Les décisions d'hospitalisation et de soins psychiatriques sans le consentement des patients dans des contextes clinique et judiciaire: une étude du pluralisme normatif appliqué

Thèse de doctorat réalisée en cotutelle avec l'Institut du social et du politique de l'École Normale supérieure de Cachan.

Hospitalisation pour problèmes respiratoires et exposition aux émissions d’une aluminerie chez l’enfant

L’exposition quotidienne aux polluants atmosphériques tels que le dioxyde de soufre, les particules fines (PM2.5) et l’ozone en milieu urbain sont associés à des effets néfastes sur la santé respiratoire des enfants. Des études épidémiologiques transversales rapportent des associations entre la pollution atmosphérique et des problèmes de santé respiratoires chez les enfants en milieu industriel telles que la prévalence de l’asthme et de l'hyperréactivité bronchique. Ces études épidémiologiques transversales ne permettent pas d’évaluer les effets sur la santé d’une exposition de courte durée. Peu d’études ont évalué les effets respiratoires des expositions aiguës chez les enfants à la pollution atmosphérique d’émissions industrielles. Dans ce mémoire, nous avons analysé l’association entre l’exposition journalière aux émissions d’une aluminerie et l’hospitalisation pour problèmes respiratoires (asthme, bronchiolite) chez les enfants de Shawinigan. Pour étudier ces effets des expositions aiguës, nous avons utilisé le devis épidémiologique de type « case-crossover » qui compare l’exposition lors des jours « cas » (jour d’hospitalisation) avec l’exposition lors des jours « contrôle » (exposition du même individu, les mêmes jours de la semaine, durant le même mois). Les variables d’exposition suivantes ont été calculées pour les enfants vivants dans un rayon de 7.5 km de l’industrie et pour ceux habitant à moins de 2.5 km de la station de mesure de polluants près de l’industrie : i) le nombre d’heures par jour durant lesquelles la résidence de chaque enfant recevait le panache de fumée de l’industrie. ii) les concentrations journalières de PM2.5 et de SO2 (moyenne et maximales) de la station de mesure des polluants localisée près de l’industrie. Des régressions logistiques conditionnelles ont été utilisées pour estimer les rapports de cotes (OR) et leurs intervalles de confiance à 95% (IC95%). Au total, 429 hospitalisations d’enfants pour asthme et bronchiolite ont été recensées pendant la période d’étude allant de 1999 à 2008. Le risque d’hospitalisations pour asthme et bronchiolite a augmenté avec l’augmentation du nombre d’heures d’exposition aux fumées de l’industrie, chez les enfants de moins de 5 ans. Pour les enfants de 2-4 ans, cette association était : OR : 1.27, pour un interquartile de 4.8 heures/jour; intervalle de confiance à 95%: 1.03-1.56. Des tendances moins prononcées sont notées avec les niveaux de SO2 et de PM2.5. Cette étude suggère que l’exposition journalière aux émissions industrielles identifiées par l’exposition horaire des vents venant de l’usine pourrait être associée à une exacerbation des problèmes respiratoires chez les jeunes enfants. De plus, l’effet plus prononcé avec la variable d’exposition basée sur les vents suggère un effet découlant des polluants autres que ceux mesurés (SO2 et PM2.5), possiblement comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).

L'hospitalisation de la femme en raison d'une grossesse à risque élevé : l'expérience de couples

