962 resultados para religions
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Après la révolution religieuse des années 60, une nouvelle religiosité est-elle née ? Cette question est au coeur du livre. Il met, en effet, en scène les jeunes des années 80, les filles et les fils de la génération d'après-guerre, celle de Mai 68. Les parents ont pris leurs distances avec les différentes formes institutionnelles de l'autorité, y compris celle des Églises. Ils avaient été laissés libres de s'initier à une voie « spirituelle » : liberté de conscience et autonomie individuelle, deux valeurs clés attachées à la génération d'après-guerre, avaient orienté leur démarche religieuse. Les années 80 constituent de plus un contexte spécifique. Derrière le rideau de l'abondance, les contours de la précarité se dessinent. L'effondrement du mur de Berlin a entraîné celui des certitudes et des points de repère. L'apparition du sida a mis en cause le mythe dominant d'une jeunesse presque éternelle ouvrant sur une société sans âge et sans conflits de génération. Ces événements ont infléchi les quêtes de sens contemporaines. Fruit de la collaboration de vingt-deux sociologues venant de différents pays de l'Union européenne et de la Suisse, l'ouvrage, plutôt que de mettre côte à côte des observations empruntées aux pays concernés, propose des analyses transversales. Il permet ainsi de se faire une idée du changement religieux qui touche l'Europe dans son ensemble et de dégager quelques enjeux communs suscités par l'incertitude ambiante. Partant de l'analyse de la condition des jeunes dans les années 80, l'ouvrage aborde tour à tour la question de leur identité religieuse, celle de leurs systèmes de croyance, puis s'attarde sur les institutions qui ont contribué à leur socialisation religieuse. L'expérience constitue une caractéristique de la vie religieuse contemporaine, alors que la pluralité de l'offre reflète le changement socioculturel. Un chapitre est ainsi consacré à la présentation de quelques trajectoires typiques illustrant la gestion de l'incertitude dans laquelle est plongée la génération en cause. Enfin est abordée la question posée par une jeunesse qui apparaît aujourd'hui dépourvue d'encadrement institutionnel dans le champ religieux comme dans d'autres domaines : cette situation ne traduit-elle pas la crise de reproduction des institutions elles-mêmes ?
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Depending on the context, Christians, Muslims and Jews have constructed their own religion, perceived the religions of others, and articulated relations between religions in different ways. This paper examines the rise in history of the three communities, which came to identify themselves through their religions and have been highly sensitive to differences. It indicates common features and parallels of which adherents may have been more or less conscious. The central question in such research is what persons and groups mean in particular situations when they call themselves Christian, Muslim or Jewish. The variety of personal and group identities in the three religious communities has been concealed partly by religious leaderships concerned with the survival of their flocks, and partly by the use of the general concepts of Christianity, Islam and Judaism with which believers have been called to identify. These concepts have shut people into separate religious pigeonholes and could thus be used to support ethnic, social and other rivalries. This pigeonholing has also confronted more spiritually-oriented people with problems of social identity, religious belonging and spiritual authenticity.
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Often dismissed as "not serious," the notion of play has nevertheless been at the center of classical theories of religion and ritual (Huizinga, Caillois, Turner, Staal, etc.). What can be retained of these theories for the contemporary study of religions? Can a study of "play" or "game" bring new perspectives for the study of religions? The book deals with the history of games and their relation to religions, the links between divination and games, the relations between sport and ritual, the pedagogical functions of games in religious education, and the interaction between games, media and religions. Richly illustrated, the book contributes to the study of religions, to ritual, game and media studies, and addresses an academic as well as a general public.
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Que signifient les discours actuels en faveur du « post-séculier » ? Et pourquoi faudrait-il en finir avec l'âge séculier ? Qui l'exige ou le demande ? Quels sont les événements qui le requièrent ? Ces dernières années, un débat sur la place de la religion dans les démocraties libérales s'est engagé dans le monde intellectuel. Si certains ont parlé d'un Âge séculier et d'autres d'une « société post-séculière », c'est parfois la dynamique même de sécularisation de l'espace public qui semble avoir été remise en cause. Plus profondément, ce sont les rapports entre religions, sciences et démocraties qui ont été questionnés. En faisant délibérément usage de ces termes au pluriel - pour indiquer qu'il existe différentes formes de religion, plusieurs genres de sciences et plusieurs conceptions de la démocratie - les contributions rassemblées dans ce volume entendent sonder ces rapports et cette pluralité. Le lecteur y trouvera la traduction française de plusieurs interventions de John Dewey sur l'anti-naturalisme et la religion, des contributions de pragmatistes contemporains et des enquêtes sur le rôle public de la foi ou sur la mise en cause de l'autorité épistémique des sciences, aussi bien aux États-Unis, qu'en Europe et en Afrique du nord.