978 resultados para main characters
Resumo:
La passion est un élément central dans les œuvres d’Anne Hébert. Chez les personnages hébertiens, la passion se traduit par une rhétorique distinctive: la rhétorique du pâtir. L’Île de la Demoiselle, pièce de théâtre radiophonique diffusée en 1974, ainsi que Kamouraska, roman publié en 1970, sont des exemples de la construction textuelle du pâtir. Cette forme de souffrance est particulière dans le cas des deux œuvres, car elle semble à la fois subie et voulue par les protagonistes. Notre mémoire porte sur un outil de théâtralisation spécifique, la parole dans le texte, et ce, principalement celle des héroïnes Marguerite de Notron et Elisabeth d’Aulnières. Nous étudions comment le discours construit un pâtir en partie subi, mais aussi maîtrisé et voulu par les protagonistes par le biais de la théâtralisation de la parole. À l’image du théoricien Jean-Pierre Richard, nous effectuons pour chacune des œuvres des microlectures d’extraits, afin de montrer comment le pâtir se déploie dans la parole au fil des phrases. Ces microlectures servent de tremplin à une ouverture sur l’ensemble du texte. Nous appuyant sur la théorie du langage d’Austin, nous analysons le discours, afin de montrer comment il y a performativité de la parole chez les protagonistes, même si les personnages en proie à la passion semblent inactifs. Notre objectif est de montrer comment la mise en scène de la parole est la même dans les deux œuvres.
Resumo:
Dans la première partie du présent mémoire, l’essai Entre poésie, réalisme magique et postmodernisme : Madman Claro, je tente d’abord de définir les concepts du réalisme magique, de la littérature postmoderne et de la « mi-fiction » (qui englobe peut-être les deux premiers) afin de situer l’oeuvre de l’écrivain et traducteur français Claro au sein du spectre réflexif-mimétique que je propose. Je décris ensuite sa vision de l’écriture et de la littérature avant d’analyser la dissolution des personnages principaux du roman CosmoZ entraînée par le mauvais traitement qu’ils reçoivent aux mains des médecins et du Magicien d’Oz. J’essaie de montrer en quoi ces devenirs-autres sont liés au début et à la fin du monde (qui, lui, ne cesse de recommencer) dans cet ouvrage fabuleusement réaliste où Claro rend des personnages fictifs réels et les fait vivre des aventures rocambolesques et tragiques au début du XXe siècle en Europe et en Amérique. La deuxième partie du mémoire, intitulée Les Fleurs compliquées, est un recueil de nouvelles surréalistes qui demeurent toutefois ancrées dans le monde contemporain et qui mettent parfois en scène des versions diffractées de figures réelles. Alors que le premier récit mêle des contraintes formelles à des questions ontologiques et généalogiques, la deuxième nouvelle, davantage marquée par l’oralité, porte sur une expérience extracorporelle dans une boîte de nuit montréalaise. S’ensuit alors une version satirique et cauchemardesque de la désastreuse tournée 777 de la chanteuse Rihanna, rebaptisée La Reina, qui culmine en un combat inspiré des légendes amérindiennes. La dernière nouvelle comporte six courtes parties enchâssées racontant un même récit de façon non linéaire. Globalement, je vise une certaine saturation baroque : le travail sur l’image, les élans imaginatifs débridés et le rythme jouent donc un rôle important dans ces récits. Sur le plan thématique, je consacre autant mon attention aux silences éloquents du quotidien qu’au legs du colonialisme occidental sur la culture populaire d’aujourd’hui, le tout présenté d’un point de vue féministe et volontairement « ex-centrique ». Enfin, j’essaie, sur un fond d’humour tirant sur le noir, d’accorder une place aux voix marginalisées tout en évitant l’écueil du sentimentalisme et du moralisme sermonneur.