Attendre un enfant est généralement un événement heureux pour un couple. Toutefois, lorsqu’une hospitalisation de la femme survient en raison d’une grossesse à risque élevé, l’expérience des futurs parents peut se transformer en véritable cauchemar. Jusqu’à maintenant, les savoirs disponibles suggèrent que cet événement imprévu ait de nombreux impacts sur les futurs parents. Néanmoins, ce sujet n’a été abordé que selon une perspective maternelle ou paternelle, sans s’intéresser au caractère systémique de la situation. Cette étude qualitative de cas multiples propose d’explorer l’expérience de couples vivant l’hospitalisation de la femme en raison d’une grossesse à risque élevé, dans une perspective systémique et constructiviste. Des entrevues semi-dirigées ont été réalisées auprès de 7 couples dont la femme était, au moment de l’entrevue, hospitalisée en raison d’une grossesse à risque élevé. L’analyse qualitative des données s’est inspirée de la thématisation et a tenu compte des cadres théoriques et épistémologique choisis, étant respectivement l’approche systémique familiale de Wright et Leahey (2013) et le constructivisme. Les résultats suggèrent que l’hospitalisation est marquée par l’intensité des émotions ressenties. Les futurs parents ressentent presque constamment des sentiments d’inquiétude, d’incertitude et de solitude. Il est toutefois intéressant de constater que le couple lui-même subit des changements au cours de l’hospitalisation. En ce sens, cet événement requiert une immense réorganisation, laquelle touche plusieurs systèmes gravitant autour du système conjugal. Enfin, afin de faire face à l’intensité et à l’imprévisibilité de la situation, les couples sont amenés à solliciter un soutien externe et à puiser dans leurs propres ressources internes. En lien avec les cadres théoriques et épistémologiques choisis, ces résultats conviennent de la nécessité d’adopter une vision systémique et contextuelle afin de développer des soins infirmiers concordants avec l’expérience des couples. Cela ramène à la nécessité de réaliser d’autres études afin de perfectionner la compréhension de l’expérience. Certaines pistes d’interventions infirmières sont néanmoins énoncées, afin d’amener les infirmières à considérer la situation du point de vue de l’expérience conjugale, dont les défis de réorganisations extérieurs et des relations conjugales. Enfin, il est proposé que l’infirmière puisse agir afin de renforcer la capacité des couples à composer avec les conséquences de l’hospitalisation anténatale.

A qualitative exploration of the underlying causes of preventable drug-related morbidity in primary care, resulting in hospitalisation

This study has explored the underlying causes of preventable drug-related admissions to hospital, from primary care through semi-structured interviews and review of patients’ medical records. Analysis of the data has revealed that communication failures between different groups of healthcare professionals and between healthcare professionals and patients contribute to preventable drug-related admissions, as do knowledge gaps about medication in both healthcare professionals and patients. In addition, working conditions for community pharmacists severely limit their ability to effectively act as a safety barrier to patients receiving inappropriate medication. Limitations include heavy workloads, lack of access to patients’ clinical information, poor relationships with general practitioners and time restrictions. The results of this study represent an important addition to our understanding of the contribution of human error as an underlying cause of preventable drug-related morbidity, and the factors which contribute to errors occurring in the primary healthcare setting.

Prediction of paediatric asthma hospitalisation using data mining techniques

Research into the prevalence of hospitalisation among childhood asthma cases is undertaken, using a data set local to the Barwon region of Victoria. Participants were the parents/guardians on behalf of children aged between 5-11 years. Various data mining techniques are used, including segmentation, association and classification to assist in predicting and exploring the instances of childhood hospitalisation due to asthma. Results from this study indicate that children in inner city and metropolitan areas may overutilise emergency department services. In addition, this study found that the prediction of hospitalisaion for asthma in children was greater for those with a written asthma management plan.

Risk factors for chronic insomnia following hospitalisation

Aim. This paper reports a study whose purpose was to determine whether there is an increase in the incidence of chronic insomnia following hospitalization and, if so, to identify patients at risk.

Background. The consequences of difficulty sleeping in hospital have received scant attention from clinicians or researchers. Implicit in this lack of interest is the assumption that difficulty in sleeping is a transient reaction to hospitalization that will resolve on discharge, an assumption not empirically supported. It has been argued that in susceptible people this type of temporary disruption to sleep can be the catalyst for the development of chronic insomnia.

Method. Established sleep and depression rating instruments were used to monitor the sleep of 57 cardiac and 29 orthopaedic patients after elective surgery (n = 86), recruited through a hospital preadmission clinic.

Results. Preadmission chronic insomnia of 10% was consistent with general population prevalence estimates of 6–12%. Three months after discharge the incidence had almost doubled to 19%. Sixty-one per cent of this variance could be explained by hyperarousal, sleep hygiene issues, and dysfunctional cognitions about sleep. Depression was found to be a salient predictor but not an independent risk factor. Age, sex, and hospital-related data, such as score for difficulty sleeping in hospital, proved to be statistically insignificant.

