des traitements psychotropes prescrits (notamment la fréquence des neuroleptiques). A notre avis, les trois hypothèses étiologiques (forme mineure, trouble précoce ou fragilité psychologique spécifique révélée par un événement stressant) qui ont été évoquées peuvent être considérées comme plausibles suivant le point de vue que l'on choisit. Le diagnostic de trouble de l'adaptation révèle une des limitations de l'approche du DSM-Ill-R qui se veut athéorique. Le fait que dans sa définition même, le DSM-111-R évoque "qu'il faut souvent se référer au seul jugement clinique" le montre bien, un tel diagnostic renvoie inévitablement à une référence psychopathologique. Nous pensons qu'il est illusoire de vouloir se passer d'une telle référence qui elle seule permet d'appréhender justement la portée symbolique d'un événement donné pour un individu. Summary In this retrospective study we selected all the patients with a diagnosis of adjustment disorder (77) or major depressive disorder (125) among the patients hospitalised in the psychiatric hospital of Malevoz in Valais during the year 1993 (580). It is based on clinical diagnosis. Their social and demographic characteristics (age, sex, nationality, marital status, professional activity), their past psychiatric history (earlier psychiatric hospitalisations, ambulatory treatment and attempted suicide), their hospitalisations during the next 5 years, their index hospitalisation (length, attempted suicide, comorbidity) and their drug treatment (number and class of prescribed drugs) were compared. This survey confirms certain differences be-tween adjustment disorder and major depression disorder: patients suffering from adjustment disorder were more often men, not married, younger than those suffering from major depression; their hospitalisations were shorter with a better evolution between hospitalisations and they received less medication. However, the study does not allow to clearly distinguish between the two diagnoses or to conclude that adjustment disorder is not only a minor form of a specific psychiatric disorder. Yet it confirms that adjustment disorder is not a light diagnosis (importance of the psychiatric past, high number of past attempted suicides, rehospitalisations, number of comorbid disorders and weight of the prescribed psychotropic treatments among which neuroleptics were frequent). The three aetiological hypotheses that have been proposed (minor form of a specific disorder, specific psychological vulnerability revealed by a stress factor or precursor manifestation of a major psychiatric disorder) can still be considered as plausible. The diagnosis of adjustment disorder points to methodological limitations of the atheoretical approach of the DSM-III-R. The fact that, in its DSM-III-R definition, it is stated that the diagnosis of adjustment disorder has often to be based only on clinical judgment shows very well that such a diagnosis inevitably refers to a psychopathological theory. Indeed, the authors consider an approach without such a reference as difficult, a reference which remains the only way to appreciate accurately the symbolic weight of a given event for an individual person.
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Cette contribution explore le rôle institutionnel, scientifique et clinique de l'électroencéphalogramme (EEG) dans l'étude et la prise en charge de l'épilepsie, entre neurologie et psychiatrie, des années 1930 aux années 1960. En Suisse, si une épileptologie se développe à partir de la fin des années 1940 par le biais de l'EEG, on doit l'introduction de ce dernier à la psychiatrie, à partir des années 1930. En tenant compte de l'apport de la psychiatrie suisse et de la lente reconnaissance de la neurologie en tant que discipline institutionnalisée, je propose quelques éléments historiques d'une clinique psychiatrique de l'épilepsie et de sa neurologisation. Au coeur des réflexions et des pratiques de certains psychiatres suisses spécialistes de l'EEG, s'inscrit un souci constant de prise en charge globale des patients et d'une intégration de l'EEG en tant qu'outil complémentaire de la clinique. C'est à partir du début des années 1960 que l'EEG et l'épilepsie deviennent respectivement une des méthodes d'investigation clinique et une des pathologies privilégiées de la neurologie. Si quelques cas d'épilepsie dite « essentielle » sont toujours diagnostiqués et pris en charge dans les hôpitaux psychiatriques, plusieurs facteurs tels que l'innovation technique, l'autonomisation de la neurologie comme spécialité médicale reconnue, les considérations de coûts d'hospitalisation, le raccourcissement des séjours des patients et la mise en avant d'une approche ambulatoire de l'EEG en épileptologie, vont peu à peu tarir l'expertise et l'intérêt des psychiatres hospitaliers au sujet de l'EEG et de l'épilepsie.
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Dans le contexte de prises en charge psychiatriques hospitalières complexes pour des patients souffrant de troubles psychotiques, le risque est grand que le traitement se limite à l'identification de symptômes, à la définition d'un diagnostic et à l'instauration d'un traitement médicamenteux. La prise en compte des aspects psychologiques de la crise qui conduit à l'hospitalisation et son intégration dans le contexte de l'histoire de vie du patient sont pourtant d'une importance fondamentale pour l'évolution et le succès du traitement. Dans cet article, nous rendons compte d'une démarche de réflexion, conduite dans une unité hospitalière universitaire spécialisée dans le traitement des troubles du spectre de la schizophrénie, visant à identifier les moyens qui permettraient de renforcer la place de l'approche psychologique des troubles psychotiques en milieu hospitalier et de rendre cette approche accessible aux médecins psychiatres en formation dans de telles structures.
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Les attentes judiciaires concernant l'évaluation de la dangerosité sont aujourd'hui très importantes. La pratique collégiale de l'expertise psychiatrique pénale permet de déployer une méthode d'évaluation du risque de récidive qui intègre les indicateurs empiriques (statistiques), fournis par des instruments spécialisés (outils actuariels, jugements professionnels structurés, etc.), et les aspects issus de la clinique (rencontre avec la personne expertisée, etc.). Les auteurs présentent cette pratique, développée au Centre d'expertises psychiatriques de l'Institut de psychiatrie légale du Département de psychiatrie du CHUV et ses bénéfices.