Resumo:
Ce mémoire a pour objet le socioréalisme victorien, un moment de l’art anglais pendant lequel s’est développée une déclinaison originale de la tendance réaliste qui a laissé sa marque un peu partout en Europe dans le courant du 19e siècle. À une époque où l’Angleterre s’affirme comme le haut lieu de la modernité industrielle, les dures conditions de vie imposées par les transformations socio-économiques en train de s’accomplir trouvent peu à peu à s’exprimer dans les arts, où leur représentation met à mal les canons esthétiques établis et l’idéologie qui les sous-tend. Alors qu’en France la figure du paysan est le plus souvent associée à la vision et au programme des réalistes, c’est vers le prolétaire urbain que vont se tourner des artistes anglais interpellés, à l’instar de certains écrivains, intellectuels, législateurs et spécialistes divers, par les ravages humains que cause la course aveugle vers le progrès et vers le profit. Si le roman « industriel » à la Dickens donne le ton en nous offrant quelques victimes types des bas-fonds de Londres, des illustrateurs emboîtent le pas, notamment grâce à la presse illustrée. Une iconographie du pauvre, où l’enfant et la femme occupent l’avant-scène, se met en place et se diffuse largement grâce à la capacité d’invention que permettent les nouveaux médiums de reproduction mécanique. Le journal The Graphic retient notre attention parce que certains de ses imagiers –Francis Montague Holl (1845-1888), Samuel Luke Fildes (1843-1927) et Hubert von Herkomer (1849-1914) - ont aussi pratiqué la peinture et transposé, dans des tableaux aux dimensions imposantes, des sujets qu’ils avaient déjà exploités dans la gravure. Prenant pour corpus une production visuelle qui semble avoir pour projet de rendre le réel en direct, dans toute sa dureté, notre mémoire explore cependant les aspects fictionnels et les manipulations rhétoriques auxquelles les imagiers doivent se prêter pour faire passer leur message. Certaines de ces manipulations sont imposées de l’extérieur, par la nécessité de ne pas confronter les bien nantis à une situation de révolte potentielle, mais de les inciter à la charité en les apitoyant sur le sort des plus démunis. D’autres dérivent des médiums eux-mêmes, le passage de la gravure à la peinture et du petit au grand format, de la consommation privée à l’exposition publique, imposant des stratégies compositionnelles et des factures différentes.
Resumo:
Ce mémoire est l'occasion d'établir une courte généalogie des femmes vampires au cinéma, en mettant en avant la manière dont la figure de la femme vampire résonne avec celle de la femme fatale, dans la mesure où elle constitue à la fois une vision négative de la femme émancipée, tout en offrant une manière d’échapper au modèle féminin traditionnel. En me demandant si le vampirisme peut être une source de pouvoir émancipatoire pour les femmes, j’analyse attentivement Byzantium (2012) de Neil Jordan. À travers l’étude successive des deux personnages principaux, Clara et Eleanor, je montre comment le film résonne avec la généalogie des femmes vampires établie préalablement, ainsi qu’avec certains enjeux féministes. Surtout, l’accent est mis sur la manière dont les personnages féminins contestent le pouvoir masculin, à travers la performance des stéréotypes, pour Clara, et la prise de contrôle du récit, pour Eleanor. Enfin, je me concentre sur la manière dont, à travers des mouvements de devenirs, ces personnages sortent du cycle fatal de l’oppression masculiniste, qui mène habituellement à l’extinction de la femme vampire en fin de récit, mais qui ici aboutit à une tentative de réconciliation entre les sexes. Mon travail s’appuie sur de larges recherches concernant la figure du vampire, ainsi que sur les études féministes et gender studies relatives aux textes vampiriques. Je m’appuie également sur les réflexions de Judith Butler, les travaux deleuziens sur la notion de « devenir », et les considérations de Derrida sur le don.
Resumo:
La présente étude vise à analyser la manière dont le corps de Diadorim est représenté dans le roman Diadorim, de João Guimarães Rosa. Pour ce faire, je propose une analyse des principales rencontres entre ce personnage et Riobaldo. Lors de la première rencontre de ces deux personnages, encore adolescents, il est déjà possible d’entrevoir à quel point le corps de Diadorim échappe à la pleine représentation dans le discours du narrateur, ce que l’on remarquera également à leur seconde rencontre, à l’âge adulte et intégrés à la bande des jagunços. Les différentes façons de désigner le compagnon et le suspense par lequel Riobaldo retient l’interlocuteur et, par conséquent, le lecteur, contribuent également à l’effet énigmatique génèré par le corps de Diadorim. L’ambiguïté autour de la sexualité de ce dernier est constante. Enfin, la dernière rencontre coïncide avec la mort et la révélation de la nature féminine du personnage. On observe, toutefois, que cette découverte n’est pas entièrement assimilée par Riobaldo qui, à son tour, doit répéter l’expérience vécue, par la parole, afin d’essayer de déchiffrer l’énigme autour du personnage de Diadorim.