Conclusions. The results support the role of hyperarousal and dysfunctional sleep attitudes and behaviours as stronger predictors of chronic insomnia than patient demographics or environmental issues. Given that most of the patients were ambivalent about how they slept in hospital, with high satisfaction (71%) in the presence of significant disruption (63%), preadmission sleep education given to these patients prior to admission potentially contributed to the development of more realistic expectations of the quality of in-hospital sleep.

Return to pre-injury health status and function 12 months after hospitalisation for sport and active recreation related orthopaedic injury

Background Hospitalised sport and active recreation injuries can have serious long-term consequences. Despite this, few studies have examined the long-term outcomes of these injuries. The purpose of this study was to establish whether patients hospitalised with orthopaedic sport and active recreation injuries, have returned to their pre-injury levels of health status and function, 12 months post injury and identify factors associated with poor outcomes. The present work was a cohort study with retrospective assessment of pre-injury status and prospective assessment of outcome at 12 months post injury.

Methods Adults with orthopaedic sport and active recreation injuries, captured by the Victorian Orthopaedic Trauma Outcomes Registry were recruited to the study. Pre-injury and 12-month outcomes were assessed using the 36-item Short Form Health Survey (SF-36) and the extended Glasgow Outcome Scale. Differences in pre-injury and post-injury SF-36 scores were examined and demographic, injury, hospital and physical activity variables were assessed for associations with outcome using multivariate linear regression.

Results Of the 324 participants 98% were followed-up at 12 months post injury. At 12 months, participants reported a mean 7.0-point reduction in physical health (95% CI 5.8 to 7.8) and a 2.5-point reduction in mental health (95% CI 1.2 to 3.0), with 58% (95% CI 52.6% to 63.4%) reporting reduced function. Sporting group (p=0.001), Injury Severity Score >15 (p=0.007) and high pre-injury vigorous activity levels (p=0.04), were related to poorer physical health outcomes.

Conclusions At 12 months post injury, most participants reported large reductions in physical health and reduced function. This information is important for furthering our understanding of the burden of sport and active recreation injury and setting priorities for treatment and rehabilitation.

Children’s experiences of acute hospitalisation to a paediatric emergency and assessment unit – A qualitative study

Short-stay treatment has become a popular form of care as a strategy to cope with increased demands on health care. There is little research that considers children’s experiences of acute hospitalisation to a short-stay care facility such as a Paediatric Emergency and Assessment Unit (PEAU). This study explored the experiences of eight children aged 8–10 years. Semi-structured interviews were carried out to investigate the children’s own experiences of being hospitalised in a PEAU. Thematic content analyses were used. Three major themes were identified: the children’s understanding of disease, treatment and procedures; the children’s experiences of health-care personnel and the PEAU and transformation of everyday life into the settings of the hospital. The children identified the hospital stay as an overall positive experience. The children took part in leisure activities as they would at home and enjoyed time together with their parents while in hospital. In their conversations with staff they adapted to professional terms that they did not necessarily understand. They did not differentiate between professionals. Further work should be considered to clarify the consequences of this. This study has provided some limited insight into the child’s experiences of acute hospitalisation, which should inform nursing care.

Dietary protein intake may reduce hospitalisation due to infection in Māori of advanced age: LiLACS NZ

OBJECTIVE: To investigate factors related to hospital admission for infection, specifically examining nutrient intakes of Māori in advanced age (80+ years). METHOD: Face-to-face interviews with 200 Māori (85 men) to obtain demographic, social and health information. Diagnoses were validated against medical records. Detailed nutritional assessment using the 24-hour multiple-pass recall method was collected on two separate days. FOODfiles was used to analyse nutrient intake. National Health Index (NHI) numbers were matched to hospitalisations over a two-year period (12 months prior and 12 months following dietary assessment). Selected International Classification of Disease (ICD) codes were used to identify admissions related to infection. RESULTS: A total of 18% of participants were hospitalised due to infection, most commonly lower respiratory tract infection. Controlling for age, gender, NZ deprivation index, diabetes, CVD and chronic lung disease, a lower energy-adjusted protein intake was independently associated with hospitalisation due to infection: OR (95%CI) 1.14 (1.00-1.29), p=0.046. CONCLUSIONS: Protein intake may have a protective effect on the nutrition-related morbidity of older Māori. Improving dietary protein intake is a simple strategy for dietary modification aiming to decrease the risk of infections that lead to hospitalisation and other morbidities.