Resumo:
Esta monografía es una aproximación a las definiciones de Europeísmo y Euroescepticismo irlandés, basadas en las características obtenidas del análisis del marco (discurso manejado, actores principales y repertorio) de las campañas desarrolladas durante los 4 referendos irlandeses en temas europeos (Tratados de Niza y Lisboa) entre 2000 y 2009.
Resumo:
La vida y obra de los personajes de la historia de la ciencia puede ser analizada por los historiadores a través de un prisma formado por artistas subjetivas que corresponden a sus propios pensamientos, percepción e imaginación, lo que conduce a que con frecuencia resultan imágenes distorsionadas que dan origen a mitos. El presente artículo invita al lector a reflexionar sobre las imágenes plasmadas por los historiadores, acerca de algunos protagonistas de la ciencia y de su entorno.
Resumo:
Este proyecto caracteriza la logística del sector cemento en Colombia al identificar y describir los principales actores, procesos y materiales involucrados en la cadena de suministros del sector. Este documento compila la información logística relevante para la producción de cemento en Colombia. Esta información se obtuvo sintetizando estudios y reportes acerca de las prácticas logísticas y las condiciones en las que éstas se desarrollan. Adicionalmente se realizaron visitas empresariales en diferentes plantas de producción de cemento y entrevistas semiestructuradas a expertos en logística de los diferentes eslabones. Con la información primaria y secundaria se caracteriza del producto, las materias primas e insumos necesarios para la producción de cemento. Se identifican los principales agentes que componen el sector y se describen los procesos logísticos relacionados con el cemento en cada uno de ellos. Para las cementeras y canteras se hace un análisis de entradas y salidas de los procesos principales de su cadena de valor. Adicionalmente se expone la operación de transporte como un elemento clave en el sector y se presentan las simulaciones de fletes, rutas y cubicaje. Por último, se incluye un caso de optimización de transporte aplicando teorías de investigación de operaciones.
Resumo:
Ponce comenta y reflexiona en torno a la quinta novela del escritor Francisco Proaño Arandi, El sabor de la condena, publicada en Quito en 2009 por Editorial El Conejo. Se establecen algunas de las claves que configuran esta historia en la que Proaño vuelve a poner en escena las obsesiones que cruzan por sus otras experiencias novelescas. Los personajes, Javier y Male, se mueven en un juego de signos y símbolos que le permiten al lector acceder al misterio que constituye sus vidas, que es un tejido de interrogantes y apariencias continuas. Como en gran parte de sus ficciones, en esta el mundo está reducido a una casa y a una ciudad enigmática y hechizante como Quito, que vuelve a convertirse en referente central. Proaño, al decir de Ponce, es fiel a su estilo y a esa concepción de lo narrativo que se bate entre lo denso y lo moroso, que en él ya es clásica.
Resumo:
Este ensayo sostiene que la narrativa de José María Arguedas no puede entenderse como el intento de “mostrar” el mundo andino a un lector criollo que lo desconoce, como si tal proceso fuera directo y transparente. Una lectura atenta de sus principales novelas revela, por el contrario, que los personajes indígenas nunca son los principales y que sus descripciones están siempre marcadas por un impase donde se reconoce que hay algo intraducible e incognoscible en la cultura subalterna. Intentar responder a tal interrogante (cuál es la política de “no narrar” al subalterno o de no poder hacerlo?) es objetivo de este ensayo que concluye subrayando que antes que la pregunta por la identidad lo que se observa en los personajes de Arguedas es una demanda de reconocimiento situada más allá de cualquier poder o control social.
Resumo:
The crisis of the national project in the early 1990s, caused by a short-lived but disastrous government, led Brazilian art cinema, for the first time, to look at itself as periphery and re-approach the old colonial center, Portugal. Terra estrangeira/Foreign Land (Walter Salles & Daniela Thomas, Brazil/Portugal, 1995), a film about Brazilian exiles in Portugal, is the best illustration of this perspective shift which provides a new sense of Brazil’s scale and position within a global context. Shot mainly on location in São Paulo, Lisbon and Cape Verde, it promotes the encounter of Lusophone peoples who find a common ground in their marginal situation. Rather than as a former empire, Portugal is defined by its situation at the edge of Europe and by beliefs such as Sebastianism, whose origins go back to the time when the country was dominated by Spain. As a result, notions of “core” or “center” are devolved to the realm of myth. The film’s carefully crafted dialogue combines Brazilian, Portuguese and Creole linguistic peculiarities into a common dialect of exclusion, while language puns trigger visual rhymes which refer back to the Cinema Novo (the Brazilian New Wave) repertoire and restage the imaginary of the discovery turned into unfulfilled utopia. The main characters also acquire historical resonances, as they are depicted as descendants of Iberian conquistadors turned into smugglers of precious stones in the present. Their activities define a circuit of international exchange which resonates with that of globalized cinema, a realm in which Foreign Land, made up of citations and homage to other cinemas, tries to retrieve a sense of belonging.
Resumo:
The crisis of the national project in the early 1990s, caused by a short-lived but disastrous government, led Brazilian art cinema, for the first time, to look at itself as periphery and re-approach the old colonial centre, Portugal. Terra estrangeira/Foreign Land (Walter Salles & Daniela Thomas, Brazil/Portugal, 1995), a film about Brazilian exiles in Portugal, is the best illustration of this perspective shift aimed at providing a new sense of Brazil’s scale and position within a global context. Shot mainly on location in São Paulo, Lisbon and Cape Verde, it promotes the encounter of Lusophone peoples who find a common ground in their marginal situation. Even Portugal is defined by its location at the edge of Europe and by beliefs such as Sebastianism, whose origins go back to the time when the country was dominated by Spain. As a result, notions of ‘core’ or ‘centre’ are devolved to the realm of myth. The film’s carefully crafted dialogues combine Brazilian, Portuguese and Creole linguistic peculiarities into a common dialect of exclusion, while language puns trigger visual rhymes which refer back to the Cinema Novo (the Brazilian New Wave) repertoire and restage the imaginary of the discovery turned into unfulfilled utopia. The main characters also acquire historical resonances, as they are depicted as descendants of Iberian conquistadors turned into smugglers of precious stones in the present. Their activities define a circuit of international exchange which resonates with that of globalized cinema, a realm in which Foreign Land, made up of citations and homage to other cinemas, tries to retrieve a sense of belonging.
Resumo:
This paper, first result of a larger research, proposes a query about some aspects of social representation of libraries and librarians, as they appear in literary and cinematographic productions. Little by little, this query, which arose from purposes of organizing catalogues, revealed elements that established different series, in which the narrative genre (literary or cinematographic) has no relevance to either libraries or librarians` representations. The presence of these elements seems to show some expectations and utopias in relation to the common knowledge, independently from narratives being located in the past, in the present or in the future, stimulating reflection on some medieval and baroque traditions about the library universe and its main characters, the librarians. The cinematographic material selected for research was The time machine, Farenheit 451, The day after tomorrow, Star Wars - episode II and the novels Martin Eden, The man without qualities, The time machine and La sombra del viento.
Resumo:
In this essay I refer Eilis Ni Dhuibhne’s narrative construction of the main characters and the theme of the novel The Dancers Dancing, in the context of the anthropologist Victor Turner’s concept of liminality. Thus the summer in the Gaeltacht that five teenage girls experience, can be understood as a depiction of the liminal phase in a rite of passage. Ni Dhuibhne’s differently constructed characters enlighten different aspects of liminality and through the céilí dance their experiences are exposed. Furthermore this essay suggests that Julia Kristeva’s notion of the chora, which can be associated to dance, is also relevant when describing the unbounded and unlimited process that radically can reform social structures. I conclude that the liminal space offers an area of many possibilities. It functions as a free zone where the main characters can freely explore their personal issues that trouble them, or the difficulties of their own society.
Resumo:
The aim of this essay is to examine the differences in language use between the genders in game reviews, to find whether there are differences in the use of the language depending on gender. Both sexist language and technical aspects are examined, the technical aspects of writing have been chosen from previous research about gendered differences in writing. The reviews are randomly chosen but the games are selected. There is an equal amount of games with male and female main characters, and the number of reviews is chosen according to the number of reviews written by females, as there are fewer of them, and thus easier to find a matching number of reviews written by males rather than vice versa. The reviews are then examined to find sexist language and differences. This essay finds that there is sexist language in the writing of both genders, such as marked language, but only when the main character of the game is female. Both genders tend to focus on the appearance of female characters and the characteristics of male characters, but there is no known previous research about male and female game characters to compare these results to. However, the technical differences remain consistent with previous research on the same subject, such as female reviewers using more pronouns than male reviewers, and male reviewers using fewer verbs than female reviewers.